Commentaires de livres faits par Alessiap
Extraits de livres par Alessiap
Commentaires de livres appréciés par Alessiap
Extraits de livres appréciés par Alessiap
Tandis que Craig sirotait sa boisson, son entrejambe gonflé trahissant son apparente impassibilité, ses yeux noirs ne quittaient pas les deux formes se mouvant frénétiquement l’une contre l’autre, et il ne fallut à Andrew, littéralement hypnotisé par ce regard ardent, que quelques minutes pour jouir bruyamment, aussitôt suivi par Charlie. Nonchalamment, le quadragénaire se leva, s’agenouilla à côté d’eux et vint les embrasser tour à tour sur la bouche. Puis il les remercia du spectacle, et fila prendre une douche, les laissant proprement interloqués
Zebulinion qui mastiquait tranquillement sa tartine beurree, perché sur une chaise disgn devant le bar, lachat l'ultime morceau qu'il avait à la main. "
— Nous devrions... soupira-t-il contre ses lèvres. Nous devrions prendre le temps... Ne pas aller trop vite...
Le garde du corps ne put s'empêcher de sourire : la patience n’était plus à l’ordre du jour.
Au lieu de simplement penser cette question, Dake la dit à haute voix et plaqua aussitôt sa main sur sa bouche. Il n'avait pas eu l'intention de demander une chose aussi embarrassante.
M.Toukka regarda d'une drôle de façon l'adolescent qui regretta de ne pas pouvoir disparaître sous terre. Puis, la réponse tomba : – Si, bien sûr. C'est juste que cela fait deux siècles que nous ne l'avons pas véritablement fait... Nous n'étions pas totalement inactifs, mais la dernière fois que nous nous sommes rencontrés, j'étais un vieux bonhomme de 87 ans et toi, une charmante vieille dame du même âge. Et avant cela... Nous étions... du même sexe»
Allongé sur ce lit aux draps de satin bleu, les bras attachés aux barreaux dorés et les mollets liés à mes cuisses, je regarde les quatre hommes s'approcher de moi. L'un d'entre eux est chauve et bedonnant, l'autre maigre et poilu comme un ours, un autre porte des lunettes aussi épaisses que des culs de bouteilles. Quant au quatrième, il affiche un sourire machiavélique et tient un fouet dont il a manifestement l'intention de se servir. Tous sont nus, et en érection.
Mais qu'est-ce que je fais là ?
Le seul point commun entre ces hommes est leur homosexualité cachée. Hors de cette chambre, ils sont tous les quatre pères de famille, ils ont une vie rangée, et cerise sur le gâteau, ils font partie du gratin de la société.
-Il faudra que je pense à remercier Eddy de m'avoir présenté sa pute, dit l'homme au fouet avec un sourire carnassier. Il a l'air tout à fait délectable.
Le chauve bedonnant approche une main de ma poitrine, la caresse doucement avant de s'emparer et de pincer vivement un de mes tétons. Je pousse un petit cri de douleur. Il sourit.
-Il fait des bruits totalement délicieux.
Le maigre poilu glisse une main entre mes jambes et glisse un doigt en moi.
-Il est si serré... On dirait qu'il est puceau. Tu es sûr que Eddy s'en est servi ?
-Plus que sûr, répond l'homme au fouet. Cette pute est le seul mec que Eddy ait touché, il est hétéro.
-Avec une peau aussi blanche et un cul pareil, même un hétéro se laisserait tenter, fait le binoclard.
Trois des hommes me caressent, le quatrième joue avec son fouet. Je n'aime pas ça, je ne veux pas. Je pleure.
Comment me suis-je retrouvé dans cette situation ?
Il se mordilla la lèvre inférieure en réfléchissant et vit le regard de Gray s’arrêter sur sa bouche. Simon en eut le souffle coupé. Il se lécha à nouveau les lèvres. Gray imita son geste. Le soleil fit briller la petite trace d’humidité qui restait.
Concentre-toi, se dit Simon. Ce n’est pas le moment de flirter.
Simon détourna le regard et traversa le jardin jusqu’à sa plantation d’herbes. Il cueillit un brin de la citronnelle qui débordait du pot en terre et la mordilla. Son acidité l’aida à reprendre son sang-froid.
— Tu manges de l’herbe ? demanda Gray.
Son expression horrifiée fit rire Simon."
– C’est Open Blood et tu te contentes de poches de sang ?
– Faut croire.
– Sven. V chem problema ?1
Je soupire sans répondre et me concentre sur la foule, pour ne pas affronter son regard inquisiteur.
– Tu n’as pas mordu une veine depuis que tu es à Paris.
