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Cependant, Paul reste toujours destiné au trône de Russie et c'est à cette fin que Catherine II continue de parfaire son éducation : à partir de quatorze ans, on lui enseigne la politique, qui le laisse de marbre, et les questions militaires, qui le passionnent, au grand dam du comte Panine, soucieux de voir son élève s'intéresser à la gestion de l’État. Pour ses dix-huit ans, le 20 septembre 1772, Catherine lui offre le poste d'amiral de la flotte russe et le fait colonel d'un régiment de cuirassiers ; mais, contrairement aux attentes de Panine, elle ne cède à Paul aucune parcelle de son pouvoir et redoute même la popularité du jeune homme. Perçu comme "russe" alors que Catherine fait figure d'étrangère, Paul commence en effet à cristalliser des espérances parmi les écrivains critiques à l'égard du régime de Catherine et proches de Panine, comme Fonvizine et Soumarokov, ainsi que dans les milieux militaires : en 1772, une première tentative de conspiration se dessine en faveur de Paul au sein du régiment Préobrajenski et, un an plus tard, un nouvel embryon de complot se forme ; toutes deux déjouées, ces tentatives n'en suscitent pas moins une méfiance croissante de l'impératrice à l'égard de son fils.
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