Commentaires de livres faits par Alex10
Extraits de livres par Alex10
Commentaires de livres appréciés par Alex10
Extraits de livres appréciés par Alex10
Pas de refuge dans leurs refuges,
Derrière leur porte, rien qu'une ruse,
Rien que la mort comme subterfuge:
Des cuves où la mort est infuse.
Prisonnier d'une cage de verre,
Presque vivant et presque mort,
Vous flotterez seul dans cet enfer,
Piège sans fin et triste sort.
Plus jamais faim, plus jamais soif,
Les cuves n'auront aucune pitié.
"Plus jamais rien" comme épitaphe,
Le conseil saura s'en charger.
Pour ça, ils ont fixé un prix:
C'est l'abandon de votre vie.
Ils nous donnent des terres infertiles,
Nous saignent avec tous leurs impôts,
Font un vrai carnage sur notre île,
Mettent nos vies dans un entrepôt.
Afin de tous nous encuver,
Ils ont brisé le vieux tabou.
Les machines se sont réveillées,
Il n'y a plus de garde-fous.
Plus jamais faim, plus jamais soif,
Les cuves n'auront aucune pitié.
"Plus jamais rien" comme épitaphe,
Le conseil saura s'en charger.
Pour ça, ils ont fixé un prix:
C'est l'abandon de votre vie.
Ian éclate en sanglots.
-Et le monde entier deviendra aveugle, conclut Coral à voix basse.
Il me tendit la bague, un simple gage pour une promesse solennelle.
-Patch...
-Si je ne respecte pas mon engagement, que le regret et le désespoir me servent de châtiment.
Son regard croisa le mien, profond, empreint d'une sincérité absolue.
"Mais je ne te trahirai pas, mon ange. Je ne te trahirai pas."
[...]
-Patch, je te jure d'accepter ton amour et de le chérir. En retour, je me donne à toi, corps et âme. Tout ce que je possède, je te l'offre. Je suis à toi, tout entière. Aime-moi. Protège-moi. Comble moi. Je te promets d'en faire autant.
un truc dont j'ai jamais osé profiter, un truc que j'ai peur d'identifier. Il y a une partie de moi qui donne des coups de griffe pour s'échapper de la cage où je l'ai enfermée, qui tambourine aux portes de mon cœur, qui supplie d'être libérée.
Qui me supplie de lâcher prise.
Chaque jour j'ai l'impression de revivre le même cauchemar. J'ouvre la bouche pour hurler, me battre, agiter les poings, mais j'ai les cordes vocales sectionnées, les bras engourdis et pesants, comme si j'étais pris au piège dans du ciment frais, et je crie mais personne ne peut m'entendre, personne ne peut m'atteindre et je suis coincée. Et ça me rend folle.
J'ai toujours dû jouer les soumises, les inférieures, les passive et ramper comme une vrai serpillière, uniquement pour que les autres se sentent à l'aise et en sécurité. Mon existence s'est transformée en un combat pour prouver que je suis inoffensive, que je ne représente aucune menace, que je suis capable de vivre parmi d'autre êtres humains sans leur faire de mal.
Et je suis tellement fatiguée je suis tellement fatiguée je suis tellement fatiguée je suis tellement fatiguée, et parfois tellement en colère.
Je ne sais pas ce qui m'arrive.
[...]
-Bref, poursuit-elle, ma sœur aînée, Kenna, a épousé un Quatre. Elle travaille dans une usine à présent. Ma mère désire que j'épouse un Quatre, moi aussi. (pourquoi pas un Un ?)Mais je ne veux pas être obligée d'arrêter de chanter. Chanter, c'est ma passion.
Ah, je comprends mieux. Le garçon qu'elle a laissé derrière elle doit être un Cinq très talentueux.
Je suis prête à parier que ça va être mille fois mieux...
La roue s'apprêtait à commencer son tour.
-Pas vraiment, dit-il. C'est encore un peu trop haut pour moi.
-Tu plaisantes ! m'exclamai-je. Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ?
-Tant que je ne regarde pas en bas, ça ira, me rassura-t-il. Je n'ai pas vraiment le vertige. Disons plutôt que j'ai une affection très prononcée pour la terre ferme.
Je souris.