Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
708 862
Membres
985 742

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

« — On fait des parties de Tue-Le-Psychopathe. Un super jeu de société à ton effigie : on prend des pics à brochette et on doit les enfoncer sur une photo qui te représente. Tu devrais essayer, c’est très amusant et ça détend, ce dont tu m’as l’air d’avoir grandement besoin.

— J’en déduis que je t’ai suffisamment manqué pour avoir mon portrait chez toi.

À réflexion débile, réponse débile : je lève mon majeur dans sa direction. Clair, net, sans équivoque. »

Afficher en entier

Melvin était prêt à appeler tout son réseau et fournir des armes à tout le monde, afin de faire cramer l’endroit où je devais aller. Hallucinant. Le gars était un pacifique et, alors que la prison est supposée réhabiliter les gens, il ressort de là-dedans avec plus de contacts louches que Pablo Escobar. Vive le système carcéral.

Afficher en entier

Il se présente en se penchant pour déposer ses lèvres brièvement sur cette main tendue. Que personne ne s’attende à ce que je fasse la même chose. En plus d’être hyper – trop – protocolaire pour moi, je ne sais pas où elle a été fourrer ses doigts avant ça. Oui, je viens de décider que l’hygiène était une notion à ne pas prendre à la légère.

Afficher en entier

« — Quand est-ce que le type meurt foudroyé par l’orage ?

Harrison manque de s’étouffer avec une gorgée de sa bière qu’il s’empresse de poser sur la table basse. Les yeux de Melvin deviennent aussi ronds qu’une chouette sous ecstasy, et je me retrouve comme une nouille à ne pas comprendre leurs réactions.

— Bah quoi ? Coup de foudre à Nothing Hill, tout est dans le titre, non ? »

Afficher en entier

— C’est impossible !

Son affirmation est teintée d’un doute, et j’en viendrais presque à admirer la nécromancienne, pour ce qu’elle est en train de faire. Presque.

— Je crois qu’il est temps de se poser la bonne question, MacDonnell, jubile Alicia.

— Laquelle ?

— Qu’est-ce que je ne peux pas faire avec un mort ?

Sa demande est ponctuée d’un éclair d’impertinence lorsqu’elle ouvre les bras pour donner plus de poids à ses mots. L’insolence à l’état pur, la provocation en prime, le tout couronné d’une assurance sans faille.

— William, elle ne peut pas faire ça, n’est-ce pas ?

MacDonnell flanche, ses doutes masquent l’éclat de son regard quand Campbell hoche la tête.

— Ça fait des mois qu’elle étudie le transfert de pouvoir et d’âme, ça ne serait pas étonnant qu’elle ait trouvé une application à ses recherches pour arriver à ce résultat.

— Et ce n’est que maintenant que tu me le dis ? vocifère la reine.

— Elle le faisait juste pour savoir si sa mère aurait réellement pu prendre son corps et sa magie, je ne pensais pas que ça donnerait ça !

D’un geste impuissant, Campbell désigne la sorcière de la main. Attitude qui aurait été plus crédible s’il n’avait pas cet éclat de fierté dans le regard.

Afficher en entier

La notion de famille est un concept étrange à mes yeux. Et troquer une mère barge contre un père et un oncle pétés du ciboulot, même si leur folie est différente, ne m’aide pas à y voir plus clair. Je ne peux pas leur en vouloir, aucun d’eux ne pouvait imaginer tomber sur une personne comme moi.

Afficher en entier

– J'ai décidé de créer une association : les PSCOPA. Une niche d'avenir. D'ailleurs, je pense que tu seras mon premier client.

– Je sens que je vais le regretter, mais c'est quoi les PSCOPA?

– Un lieu de rassemblement pour des réunions entre Psychopathes, Sniffeurs, Compulsifs, Obsessionnels et Paranoiaques Anonymes.

Je fronce le nez et secoue la tête, l'air peu convaincu par son idée lumineuse.

Je tente bien de dissimuler mon sourire, mais je crois qu'il transperce tout de même la barrière de mes lèvres.

– Aucune chance que cela fonctionne, c'est bien trop spécifique.

– Pas grave, lance Alicia. Le prix de l'adhésion est tellement exorbitant que tu peux être le seul à souscrire.

Me voilà rassuré, elle n'a pas perdu sa répartie. J'aimerais dire que son état d'esprit ne m'intéresse pas, qu'elle aurait très bien pu s'enfoncer dans une profonde déprime sans que cela me touche d'une manière ou d'une autre. J'ai même souhaité cacher mon inquiétude concernant son rétablissement derrière mon sentiment de redevabilité.

Alicia m’a aidé, et j'ai assez de bonnes manières pour me sentir endetté moralement auprès d'elle.

Il faut être honnête, ça va bien au-delà de tout cela. Je me refuse à nommer ce qui se trame, ce n'est que passager. Tout notre séjour chez MacDonnell, aussi court a-t-il été, nous est monté à la tête. Il a été intense, mais tout reviendra à la normale, j'en suis certain.

– Donc, si je comprends bien, sous couvert d'une somme non négligeable, tu souhaites soigner ce que tu estimes être des troubles ?

– Évidemment ! Et je suis même sûre que tu vivrais bien mieux après ça.

– Alicia, ta sollicitude me va droit au cœur.

– Tu n'en as pas !

– C'est bien ce que je dis.

