Alexandre Lacassagne et Félicien Perrier, Tome 1 : Les Suppliciées du Rhône

Cette intrigue m’a tenue du début à la fin ! Irina est très attachante, et je m’attendais à cette fin, mais pas à ce meurtrier. Tous les sujets qui sont traités le sont merveilleusement bien.

Coline Gatel a vraiment une plume qui maintient le suspens à son comble du début à la fin… Lyonnaise que je suis, j’ai reconnu ma magnifique ville de cœur, les recherches ont vraiment été très complètes pour le coup, et ça se sent.

Un très bon premier roman de cet auteur. La noirceur de Lyon fin XIXème, une médecine balbutiante, des personnages bien ancrés dans le décor. Les bons ingrédients sont là... 😉

Je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire que j'ai trouvée embrouillée et franchement peu passionnante.

Pourtant l'écriture est plutôt dynamique, les dialogues nombreux et empreints du langage de l'époque, ce qui ne m'a hélas pas empêché de m'ennuyer.

Le début est pourtant prometteur, la présentation des principaux protagonistes intéressante, tout comme la description du Lyon de l'époque, et l'on entrevoit une affaire que l'on pressent prenante.

Malheureusement, l'intérêt s'estompe vite, l'aspect addictif s'effondre et c'est avec un certain soulagement que j'ai atteint la fin. J'ai trouvé que ça n'avançait plus, que l'intrigue se compliquait inutilement et tournait en boucle.

Et que penser du dénouement et des explications finales qui, à l'image du roman, sont très peu convaincantes voire carrément ridicules.

Je ne poursuivrai pas avec cette autrice.

Un roman que j’ai dévoré. J’ai aimé l’ambiance, l’intrigue, les personnages, les rebondissements. C’est addictif et captivant, ça ne laisse aucun répit. La visite historique et culturelle de Lyon est intéressante, la peinture des mœurs très claire.

Une intrigue plausible, très bien ficelée qui nous tient en haleine jusqu’au bout. Une fin qu’on ne voit pas arriver. Du rythme et des rebondissements. Voilà ce qui vous attend. L’auteure a fait un gros travail de recherches et de documentation sur la ville, les us et coutumes de l’époque et bien entendu sur les premiers pas de cette médecine légale. C’est très convaincant et réaliste.

J'ai eu un gros coup de coeur pour ce polar historique que j'ai trouve addictif et original . Les suppliciées du Rhône est le premier roman de Coline Gatel et j'ose dire qu'elle a fait très fort , puisque j'ai tout aimé .J'aime beaucoup les polars et thrillers historiques, surtout quand sont bien écrits , comme c'est ici le cas . L'intrigue est passionnante, avec un dénouement à la hauteur . Attention les scènes de crimes sont très glauques ( ce sont des jeunes femmes enceintes qui sont assassinées, avortées sauvagement). Le rythme est intense , pas de temps morts pour cette équipe d'enquêteurs , sympathique, notamment Félicien qui est loin d'être lisse , et Irina , un beau personnage féminin, qui permet se se rappeler le (triste ) statut des femmes à la fin du 19e siècle,femmes qui devaient par exemple avoir un certificat de travestissement pour avoir le droit de porter un pantalon . L'action se passe à Lyon , le décor est bien retranscrit . On assiste aussi aux prémices de la police scientifique , à cette époque en effet police et science étaient loin de faire bon ménage .

Vous trouverez aussi dans ce polar du suspens, des rebondissements et des touches d'humour

Une chose est certaine, c'est une belle réussite et j'ai donc hâte de me plonger dans la suite sous le titre le labyrinthe des femmes.

J'ai adoré ! L'immersion dans le Lyon fin du XIX, l'étude de la société, les débuts de la médecine légale.

Quant à l'histoire : une réussite ! Des personnages avec une part d'ombre, des fausses pistes et un final étonnant.

J'ai déjà commencé le T2

Globalement, moyen!

J'ai trouvé cette intrigue vraiment tirée par les cheveux et je demeure sur un sentiment d'inachevé. Tout ça pour ça!

