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Extrait ajouté par Kiwi_2 2022-01-21T15:55:39+01:00

On était au début de septembre. Moins d'un mois s'était écoulé depuis la confrontation ultime entre Alex et Damian Cray à bord d'Air Force One, l'avion présidentiel américain. C'était la conclusion d'une aventure qui l'avait mené de Paris à Amsterdam, puis à l'aéroport londonien de Heathrow, alors que vingt-cinq missiles nucléaires menaçaient la planète. Alex avait réussi à détruire ces missiles, puis assisté à la mort de Damian Cray. Après quoi, couvert de l'habituelle collection de contusions et blessures diverses, il était rentré chez lui, où l'attendait une Jack Starbright à la mine sombre et résolue. Jack était sa gouvernante, mais surtout son amie, et elle s'inquiétait beaucoup pour lui.

— Tu ne peux pas continuer ainsi, Alex. Tu ne vas plus en classe. Tu as manqué la moitié d'un trimestre quand tu étais à Skeleton Key, et au moins deux semaines à cause de ton expédition en Cornouailles. Sans parler du temps passé dans cet horrible pensionnat de Pointe Blanche. À ce rythme, tu risques de rater tous tes examens. Que feras-tu ensuite?

— Ce n'est pas ma faute..., commença Alex.

— Je sais. Mais c'est mon travail de veiller à tes études et j'ai décidé d'engager un précepteur pour le reste de l'été.

— Tu plaisantes!

— Pas du tout. Je suis très sérieuse. Les vacances ne sont pas terminées et tu vas pouvoir te mettre à travailler dès maintenant.

— Je ne veux pas de précepteur, protesta Alex.

— Je ne te donne pas le choix, Alex. Inutile de chercher à te dérober. Cette fois, tu n'y couperas pas!

Alex aurait voulu argumenter, mais, en son for intérieur, il savait que Jack avait raison. Le MI 6 avait beau lui fournir des certificats médicaux pour justifier ses longues absences, les professeurs finissaient par se désintéresser de lui. Leur dernier bulletin d'évaluation était éloquent:

Alex passe plus de temps hors des murs de l'école qu'en classe. Si cette situation se prolonge, il ne sera pas en mesure de se présenter à son brevet. Bien que n'étant sans doute pas responsable de ses problèmes médicaux, son avenir scolaire se trouve compromis.

Voilà où il en était réduit! Il avait empêché un célèbre chanteur pop multimillionnaire et fou de détruire la moitié du monde: et comment le remerciait-on? Par des heures de travail supplémentaires!

Il commença ses cours de rattrapage de très mauvaise grâce, surtout lorsqu'il découvrit que le précepteur choisi par Jack enseignait à Brookland, son propre collège. Même s'il n'était pas en charge de sa classe, c'était tout de même embarrassant et il espérait que personne ne l'apprendrait. Néanmoins il dut admettre que M. Grey était un bon professeur. Jeune, décontracté, Charlie Grey circulait à vélo, ses sacoches bourrées de livres. Il enseignait les lettres mais excellait dans toutes les matières.

— Nous n'avons que quelques semaines devant nous, annonça-t-il. Ça paraît peu, mais tu seras étonné de voir ce qu'on peut accomplir en cours particulier. Nous étudierons sept heures par jour, et tu auras des devoirs à faire en plus. À la fin des vacances, tu me détesteras probablement, mais au moins tu démarreras la nouvelle année scolaire du bon pied.

Alex ne détesta pas Charlie Grey. Ils avançaient vite et bien, alternant anglais, maths, histoire, sciences, etc. Chaque week-end, le professeur lui laissait des feuilles d'examen, et Alex voyait ses résultats s'améliorer. Un jour, M. Grey lui fit une surprise.

— Tu as bien travaillé, Alex. Je ne voulais pas t'en parler avant, mais, pour te distraire un peu, voudrais-tu participer à un voyage scolaire avec moi?

— Où?

— L'année dernière, nous sommes allés à Paris. Il y a deux ans, à Rome. Nous visitons les musées, les églises, les châteaux, ce genre de choses. Cette année, nous partons à Venise. Ça te tente?

Venise.

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Extrait ajouté par Melanie270503 2020-05-28T22:59:05+02:00

Pour les deux voleurs du scooter Vespa 200ch, ce dimanche de septembre fut un jour noir. Ils se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment.

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Extrait ajouté par Gabricot 2017-11-26T17:45:53+01:00

Elle déposa un baiser léger sur sa joue ridée, puis l'aida à embarquer sur la gondole. Il s'assit avec précaution, en plaçant le paquet rose et bleu sur ses genoux. Aussitôt le gondolier manoeuvra son embarcation, qui s'éloigna vivement sur l'eau grisâtre.

[...]

Il avait presque oublié le cadeau qui reposait sur ses genoux. C'était typique de Julia. Peut-être parce qu'elle était la seule femme du conseil, elle était la plus sensible. Que lui avait-elle offert ? Le paquet était lourd. Grendel défit le noeud et déchira le papier.

C'était un attaché-case. Un article de luxe, à en juger par la qualité du cuir, les coutures faites à la main et bien sûr, l'étiquette Gucci. Souriant, Grendel l'ouvrit.

Et hurla quand le contenu se déversa sur lui.

