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Interview #8
Mario
« Oh, Madre di Dio. Ma vie était un désastre lorsque je suis tombé amoureux. L’église, l’histoire, nos parents nous disent que l’amour devrait être entre un homme et une femme. Lorsqu’on tombe amoureux en dehors des attentes habituelles de la société, on lutte de toutes ses forces, et il faut des années pour admettre que ce sentiment ne va pas partir. Puis il faut trouver le courage de suivre son coeur. »
« Combien de temps cela t’a-t-il pris pour tomber amoureux ? »
« Quelques secondes. »
Afficher en entierInterview #5
Liam
« Il m’a fallu un moment pour admettre que Jay était celui qu’il me fallait. Déjà, il a fallu que j’admette que j’aimais les hommes. C’était difficile. Puis il a fallu que j’admette que, même si tout le monde pensait qu’il était fou, il était parfait pour moi. Donc ouais. Il m’a fallu un moment. »
« Un moment ? Genre des années ? »
« Nan, mec. Genre… Je sais pas. Trois mois ? Qui a besoin de plusieurs années pour comprendre qu’une personne est faite pour lui ? Quand c’est le bon, tu le sais. »
Afficher en entier— Shane ? avait-il finalement demandé.
— Ouais ?
— Si Jodie n’était pas la bonne fille pour moi, tu me le dirais ?
Nous nous engagions sur un terrain glissant, mais je lui avais répondu de la manière la plus honnête possible.
— Je pense. Si j’apprenais quelque chose d’énorme à son sujet, genre si elle te trompe ou un truc comme ça, je te le dirais. Mais si tu es amoureux d’elle et que je ne l’aime pas parce qu’elle rit trop fort ou parce qu’elle prétend être vegan, je ne m’en mêlerai pas.
— Pourquoi ?
— Parce que tu aimes qui tu aimes, ses défauts et tout le reste.
Je ne connaissais pas grand-chose à l’amour, mais ça, je le savais.
Afficher en entier— Qu’en est-il de toutes ces autres fois où tu es rentré et tu es venu chez moi, juste pour coucher avec moi ? Tu venais, on baisait et tu repartais.
Je pensais savoir quelles étaient les limites de notre relation. Je n’aimais pas qu’Ambrose déplace ces limites.
Il me regarda comme si j’avais dit quelque chose de bête.
— Non. Je venais chez toi pour regarder un film avec toi parce que je sais que tu aimes ces trucs. On regardait un film, on en parlait, on se disputait à son sujet, et souvent il fallait que tu rembobines pour me montrer telle ou telle scène que j’avais loupée, juste pour me prouver que j’avais tort. Nous passions un bon moment, puis nous couchions ensemble, et je partais parce que tu ne m’as jamais proposé de rester.
Afficher en entierJe balançai mon pantalon sur le côté et me rapprochai pour le chevaucher. Il attrapa mon sexe.
— La force est puissante en lui, déclara Ambrose en gloussant.
Oh, il voulait échanger des répliques de Star Wars ?
— De la patience, tu dois avoir, mon jeune Padawan.
Il rit, m’attrapa par l’épaule et m’attira vers lui jusqu’à ce qu’il puisse m’embrasser de nouveau.
— Utilise la force, Luke. Utilise la force.
J’éclatai de rire et m’installai plus près de lui. Nos peaux nues s’unirent dans un baiser qui leur était propre.
— La taille importe peu. Regarde-moi. Est-ce par ma taille que tu peux me juger ?
— Bravo, mais attrape pas la grosse tête, petit.
Bon sang. Il m’avait vaincu avec une citation d’Han Solo. Han éclipsait toujours Yoda dans les moments comme ça.
Afficher en entierJe ne pouvais même plus faire bouger correctement ma bouche et ma langue pour former un mot correct. C’était à la fois son nom et un cri d’exultation.
C’était un ambrorgasme.
Afficher en entierJ'eus également le temps de réfléchir à de nombreuses autres choses, comme par exemple au fait que la prison me donnerait beaucoup de temps pour lire, de la nourriture gratuite, et du temps à l'écart de la société.
J'avais des envies de meurtre à l'encontre de l'homme qui se tenait derrière moi et qui, de toute évidence, estimait qu'il n'avait pas à mettre de déodorant, de la femme qui racontait un rencard particulièrement désastreux à une amie et qui parlait tellement fort que tout le wagon pouvait l'entendre, et du type très mignon qui avait réussi à trouver un siège, avait sorti un livre de son sac et était en train d'en corner les pages.
C'était de la torture.
Pourquoi étaient-ce toujours les plus mignons qui commettaient des actes choquants ?
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