« — Lorsqu’on apprend aux garçons qu’être faible c’est être une gonzesse, que penses-tu des conséquences que cela entraîne une fois adulte ? Ou crier aux hommes qui ont des difficultés qu’ils sont des fillettes ? Ou une femmelette. T’en as assez, femmelette ?
Je plissai un seul œil. C’était tout ce dont était capable mon cerveau.
— Les hommes apprennent aux garçons qu’ils ressemblent à des filles lorsqu’ils sont à leur pire niveau. Lorsqu’ils sont les plus 
 faibles. Et tu te demandes pourquoi nous venons d’une planète différente ? Tu te demandes pourquoi les hommes respectent si peu les femmes ? »
…..

« tête.
— Je suis sidéré, reprit-il. Merci. Je ferai plus attention maintenant. »

« Ce n’était qu’une humaine,
folle à lier qui plus est, à en juger la cacophonie qui retentissait dans sa
tête.

Ce qui était vraiment dommage, parce qu’elle était exquise. »

Extrait de 
Insatiable
Meg Cabot
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✨ Extrait ✨

❝ ─ Monsieur ! appela-t-elle à mi-voix. Monsieur !
Il devait avoir un sommeil de plomb – et ronfler, sans aucun doute – car d’interminables secondes s’écoulèrent et aucun bruit ne résonna derrière la porte. Encore plus furieuse, Joséphine toqua un peu plus fort :
─ Jérôme !
Cette fois, elle perçut un grognement, quelques secondes de furetage, puis le battant s’ouvrit. Joséphine arqua un sourcil : le comte portait une élégante robe de chambre vert foncé par-dessus sa chemise de nuit et ses cheveux, d’ordinaire si bien apprêtés, étaient en désordre autour de sa tête. L’ombre de sa barbe reprenait ses droits sur son visage endormi.
─ Joséphine ? souffla-t-il en la reconnaissant.
Il l’examina des pieds à la tête, perplexe. Soudain, son regard s’anima quand il remarqua sa tenue et, passant la main dans sa masse brune pour se recoiffer rapidement, un sourire canaille étira ses lèvres.
─ Bonsoir, lança-t-il.
─ Oh ! je vous en prie, n’allez pas imaginer…
La foudre frappa à cet instant. Joséphine poussa un glapissement étouffé et se crispa tout entière. Le visage du mousquetaire s’éclaira.
─ Juste Ciel, vous redoutez l’orage ? Et vous venez chercher refuge… près de moi ?
La suffisance se peignit sur ses traits et, protecteur, il passa un bras autour des épaules de Joséphine pour l’entraîner à l’intérieur de sa chambre. La jeune fille sentit le feu lui monter aux joues. Le coup de pied partit plus vite qu’elle ne l’aurait souhaité : avec un grognement, le mousquetaire se plia en deux pour frotter son tibia douloureux, non sans lui jeter un regard d’incompréhension.
─ Mais enfin, si vous ne venez ni pour ça ni pour… bref, pourquoi venez-vous ? râla-t-il.
─ Parce qu’il y a un cadavre dans votre vestibule !

Robert Louis Stevenson a dit : « Mieux vaut voyager plein d’espoir que d’arriver à destination ».

Je ne pouvais pas m’empêcher de penser que cet adieu abrupt ressemblait plus à celui d’un collègue distant qu’à celui d’un petit ami aimant…

Ahhh. Il n’y avait rien de tel que l’odeur des livres, en particulier des vieux livres – cette combinaison magique de papier vieilli aux notes boisées, la riche robustesse du cuir, le soyeux de la reliure, ainsi que des notes de tête fruitées de l’encre fanée, le tout se combinant pour produire le bouquet parfait.

« En voilà un scoop ! Les vampires ont droit au chewing-gum. Les fabricants de ces machins devraient réfléchir à un nouveau slogan : « Si délicieux que même un vampire ne le gerbera pas !  »

Extrait de 
Vampire for hire - T1 à 3 en un epub
J.R. Rain
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« Je sais que les massacres des Pirates rouges te semblent une catastrophe, mais les malheurs qu’ils infligent aux tiens ne sont pas davantage qu’un bouton sur les fesses du monde. »

Un problème, c’est un but, c’est un projet. Et ceux qui réussissent dans la vie, sont heureux et épanouis, sont ceux qui choisissent les problèmes qu’ils veulent résoudre. La plupart des gens n’ont pas conscience qu’ils peuvent faire ce choix, alors ils subissent, ou vont jusqu’à prendre n’importe quel prétexte pour se créer des problèmes et combler le vide de leur vie.