Des scorpions, des dizaines de scorpions.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-05-16T23:51:31+02:00

Le nom complet de la femme qui était entrée au palazzo était Julia Charlotte Glenys Rothman. Ca' Vedova était sa résidence, ou, plus exactement, l'une de ses résidences. Elle possédait aussi un appartement à New York, un autre à Londres, et une villa donnant sur la mer des Caraïbes et le sable blanc de Turtle Bay, dans l'île de Tobago.

Julia Rothman emprunta le couloir doucement éclairé qui parcourait toute la longueur du palais, depuis la jetée jusqu'à un ascenseur privé. Ses talons aiguilles cliquetaient sur les tommettes. Il n'y avait pas un seul domestique en vue. Elle pressa le bouton d'appel argenté de l'ascenseur du bout de son index ganté de soie blanche, et la porte s'ouvrit. La cabine ne pouvait accueillir qu'une seule personne. Mais Julia Charlotte Glenys Rothman vivait seule, et le personnel de maison utilisait les escaliers.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-05-16T23:51:19+02:00

Alex savait que, s'il la perdait maintenant, jamais il ne la reverrait. Il y avait trop de canaux donnant sur le Grand Canal et dans lesquels elle pourrait s'engouffrer. Elle risquait aussi de disparaître dans le débarcadère privé d'un des nombreux palais, ou s'arrêter devant n'importe quel hôtel de luxe. Alex remarqua un ponton de bois flottant juste devant lui et s'aperçut qu'il s'agissait d'un embarcadère de vaporetto, le bateau-bus de Venise. Un kiosque vendait les tickets et une masse de passagers s'y pressait. Une pancarte jaune indiquait le nom de la station : SANTA MARIA DEL GIGLIO. Une grosse barge surchargée de monde s'apprêtait à partir. C'était un vaporetto de la ligne numéro 1. Ils en avaient pris un à la gare le jour de leur arrivée, et Alex savait que la ligne 1 parcourait toute la longueur du canal. Le vaporetto se mouvait assez vite et deux mètres le séparaient déjà du ponton.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-05-16T23:51:03+02:00

Alex se pencha vers Tom.

— Couvre-moi, dit-il à mi-voix.

— Qu'est-ce que tu comptes faire ?

— Dis-leur que je ne me sentais pas bien. Que je suis rentré à l'hôtel.

— Où vas-tu ?

— Je te raconterai plus tard.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-05-16T23:50:54+02:00

Alex n'était pas de cet avis. Jamais il n'avait vu un endroit tel que Venise — d'ailleurs Venise était une ville unique au monde, avec ses ruelles étroites, ses canaux ombragés qui se tressaient en un entrelacs complexe et fascinant. Chaque maison semblait vouloir rivaliser avec ses voisines ; c'était à laquelle serait la plus tarabiscotée, la plus spectaculaire. En quelques pas on pouvait traverser quatre siècles, et chaque coin de rue apportait une nouvelle surprise : un marché au bord d'un canal, avec de longs étals chargés de viande ou de poissons dégoulinant sur les pavés, une église qui semblait flotter, entourée d'eau de toute part, un grand hôtel ou un petit restaurant. Les boutiques elles-mêmes étaient des œuvres d'art, avec leurs vitrines exposant des masques exotiques, des vases de verre aux couleurs vives, des pâtes fraîches ou des antiquités. La ville entière était un musée, en effet, mais un musée étonnamment vivant.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-05-16T23:50:45+02:00

Le conducteur était aveuglé. Il lâcha son guidon d'une main pour essayer de se protéger. La Vespa exécuta un brutal virage à cent quatre-vingts degrés et revint droit vers Alex, fonçant à une vitesse folle. Pendant un bref instant, Alex resta figé, prêt à se jeter sur le côté pour éviter d'être écrasé. Mais la Vespa vira de nouveau brusquement, cette fois en direction de la fontaine. Les motards disparaissaient littéralement sous une nuée de pigeons surexcités. La roue avant percuta le bord de la fontaine et la Vespa se plia en accordéon. Les deux hommes furent éjectés. Une fraction de seconde avant de tomber dans le bassin, le passager poussa un cri et lâcha le sac à main. Presque au ralenti, le sac décrivit en l'air un arc de cercle. Alex fit deux pas et le rattrapa au vol.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-05-16T23:50:37+02:00

La Vespa était à moins de vingt mètres et prenait de la vitesse. Alex s'élança, se saisit d'un seau devant l'échoppe du fleuriste, vida les fleurs séchées sur le trottoir, et le remplit avec les graines pour pigeons de l'échoppe voisine. Les deux marchands l'invectivèrent mais il les ignora. Sans s'arrêter, il pivota sur lui-même et lança les graines vers la Vespa au moment où celle-ci allait le dépasser. Tom observa la scène, d'abord avec émerveillement, puis avec déception. Si Alex avait cru pouvoir désarçonner les motards avec une pluie de graines, il s'était trompé. Ils continuèrent leur course avec indifférence.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-05-16T23:50:29+02:00

Un carillon sonna midi. Dans une demi-heure, le groupe déjeunerait au restaurant de l'hôtel. Le collège de Brookland était un modeste établissement polyvalent de l'ouest de Londres, et les organisateurs avaient décidé de réduire les frais de voyage en séjournant à l'extérieur de Venise. M. Grey avait choisi un hôtel dans la petite ville de San Lorenzo, à dix minutes de train. Chaque matin, le groupe arrivait à la gare de Venise d'où il prenait le vaporetto, le bateau-bus, pour gagner le cœur de la cité des Doges. Mais pas ce jour-là. C'était dimanche et ils avaient quartier libre pour la matinée.

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