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- Alors dis-moi, que penses-tu de ton stage?

- Nous sommes obligés de parler boulot?

- Non, de quoi veux-tu parler?

- Nous sommes obligés de parler?

- Non plus, nous pouvons rester là sans rien dire.

Akim le regarda, moqueur.

- Moi je pourrais, mais vous, je ne suis pas sûr que vous soyez aussi patient.

- J'ai une patiente d'ange.

- Oui? Rigola-t-il, on va dire ça.

- Je suis patient, car vois-tu là, je meurs d'envie de t'embrasser.

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Extrait ajouté par Folize 2014-09-27T09:59:36+02:00

La visite se poursuivit assez rapidement. Le dernier patient fut examiné, les élèves s'apprêtaient à se disperser et les infirmières à reprendre leur travail.

- Monsieur Bourbrak, dit le professeur en les arrêtant dans leur élan, je veux vous voir dans mon bureau dans dix minutes.

- Bien monsieur, répondit Akim, étonné de cette convocation. Finalement, le professeur n’allait peut être pas le garder.

- Qu'est-ce que tu as fait au grand patron Akim ? lui demanda une infirmière.

- Rien. Enfin je ne crois pas. Pour le bébé à la bronchiolite, j'avais raison non?

- Oui, il me semble. Écoute, ne t'en fais pas, cela ne doit pas être trop grave. Vas-y, il n'aime pas attendre. Il vaut mieux que ce soit toi qui reste cinq minutes devant sa porte.

Akim se rendit au bureau du professeur. Sa secrétaire était à son poste. Elle lui fit un grand sourire. Elle essayait de le draguer depuis qu'il était arrivé et il ne savait pas comment lui dire qu'il n'était pas intéressé. Il fit celui qui ne comprenait pas quand elle suggéra qu'ils pouvaient sortir un soir ensemble. Et la porte de Hersons, qui s'ouvrit, lui permit de se retirer avant que cela n'en devienne gênant pour eux deux.

- Asseyez-vous ! Lui intima Hersons.

Après s'être installé, Akim attendit. Le professeur était retourné derrière son bureau, avait baissé la tête et écrivait quelque chose sur son bloc note.

Il la leva au bout de quelques instants et le regarda intensément. Akim frémit. De peur, d'excitation, il n’en savait rien. Mais ce qu'il sentait, c'est qu’Hersons allait lui dire quelque chose d'important.

- Alors voilà, commença Hersons, je voudrais...j'aimerais en fait que...

Il avait l'air de chercher ses mots.

- Vous voulez me virer c'est ça ? Voulut finir pour lui Akim.

- Absolument pas ! Je trouve que vous vous débrouillez vraiment très bien et il serait idiot que je renvoie un bon élément. Non, ce que je veux, c'est que...voilà, Akim, je voudrais que nous sortions ensemble un soir dans la semaine, pour aller au restaurant par exemple.

- Vous voulez sortir avec moi?

- Oui, j'aimerais sortir avec vous.

- Mais pourquoi?

- Et bien pourquoi une personne veut elle sortir avec une autre personne ?

- Non, ça je sais. Mais vous! Vous n'êtes pas euh...il n'y a aucune raison que vous vouliez sortir avec moi. C'est débile !

- Ecoutez Akim, ne vous occuper pas de mes motivations. Sachez que j’ai seulement très envie de passer du temps avec vous afin de mieux vous connaitre. Alors, c'est oui ou non ?

- J'ai le temps d'y réfléchir?

- Combien de temps?

- Je ne sais pas. Deux, trois jours.

- Autant !

- Autant ! Mais c’est très peu pour moi je trouve. N’oubliez pas que vous êtes mon chef de service. Que se passera-t-il si je vous dis oui, ou non. Comment allez-vous réagir ? Et je vous laisse aussi à vous le temps de changer d’avis.

- Je ne changerai pas d'avis.

- Ouais, on verra. Et qu’est devenu votre rendez-vous galant de ce week-end ?

- Cela ne s’est pas passé comme je le voulais. Une autre personne s’interposait entre elle et moi, lui répondit-il en le regardant intensément.

Akim se sentit rougir sous son regard, comprenant qu’Arthur voulait plus qu’un simple rendez-vous s’il disait oui. Il allait devoir assurer ses arrières s’il devait entamer une liaison avec lui. Liaison qu’il désirait lui aussi, de toute ses forces.

- Je peux y aller maintenant ?

- Bien sûr. Je vous revois ici mercredi soir, vers dix-sept heures.

- Ok ! Et si ma réponse est positive, vous voudriez sortir quand?

- Et bien… samedi soir ?

- Je ne peux pas, je travaille.

- Et vous ne pouvez pas faire une exception, pour cette fois.

- Non, j'ai besoin de l'argent que je gagne.

- Et bien alors, nous dirons dimanche soir. Nous travaillons le lendemain mais nous ne nous coucherons pas trop tard.

- Très bien. À plus tard monsieur.

- Akim ! Attendez deux secondes.

Le professeur se leva, et s'approcha de lui. Il mît sa main sur son visage et doucement approcha ses lèvres des siennes. C'était un petit baiser, très chaste, mais qui mit le feu à leur corps. Akim gémit, Arthur aussi.

- Pour m'aider à attendre, lui souffla-t-il en le relâchant. Ses yeux bleus irradiaient de désir.

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