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Commentaires de livres faits par Allebei

Extraits de livres par Allebei

Commentaires de livres appréciés par Allebei

Extraits de livres appréciés par Allebei

"C’est dans la deuxième année de mon séjour à Grenville Lodge, qu’arriva l’événement qui devait avoir une influence si néfaste sur ma vie. Une belle-sœur de mon maître, qui vivait au Canada, venait de mourir. Sa fillette, Mary, alors âgée de quatorze ans, se réfugia auprès de son oncle. C’était bien la plus charmante créature, timide, aux grands yeux, les joues rougissant à la moindre émotion, la voix délicate et sensitive, les gestes nobles et craintifs, et l’allure de jeune déesse sur les nuées Je me pris pour elle d’affection, avec d’autant plus d’empressement que l’ombre même d’une
arrière-pensée ne me pouvait venir. Sans doute
l’admiration de sa grâce et l’attrait de son sexe y
étaient pour beaucoup ; mais l’homme est un être
assez complexe pour avoir fini par créer un genre
de tendresse qui n’est point de l’amour et qui
diffère pourtant de l’affection d’homme à homme ou de femme à femme. Cela se rencontre aussi
souvent parmi les races du Nord que c’est rare
parmi les races du Midi.
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"Il y avait un mois que Martial Norbert avait quitté Mexico, en compagnie d’un vieux métis indien, Chanito, qu’on lui avait recommandé pour sa probité et pour la parfaite connaissance qu’il avait des parties encore inexplorées de la Cordillère des Andes. Martial, d’ailleurs, n’avait eu qu’à se féliciter de son choix et il appréciait de plus en plus les qualités d’un pareil guide, depuis qu’ils avaient pénétré dans les régions désertiques de la Sonora, la terre sans eau, sans arbres et sans maître, qu’on a énergiquement appelée No man’s land, la terre hostile à l’homme."
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"Dans le luxueux établissement, la fête battait son plein. Il était minuit passé, que, derrière les hauts vitrages de la façade flamboyants de clarté, le bruit des chants et des rires s’entendait encore. Vers une heure, deux hommes quittèrent le salon de jeu et descendirent lentement les marches du perron. L’un portait l’uniforme de capitaine de l’infanterie de marine, l’autre était en smoking et avait, dans les gestes et dans l’allure, cette décision, cette brusquerie qui décèlent tout de suite un homme d’action. Comme ils allaient atteindre la plage, ils se trouvèrent en face d’une limousine dans laquelle une jeune femme s’apprêtait à monter. Très belle, vêtue d’une sévère toilette de soie noire, elle avait, dans les traits et dans l’attitude, quelque chose de profondément impressionnant. Son visage, que ne relevait aucun fard, était d’une pâleur mortelle. Ses yeux noirs, légèrement cernés de bistre, brillaient d’un éclat fiévreux, presque insoutenable, et son épaisse chevelure, d’un noir de jais à reflets bleuâtres, était maintenue par un peigne d’or orné de diamants noirs de la plus grande beauté. Elle s’insinua dans l’intérieur de l’auto avec une souplesse toute féline ; elle venait de prendre place sur les coussins lorsque son regard rencontra celui du capitaine. Aussitôt, un sourire éclaira cette face presque tragique et elle répondit d’un gracieux mouvement de tête au respectueux salut de l’officier. Le compagnon de celui-ci avait salué, lui aussi, d’un geste machinal, et maintenant, il demeurait immobile, comme figé de stupeur. La vue de cette femme à l’énigmatique visage avait réveillé en lui tout un monde de souvenirs.
– Ah çà ! mon vieux Robert, lui dit gaiement son compagnon, est-ce que la beauté de miss Willougby a produit sur toi une si foudroyante impression ?
– Peut-être, mon vieux Marchal, répondit l’autre tout pensif.
Et il ajouta :
– Mais tu es bien sûr qu’elle se nomme miss
Willougby ?
– Absolument sûr ; je la connais parfaitement. Son frère, lord Arthur Willougby, un très brave officier de la marine anglaise, que j’ai connu au Maroc, était, ce soir même, un de nos partenaires à la table de jeu. Tu sais, ce grand blond aux lèvres minces, à l’air un peu poseur, avec un lorgnon d’or.
– Oui, en effet.
– Mais, pourquoi toutes ces questions ?