Hélix observa à nouveau la partie d’échecs et se mit à réfléchir au prochain coup à jouer, quand un valet vint lui apporter une lettre sur un plateau. Le Roi observa le cachet collé à la cire au dos de l’enveloppe et inclina sa tête de surprise. Il l’ouvrit et en lut son contenu avant de sourire.

« Cher Hélix,
Elle s’est réveillée.
CDM »

— Une bonne nouvelle ? s’enquit l’Archevêque, curieux.
— Une excellente nouvelle !
Il lui tendit la lettre. L’Archevêque l’a lu, avant d’écarquiller les yeux et de fixer le Roi. Il posa ensuite son regard sur le sceau.
— Ce sont les armoiries de votre architecte…
— Effectivement ! lui confirma le Roi. Les initiales sont celles de sa femme… Christa de Middenhall !
— Christa ? Vous parlez bien de cette Christa d’il y a vingt-cinq ans, la sœur de… ? Elle fait donc référence à la Pro…
Le Roi fronça les sourcils et mit son index devant sa bouche pour lui faire comprendre qu’il ne devait pas l’ébruiter. L’Archevêque se pinça les lèvres.
— Oui, reprit le Roi, elle parle bien d’elle. Elle est de retour parmi nous !
— J’ai prié tellement de fois pour qu’elle nous revienne !
L’Archevêque s’esclaffa de surprise à cette annonce avant de poser ses mains sur son front, abasourdi par cet espoir enfin concrétisé.
— Comment est-ce possible ? lui demanda-t-il alors, tout en se redressant, toujours incrédule.
— Elle a eu une fille. C’est elle qui l’a ramenée à nous.
— Une fille ? Et vous m’aviez caché la survie d’un membre de la lignée et une descendance !
— Pardonnez-moi ! Mais leurs existences à toutes deux devaient rester discrètes… Les rumeurs s’ébruitent vite. Les espions sont partout. Aujourd’hui, vous comprenez que mes espoirs étaient fondés.
— Il y a tant à faire ! Vingt-cinq ans que nous avons dû tenir sans…
— Il va falloir faire très attention, mon ami. Nous ne devons pas la mentionner. Son pire ennemi est en liberté. S’il apprend son existence, il tentera à nouveau d’y mettre fin en s’en prenant à sa lignée !
L’Archevêque baissa les yeux.
— Dites-moi comment nous pouvons vous venir en aide et nous ferons le nécessaire.
Hélix sourit et se pencha au-dessus du plateau d’échecs. Il attrapa son fou et le déplaça jusqu’au Roi blanc de l’Archevêque.
— Échec et mat ! Le vrai jeu commence !

_ Enchantée, je m’appelle Colibri.
— Ibisu, fit l’inconnu.
— Oui, si tu veux, bisou à toi aussi.
Un léger rire monta : les autres créatures encapuchonnées trouvaient manifestement la situation tordante.
— Non, « Ibisu », dans mon langage, signifie « Colibri ».

« Les plantes sont la magie de la nature, elles sont belles et fortes. Un non connaisseur pourrait y perdre ses mains. »

Que ton regard soit brave. Que ta volonté soit de plomb. Que ton cœur soit de glace. Que ton sang soit poison.

Je ne suis pas un garçon facile, Grace. Il va falloir me séduire un peu plus pour que je me déshabille devant toi.

"Après tout, quel vampire voudrait se mêler à un sorcier ou à un loup-garou ? Rien que d’y penser, le dégoût me prend. Les sorciers sont une sale engeance prête à dégainer une malédiction au moindre conflit, j’en suis la preuve vivante. Et les loups-garous… Si je voulais un animal de compagnie, je prendrais un chien."

"Il ne faut pas plus de trois secondes pour que ces deux idiots se roulent des pelles à enterrer un mort."

"Ce dernier m’adresse un sourire éblouissant et écarte ses mains devant lui pour mimer la taille de l’engin de son crush. Il murmure un « énorme » avant de sortir de ma chambre."

