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Liste des extraits

p.540

Je pris Sarah par l'épaule et marchai un peu. Où était Matthew? Je me tournai en tendant mon autre main. Viens retrouver ta famille,dis-je intérieurement quand nos regard se croisèrent. Viens retrouver les gens qui t'aiment.

Il sourit et mon coeur fit un bond dans ma poitrine.

Ysabeau poussa un sifflement de surprise qui résonna dans l'air.

-Ces battements de coeur. Le vôtre. Et... deux autres ?

Ses magnifique yeux verts passèrent de mon ventre au visage de son fils. Une minuscule goutte rouge apparut dans son oeil et menaça de couler. Ysabeau regarda Matthew, émerveillée. Il hocha la tête et la larme de sang roula lentement sur la joue de sa mère.

-Les jumeaux, c'est courant dans notre famille, dis-je en guise d'explication.

Matthew avait décelé le deuxième battement de coeur à Amsterdam, juste avant que nous montions dans la voiture de Marcus.

-Dans la mienne aussi, chuchota Ysabeau. Alors c'est vrai, ce qu'a vu Sophie en rêve? Vous attendez un enfant? Un enfant de Matthew?

-Des enfants, corrigeai-je en la larme de sang qui continuaitde roulait lentement.

-C'est un nouveau commencement, alors, dit Sarah en essuyant elle aussi une larme.

-Philippe avait une expression à propos des commencements. Une citation antique. Qu'est-ce que c'était, Matthew? demanda Ysabeau.

Matthew descendit enfin complètement de la voiture comme si un sortilège qui l'y aurait retenu avait enfin été rompu. Il me rejoignit, puis fit un timide sourire à sa mère avant de l'embrasser sur la joue et de me prendre la main.

-Omni fine initum novum. Dans chaque fin, il y a un commencement, dit Matthew en contemplant les terres de son père comme si, enfin, il était arrivé chez lui.

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-Mais le livre pourrait très bien détenir la clé de toutes tes interrogations, dis-je, surprise qu'il puisse s'en séparer maintenant qu'il savait ce qu'il contenait.

-Pas toutes. Il y en a une à laquelle toi seule peux répondre.

-Laquelle? demandai-je interloquée.

-As-tu le mal de mer, ou bien es-tu enceinte? demanda-t-il avec un regard lourd, orageux comme le ciel, et strié d'éclairs.

-Tu le saurais mieux que moi.

Nous avions fait l'amour quelques jours plus tôt, peu après que je me fus rendu compte que j'avais du retard.

-Je n'ai pas vu d'enfant dans ton sang, pas encore. C'est le changement de ton odeur que j'ai remarqué. Tu ne peux pas être enceinte de plus de quelques semaines.

-J'aurais pensé que ma grossesse te donnerait plus que jamais envie de conserver le livre.

-Peut-être que les réponses à mes questions ne sont pas aussi urgentes que je le croyais. (Pour me le prouver, il posa le livre par terre, hors de portée des regard.) J'ai pensé qu'il me dirait ce que je suis et pourquoi je suis là. Peut-être que j'ai déjà toutes les réponses. (J'attendis qu'il développe.) Après toutes mes recherches, je découvre que je suis ce que j'ai toujours été: Matthew de Clermont, vampire, époux, père. Et que je suis ici-bas pour une seule et unique raison: changer les choses.

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Le lendemain matin, toute la maison prenait son petit déjeuner en bâillant après cette nuit tardive. Tom et Jack venaient de se lever et nous engloutissions des bols de porridge quand Gallowglass arriva et chuchota quelque chose à Matthew. Je m'alarmai en voyant l'expression consternée de Matthew.

- Où est mon père ? demandai-je en me levant d'un bond.

- Il est parti, répondit Gallowglass d'un ton bourru.

- Pourquoi vous ne l'avez pas arrêté ? m'enquis-je, les larmes aux yeux. Il ne peut pas partir comme cela. J'avais besoin de passer encore un peu de temps avec lui.

- Tout le temps du monde n'aurait pas suffit, ma tante, dit tristement Gallowglass.

- Mais il ne m'a pas dit au revoir.

- Un père ne doit jamais être obligé de dire adieu à son enfant, dit Matthew.

- Stephen m'a demandé de vous remettre ceci, dit Gallowglass en me tendant un papier plié en forme de petit bateau.