– C’est étrange. Miss Willougby ressemble singulièrement à une célèbre espionne prussienne que j’ai eu l’occasion de voir pendant la guerre des Balkans. Elle avait livré aux officiers allemands qui dirigeaient les Turcs le plan d’un fort qui commandait le croisement de deux lignes de chemin de fer. Elle s’est enfuie juste à temps, au moment où les Serbes allaient la fusiller.
« C’était, de l’autre côté du Rhin, une vraie célébrité ; parlant toutes les langues, capable de prendre tous les déguisements, elle était, dit-on, royalement payée par la Wilhelmstrasse. Tu n’as donc jamais entendu parler de la fameuse Dame noire des frontières ?
Le capitaine Marchal éclata d’un bon rire franc et sonore.
– Ah çà ! fit-il, mais c’est du roman que tu me racontes là ! La Dame noire des frontières ! A-ton idée d’une chose pareille ? Tu es en train de me monter un bateau. Est-ce que, par hasard, tu me prendrais pour un de tes lecteurs ? Robert – Robert Delangle, rédacteur et correspondant de guerre au Grand Journal de Paris – était légèrement vexé.
– Ris tant que tu voudras, mon vieux, répliqua-t-il ; n’empêche qu’il existe une stupéfiante ressemblance entre l’espionne prussienne que j’ai vue à Belgrade et cette belle Anglaise."
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« - J'attends pour aujourd'hui la fin du monde, Austin.
- Bien, Monsieur. À quelle heure, Monsieur ?
- Je ne sais pas, Austin. Avant ce soir.
- Très bien, Monsieur. »
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"Nous reproduisons, à titre de document, un des nombreux articles que publia le New York Herald à cette occasion. « Un effroyable attentat vient de jeter la consternation dans l’État de Californie et de mettre en deuil la famille d’un de nos honorables concitoyens, Mr. William Dorgan. Son plus jeune fils, Joë, a disparu dans des circonstances tragiques et tout porte à croire qu’il a été victime des bandits de la Main Rouge.
« Mr. Joë Dorgan, qui, bien qu’âgé seulement de vingt-six ans, a déjà fait preuve de brillantes qualités d’administrateur et de financier, avait été chargé par son père de recouvrer des sommes importantes dues par les fermiers des immenses domaines que possède le milliardaire dans la province de Californie. Cette région offre encore des parties entièrement désertiques privées de routes et de chemins de fer et où les services publics ne sont encore organisés que de la façon la plus défectueuse.
« Mr. Joë Dorgan, qui avait terminé heureusement sa tournée, revenait avec son escorte composée de douze policemen à cheval. L’argent recueilli se trouvait dans un de ces robustes chariots qui seuls peuvent circuler par
les chemins rocailleux de la sierra. C’est en traversant un défilé, que les orages de ces temps derniers avaient rendu presque impraticable, que le convoi fut attaqué.
« Des cow-boys qui se rendaient à une des foires de la région ont retrouvé les cadavres atrocement mutilés des douze policiers, près du chariot défoncé et des chevaux éventrés.
« Détail horrible, chaque cadavre portait sur la joue l’empreinte d’une main grossièrement dessinée avec du sang. Les bandits de la Main Rouge avaient laissé leur sinistre estampille.
« Malgré toutes les recherches, le corps du malheureux Joë Dorgan n’a pu être retrouvé. On n’ose espérer qu’il ait été fait prisonnier ; on suppose que les tramps auront précipité son cadavre dans un des gouffres de la sierra. Un corps de police montée fait en ce moment une battue dans ces régions désertiques, mais jusqu’ici toutes les recherches n’ont abouti qu’à découvrir, dans un ravin sauvage nommé le Black-Cañon, un des repaires de la bande
tragique où se trouvaient en abondance des armes, des munitions et des provisions de toutes sortes. La chasse aux bandits continue, dirigée avec une activité infatigable par l’ingénieur Harry Dorgan, le frère de la victime, immédiatement accouru sur les lieux."
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"Les réjouissances furent d’une somptuosité inouïe, presque extravagante, dignes enfin de la colossale fortune de l’amphitryon. Après le dîner servi dans le jardin d’hiver au milieu des massifs de citronniers, de magnolias, de jasmins et d’orchidées, il y eut bal sur les pelouses du parc illuminé ; mais la principale attraction, c’étaient les cadeaux envoyés à miss Isidora et exposés dans un petit salon attenant au jardin d’hiver. Ils étaient d’un luxe royal : c’était un ruissellement de joyaux dont le plus humble avait coûté une fortune. Entre toutes ces merveilles, on remarquait un rubis « sang de pigeon » dont la grosseur et l’éclat étaient incomparables. Cette gemme eût été digne du diadème d’une impératrice ; aucune des jeunes milliardaires présentes n’en possédait qui pût lui être comparée ; d’ailleurs, d’habiles détectives vêtus avec élégance et mêlés à la foule des invités devaient veiller sur les trésors étalés, en apparence si insoucieusement."
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"Vers la fin de l’année 190..., un groupe de capitalistes yankees avait décidé la fondation d’une ville, en plein Far West, au pied même des montagnes Rocheuses. Un mois ne s’était pas écoulé que la nouvelle cité, encore sans maisons, était déjà reliée par trois lignes au réseau ferré de l’Union ; dès l’origine, on l’avait baptisée Jorgell-City, du nom du président du trust qui la créait, le milliardaire Fred Jorgell. Les travailleurs accouraient de toutes parts ; dès le deuxième mois, trois églises étaient édifiées et quatre théâtres étaient en pleine exploitation. Autour d’une place où subsistaient quelques beaux arbres, espoir d’un square pittoresque, les carcasses d’acier des maisons à trente étages
commençaient à s’aligner. C’était une vraie forêt de poutres métalliques, bruissantes nuit et jour de la cadence des marteaux, du grincement des treuils et du halètement des machines. En Amérique, on commence les murailles par en haut, une fois le bâti d’acier mis en place et les ascenseurs installés. C’était un spectacle fantastique que celui de ces logis aériens, juchés, comme des nids d’oiseau, au sommet des géantes poutrelles d’acier, pendant que les ouvriers achevaient fiévreusement de combler avec des rangs de briques, parfois même avec de simples plaques d’aluminium, les interstices de la charpente métallique. Plus loin, on coulait en quelques heures, d’après le procédé d’Edison, des édifices entiers en béton armé. De la terrasse de son palais, où il passait de longues heures, Fred Jorgell prenait un indicible plaisir à voir sortir de terre avec une rapidité magique la ville nouvelle, éclose en plein désert, au soleil de ses milliards. Par une sorte de superstition, le milliardaire avait voulu que la première pierre de « sa ville » fût posée le jour de l’anniversaire de la naissance de sa fille, de telle sorte qu’on célébrât du même coup la première année de Jorgell-City et les vingt ans de miss Isidora."
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"Fiévreusement, presque brutalement, une jeune femme en deuil se frayait un passage à travers la cohue bigarrée de ce curieux quartier de San Francisco qu’on appelle le Faubourg d’Orient. Les yeux brillants de fièvre, la face crispée par l’expression d’un désespoir immense, elle allait droit devant elle, sans un regard pour cette foule tourbillonnante où dominaient les Chinois et les indigènes des archipels océaniens, aux parures de coquillages, aux vêtements éclatants et bizarres. Arrivée enfin dans une rue presque déserte, la jeune femme ralentit le pas, secoua d’un geste rapide la poussière qui s’était attachée au bas de sa jupe, remit un peu d’ordre dans les boucles de sa chevelure d’un noir profond, et tamponna d’un petit mouchoir de soie ses yeux rougis par des larmes récentes. Elle s’était arrêtée, comme hésitante, en face d’une spacieuse maison à trois étages, entièrement constituée – comme beaucoup d’édifices bâtis après le dernier tremblement de terre, – par des poutres d’acier et des briques.
– Pourvu, murmura-t-elle, le coeur serré, qu’on ne me demande pas trop cher...
Elle ajouta en soupirant :
– Et que cela serve à quelque chose !...
Avec une brusque décision, elle ouvrit la grille qui donnait accès dans une avant-cour ornée de géraniums et de jasmins des Florides, et sonna à une porte dans laquelle était encastrée une plaque de nickel, avec cette inscription en gros caractères :
JOHN JARVIS
Private detective

Elle fut introduite par un noir dans un salon d’attente sévèrement meublé de chêne et dont les fenêtres donnaient sur un vaste jardin. Une sorte de géant blond, à la physionomie souriante, aux yeux bleus pleins de candeur, vint à la rencontre de la jeune femme et lui indiqua un siège. Il parut vivement frappé de l’expression douloureuse qui se reflétait sur le visage de la visiteuse, et aussi, de la beauté de celle-ci. Ses traits brunis par le soleil, offraient une régularité parfaite ; ses mains tigrées de hâle étaient d’un modelé délicat et le méchant costume de confection dont elle était vêtue accusait des formes élancées, une taille mince et ronde, des hanches harmonieuses et larges, toute la plastique splendide des femmes de sang espagnol, si nombreuses en Californie. De son côté, la visiteuse ne s’était nullement représenté un détective de cette mine débonnaire et joviale. Il y eut quelques minutes d’un silence embarrassé."
