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Pour l'instant, il transpire dans sa belle combinaison haute visibilité, orange-fluo et pleine de cambouis. Le "sous-marin" porte bien son surnom : c'est un étroit couloir laissé à l'usage des agences de maintenance sous le poste d'aiguillage. Ce poste était une merveille de technologie dans les années trente… du siècle dernier. C'était un rêve d'horloger, avec sa mécanique précise au millimètre, non pas à l'échelle d'une montre suisse, mais plutôt d'une pièce entière. Sur plusieurs mètres de long, des barres de métal glissent, font pivoter des taquets, s'encastrent dans d'autres et assurent ainsi qu'aucun train ne pourra en percuta un autre ; Même si l'agent de circulation à l'étage est bourré, comme c'est le cas ce soir. Le poste à bien connu un petit lifting dans les années soixante, il y a été ajouté un peu de logique électrique - le mot électronique serait trop fort… Mais depuis, rien.
Afficher en entierEn retrait, Bruno observe distinctement l'homme déglutir tandis qu'il cherchait sa réponse. C'est le moment pour lui d'intervenir. Il coupe la parole à son adjointe, pour déstabiliser celui qu'ils interrogent.
Afficher en entierLe capitaine s'intéresse de plus prêt à ce qui se passe à l'écran. Deux corps sont enchevêtrés sur une peau de bête, au pied d'un feu de cheminée. Un classique, jusqu'à ce que l'homme tourne la tête vers la caméra. Le capitaine le reconnaît instantanément. Lionel Dubois, la victime.
Afficher en entierTout son champ de vision est obstrué par un unique objet, non pas la clef de 12 tant attendue, mais un pistolet à clou, qui lui semble énorme tellement il est proche de son visage. Un pistolet à clou braquer sur son front.
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