Extraits

"Je pense," commença-t-elle doucement, "que j'aime jouer avec le feu."

"Je pense," commença-t-elle doucement, "que j'aime jouer avec le feu."

Aldrik - le prince héritier, le futur empereur, le Seigneur du Feu, le souverain de la Légion Noire, le sorcier - n'était qu'un homme. Et les hommes pourraient être brisés.

Je l'aime, mais je ne suis que la mort. Je suis la mort de tous ceux que j'aime. Un jour, je serai sa mort.

«Je n'ai jamais voulu te violer ainsi,» dit-elle faiblement. Intentionnelle ou non, il restait qu'elle s'était imposée dans ses espaces les plus intimes, volant des choses qui n'étaient pas données librement.

Aldrik ne dit rien; il continua d'essayer de maîtriser sa respiration alors que ses yeux se fixaient sur elle. Vhalla sentit le pouvoir rayonner hors de lui; il était en colère, il était blessé et cela la faisait se sentir d'autant plus affreuse.

La tombe de ma mère. Les lèvres d'Aldrik bougèrent à peine. Ses yeux brûlaient soudain avec une intensité sombre, et il attrapa son épaule. "Quoi d'autre?" il a ordonné. «Qu'avez-vous vu d'autre?» Ses doigts s'enfoncèrent dans sa peau.

Elle avait du mal à se souvenir d'autre chose que de son rêve le plus récent. «Toi dans le noir, avec une autre femme…»

«Qu'est-ce que cette femme pour toi?

«Vhalla, j'ai besoin d'elle de bien des façons, maman aide-moi,» gémit Aldrik. «J'ai besoin d'elle comme ma rédemption, j'ai besoin de sa gentillesse, j'ai besoin de son pardon, j'ai besoin de ses sourires, j'ai besoin de son humanité, j'ai besoin de son ignorance, j'ai besoin de son innocence, et, oui ... Mère Soleil, oui, je besoin d'elle en tant qu'homme.

Sa respiration était courte alors qu'elle se penchait plus près de la porte. Le cœur de Vhalla menaçait de battre les paroles douces d'Aldrik.

"Vous l'aimez."

Ce n'était pas une question, mais Aldrik y répondit quand même. "Plus que je n'aurais jamais cru possible."

Vhalla rougit et détourna les yeux de son beau visage. «C'est toujours un mauvais choix», murmura-t-elle.

«Ce sera toujours le cas.» Aldrik se leva. Son souffle s'accéléra par sa seule proximité. Il accrocha ses doigts sous son menton et tira doucement son visage vers le haut. «Si vous voulez prendre la décision appropriée largement acceptée, alors partez maintenant, ayez pitié et mettez fin à cela avant de m'attirer davantage. Parce que je vous le promets, ce ne sera jamais facile - ni pour l'un ni pour l'autre - et je refuse de vous aimer à moitié.

"Arrêtez d'éviter ma question!" il a ordonné.

"Je ne suis pas!" Le dernier de sa résolution s'est brisé et son contrôle s'est échappé. Des larmes allaient couler à tout moment, et si les deux devaient se briser, elles pourraient aussi bien se briser. «Je t'aime, Aldrik!»

Elle prit une inspiration tremblante. «Je t'aime, Aldrik,» murmura-t-elle dans l'air silencieux. Le souffle suivant était plus tremblant que le précédent, le souffle après était coincé dans sa gorge avec un gémissement douloureux qu'elle ne pouvait déloger qu'en libérant les larmes.