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Alex revint à la table avec le pichet de jus d'orange et une assiette de gâteaux qui avait échappé à mon oeil prédateur. Il m'en proposa avant de se servir, il avait de bonnes manières, ce garçon. Je n'hésitai même pas, ni pour ma bonne conscience ni pour lui donner une fausse impression de moi. Trop tard pour cela. Il serait bien temps en janvier de me plaindre de la taille de mes hanches.

Je pris un bonhomme en pain d'épice doté d'un pénis disproportionné. En érection, bien entendu.

-Normalement, je croque d'abord la tête, mais là.....

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Le temps de m’enfuir vers le porche, j’éclatai en pleurs. Je voyais flou et les larmes qui brûlaient mes yeux gelaient pratiquement sur mes joues. Je trébuchai. Ma respiration devint pantelante, ma poitrine semblait sur le point d’exploser. Je ne sais plus comment, je réussis à marcher le long de l’allée et me cachai derrière le garage pour libérer les sanglots rageurs qui m’étranglaient. Je m’appuyai contre le mur de bois pour essuyer mes yeux. Je lâchai un juron en découvrant tout à coup que je n’étais pas seule.— Mais d’où tu sors ?Alex emmitouflé dans son caban se tenait dans l’ombre. Il se redressa, une cigarette pas encore allumée à la main.

— De la maison. Mais, Olivia… ça va ?

— Est-ce que ça a l’air d’aller ?J’avais voulu répondre d’un air détaché, mais les mots sortirent de ma bouche comme une rafale hargneuse qui entraîna encore plus de sanglots. Je martelai de mon poing les planches du mur.— Non ! Ça ne va pas du tout !Je couvris mon visage et continuai à pleurer. Je sanglotai et hoquetai jusqu’à finalement m’arrêter comme une vieille voiture qui rend l’âme. Je sentis alors qu’une main ferme s’était posée doucement sur mon épaule et ma joue reposa sur un torse encore plus ferme. Je ne m’étais pas aperçue qu’Alex était si grand, le sommet de ma tête frôlait à peine son menton. Son manteau sentait bon, et il caressait mon dos avec sa main libre.Je suis pour l’égalité de sexes et tout le tralala, mais je parie que peu de femmes auraient pu résister au réconfort qu’Alex offrait. Des bras forts, une poitrine virile. Je ne voulais pas entendre des mots rassurants et encore moins des conseils, et je n’avais pas non plus envie de lui raconter ce qui s’était passé. Je voulais seulement arrêter de me sentir si affreusement mal. Lorsque finalement je m’écartai de lui, j’avais cessé de pleurer, mais j’avais toujours le moral dans les chaussettes.— La période la plus heureuse de l’année, mon cul, dit Alex, la cigarette aux lèvres. Noël c’est mon pire cauchemar et ça revient chaque année.Je fourrai les mains dans les poches de mon manteau.

— Ouais.Il hocha la tête. Et ce fut tout. Pas d’explications, pas de fausses promesses comme quoi ça irait mieux demain.L’éclairage des luminaires rendait ses yeux plus sombres et sa peau plus pâle. Il retira la cigarette de ses lèvres, mais seul un petit nuage de vapeur sortit de sa bouche.— Tu vas la fumer ou pas ?— Non, dit-il. J’ai arrêté.— Alors qu-que diable fais-tu ici ? demandai-je en claquant des dents. Ça ca-caille à mort !— Question d’habitude. Tu sais, quand tu fumes, tu as toujours une bonne excuse pour aller dehors si tu en as envie.— Je garde ça en tête.Je frottai mon visage, autant pour essuyer mes larmes que pour essayer de réchauffer un peu mes joues.— J’aurais dû accepter l’invitation du type que j’ai rencontré au café. Il voulait que je l’accompagne à une soirée « tout compris » à l’hôtel Hershey. Dîner, orchestre et bal. J’aurais mangé beaucoup trop de chocolats, mais j’aurais eu un garçon à embrasser à minuit. Tu n’imagines pas combien d’années ça fait que je n’ai pas embrassé un homme à minuit pour le réveillon.— Elles n’ont pas pu être si nombreuses que ça.Mon rire grinça avec le même écho rouillé que mes sanglots.— Si. Mais ça n’a pas été par manque de propositions !— Loin de moi cette pensée !Surréaliste, la scène. Le décor, la conversation. L’homme face à moi remit la cigarette entre ses lèvres et l’y laissa.— Je n’avais pas de robe habillée, mais ce n’est pas pour ça que je n’y suis pas allée.Il ébaucha un sourire, comme si mon babillage l’amusait.— Vas-y, fis-je. Demande-moi pourquoi j’ai décliné une soirée au Hershey pour venir ici.

