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Liste des extraits

— Comment osez-vous croire que je fasse chanter cette gentille vieille dame ? s'indigna-t-elle.

— Gentille ? répéta M. Siddons.

— Vieille ? aboya lady Danbury.

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— Personne ne te reconnaîtra, finit-elle par assurer.

— Et Cribbins ?

— Il est mort l'année dernière.

— Oh, je suis désolé.

Il avait toujours eu de la sympathie pour le vieux majordome.

— Le nouveau n'est pas trop mal, sans doute. Enfin, l'autre jour, il a tout de même eu l'effronterie de me demander de l'appeler Wilson.

— Ce ne serait pas son nom, par hasard ?

— Si, peut-être, convint-elle d'un air un peu vexé. Mais comment veux-tu que je m'en souvienne ?

— À l'instant, vous vous en êtes souvenue. Elle lui jeta un regard mécontent.

— Si c'est mon majordome, je l'appelle Cribbins. À mon âge, les grands changements sont dangereux.

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— Hmph. Où est mon chat ?

Comme Elizabeth avait déjà répondu à cette question, elle en posa une à son tour.

— Quand... euh... quand espérez-vous le retour de M. Siddons ?

C'est avec un regard bien trop perçant que la comtesse demanda :

— Mon régisseur errant, vous voulez dire ?

— Oui.

— Je n'en ai aucune idée. Diable d'homme ! En attendant, nous sommes menacés de ruine, ici.

Elizabeth regarda par la fenêtre et laissa son regard se perdre sur les magnifiques pelouses de Danbury House.

— Il se peut que vous exagériez un tout petit peu. Comme lady Danbury allait répondre, Elizabeth leva une main pour l'arrêter.

— Et ne me dites pas que, à votre âge, vous avez bien le droit d'exagérer.

— C'est pourtant le cas. Hmph. Malcolm ! Elizabeth jeta un coup d'ceil en direction de la porte. Le roi de Danbury House entrait dans le salon en posant silencieusement ses grosses pattes sur le tapis.

— Ah, te voilà, mon chéri, fit lady Danbury d'une voix cajoleuse. Viens voir maman.

Mais le matou ne lui accorda même pas un salut du bout de sa queue café au lait. Sous le regard effaré de sa maîtresse, il trotta tout droit jusqu'à Elizabeth et lui sauta sur les genoux.

— Bon chat, approuva cette dernière.

— Qu'est-ce qui se passe, ici ? gronda lady Danbury.

— Malcolm et moi nous sommes rapprochés, ces temps-ci.

— Mais... il vous déteste !

— Enfin, lady Danbury, protesta Elizabeth en feignant d'être choquée. Depuis toutes ces années, vous soutenez que c'est un minou parfaitement aimable.

— Il est parfait, c'est certain, marmonna la comtesse.

— Sans compter toutes les fois où vous avez affirmé que je me faisais des idées.

— Je mentais !

Elizabeth s'affaissa contre le dossier de son siège en singeant l'incrédulité.

— Non ! s'exclama-t-elle.

— Rendez-moi mon chat.

Elizabeth haussa les épaules. Malcolm roula sur le dos et étira les pattes avant au-dessus de sa tête.

— Misérable félin, espèce de traître, grommela sa maîtresse.

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— Sur ce point, il va falloir que vous me fassiez confiance. Comme je vous le disais, je suis convaincu qu'il doit y avoir plusieurs hommes, dans la région, qui aimeraient vous épouser.

— Il y en a un, concéda-t-elle. Un châtelain des environs. Mais il est vieux, gros et méchant. Ma petite soeur m'a déjà annoncé qu'elle s'enfuirait pour aller vivre dans un orphelinat si je me mariais avec lui.

— Je vois.

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Extrait de

"Comment épouser un marquis"

seconde édition par la marquise de Riverdale publiée en 1818

Il a été tiré de cet ouvrage: un exemplaire.

Décret numéro un:

Ne jamais jeter son dévolu sur un monsieur tant que l'on n'est pas absolument certaine de son identité. Comme toutes les jeunes filles sensées doivent le savoir, on est n'est jamais au bout de ses surprises avec les hommes.

(Grands dieux, Lizzie, ne m'avez-vous donc pas encore pardonné cela?)

Décret numéro cinq:

Les conventions veulent que vous ne passiez pas plus de dix minutes à converser en tête à tête avec un monsieur. Cela ne nous semble pas raisonnable. Si vous estimez que vous pourriez épouser le monsieur en question, il est de votre interêt de savoir ce qu'il pense avant de prendre un engagement aussi sacré. En d'autre termes, une demi-heure de conversation pourrait vous éviter de commettre une erreur qui vous engagera à vie.

(Rien à dire)

Décret numéro huit:

Autant que vous aimez votre famille, on fait mieux la cour sans son aide.

(Oh, mais n'oubliez pas le pavillon de chasse...)

Décret numéro treize:

Toute femme doit savoir se défendre des intention indésirable. Nous vous conseillons donc la boxe. D'aucun estimerons peut-être que cette pratique ne sied pas à une jeune fille bien élevée, mais il faut être capable de défendre sa réputation. Votre marquis ne sera pas toujours là pour le faire. Il peut arriver que vous deviez vous protéger seule.

(Je vous protégerai TOUJOURS)

Décret numéro vingt (le seul qui vaille réellement la peine d'être retenu):

Surtout, fiez-vous à votre coeur. Lorsque vous vous marierez, que ce soit avec un marquis ou un régisseur (ou les deux!), ce sera pour la vie. Suivez donc votre coeur et n'oubliez jamais que l'amour est le plus précieux des dons. L'argent et la place dans la société ne sont que pauvre substituts à une étreinte tendre et aimante et il y a dans la vie bien peu de choses plus épanouissantes que la joie d'amer et la certitude d'être aimée en retour.

(Oui, vous ETES aimée, Elisabeth. Jusqu'à mon dernier souffle et, ensuite, pour l'éternité).

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Elle laissa échapper un gémissement et se plaqua les mains sur les oreilles.

— Je ne veux rien entendre.

— Je suis persuadé de pouvoir vous aider.

— Je ne vous écoute pas.

Il lui saisit les mains et les écarta jusqu'à ce qu'elle ressemble à une étoile de mer.

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— Je ne vais pas porter cette houlette avec moi toute la soirée, protesta-t-elle.

— La houlette ? Ha ! Ce n'est rien, gloussa lady Danbury. Attendez un peu de voir les moutons.

— Pardon ?

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