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_ Mais tu n'as pas besoin de mots pour me dire ce que tu éprouves, continua Matthew. Je te vois, même quand tu te caches du reste du monde. Je t'entends, même quand tu te tais.

C'était la définition même de l'amour.

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-Je veux m'allonger, dis-je en serrant les dents tandis qu'un autre soubresaut me saisissait et menaçait de me déchirer en deux. Où est Marcus?

-De l'autre côté du couloir, répondit Matthew.

Je me rappelai vaguement avoir expulsé Marcus de la chambre quand les contractions s'étaient intensifiées.

-Si j'ai besoin d'une césarienne, il peut arriver à temps? demandai-je.

-Vous m'avez appelé? dit Marcus en entrant avec sa blouse.

Son sourire chaleureux et son air imperturbable me calmèrent aussitôt. Maintenant qu'il était revenu, je ne me rappelais plus pourquoi je l'avais chassé.

-Qui a déplacé ce fichu lit? soufflais-je durant une autre contraction.

Le lit était apparemment au même endroit, mais ce devait être une illusion, car il me fallait une éternité pour y arriver.

-Matthew, répondit Sarah d'un ton désinvolte.

-Mais certainement pas! protesta-t-il.

-Durant le travail, nous accusons le mari d'absolument tout. Cela empêche la mère d'avoir des envies de meurtre et cela rappelle aux hommes qu'ils ne sont pas le centre de l'attention, expliqua Sarah.

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- Nous avons passé tout ce temps à rechercher des secrets anciens et des livres de magie perdus, mais c'est eux le véritable mariage alchimique, dis-je.

Je regardai Matthew glisser un doigt dans la main minuscule de Philippe, qui l'empoigna avec une force étonnante.

- Tu as raison, dit-il en tournant la main d'un côté et de l'autre. Un petit peu de moi, un petit peu de moi. Moitié vampire, moitié sorcier.

- Et entièrement nôtre, dis-je avant de lui donner un baiser.

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Lettre de Philippe à Diana

Diana,

Que les fantômes du passé ne vous volent pas les joies de l'avenir.

Merci de m'avoir tenu la main.

Vous pouvez la lâcher à présent.

votre père, selon son sang et son vœu,

Philippe

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Les spectres n’avaient guère de substance. Ils n’étaient constitués que de souvenirs et d’émotions. Tout en haut de l’une des tours de Sept-Tours, Emily Mather posa une main diaphane au centre de sa poitrine, à cet endroit en cet instant chargé d’angoisse.

-Est-ce que cela finit par devenir plus facile ? demanda-t-elle d’une voix presque aussi imperceptible que sa personne. Guetter ? Attendre ? Savoir ?

-En tout cas, je n’ai rien remarqué, répondit sèchement Philippe de Clermont.

Lui-même juché non loin, il examinait ses doigts transparents. Parmi tout ce qu’il détestait dans le fait d’être mort – l’impossibilité de toucher son épouse, Ysabeau ; la disparition des saveurs et des odeurs ; l’absence de muscles pour se livrer à une bonne joute –, l’invisibilité tenait la première place. Elle lui rappelait constamment à quel point il était devenu immatériel.

Emily se décomposa et Philippe se maudit silencieusement. Depuis qu’elle était morte, la sorcière avait été sa compagne de tous les instants et divisait sa solitude de moitié. Où avait-il la tête, à aboyer sur elle comme sur une servante ?

Peut-être que ce sera plus facile quand ils n’auront plus besoin de nous, ajouta-t-il plus aimablement.

Il avait beau être le fantôme le plus expérimenté, c’était Emily qui comprenait la métaphysique de leur situation. Et ce qu’elle lui avait dit allait à l’encontre de tout ce que Philippe pensait sur l’au-delà. Il croyait que les vivants voyaient les morts parce qu’ils avaient besoin d’eux pour quelque chose : assistance, pardon, vengeance. Emily soutenait que ce n’étaient là rien de plus que des mythes humains, et que c’était seulement quand les vivants lâchaient prise et passaient à autre chose que les morts pouvaient leur apparaître.

Une fois qu’il eut appris cela, il supporta tout juste un peu mieux qu’Ysabeau ne remarque pas sa présence.

— J’ai hâte de voir la réaction d’Em. Elle va être tellement surprise.

L’alto chaleureux de Diana flotta jusqu’aux créneaux. Diana et Matthew, dirent Emily et Philippe en chœur en scrutant la cour pavée qui entourait le château.

Là, dit Philippe en désignant l’allée. Même mort, il avait encore l’œil aiguisé du vampire. Il était également plus bel homme qu’il n’était permis, avec ses larges épaules et son sourire diabolique. Emily ne put s’empêcher de sourire à son tour.

-Ils font un joli couple, ne trouvez-vous pas ? Voyez comme mon fils a changé.

Les vampires n’étaient pas censés subir le passage du temps et Emily s’attendait en conséquence à voir les mêmes cheveux d’un noir si profond qu’ils viraient au bleu ; les mêmes yeux changeants gris-vert, froids et distants comme la mer en hiver ; la même peau pâle et la large bouche. Mais il y avait quelques subtiles différences, comme l’avait déclaré Philippe. Les cheveux de Matthew étaient plus courts, et il portait une barbe qui lui donnait un air encore plus redoutable, comme un pirate. Elle étouffa un cri.

-Matthew aurait-il… grossi ?

-En effet. Je l’ai remplumé quand Diana et lui ont séjourné ici en 1590. Les livres l’amollissaient. Matthew avait besoin de se battre davantage et de moins lire. Philippe avait toujours soutenu qu’il est possible d’étudier trop. Matthew en était la preuve vivante.

-Diana a l’air changé aussi. Elle ressemble plus à sa mère, avec ces longs cheveux cuivrés, dit Em en constatant le changement le plus évident chez sa nièce.

Diana trébucha sur les pavés et Matthew la rattrapa d’un geste vif. Naguère, Em considérait les prévenances incessantes de Matthew comme une manifestation du caractère exagérément jaloux du vampire. À présent, avec la perspicacité du spectre, elle se rendait compte que cette tendance était due à sa perception surnaturelle de la moindre altération dans l’expression ou l’humeur de Diana ou du plus infime signe de fatigue ou de faim. Cependant, aujourd’hui, la sollicitude de Matthew semblait plus vive et due à une raison bien précise.

Il n’y a pas que les cheveux de Diana qui ont changé, s’émerveilla Philippe. Diana est grosse d’enfant – l’enfant de Matthew.

Em scruta sa nièce avec attention, se servant de la perception plus aiguë de la vérité que lui permettait la mort. Philippe avait raison – en partie.

-Vous voulez dire les enfants. Diana attend des jumeaux.

-Des jumeaux, répéta Philippe d’un ton plein de révérence. Il se détourna, distrait par l’apparition de son épouse. Regardez, voici Ysabeau et Sarah avec Sophie et Margaret.

Que va-t-il se passer à présent, Philippe ? demanda Em, le cœur gros d’impatience. La fin.

-Le commencement, répondit Philippe, volontairement vague. Le changement.

-Diana n’a jamais aimé cela, dit Emily.

-C’est parce que Diana a peur de ce qu’elle doit devenir.

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" -Pourquoi m'aimes-tu autant, Matthew ?

Je ne voyais pas ce qu'il me trouvait, surtout en cet instant, alors que j'étais toute ronde, face contre terre et hoquetante de douleur.

-À toutes les questions que je me suis jamais posées, répondit-il sans hésiter un instant, ou que je me poserai jamais, tu es la réponse. "

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-Que j'étais fou, répondit Fernando, l’œil pétillant. Je lui ai déclaré que je tenais à être fait du parrain de votre aîné en échange.

-Je suis sûre que cela peut se faire, dis-je en commençant à m'inquiéter du nombre de parrains et de marraines que les enfants allaient avoir.

-J'espère que tu notes toutes les promesses que tu as faites, fis-je remarquer à Matthew plus tard dans l'après-midi.

-Je les note. Chris veut le plus intelligent et Fernando l'aîné. Hamish le plus jolie. Marcus une fille. Gallowglass a exprimé le désir d'être parrain de tout enfant blond né avant que nous quittions New Haven, énuméra Matthew.

-J'attends des jumeaux, pas une portée de chiots, dis-je effarée par le nombre de candidats. Et puis nous ne sommes pas de la famille royal. Et je suis païenne! Les jumeaux n'ont pas besoin d'autant de parrains!

-Tu veux que je choisisse les marraines aussi?

-Miriam, me hâtai-je de répondre avant qu'il ait pu proposer aucune des terrifiantes femmes de sa famille. Phoebe, évidemment. Marthe, Sophie, Amira. J'aimerais aussi demander à Vivian Harrison.

-Tu vois. Une fois qu'on commence, on ne s'arrête pas, sourit-il.

Ce qui nous amenait à six parrains et marraines par enfant. Nous allions être noyés sous les timbales en argent et les ours en peluche, d'après le tas de minuscules vêtements, souliers et couvertures qu' Ysabeau et Sarah avaient déjà achetés.

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-Je sais. Le monde est parfois cruel, ma petite. Ce sera plus facile à supporter plus tard. Tu entends comme les bûches crépitent? Tu vois la lumière danser sur les murs? C'est le feu Rebecca. Peut-être que tu l'as dans tes veines, comme ta mère. Chut. C'est juste une ombre. Rien de plus.

Il la serra contre lui et chantonna une berceuse française:

Chut! Plus de bruit,

C'est la ronde de la nuit,

En diligence, faisons silence.

Marchons sans bruit,

C'est la ronde de la nuit.

Matthew de Clermont était amoureux. Je souris en voyant son expression adoratrice.

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Selon le peuple de ma grand-mère, deux loups vivent à l'intérieur de chaque être : un bon et un méchant. Ils passent leur temps à essayer de s'anéantir l'un l'autre.

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Son épouse-son cœur,sa compagne, sa vie-sauta du porche dans ses bras.Le yeux de Diana étaient du bleu et de l'or d'un ciel d'été et Matthew ne voulait rien de plus que plonger dans ses profondeurs, pas pour s'y perde, mais pour qu'on l'y retrouve.

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