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-Bien, tu as gagné. Je t'accorde ça, pas parce que je le veux, mais parce que ce sera le dernier doute que je te permettrai d'avoir. Je cède cette fois-ci, puis tu me reviendras et c'est tout. Tu ne me quitteras plus et tu m'épouseras. C'est ce que je veux en échange de ce temps dont tu as besoin.
-Ok.
Si nous arrivons à nous sortir de ça, j'épouserai cet homme.
Afficher en entier-Comment arrives-tu à faire ça?
Elle penche la tête de côté.
-A faire quoi?
-Toujours dire ce qu'il faut.
-Ce n'est pas vrai.(elle rit doucement)je ne dis pas toujours ce qu'il faut.
-Si.(je tends la main vers elle, mais elle recule.)Tu dis ce qu'il faut, comme toujours.Avant, je n'arrivais juste pas à t'entendre.
Afficher en entier-Tu ne le sais pas?Que tu es parfaite?
Sa main est chaude contre ma joue et son pouce caresse ma pommette.
Mes lèvres tremblent , mais j'essaie de garder un visage impassible.Mon regard plongé dans le sien, je réponds calmement:
-Non.Je ne suis pas parfaite, Hardin.Personne ne l'est.
-Tu l'es.Tu es trop parfaite pour moi.
J'ai envie de pleurer.On en est revenus là?
-Je ne vais pas te laisser faire.Je sais que tu es en train de me repousser.Tu es ivre et tu essaies de justifier tout ça en nous comparant.Mais je suis aussi foireuse que toi.
Afficher en entierElle s'approche de moi, mais son sourire disparaît.
- Il y a probablement beaucoup de choses sur ton téléphone que je préfère ne pas voir.
Et là, je sens qu'elle remet sa carapace.
- Non, pas du tout. Il y a environ un millier de photos de toi et tout un album de ta musique de merde, si tu veux vraiment savoir à quel point je suis pathétique. Tu pourrais regarder mon journal d'appel et voir combien de fois je t'ai appelée juste pour entendre cette connasse à la voix synthétique me dire que le numéro que j'ai composé n'est plus en service actuellement.
Afficher en entier" Je leur promet à toutes les deux que je vais bien. [...]
Le pire quand on va bien, c'est qu'on est loin d'etre heureux. Aller bien, c'est cette zone grise dans laquel on peut se réveiller tous les jours, continuer à vivre, meme rire et sourire souvent, mais bien n'a rien à voir avec la joie. Bien ne donne pas envie de profiter de chaque seconde de la journée et bien, ce n'est pas tirer le maximum de son existence. Bien, c'est ce que la majeure partie des gens acceptent, moi la premiere, et si nous prétendons que ça va bien, en fait nous detestons ça et passons la plus grandes partie de notre temps à attendre de sortir de cette zone du juste bien. [...]
Ca fait longtemps que je vais bien et je ne suis pas trop sûre de savoir comment en sortir maintenant, mais j'espere qu'un jour viendra où je pourrai dire que je vais "super bien" plutot que bien."
Afficher en entier-Ouais, bon, d'accord, ça va. Putain, je vais aller à ta cérémonie
C'est vraiment des conneries.
-Merci.
Alors que je suis sur le point de répondre à Ken ´´De rien, putain ´´, je me rends compte que c'est Tessa qu'il remercie, pas moi.
-Tous les deux, vous êtes...
Je ne finis pas cette phrase, Tessa me lance un regard d'avertissement qui me dissuade de poursuivre. Je finis donc par dire:
-Tous les deux, vous êtes formidable.
Tous les deux, vous êtes des sales petits comploteurs de merde, ouais. Je répète la phrase en boucle dans ma tête, les voyants partager un sourire de connivence satisfaite
Afficher en entierNon, pas cassée.Je ne suis pas cassée, je suis vaincue.Ce que je ressens à cet instant, c'est une pure défaite.J'ai passé des mois et des mois à me battre contre l'inévitable, à nager contre un courant qui était trop fort pour que je l'affronte toute seule et, maintenant, il m'a emportée et il n'y a aucun canot de sauvetage à l'horizon
Afficher en entier«-Oui, personne d'autre que toi. Rien que toi.»
Afficher en entierOn ne devrait sortir avec personne si son cœur appartient à quelqu'un à d'autre.
Afficher en entierLa souffrance n’a pas la moindre once de bonté : la souffrance veut sa part de chair purulente, morceau par morceau. Elle ne sera pas satisfaite avant qu’il ne reste que le squelette de la personne que vous étiez. La brûlure de la trahison et la piqûre du rejet font mal, mais rien ne dépasse la douleur de se sentir vide. Rien ne peut faire plus mal que de ne plus ressentir de douleur, et c’est absolument illogique tout en étant parfaitement logique à la fois.
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