Je hausse les épaules tout en jouant avec mon piercing à l’arcade, pour lui signifier que ce n’est pas important, mais Sergei en a décidé autrement.
– Ne me prend pas pour un con Sven je vois très bien qu’il y a un truc qui ne va pas, d’abord le sang et cette « guéguerre » avec l’autre con de Grec.
Malgré moi je grogne quand il l’appelle comme ça c’est instinctif même si je pense qu’il a complètement raison.
Je ne supporte pas qu’on s’en prenne à lui de quelque façon que ce soit. Pourtant je ne me prive pas de l’insulter. Sergei fronce les sourcils, tout en réfléchissant à mon comportement qui n’a rien d’habituel, vis-à-vis du dit con.
– C’est quoi l’histoire avec lui ?
– Rien, je réponds le plus calment possible.
– En fait tu es bizarre depuis le soir où on a été dans sa boite et que tu as pété un plomb. Tu m’expliques ?
– Tout va bien, ce n’est pas parce que je ne baise pas tout ce qui a une paire de seins que je suis perdu Sergei !
Je commence doucement à m’énerver, Sergei le voit et en profite.
– Et maintenant tu vas me dire qu’il n’y a rien ? Je te connais tu essayes de ramener la discussion sur le sexe, mais je vois bien que ça à quelque chose à voir avec Démétrios !
– La ferme Sergei va te trouver une pétasse à baiser et lâche-moi
– Tu ne baises plus, tu ne mords plus, tu grognes quand je traite le Grec de con alors qu’il t’a transformé en Shreck, tu me demandes une idée de vengeance, mais qui ne fera pas trop de mal… je ne saurais pas que tu aimes les femmes je te croirais amoureux.
Je détourne le regard, putain ce mec n’a rien d’autre à faire de sa vie que m’observer.
– Dégage Sergei !
Comme s’il allait m’écouter ! Il fait le tour du bureau alors que je tourne mon fauteuil pour ne pas avoir à l’affronter, mais il le bloque avec son pied, soudain son regard s’éclaire.
– Bordel c’est ça ! Putain je suis trop con, ce mec c’est… c’est ta DESTINÉE !
Je grogne, alors que celui qui est censé être mon ami se met à rire.
– Putain, mais c’est un mec !
– Tu as toujours eu un super sens de l’observation.
Sergei reprend son sérieux un instant en me fixant.
– Tu es gay Sven ?
Je lève les yeux au ciel, si j’étais gay je serais au paradis à l’heure qu’il est, en train d’assouvir ce désir qui ne me quitte pas.
– Bien sûr que non, c’est bien ça le problème !
Sergei se dirige vers un des fauteuils en face de mon bureau et s’y laisse tomber.
– Et lui, qu’est-ce qu’il en pense ?
Je souris.
– Il me hait.
Pourquoi ?
– Bref, comme Jeff est parti... Zander, pose ton cul et...
J'éclate de rire, tellement fort que mon ventre me fait mal. Des larmes sortent de mes yeux. Vraiment trop con.
– Non pardon, ce n'est pas le tien qui m'intéresse.
Non c'est celui de Sven !
J'aperçois vaguement le petit échange de regard entre Dagan et Zander. Ils doivent me prendre pour un fou !
Mais j'en suis un ! Je ne suis jamais ivre en public, et jamais je ne hurle que je veux me faire un mec.
Est-ce que je l'ai hurlé d'ailleurs ? Est-ce que je viens de le dire à voix haute ?
– OK ! Je crois qu'il serait temps que tu nous dises ce qui te met dans un état pareil.
– Parce que depuis tout à l'heure, enchaine Dagan, tu délires vaguement.
Je bois quelques gorgées de Vodka, ignore le haut de cœur que le goût me produit. Les deux cocos vont détenir un sacré scoop.
– On ne prévient ni Voici, ni Closer, ni Playboy OK ? Sinon... (J'indique d'une main tremblante la porte) je vous vire ! (les deux hochent la tête) J'ai rencontré ma destinée, je marmonne.
– Je n’ai pas entendu, lance Zander
– Han ! Tu es con. Je t'ai dit (je le saisis par le col de son polo et lui hurle à l'oreille) j’ai rencontré ma putain de destinée connard ! Et c'est l'autre bouffon amateur de vodka !
Je me lève en titubant. La bouteille à la main, je la lance, et l'envoie d'un coup de pied se fracasser contre le mur. Super, j'ai pourri mon club avec cette merde.
– Et ouais, ma destinée possède une queue !
Je me retourne pour voir leur réaction, les deux sont comme moi quand je l'ai appris : silencieux et sous le choc.
Han, c'est vraiment la merde.