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Dans la City, à Londres, Agatha Raisin contemplait le reflet du soleil sur le mur de son bureau. Perçant à travers les lames d’un store vénitien, il se divisait en multiples flèches de lumière qui descendaient peu à peu sur le mur et les meubles au fur et à mesure que le jour déclinait. C’était le cadran solaire de sa journée de travail.

Demain, ce contrat temporaire de chargée de relations publiques qu’elle avait accepté il y a quelques mois toucherait à sa fin, et elle pourrait enfin rentrer chez elle, dans le charmant village de Carsely, au cœur des Cotswolds. Elle n’avait pas apprécié de retourner travailler en agence, même temporairement. Les mois écoulés depuis son départ à la retraite avaient sans doute provoqué en elle une sorte de rupture et elle avait perdu l’énergie nécessaire pour taper à bras raccourcis sur la grosse caisse de la communication afin de se faire entendre des journalistes et des chaînes de télévision.

Même s’il lui restait assez de sa fameuse truculence et de son célèbre dynamisme pour mener encore à bien des campagnes de relations publiques, elle regrettait son petit village et ses amis. Elle y était retournée pour quelques rares week-ends dès qu’elle avait pu s’échapper, mais, à chaque fois, il lui avait été si difficile de reprendre le train pour Londres que, ces deux derniers mois, elle était restée à son bureau, travaillant même les week-ends.

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La facilité avec laquelle elle s’était fait des amis à Carsely – un talent nouveau – aurait pu tout aussi bien fonctionner dans la City, mais la plupart des collaborateurs de l’agence étaient bien jeunes pour sa cinquantaine (bien tassée…) et préféraient se retrouver entre eux pour déjeuner ou prendre un verre après le travail. Beaucoup plus jeune qu’elle, son ami Roy Silver, celui qui l’avait convaincue de venir travailler chez Pedmans – agence à qui elle avait revendu sa propre société – pendant six mois, s’était curieusement tenu à l’écart, prétendant toujours qu’il était trop « débordé », même pour bavarder quelques instants.

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Vous mourez d'envie de jouer à nouveau les détectives, Agatha. Alors là, je vous dis : stop! Suivez mes conseils, consacrez-vous à la randonnée. C'est une occupation saine et tranquille. Une randonnée ne risque pas de se terminer par un meurtre.

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"Je me suis toujours demandé, commenta Mrs Bloxby, pourquoi, lorsque quelqu’un dit quelque chose de de cruel ou de blessant, il essaye toujours de se protéger en disant : " Ce n'est qu'une plaisanterie. Vous n'aimez pas les plaisanteries ? "

page 38 éditions Albin Michel.

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James réalisa brusquement qu'il n'aimait pas du tout ce Jeffrey. Il avait entendu parler de ce genre d'homme, mais n'avait encore jamais rencontré des types comme lui : prétendant avoir des vues progressistes en en fait, ayant les mêmes idées que le plouc américain de base. Les opinions féministes de ces hommes, de tous les Jeffrey de la Terre, étaient simplement une façon d'attirer les femmes dans leur lit, sans prendre leurs responsabilités.

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"_Vous ne pouvez pas aller plus vite ? demanda James.

_Je fais ce que je peux, geignit Agatha, mais ce fichu tracteur n'avance pas, impossible de le doubler."

Elle klaxonna et fit des appels de phares. Le conducteur du tracteur lui fit un doigt d'honneur. Juste au moment où Agatha, en colère, pensait qu'elle allait finir par lui rentrer dedans, il tourna pour entrer dans une cour de ferme. Agatha accéléra brusquement, se défoulant sur le klaxon.

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Agatha se sentit envahie d'un plaisir qui avait beaucoup avoir avec son snobisme. Elle, Agatha Raisin, allait déjeuner chez un baronnet ! Que James aille se faire voir ! Elle se ferait une joie de lui raconter ce déjeuner... Un peu plus tard.

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Il y a des êtres ainsi faits, qui se fichent en fait pas mal de l'environnement, des baleines ou de quoi que ce soit, mais se servent de la défense de ces causes pour accaparer le pouvoir.

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À peine les deux femmes étaient-elles parties que la sonnette d’Agatha résonna dans la maison. Elle se tapota les cheveux devant le miroir de l’entrée. C’était sûrement James. Enfin ! Elle pouvait maintenant se montrer généreuse et lui pardonner son impolitesse. Les nouvelles qu’elle avait étaient trop excitantes pour qu’elle n’ait pas envie de les partager. Mais c’était Bill Wong. Bien qu’elle fût un peu déçue, il fallait reconnaître qu’il tombait à pic.

« Entrez, entrez, lança Agatha, comment se déroule l’affaire des Marcheurs ?

– Mais comment êtes-vous au courant ?

– Parce que l’on m’a demandé de mener ma propre enquête. »

Agatha l’invita à entrer dans sa confortable cuisine. Elle se fit la réflexion qu’elle n’utilisait presque jamais son salon en ce moment.

« Qui vous l’a demandé ?

– Deborah Camden…

– Mais pourquoi vous a-t-elle demandé ça ? À vous ? »

Agatha minauda :

« Et pourquoi pas ? Elle est la nièce de Mrs Mason et avait entendu parler par sa tante du travail de détective que je faisais dans le village.

– Et que pouvez-vous faire que la police ne peut pas faire ?

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Quittant le hall de réception de l’immeuble, le portier, Jock, la salua et se précipita pour lui tenir la porte ouverte.

« Bonne soirée, Mrs Raisin », dit-il, le sourire mielleux, marmonnant dès qu’Agatha fut trop loin pour pouvoir l’entendre : « Vieille chouette ! »

Un jour, elle lui avait lancé : « Si vous êtes le portier, alors ouvrez-moi cette foutue porte chaque fois que vous me voyez. D’accord ? Allez, au boulot ! » Et ce paresseux de Jock ne l’avait jamais oublié.

Agatha poursuivit son chemin au milieu de la foule pressée de rentrer à la maison, petite femme à l’air pugnace, un peu trapue, les cheveux coupés court, des petits yeux d’ours et des jambes bien galbées.

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