Elle cache son sourire derrière une gorgée d'eau et je retiens le mien. Il n'y a pas que chez moi qu'un changement s'est effectué. En temps normal, Alicia n'aurait pas eu cette attitude, l'exaspération ou l'ironie aurait dû prendre le dessus. Pas l'amusement. Si ma façon de la percevoir est due à l'aide qu'elle me fournie, j'ignore ce qui se trame dans sa tête à elle. Je crois que je ne le saurai jamais.

– Sérieusement, Owen, pourquoi tu es là?

Pas pour savoir si elle va bien, de toute évidence. Bien sûr, cette notion est importante. Mais si ce n'était que cela, voir qu'elle était capable de rentrer chez elle offrait déjà la certitude qu'elle s'était remise.

Je détourne le regard et le bout de mes doigts tapote le comptoir qui nous sépare.

– Pour deux raisons, commencé-je.

– Waouh, tu deviens presque flippant, là.

Le problème est que je n'aurais jamais dû cesser de l'être à ses yeux. Tant pis, je reporte mon attention sur elle pour donner une attitude plus assurée.

– Déjà, parce que je crois qu'il est important de te remercier pour. enfin, pour ce qui s'est passé.

Alicia recrache la gorgée qu'elle s'apprêtait à avaler et manque de s'étouffer. Dans la précipitation, elle pose son verre et me regarde avec des yeux complètement hallucinés.

– En fait, je ne vais pas si bien que ça. J'ai des troubles auditifs.

Je regrette de ne pas pouvoir soupirer. Ne peut-elle donc pas comprendre que, malgré mes défauts, j'ai aussi des principes ? Voilà, ce n'est que cela. Je secoue la tête, à la fois pour chasser mes pensées et laisser mes remerciements de côté.

– Écoute, on peut juste mettre tout ça dans un coin et oublier tout ce qu'il s'est passé en Écosse, non ? propose Alicia. Je suis fatiguée et je n'ai pas envie de me prendre le chou avec toutes ces conneries.

Elle ne s'interroge pas sur le second point que j'avais à aborder. Au lieu de cela, elle me désigne la porte.

Afficher en entier

– Hé ! Mais...

Indignée, je le rejoins pour récupérer le soda qu'il est en train de renifler. Sérieux, c'est quoi son putain de problème ? Sur la pointe des pieds, obligée de sautiller, j'essaie d'atteindre mon bien, qu'il met hors de ma portée en levant le bras.

– Rends-moi ma bouteille et va te prendre un rendez-vous chez les Sniffeurs Anonymes. Faut vraiment que tu te fasses soigner !

Afficher en entier

Je ne peux pas la laisser faire. Pas pour la torturer mentalement ou dénigrer les capacités dont elle est dotée. Ce n'est même pas par égoisme ou pour la recherche d'informations dont Alex nous a chargés, ni pour être certain de la tuer moi-même. À cet instant, mieux que qui conque, je comprends la flamme qui danse dans ses yeux. Elle crie à l'injustice, à la trahison et demande vengeance.

Je me fiche que des sorcières meurent, j'en ai occis bien plus que la dizaine entrée dans ce labyrinthe. Elles n'ont pas d'importance. Elles ne sont rien. Mais j'ai fait l'erreur de m'égarer dans le regard d'Alicia, d'y trouver la même étincelle qui a parcouru le mien à la mort d'Emilie. La situation n'était-elle pas similaire, dans le fond ? S'en remettre à quelqu'un, lui faire confiance pour prendre soin de ce que l'on a de plus cher et rester impuissant lorsque cette personne décide d'y éteindre toute forme de vie.

Me comparer à Alicia et compatir à ce qu'elle ressent, quand ma douleur a été causée par sa grand-mère à l'instant où elle a volé le dernier souffle de ma petite sœur, prouve que le destin a un sens de l'ironie bien particulier !

– Alicia ?

Sans un autre mot, je lui fais une promesse : elle aura sa vengeance. J'ignore quand et comment, mais elle l'aura. Si je dois avoir la mienne, il n'y a pas de raison que je la prive de la sienne. J'ai mes défauts, mes torts et mes obsessions, mais je ne suis pas sans principes.

Alicia comprend le sens de mon regard et me répond d'un hochement de tête déterminé. Notre interlude silencieux prend fin quand MacDonnell et William Campbell s'approchent de nous. Elle, avec son sourire éclatant. Lui, sans la moindre trace de compassion dans les yeux.

Afficher en entier

La trahison entraîne la rage qui prend forme sous de légers picotements sous les doigts. La magie afflue, demande à s'exprimer, à exploser. Je décide que c'est elle qui obstrue ma vision, pas de ridicules larmes. Je refuse d'admettre être capable de m'embuer les yeux à cause de Liam.

– Alicia…

La voix d'Owen est lointaine, comme les mots qu'a prononcés Liam sur sas putain d'estrade ou les applaudisse ments enjoués des vampires présents. Je m'abandonne à une colère sans en mesurer les conséquences et, alors que mes pouvoirs continuent de grandir sous ma peau, une main froide se pose sur ma joue.

– Alicia !

Owen me force à capter son regard, ses doigts libres pressant l'une de mes mains. Je sens ma magie s'envoler un peu, perdre du terrain face à l'intensité du vampire. Sa tête se secoue pour me dire de ne rien faire, mais l'éclat dans ses prunelles n'est pas réprobateur. Il ne m'accuse pas d'agir bêtement.

– Ne fais pas ça. Pas maintenant.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode