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– Penses-tu qu’il va me laisser passer devant Diana pour aller chercher ses résultats d’examens ? demanda Miriam à Marcus.
– Tout dépend de son énervement. Si je te voyais passer en catimini près de ma femme, je te hacherais menu et j’en ferais mon déjeuner.
Je ne bougerais pas, si j’étais toi.
Afficher en entier"Son examen avait appris deux choses à Marcus. D'abord, Diana allait bien. Elle avait subi un grand choc et avait besoin de repos, mais elle n'aurait aucune séquelle. Ensuite, elle était recouverte de l'odeur de son père. Il l'avait fait exprès, pour la marquer afin que chaque vampire sache à qui elle appartenait."
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Le vampire était assis dans l'ombre au-dessus de la passerelle couverte qui enjambait New College Lane et reliait les deux bâtiments d'Hertford College, adossé aux pierres usées et les pieds posés sur le toit.
La sorcière fit son apparition, avançant d'un pas étonnamment assuré sur les pavés inégaux longeant la Bodléienne. Elle passa sous lui en pressant l'allure. Son inquiétude lui donnait un air plus jeune et soulignait sa vulnérabilité.
Ainsi, c'est donc la redoutable historienne, songea-t-il ironiquement.
Afficher en entier"Tourne-toi vers moi de tout ton coeur. Ne te refuse pas à moi parce que je suis plongée dans l'ombre. Le feu du soleil m'a altérée. Les mers m'ont entourée. La terre a été corrompue à cause de mon oeuvre. La nuit est tombée sur la terre quand j'ai sombré dans les fangeuses profondeurs et ma substance a été cachée. (...) Des profondeurs de l'abîme j'ai crié vers toi et des profondeurs de la terre j'appellerai ceux qui passent auprès de moi. Regarde-moi. Vois-moi. Et si tu en trouves un autre tel que moi, je lui donnerai l'étoile du matin."
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Il faisait froid et humide. Et puis il y avait quelque chose d'irréel à échanger des banalités avec un vampire dans cette purée de pois.
-Il faut que je rentre.
-Voulez-vous que je vous dépose ?
Quatre jours plutôt, je n'aurais pas accepté cette proposition d'un vampire , mais ce matin, cela me parut une excellente idée. En plus, cela me donnait l'occasion de lui demander pourquoi un biochimiste s'intéressait à un manuscrit alchimique du XVII.
-Volontiers.
Son expression charmée et timide me désarma.
-Ma voiture est garée de ce côté, dit-il en désignant la direction de Church College.
Afficher en entier- Qu'allons nous faire à présent ? demanda la grand mère.
- Ce que nous avons toujours fait, répondit Bridget. Nous rappeler du passé et attendre l'avenir.
Afficher en entier- Ce ne serait pas la première fois que mes enfants me poussent aux larmes, dit-elle avec un petit rire. Mais je ne renoncerais jamais à la peine si cela m'obligeait à ne plus connaître la joie.
Afficher en entier- Tu as des secrets ?
- Bien sûr dit-elle en claquant des doit pour me faire voler dans les airs et atterrir dans ses bras.
- Tu veux bien m'en dire un ?
- Oui. Elle approcha ses lèvres si près de mon oreille qu'elle me chatouilla. Toi. C'est toi mon plus gros secret.
- Mais je suis là ! piaillai-je en me débattant et en courant vers le pommier. Comment je peux être un secret si je suis là ?
Ma mère porta ses doigts sur ses lèvres.
- Par magie
Afficher en entier"Matthew frémit et serra le poing. Le démon consulta sa montre. La journée n'était guère avancée, mais il savait pourquoi son ami était en Ecosse. Matthew Clairmont était en train de tomber amoureux. Jordan entra à point nommé."
Afficher en entier- Ecoutez, repris-je calmement. Vous avez réussi à les garder à distance et j'ai pu travailler un peu.(... ) Je vous en suis reconnaissante. Mais ce café est rempli d'humains, le seul danger serait d'attirer l'attention. Vous êtes officiellement en congés.
Clairmont désigna la caisse du menton.
- L'homme qui est là-bas a dit à son ami que vous aviez l'air appétissante, dit-il d'un ton léger mais le visage sombre.
- Je ne pense pas qu'il va me mordre, rétorquai-je en riant. ( Il se rembrunit de plus belle. )D'après ce que je sais, appétissante est un compliment, pas une menace. ( Clairmont me fusilla du regard.)Si vous n'aimez pas ce que vous entendez, arrêtez d'écouter les conversations d'autrui, conclus-je, agacée par ses postures de macho.
- C'est plus facile à dire qu'à faire observa-t-il.
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