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"Ce soir-là, comme presque tous les soirs, le colonel sir John Printermont, commandant au nom de Sa Majesté britannique les troupes en garnison à Bénarès, se promenait en compagnie de sa fille, miss Emmy, dans la large avenue bordée de palais qui longe le Gange, le fleuve sacré des Hindous, dont les eaux bleues viennent battre le pied des escaliers de marbre. Tout entiers au ravissement de l’heure exquise, qui, dans ces climats, précède le coucher du soleil, le père et la fille se taisaient.
Devant eux, un éléphant richement caparaçonné de soie brodée d’argent, écartait lentement de sa trompe la paresseuse cohue des indigènes au teint de cuivre rouge, aux yeux étincelants et comme enfiévrés.
Bakaloo, tel était son nom, n’était pas un éléphant ordinaire."
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"Il existe beaucoup de livres sur la méditation, la contemplation, l’Éveil, mais assez peu sur la concentration proprement dite, pratique plus modeste
sans laquelle, pourtant, aucun de ces états supérieurs n’est possible. Cela vient sans doute de ce que nombre de gens attirés par la vie spirituelle veulent brûler les étapes et en quelque sorte achever l’oeuvre avant d’avoir perfectionné l’outil. L’outil, c’est ici ce que l’on appelle, d’un mot un peu barbare mais désormais reçu, le «mental » : lieu et instrument de toute notre activité psychique, à la fois consciente et inconsciente. Car le plus souvent nous ne pensons pas, nous sommes « pensés » ; et c’est à peine si nous nous rendons compte de ce qui nous occupe, tant les projets, les souvenirs, les mots et les images se succèdent vite dans notre tête, se chevauchent, s’entrecroisent comme s’ils vivaient d’une vie aussi autonome qu’incohérente. Bien rare celui qui peut décider à quoi il va appliquer exclusivement son esprit, ne serait-ce qu’une heure, et qui est capable de garder le cap sans distraction ni trouble. Une telle intensité est possible « à chaud », peut-être sous l’effet d’une grande passion ou d’une nécessité urgente. Mais, même alors, c’est qu’on subit la situation plutôt qu’on ne la dirige. Cela n’est pas la concentration choisie, calme, active dont on veut parler dans ce livre. Traitant du mental, nous serons souvent amené à évoquer le corps : car entre l’un et l’autre comment discriminer de façon absolue ? Comment espérer, pratiquement, gouverner sa pensée si l’on est fatigué, malade, si l’on digère mal ou qu’on souffre de démangeaisons ? Dans le yoga classique, qui a tant développé l’art de la concentration, celle-ci s’intercale entre la discipline du souffle, elle-même consécutive à la maîtrise des postures corporelles, et la méditation proprement dite, recueillement parfait d’un mental unifié sur un seul point1. Cette perspective est juste, cette gradation devrait être respectée, même si l’on peut citer des cas d’individus qui, favorisés d’une grâce exceptionnelle, n’ont pas eu à passer par toutes ces étapes et semblent avoir atteint l’état suprême sans
se plier à aucune ascèse traditionnelle. Il est bon de savoir qu’ils ont existé
– afin de ne pas imaginer que l’accomplissement spirituel dépendrait de la seule volonté – mais opportun aussi de prendre sa propre mesure et de mettre un pied devant l’autre si l’on veut parvenir au bout du chemin."
