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— Alors, par les pouvoirs qui me sont conférés par la Loi galactique et l’Organisation des Planètes Unies, je vous déclare, Olix Nillis et Suzanne Jennings, mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.

Mon cerveau se figea lorsque Suzanne eut soudain l’air embarrassé tout en me regardant fixement. La même expression se lisait sur les visages de la Magistrate et du Témerne. Embrasser ? Je ne connaissais pas ce terme, mais c’était apparemment quelque chose que je devais faire pour conclure cette procédure.

— Hmmm... Que veut dire embrasser ? demandai-je, gêné par mon ignorance.

Je faillis reculer d’inquiétude lorsque la peau de ma nouvelle conjointe devint d’un rouge vif et qu’elle me dévisagea d’un air incrédule. Pourquoi mon ignorance l’avait-elle rendue si furieuse ? S’agissait-il d’une partie sacrée du rituel humain que j’avais d’une manière ou d’une autre manquée dans les instructions que Kayog avait envoyées ?

— Mes excuses, Suzanne. Je...

— Ça va, dit-elle en m’interrompant, puis elle haussa les épaules en détournant les yeux. Ce n’est pas important.

Je la fixai, me sentant complètement perdu. La profondeur de la teinte rouge de sa peau indiquait la rage chez les miens, mais sa voix et son langage corporel n’exprimaient que de la gêne. Pire encore, je ne pouvais pas décider si elle était sincère en disant que ce n’était pas important. Confus, je jetai un coup d’œil à Kayog.

— Embrasser est une coutume humaine pour exprimer son affection, entre autres, expliqua l’agent. Il existe de nombreuses façons d’embrasser, selon que la cible est un conjoint, un parent ou un ami. Dans le cas présent, la tradition veut que les partenaires humains scellent leur union en pressant leurs lèvres l’une contre l’autre pendant quelques secondes. On embrasse uniquement un conjoint sur les lèvres.

J’écarquillai les yeux sous le choc, pour ne pas dire l’horreur.

— Pourquoi faire une telle chose ? m’exclamai-je, me reprochant aussitôt mon manque de tact lorsque la rougeur du visage de Suzanne monta encore d’un cran. Mes excuses, Suzanne. J’ai bien peur de ne pas connaître grand-chose aux coutumes humaines. Je promets de m’améliorer.

— Comme je l’ai dit, ça va. Ne t’en fais pas, dit Suzanne d’une voix un peu plus sèche cette fois.

— Je ne voulais pas te mettre en colère, dis-je, me sentant mal.

— La peau des humains devient rouge pour diverses raisons, expliqua Kayog sur un ton quelque peu amusé. La plupart du temps, c’est pour exprimer la gêne ou la timidité. C’est ce qu’on appelle rougir.

— Oh ! dis-je, me sentant encore plus stupide pour mon ignorance. Nos écailles s’assombrissent lorsque nous sommes gênés, dis-je avant de m’ébrouer en me regardant. Comme c’est le cas en ce moment.

Suzanne jeta un regard timide dans ma direction et une partie de sa gêne sembla s’estomper lorsqu’elle vit mes écailles assombries. L’esquisse d’un sourire se dessina sur ses lèvres.

— Je vais faire plus d’efforts pour apprendre tes coutumes. Mais pour l’instant, si tu le permets, je vais honorer ta tradition et embrasser la mariée, ajoutai-je.

Je n’étais pas trop tenté par cette perspective. Pourquoi coller sa bouche sur celle d’un autre ? Pourtant, je venais de m’engager à être un bon mari pour cette femelle pour le reste de notre vie. Montrer un peu de respect pour ses coutumes était le moins que je puisse faire, aussi peu attrayant que cela puisse être.

Plus que jamais, je m’en voulais de ne pas m’être renseigné sur les humains. Mais tout ce processus s’était passé trop vite. Seulement deux jours auparavant, Kayog m’informait qu’une femelle m’avait choisi et maintenant elle était déjà là. Cela ne m’avait laissé que le temps de préparer la maison pour son arrivée ainsi que de précipiter les préparatifs du mariage.