Le meilleur réside dans l'écriture, agréable et fluide ainsi que dans la documentation.

L'auteure nous immerge dans une époque et un milieu aujourd'hui disparus mais tellement bien décrits que l'on s'y croirait.

je pense que les débuts de la médecine-légale ont réellement ressemblé à ça.

A lire car très instructif.

L'auteur nous entraîne sur la piste d'un tueur qui s'en prend à de jeunes filles qui étant enceintes se font avortées.

Elle décrit avec précision les conditions de vie, en particulier des canuts et autres petites gens de Lyon ainsi que la topographie de Lyon.

L'association des deux médecins et de la journaliste fonctionne parfaitement.

L'intrigue est très habilement menée car on se prend à suspecter les trois protagonistes un après l'autre. Il faut dire qu'ils ont tous quelque chose à cacher...

Le dénouement est pour le moins surprenant et inattendu !

Un excellent livre que je recommande.

Félicien et Bernard sont étudiants en médecine légale, discipline révolutionnaire voire controversée au 19ème siècle. Tous deux en passe de maîtriser les techniques danthropologie, ils nont quun seul espoir : faire mouche face à leur mentor, le professeur Alexandre Lacassagne. Un jour, alors que chacun vaque à ses occupations, plusieurs femmes sont retrouvées mortes dans les rues de Lyon. Sensuivent autopsies et enquêtes pour découvrir les causes et les mobiles de la mort de ces malheureuses. Le professeur Lacassagne propose à son prometteur étudiant Félicien dinvestiguer sur ces décès. Ce dernier décide de faire équipe avec Bernard et Irina, une journaliste au caractère bien trempée. Entre caractères opposés, désinvolture et non-dits, les trois compères vont devoir faire fi de leurs idées préconçues Au premier abord, jai beaucoup apprécié le style de lauteur qui à mes yeux à un potentiel décriture non négligeable. Coline Gatel respecte le vocabulaire de lépoque du 19ème siècle sans que cela soit trop lourd à lire. Les phrases sont ponctuées dun vocabulaire riche et recherché, ce qui donne une forme de « noblesse » à lécriture. Le ton de la narration nest pas aussi grave que ce que lon peut retrouver dans les polars/thriller, on associera davantage (et grossièrement) « Les Suppliciées du Rhône » à une histoire à la Hercule Poirot où lhumour un peu caustique confère une forme de légèreté à une histoire un peu sombre. Les neuf chapitres se décomposent en journées, et se divisent en parties distinctes (une dizaine par chapitre en moyenne). La présence en nombre des dialogues insuffle une dynamique au récit et permet aux lecteurs de se fondre parmi les personnages.

En ce qui concerne l'histoire : en lisant la quatrième de couverture je mattendais à découvrir des détails historiques sur les techniques médico-légales et sur lémergence du profilage des meurtriers. Malheureusement jai été un peu déçue de ce côté-là, jai trouvé que le travail de recherche était survolé, me donnant une sensation dinachevé ce qui est dommage car cela aurait donné plus de profondeur au récit, lidée dune histoire autour de lémergence des techniques médico/psycho-légales étant plutôt intéressante.

Sur le fond du récit, je nai pas trouvé lintrigue « passionnante », pour moi elle manquait de peps, de détails et de « noirceur » mais les personnages sont plutôt réussis à la fois dans leur complexité et leurs caractères. Chacun deux représente ou met en exergue des idées de lépoque à savoir lévolution du rôle de la femme ou encore lhomosexualité ou la vulgarisation de la drogue.

En conclusion, je ne peux pas dire que je me suis ennuyée à la lecture de ce roman mais je reste néanmoins sur ma faim. On appréciera la plume de Coline Gatel qui est fluide et propose un vocabulaire et des tournures de phrases soutenus quil est important de souligner (le présent roman est son premier publié ,) ). Cependant, si on affectionne les récits un peu plus sombres ou des détails techniques plus approfondis le roman ne remplit pas complètement son pari.

j'ai adoré ce livre du suspense tout le long on découvre la médecine légale en 1897 l'histoire est très bien menée