"– Je me suis dit qu’on pouvait joindre l’utile à l’agréable.
– Ce qui fait de moi l’utile, ou l’agréable ?
– Je refuse de répondre à cette question.
– Bien sûr."

« J’ai tenté de lui expliquer que ma situation n’était pas aussi simple qu’il n’y paraissait, mais ce rude Jupiter m’a rabroué en me disant qu’il n’avait qu’à traverser la rue pour me trouver un travail. »

Extrait de 
Le Secret du Roi
Marie Valente
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« Oh, nous avons changé de nom, répondit l’homme en enjambant un tas d’ordures avant de s’enfiler dans une ruelle malodorante. Le précédent était bien trop long, entendez plutôt : « la Guilde des Nécromanciens extraordinaires logés en place de Grève ». Nous avons aussi fini par comprendre que le lieu « place de Grève » n’était pas assez positif à l’oreille de nos clients, alors que « la Guilde des Nécromanciens en Grève », c’est plus dynamique, plus travailleur, plus accrocheur.

— Vous trouvez ?

— Pas vous ? s’étonna le nécromancien. »

Extrait de 
Le Secret du Roi
Marie Valente
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C'était un beau lapin. Pas de bugs. Pas de maladie - tous les entrailles sentaient bon. Il l'avait tué rapidement, en lui cassant le cou avec ses crocs. Mieux vaut ainsi parce que le lièvre n'a pas souffert et que la viande n'était pas contaminée. Jack s'était retourné en humain, avait lavé le lièvre dans un ruisseau et pris soin de l'habiller correctement sur le terrain. Il apportait toujours un cadeau quand il venait voir William. Il allait dans sa tanière, et William n'avait pas à le laisser entrer. C'était poli d'apporter un cadeau. Jack grimaça. Il n'était pas très bon en politesse, selon sa sœur, Rose. Mais William et lui n'ont jamais eu de problème. Ils étaient tous les deux des changelings, et certaines choses étaient tacites mais comprises : apportez un cadeau, ne montrez pas vos dents, ne fixez pas Cerise trop longtemps. Non pas qu'il ait aimé Cerise comme ça. C'était juste qu'elle était la femme de William...

« Car la jeunesse est l’âge où tout est important et où l’on se comporte comme si rien ne l’était. »

Protéger les gens ne veut pas juste dire les protéger des dangers physiques qui les guettent. Cela signifie les soutenir, les écouter, anticiper leurs besoins. C’est être une source de réconfort pour eux quand ils en ont besoin, c’est aussi être capable de leur dire la vérité en face, même si elle fait mal.

— Je me demande à quelle vitesse je pourrais détacher ta tête de ton corps pour me soulager de l’agacement que tu me causes, s’énerva-t-elle froidement.
— J’aime quand tu parles de me torturer, rétorquai-je avec un sourire.

Un frisson me glace le sang.

— Il s’est approché si près de la grotte tout à l’heure, dis-je d’une voix plaintive. Il s’en est fallu de peu pour qu’il le trouve.
— Et bien, faisons comme lorsque nous étions plus jeunes !
— C’est-à-dire ?
— Enclenchons le plan Morgane.
— Le plan Morgane ?

Mon cousin me regarde, éberlué.

— Alors comme ça, tu as réussi !
— Hein ! Quoi ?
— Putain, je n’y crois pas. Tu as vraiment réussi à tout oublier ! Tu es trop forte, Morgane !

La mâchoire m’en tombe.

Nous contemplâmes le plafond en chœur, songeant à ce futur, qui n’en finissait pas de s’annoncer déplaisant. Je repensai alors à ce que je lui avais dit en entrant dans l’appartement. Après tout, je n’avais pas tort ; il n’était pas utile de nous faire du souci maintenant, quoi qu’il arriverait, nous ferions face, du mieux possible. Je claquai son muscle pectoral pour attirer son attention ;
- Et si c’était toi, qui m’enlevais ? proposai-je.
Il avait d’abord soupiré à l’attention de ma puérilité maladive, puis s’était relevé sur un coude, pour me sourire de toutes ses dents, étonnamment blanches, pour un carnassier.
- Tu sais que ce n’est pas une mauvaise idée ?”