Suzanne hésita. Cela me tracassait de ne pas savoir si c’était parce qu’elle ne voulait pas que je me sente obligé ou parce qu’elle n’avait également pas trop envie de m’embrasser. Je détestais me sentir si impuissant.

— D’accord, dit-elle, la rougeur remontant autour de son cou.

Elle souleva son visage vers le mien. Prenant mon courage à deux mains, je me penchai en avant pour presser mes lèvres contre les siennes. Contrairement à ce à quoi je m’attendais, lorsqu’il toucha le mien, son nez pointu s’avéra étrangement souple et non dur et inflexible comme le bout d’un doigt. C’était étrange, mais ce fut la douceur de ses lèvres contre les miennes écailleuses qui retint toute mon attention. La sensation était insolite mais tout à fait agréable. Je relevai la tête, surpris lorsque la Magistrate et le Témerne se mirent à applaudir. Suzanne sourit timidement à chacun d’eux, mais mon esprit était toujours bloqué sur le fait que je souhaitais l’embrasser à nouveau pour mieux évaluer cette expérience.

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Marchant main dans la main avec mon mari tandis que les enfants bruyants couraient devant nous, je réalisai dans quel paradis j’avais atterri. Ce peuple, son mode de vie, l’avenir qu’il se construisait valaient la peine qu’on se batte pour eux. Et je me battrais à leurs côtés de toutes mes forces.

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— Vous êtes officiellement unis devant les Esprits et le peuple andturien, déclara Molzeg. Bienvenue dans notre famille, Maîtresse de Clan Suzanne.

Les Andturiens tapèrent leur queue sur le sol et sifflèrent leur chant de bienvenue. C’était enfin terminé. Je me tournai vers mon peuple et tapai deux fois sur le sol avec ma queue, tout en appuyant ma paume droite sur mon coeur. Suzanne me regarda avant de répéter le geste, mais en tapant deux fois le sol avec son pied droit.

C’était plus qu’adorable.

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- J'ai quitté mon monde pour venir ici. J'ai juré d'être aux côtés d'Olix, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare, à la fois dans la cérémonie de mariage humaine et dans celle des Andturiens, dis-je en soutenant son regard sans broncher. Je n'ai qu'une parole. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, mais quoi qu'il arrive, je l'affronterai avec lui.

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Les Andturiens tapèrent leur queue sur le sol et sifflèrent leur chant de bienvenue. C'était enfin terminé. Je me tournai vers mon peuple et tapai deux fois sur le sol avec ma queue, tout en appuyant ma paume droite sur mon cœur. Suzanne me regarda avant de répéter le geste, mais en tapant deux fois le sol avec son pied droit.

C'était plus qu'adorable.

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- Comme toi, les femelles andturiennes ont des écailles en bas pour les protéger des angles durs et de la texture des écailles de cette créature. J'ai la peau douce comme ça partout, argumentai-je en pinçant la peau de mon avant-bras pour lui montrer. Quand il commencera à galoper, ce sera comme si on découper la viande d'un gibier avec une lame émoussée, sauf que cette viande sera mes parties génitales. Il me fendra en deux et je mourrai dans d'horribles souffrances.

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Et maintenant, la première fois que j'allais baiser, ce serait avec un mâle qui ne savait même pas ce qu'était qu'embrasser. Carrément génial...

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- Une Sage lui a dit d'épouser une étrangère et que sa conjointe venue des étoiles changerait le destin de leur peuple. Il a obtempéré.

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- Le candidat se trouve sur Xécania, poursuivit Kayog. C'est un Chasseur andturien, chef de son clan et propriétaire des terres les plus fertiles de tout le système solaire.

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J'avais hâte de voir avec quelle espèce primitive, le cas échéant, j'avais été jumelée.

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