— Oh ! je sais pourquoi.

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— Alex ne s’intéresse pas aux filles, me dit Patrick.

Son ton avait tout d’une mise en garde. Nous étions tous réunis chez lui pour la soirée de Noëlukkah , et cela faisait déjà un bon moment que j’observais ledit Alex du coin de l’œil. Si j’avais dû prendre la scène en photo — et, réflexe professionnel, je ne pouvais pas m’empêcher de le faire mentalement — je l’aurais mis au centre de la composition, au milieu de tout ce décor de fête. Ce qui n’aurait pas été étonnant, puisque Alex était beaucoup plus joli que les bouquets de poinsettias et les guirlandes lumineuses… même si c’était aussi le cas de tous les hommes présents. Les amis de Patrick étaient tous beaux, on se serait cru à une convention d’hommes canon.

Avec un sourire, je me mis à regarder Alex ouvertement, cette fois, rien que pour embêter Patrick. Qui était, il faut le dire, une proie facile.

— Donc il s’appelle Alex.

— Alex, oui, confirma Patrick avec un grognement désapprobateur.

— Alex quoi ?

— Kennedy, mais il ne s’int…

— Tu l’as déjà dit.

J’approchai mon verre de mes lèvres et sentis l’arôme riche et un rien capiteux du vin, mais je ne bus pas.

— Et donc, il n’aime pas les filles.

Patrick plissa la bouche et croisa les bras sur sa poitrine.

— Non, et pour l’amour du ciel, Olivia, arrête de le mater comme ça.

J’imitai sa moue car je savais que cela le mettait hors de lui. J’étais apparemment d’humeur taquine.

— A quoi bon venir à une de tes soirées si je ne peux pas admirer les fesses des mecs, Patrick ?

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Washington DC

Edward Donovan.

Eddie Donovan n’aimait pas la foule. Une foule était imprévisible, dangereuse. Toute foule contenait son lot de mécontents, chacun d’eux représentant une menace potentielle. Les gens grouillaient autour de lui et la sueur perlait déjà à son front. Malgré les Ray-Ban Aviator qui protégeaient ses yeux, le soleil l’éblouissait et l’empêchait d’avoir une bonne vision du terrain. Même l’habitacle de sa voiture ne parvenait pas à lui procurer un sentiment de sécurité.

C’était plus fort que lui. Eddie Donovan, anciennement commandant Edward Donovan, 75e

régiment de Rangers, balaya du regard les trottoirs noirs de monde, encore et encore, tout en cherchant une place de stationnement.

Susan lui avait donné rendez-vous aux abords du manège installé derrière la Smithsonian Institution, et il était prévu qu’ils marchent ensuite avec les filles jusqu’au Tidal

Basin, une pièce d’eau où il faisait bon se promener sous les cerisiers du Japon, en fleur à cette époque de l’année.

Il avait proposé à Susan de se retrouver à la station de métro Smithsonian, puis de couper à travers les petites rues perpendiculaires, beaucoup moins fréquentées, mais elle était restée sur sa première idée. C’était une belle journée de printemps, ciel azur et soleil éclatant, et

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Susan avait assuré qu’un peu de marche lui ferait le plus grand bien. Les filles aussi avaient besoin de grand air et d’exercice. Plus elles se dépensaient dans la journée, plus il était facile de les coucher le soir venu.

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