- Papa a toujours été nul pour les cocottes, dis-je en m'essuyant les yeux, mais il a toujours été doué pour faire les bateaux.

Je dépliai soigneusement le papier.

Diana,

Tu es tout ce que nous rêvions que tu deviennes un jour. La vie est la robuste chaîne du temps. La mort n'est que la trame.

Ce sera grâce à tes enfants et les enfants de tes enfants que je vivrai éternellement.

Papa

P.S. : Quand tu liras "Il y a quelque chose de pourri dans l'empire du Danemark" dans Hamlet, pense à moi.

- Tu me dis que la magie n'est que le désir fait réalité. Peut-être que les sortilèges ne sont rien de plus que des mots auxquels tu crois de tout ton cœur, dit Matthew en me prenant par les épaules. Il t'aime. Éternellement. Tout comme moi.

Ses paroles s'insinuèrent dans les fils qui nous reliaient, sorcière et vampire. Ils portaient en eux la conviction de ses sentiments : tendresse, admiration, constance, espoir.

- Je t'aime aussi, chuchotai-je, renforçant son sortilège avec le mien.

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-Est ce pour cela que vous avez fait de moi votre fille? Vous saviez que Champier venait?

-Matthew et vous avez survécu à une épreuve dans l'église, puis à une autre dans le fenil. Le serment par le sang n'était que la première étape pour faire de vous une Clermont. Et le moment est venu de l'achever. (Philippe se tourna vers son valet). Va chercher le prêtre, Alain, et dit au village de se réunir dans l'église au coucher du soleil samedi. Milord* va se marier, avec la Bible et le prêtre, et tout Saint-Lucien en sera témoin. Il n'y aura rien de secret dans ce mariage.

- Je viens de tuer un homme! Ce n'est pas le moment de discuter de mariage.

-Fadaises. Se marier dans un bain de sang est une tradition familiale des Clermont, dit Philippe avec entrain. Nous semblons n'épouser que des créatures qui sont désiré par d'autres. C'est toujours très embrouillé.

-Je l'ai tué, répétai-je en détachant les syllabeset en désignant le cadavre.

-Alain, Pierre, veuillez nous débarrasser de M. Champier. Il agace madame*.

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Sache aussi ceci : tu es toutaussi digne d'elle. Cesse de regretter ta vie et commence a la vivre.

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Matthew : "Ce que j'éprouve en ce moment - un terrible sentiment de manque et de fureur parce que je n'arrive pas à avoir une impression nette de toi dans le chaos de notre existence - je n'arrive pas à le maîtriser."

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La famille Clermont était une ménagerie de redoutables animaux. En présence de Matthew, je pensais toujours aux loups. Avec Ysabeau, à des faucons. Gallowglass m'avait évoqué un ours. Philip ressemblait à un autre prédateur tout aussi meurtrier. Un lion.

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p.311:

Cette nuit là, je rêvai que je dormais sous les branches d'un arbre qui poussait dans mon ventre. Son feuillage me protégeait du clair de lune tandis qu'un dragon traversait le ciel. Quand il arriva à la lune, sa queue s'enroula autour et l'astre argenté devint rouge. Je me réveillai seule dans des draps trempés de sang.

- Françoise! criai-je en sentant soudain une vive douleur.

C'est Matthew qui accourut. Son expression effondrée quand il arriva auprès de moi confirma mes craintes.

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Matthew ne se retourna pas pour regarder une dernière fois son père et fixa la route, préférant affronter l'avenir plutôt que le passé.

Moi, je me tournai une fois, quand un mouvement fugitif attira mon regard. C'était Philipe , qui sur une crête non loin, déterminé à regarder son fils jusqu'au dernier instant.

_Au revoir, Philipe, murmurai-je dans le vent, espérant qu'il m'entendrait.

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nouvel extrait

Notre arrivée fut un pêle-mêle de sorcière et de vampire tout à fait indigne. Matthew était sous moi, son interminable carcasse chiffonnée dans une position bizarre, ce qui n'était guère son genre. Nous avions un gros livre coincé entre nous, et dans la violence de l'impact la petite figurine en argent que je tenais avait volé de l'autre coté de la pièce.

- Sommes-nous au bon endroit ? demandais-je en gardant les yeux fermés, au cas ou nos serions restés au XXIe siècle dans la grange de Sarah au lieu d'être dans l'Oxfordshire du XVIe.

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