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Chanson de Phillipe à Ysabeau Chap 20 Le livre perdu des sortilèges.
Ni muer ni viu ni no guaris,
Ni mal no'm sent e si l"ai gran,
Quar de s'amor no suy devis,
No sai si ja n'aurai ni quan,
Qu'en lieys es tota le merceçs
Que'm pot sorzer o decazer.
Je ne meurs ni ne vit ni ne guéris, et si grand soit mon mal, je ne le sens point, car je ne suis point séparé de son amour,
Je ne sais si je le gagnerai jamais, car en elle est toute la grâce qui peut m'élever ou m'abaiser.
Not dying nor living nor healing, there is no pain in my sickness, for I am not kept from her love.
I don’t know if I will ever have it, for all the mercy that makes me flourish or decay is in her power.
Afficher en entierSi le papillon vole vers la douce lumière qui l'attire, c'est seulement parce qu'il ignore que le feu peut le brûler
Si l'étalon assoiffé court vert le ruisseau, c'est seulement parce qu'il ignore l'arc cruel.
Si la Licorne court à son chaste nid, c'est seulement parce qu'elle ne voit pas le collet qui l'y attend.
Giordano Bruno Le livre perdu des sortilèges
Afficher en entierJe cherchai quelque chose qui soit en accord avec mes connais ances de l'alchimie. Dans la lumière faiblis ante, des traces d'écriture apparurent sur l'une des pages. J'inclinai la lampe pour mieux voir. Il n'y avait rien. Je tournai la page précautionneusement. Des mots scintil èrent et coururent sur la feuil e - par centaines - invisibles à moins de les éclairer et de se placer sous un certain angle.
Afficher en entier. C'était une sorcière au franc-parler et au tempérament car é qui s'imposait partout où el e apparais ait. Pilier de la communauté de Madison, el e était souvent appelée pour résoudre les crises, grandes ou petites. Nous étions en meil eurs termes maintenant que je n'étais pas soumise à ses constantes remarques sur l'incohérence et la fragilité humaines.
Afficher en entierÀ mes treize ans, ma tante décida que le moment était venu pour moi d'exploiter mes pouvoirs et d'apprendre les fondamentaux de la magie. Al umer des bougies en murmurant quelques mots ou dis imuler les boutons d'acné grâce à une potion ancestrale ; tout cela n'était que les premiers pas habituels d'une jeune sorcière. Mais j'étais incapable de maîtriser le sort le plus simple, je faisais brûler toutes les potions et refusais de me soumet re à ses examens visant à vérifier que j'avais hérité de l'étonnant don de prophétie de ma mère.
Afficher en entierDu bout des doigts, j'aurais pu en savoir plus sans même l'ouvrir. Ma tante Sarah faisait ainsi pour savoir ce que lui réservait son cour ier, au cas où l'enveloppe aurait contenu une facture qu'el e n'avait pas envie de payer. Ainsi, el e pouvait plaider l'ignorance quand il s'avérait qu'el e devait de l'argent à la compagnie d'électricité.
Afficher en entier– En tant que scientifique, Diana, je peux vous dire qu’il n’existe rien qui soit qualifiable de « normal ». (Son ton s’était durci.) La « normalité », c’est une fable que les humains se racontent pour se réconforter, quand ils sont confrontés à la preuve que presque tout ce qui les entoure est tout sauf « normal ».
Afficher en entierHamish l'observa un moment et remarqua son évidente agitation. Une femme.
- Et qu'a-t-elle de particulier ?
- Tout.
- Oh. Tu es dans le pétrin, hein ?
- On peut dire cela, oui, sourit Matthew.
- A-t-elle un nom ?
- Diana. Elle est historienne. Et américaine.
- La déesse de la chasse, observa Hamish. Et à part ce nom antique, est-ce une sorcière ordinaire?
- Non, répondit vivement Matthew. Loin de là.
- Ah. Les complications.
- C'est une Bishop.
Afficher en entierJe suis la fleur dans le champ, le lis qui croît dans la vallée. Je suis la mère de l'amour véritable, et de la peur, et de l'entendement, et de la bienheureuse espérance.
Afficher en entierTu ne dois pas te cacher de Matthew, me dit ma mère. Il te retrouvera toujours, quoi que tu fasses. Tu peux lui faire confiance. C'est celui que nous attendions.
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