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- Vous avez l'habitude de tirer sur tout ce que vous ne connaissez pas? demanda-t-il sans faire le moindre mouvement.

Je louchais dans sa direction. N'avait-il vraiment aucun instinct de survie? On ne titille pas un ours, pas plus qu'une sorcière armée pour la guerre.

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- arrête de loucher sur...

je m'interrompis et elle fit volte face

- allais tu dire " mon mec" je veux des détails. tu a intérêt a tout déballer en réalité, j'allais dire "la mort" ce qui aurait été encore pire.

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Il se pencha vers moi et m'embrassa. Pas un simple baiser taquin. Il me coupa littéralement le souffle d'un baiser plein de promesses

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Quand on s'opposait au BIF on ne passait pas par la case départ et on ne touchait pas 20 000 dollars, mais on n'allait pas non plus en prison : on allait droit en Faërie.

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Tu plaisantes ? Elle te fait emménager avec moi 

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Ses yeux. Elle me montrait la tête.

J'avais, bien malgré moi, cessé de respirer, et je ne m'en rendis compte que lorsque mon corps réclama une profonde bouffée d'oxygène - j'avalai donc une grande goulée d'air chargé d'une odeur de brûlé et de putréfaction. Mon estomac se tordit, et je craignis un instant d'avoir menti à Tamara et de répandre au sol la demi-cafetière que j'avais avalée en guise de petit déjeuner.

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chapitre 2

J'avais l'habitude de travailler avec les morts, l'une des conséquences inévitables de ma condition de nécromancienne. Généralement, je n'entrais dans la danse que bien après le décès - de préférence, après l'inhumation. La vue du sang me mettait mal à l'aise, et il en dégoulinait beaucoup du corps désarticulé qui avait détruit le toit de la voiture.

— Tu crois qu'on devrait appeler la police ? me demanda Rianna en se collant à moi.

Je jetai un coup d'œil à mon téléphone. J'avais oublié que je l'avais encore en main. Puis je secouai la tête. Il devait déjà y avoir une demi-douzaine de personnes en ligne avec les urgences. Les flics n'avaient pas besoin que l'on sature leur standard pour le même accident.

— Y a-t-il un médecin ou un guérisseur ? hurla l'un des passants en se précipitant vers le cadavre.

— Je suis infirmier, intervint un autre en s'approchant davantage alors même qu'une femme déclarait connaître « un peu de magie guérisseuse ».

Je fis la moue.

— Trop tard.

Je ne pensais pas l'avoir dit à voix haute, mais plusieurs curieux m'adressèrent un regard mauvais alors qu'une vieille femme, vibrant d'énergie tant elle portait d'amulettes, renifla avant de déclarer :

— Nous devons au moins essayer. Cet immeuble ne compte que quatre étages, il respire peut-être encore.

Rianna et moi nous dévisageâmes, mais ni elle ni moi ne nous donnâmes la peine d'expliquer que nous savions, sans l'ombre d'un doute, que l'homme s'était éteint. Les nécromanciennes ont certaines affinités avec les morts. Je sentais l'essence sépulcrale s'élever du corps, son froid glacial venir se frotter à mes boucliers.

Par ailleurs, le fantôme de la victime se tenait à côté du véhicule, à contempler l'enveloppe vide qu'il avait naguère occupée. À en juger par son air surpris, il n'avait pas encore pris la mesure de la situation. Ce qui n'avait rien d'étonnant, car mourir représentait toujours un certain changement. Naturellement, ce type semblait s'être jeté dans le vide, il n'aurait donc pas dû tomber des nues. Sans mauvais jeu de mots.

Le plus bizarre, du moins à mes yeux, était qu'une personne se suicidant ne devenait que rarement fantôme. Les âmes ne s'arrachent pas d'elles-mêmes aux cadavres : il faut qu'un collecteur vienne les récupérer. La plupart des mortels n'avaient pas l'occasion de négocier leur survie, néanmoins, si leur âme se débattait suffisamment, il arrivait que les collecteurs les relâchent, donnant naissance à des fantômes. Mais pour quelle raison une personne déterminée à en finir s'opposerait-elle au collecteur ?

Ce n'était cependant pas le premier fantôme suicidé que je croisais. J'ignorais ce qui poussait les collecteurs à autoriser certaines âmes obstinées à errer dans ce purgatoire que représentait pour eux le royaume des morts mais, si les spectres ne constituaient pas la norme, ils étaient assez nombreux pour me convaincre que leur présence n'était pas uniquement accidentelle. J'avais l'habitude du décor ravagé du territoire des morts, et je ne trouvais pas qu'une telle existence était très enviable - un avis d'ailleurs partagé par la plupart des fantômes.

En parlant de collecteurs... Nous avions entendu l'impact, j'avais donc dû manquer de peu la lutte entre l'âme et son faucheur. Ce dernier se trouvait peut-être encore dans les parages. Je croisai les doigts en scrutant la foule grandissante, espérant repérer un visage familier.

Je ne fus pas déçue.

LaMort, mon plus vieil et mon plus proche ami, mon confident, un homme qui, un jour, m'avait dit qu'il m'aimait, se tenait sur le trottoir d'en face. Si les badauds qui l'entouraient me paraissaient flous, à cause de ma vue endommagée, c'était ma psyché qui me permettait de le discerner ; je n'avais ainsi aucun mal à déterminer que son visage encagoulé et ses yeux noisette étaient rivés sur moi, malgré ses cheveux bruns qui lui tombaient au niveau du menton. Le simple fait de le retrouver fit jaillir un sourire sur mon visage, en dépit de l'horreur de la scène. Il n'était plus reparu depuis près d'un mois, et son absence me faisait mal à en crever.

C'est alors que je remarquai qu'il n'était pas seul. Mon sourire faiblit. Un autre collecteur, que j'avais surnommé M. Gris à cause de sa prédilection pour les vêtements de cette couleur, jusqu'à la rose grise qu'il portait au revers, était debout à son côté.

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chapitre 1

— Qu'est-ce que tu en penses ? demandai-je en cherchant l'interrupteur à tâtons.

Une ampoule à incandescence s'illumina en crépitant, puis éclaira la pièce en clignotant. Je la contemplai d'un air mauvais. Heureusement, le soleil de cette fin d'après-midi filtrait suffisamment par la vitrine crasseuse pour que les lieux ne soient pas dévorés par les ténèbres.

Rianna jeta un coup d'œil par la porte entrebâillée, sans toutefois faire le moindre effort pour la franchir. Elle laissa retomber sa main pour gratter l'oreille du barghest qui ne la quittait jamais d'une semelle.

— Qu'est-ce que je suis censée regarder ?

— Le bureau officiel de La Parole aux Morts, répliquai-je en embrassant les lieux d'un large geste.

Quand nous étions encore à l'école, Rianna avait suggéré d'ouvrir une agence de détectives résolvant des enquêtes en interrogeant les morts. Cependant, elle avait disparu de la circulation avant que j'obtienne mon diplôme. Je venais de la retrouver, trois mois plus tôt, et l'avais libérée d'un faë assoiffé de pouvoir qui avait fait d'elle un changelin prisonnier de la Faëry. Depuis cette terrible période de chaos, nous nous efforcions toutes deux de panser nos plaies, de nous réadapter et de nous reconstruire. À mon sens, le moment était donc parfait pour donner une nouvelle chance aux rêves de jeunesse de deux étudiantes pleines d'idéaux.

A l'évidence, Rianna ne partageait pas mon enthousiasme.

— Alex, je crains que tes yeux ne soient pas encore rétablis.

— Arrête, ça n'est pas si terrible, répliquai-je en observant la pièce que j'imaginais déjà en réception.

Si toutefois la boîte devenait un jour assez rentable pour embaucher une réceptionniste... Je parcourus visuellement les murs couverts de runes taguées et de sorts mineurs, essentiellement dissipés, avant d'aviser la moquette élimée et les piles de cannettes de bière et de paquets de cigarettes jonchant le sol de la salle autrement déserte.

— Ça mérite juste un petit nettoyage de printemps.

Rianna haussa un sourcil, et le barghest, Desmond, actuellement sous sa forme la plus traditionnelle - celle d'un énorme chien noir aux pupilles cerclées de rouge -, souffla comme un bœuf, ce qui fit trembler ses babines.

— Bon, d'accord, ça va demander beaucoup de boulot, mais le bail est abordable. (De justesse, et ce, uniquement parce que le propriétaire de mon appartement me dispensait de loyer suite à la résolution de la plus grosse enquête sur laquelle j'avais jamais travaillé.) En plus, on est en plein Quartier Magique, atout non négligeable vu les prestations que nous offrons.

— Alex, on est dans une toute petite ruelle sombre à l'extrême limite du Quartier Magique. On pourrait difficilement se trouver plus loin du centre. Il n'y a pas un resto classe, pas une boutique de sorts, pas même un seul de ces magasins kitch qui proposent des amulettes hors de prix et quasiment inutiles. (Elle se retourna vers la seule autre ouverture de cette allée effectivement moins qu'idéale, et baissa la voix.) Et je suis à peu près sûre que ce commerce sans enseigne vend de la magie noire.

— Grise, en fait, la corrigeai-je. (Elle écarquilla les yeux.) Quoi, ce n'est pas comme si j'y étais allée. J'ai juste senti quelques vagues sorts de contrainte et de légers charmes d'amour en passant devant. Je dirais que c'est un cabinet d'entremetteur.

— Et quand, exactement, comptais-tu en informer l'OHRM ?

L'Organisation des Humains Réceptifs à la Magie avait, à l'origine, été fondée pour défendre les sorcières lors des bouleversements qui avaient suivi l'Éveil Magique. Soixante-dix bonnes années plus tard, elle était toujours considérée comme la vitrine publique de la population dotée, même si elle se concentrait désormais essentiellement sur l'apprentissage et la promotion d'un usage raisonné et éthique de la magie. En d'autres termes : à maintenir l'ordre dans ses rangs.

— Ne parle pas trop fort, sifflai-je.

Je ne tenais pas à me mettre à dos un voisin prompt à jeter des sorts de magie grise - qui bien souvent flirtaient avec des trucs plus sombres et réellement dangereux pour l'âme.

— J'ai déjà prévenu l'OHRM, repris-je. Ils devraient envoyer un inspecteur dans la semaine, et dès qu'ils auront confirmé mon sentiment, ils préviendront le Bureau d'Investigation des Crimes Magiques.

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Pour sceller notre collaboration officielle, Rianna et moi avons accepté une première affaire: déterminer si le mari d'une cliente a mis fin à ses jours ou si son décès est accidentel. À première vue, un jeu d'enfant!

Le hic, c'est que lorsque la victime ne se souvient pas de ses derniers instants, cela ne peut signifier qu'une seule chose: le prétendu suicide est en fait... un meurtre. Car croyez-moi, la mort n'est pas quelque chose qu'on oublie.

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-Ne me sermonne pas sur l'usage de magies inconnues. Si je n'arrive pas à interagir avec ton fantôme domestique, je lâcherai l'affaire.

-Eh, j'ai entendu ! se plaignit Roy en pointant la tête

à travers la porte de son bureau.

N'étant actuellement pas en contact avec la tombe, Rianna, elle, demeura sourde à sa complainte.

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