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― Ce n’est pas ce que je voulais dire…

― Si, c’est exactement ça. Tout n’est pas blanc ou noir, Léa. Il y a des nuances de gris.

Je pouffai.

― Au moins cinquante, non ?

Il ne put s’empêcher de sourire.

― Si tel est ton désir, je peux effectivement te faire goûter à tout l’éventail de mes… nuances.

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Je n’avais plus qu’à croiser les doigts pour que ce chef de cartel fasse preuve de réalisme.

Moi, naïve ?

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Un instant captivée, je me ressaisis.

― Ne joue pas au grand méchant loup, Charles. Je n’ai rien d’un petit chaperon rouge sans défense, je peux encore te démonter les dents si tu tentes quoi que ce soit.

Il ricana et son regard se cercla de cette nuance émeraude si caractéristique.

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Les mains de Charles descendirent lentement le long de mes bras. Il se pencha vers moi, les pupilles braquées au fond de mes yeux. Il m’offrit un visage sérieux, envoûtant et terriblement séduisant. La beauté du diable.

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Charles hocha doucement la tête. Son regard ne m’avait pas quittée.

― Raison pour laquelle je me proposais d’alléger ton fardeau. À deux, la douleur est plus facile à endurer. Tout ce que je désire, c’est te voir lâcher prise dans mes bras. Je veux que ce blindage qui t’entoure se fissure, que tu fasses une petite place dans ton cœur pour moi. Et je te promets que tu ne le regretteras pas.

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Ce n’est pas parce que l’on fréquente le monde des non-morts qu’il faut finir par leur ressembler.

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― Y’a un club pas loin de chez moi, je vais me mettre au macramé…

Son air furibard montra à quel point ma plaisanterie tombait à plat.

― Je vous promets de faire un effort. Tiens, un cinoche ! Une bonne idée ça, non ?

― À condition d’aller voir une comédie, Léa, pas un drame…

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Assise sur le lit, la couette remontée contre le torse et maintenue par mes genoux relevés, je regardai la neige tomber. Je m’étais juste extirpée rapidement de la chaude douceur de ma couche pour ouvrir les volets roulants et écarter les rideaux avant de retourner m’y blottir, comme un petit animal réintègre son terrier. À nouveau lovée dans mon cocon, je me laissais aller à la contemplation du spectacle hivernal de dame Nature et torturais inconsciemment les cicatrices de mes poignets à coups d’ongles rongés. Des flocons imprudents se collaient à la vitre pour mieux se liquéfier à son contact et se muer en larmes dégoulinantes. Je me sentais comme eux : éphémère, fragile. En sursis.

Je restai figée, le regard perdu vers le monde extérieur. Hors de mon champ visuel, une voiture démarra en pétarade sur le parking, péniblement. Elle toussa, cracha, cala, avant de ronronner de nouveau. La voix d’un homme qui en interpellait un autre résonna. Dehors, la vie continuait. Ici, tout était sens dessus dessous. À tel point que je n’avais pas envie de me lever. À vrai dire, je n’en avais plus envie depuis des mois. Je vivais chaque nouveau jour comme une épreuve.

Je laissai mes pensées sombres vagabonder à leur guise. De toute façon, je n’avais plus la moindre emprise sur elles. Je n’étais plus qu’une marionnette au bout de leurs fils. Elles m’entraînèrent ainsi vers le placard dans lequel reposaient encore quelques affaires de mon compagnon. Au début, j’avais eu envie de tout balancer, de tout empiler dans un sac-poubelle et y mettre le feu. Ce qui, à ce moment-là, m’avait entraînée vers d’autres souvenirs, lorsque, enfant, j’aidais mon père au jardin. Il entassait avec son râteau les feuilles et l’herbe fraîchement coupée que je m’empressais de fourrer dans un grand sac en repoussant ce foufou de Skooter, toujours prêt à jouer, pour ensuite l’accompagner à la déchetterie. Je me rappelais encore de l’odeur des végétaux, des doigts salis, du vent frais sur mon visage. Mes souvenirs s’empilaient comme des poupées russes macabres. Lui aussi m’avait quittée. Pourquoi tous ceux qui m’étaient chers succombaient-ils à un destin tragique ?

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