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"Cristaux, pierres, métaux. L’améthyste pour la paix. Le quartz pour
le pouvoir. L’argent pour le psychisme. Depuis les temps les plus reculés de l’époque préhistorique jusqu’à notre ère technologique, nous avons trouvé beauté, puissance et mystère dans les pierres. Tout comme les herbes sont dotées d’énergie, les pierres et les métaux sont chargés de pouvoirs. Avec leur aide, nous pouvons nous transformer nous-mêmes et transformer nos vies. La magie des pierres est vieille comme le monde. Cela a commencé lorsque les premiers humains ont senti qu’une force ou un pouvoir était emprisonné dans les pierres qui les entouraient. Il est probable qu’on ait d’abord utilisé les pierres comme amulettes — des objets portés pour faire dévier la négativité ou le « mal ». Plus tard, les pierres ont été vénérées comme des divinités, offertes en sacrifice et enterrées pour obtenir des bénédictions et de la fertilité pour la terre. Leur usage est intimement lié à la religion, au rituel et à la magie. À notre époque, la magie des pierres a été oubliée par des millions de personnes. La révolution industrielle et deux guerres dévastatrices ont détruit la vie de ces villages insulaires où la magie ancienne se transmettait de génération en génération. Aujourd’hui, une nouvelle prise de conscience concernant la valeur magique des pierres et des métaux déferle sur nous. Cet intérêt soudain est vraiment sans précédent dans l’histoire et, tout comme l’utilisation croissante des herbes dans la magie, il démontre un autre signe de notre insatisfaction par rapport à nos vies dominées par les puces électroniques. Quelque chose — de magique — nous manque."
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"Pendant des millénaires, nos ancêtres ont utilisé des herbes pour
créer une vaste gamme de substances magiques. De précieux
onguents, cachés dans des contenants en corne ou dans des pots en
cristal, étaient appliqués sur le corps pour accomplir des transformations
magiques. Les infusions étaient bues à petites gorgées ou
étaient aspergées pour éloigner le démon et la négativité. Des écorces
et des bois parfumés étaient jetés sur le charbon chaud pour en
libérer leurs parfums et leurs pouvoirs.
Les formules réelles de ces sachets, onguents, infusions, encens
et huiles étaient souvent gardées secrètes, enfermées dans les livres
de sorts des sorcières et dans les grimoires des magiciens, ou même
enfouies plus profondément dans les recoins de l’esprit humain. À
l’occasion de leur entrée dans les cercles étoilés des « sages », les
recettes secrètes étaient révélées, permettant aux étudiants de
les utiliser dans les rites, les sortilèges et la vie de tous les jours.
Aujourd’hui, comme les voiles obscurs du secret sont levés et
que chacun peut partager la magie des temps anciens, il y a un
besoin pressant pour un livre complet et responsable sur les formules
magiques qui satisferont les besoins de ceux qui voudront
mélanger les vieilles infusions et les encens — non seulement pour
des objectifs magiques, mais aussi pour la joie de le faire.
La composition des encens, le mélange d’huiles et la combinaison
des herbes — voici le travail nécessaire pour garder une armoire
magique bien garnie. Vous aurez beaucoup de plaisir à faire travailler
les herbes, à aligner leur pouvoir, à combiner leurs énergies
alors que les feuilles et les huiles se mélangent ; mais beaucoup de
choses demeurent dans l’obscurité à leur sujet."
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date : 05-01-2023
"« Une fois que l’on a appris les principes de base des croyances et pratiques wiccanes, logiquement, la prochaine étape consiste à vivre notre religion. C’est à nous de décider comment et en quoi cela affectera nos vies. J’ai écrit ce livre pour qu’il serve de guide non seulement à la pratique wiccane, mais à la vie wiccane. Néanmoins, son contenu ne comporte que des idées et des suggestions. Chacun de nous doit trouver le chemin idéal. Puissent
la Déesse et le Dieu vous aider dans cette quête. »
Scott Cunningham, 1956-1993"
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"Samedi 2 septembre 1939, à Evreux.
Jamais je n'oublierai cette terrible journée ! Elle avait pourtant bien commencé. Il faisait beau et j'ai pris mon petit déjeuner dans le jardin. Ensuite, j'ai retrouvé Mamé pour lui réciter mes tables d'addition. J'adore ma grand-mère, mais elle est très sévère: même pendant les grandes vacances, je dois faire des devoirs ! Ce matin, j'avais tout bon et j'ai pu jouer avec mon petit frère Michel. On allait commencer notre partie de billes quand le facteur est passé. Je me suis levé d'un bond: les jours où il n'y a pas école, c'est moi qui vais chercher le courrier ! Dans la boîte aux lettres, il y avait une grande enveloppe avec le drapeau français. Je l'ai saisie en tremblant et j'ai couru dans le bureau de Papa. A sa tête, j'ai compris que c'était la mauvaise nouvelle qu'il redoutait. Depuis des semaines, tout le monde parle de la guerre..."
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date : 24-06-2022
"Un revenant fréquentait le château de Lindemberg, de manière à le rendre inhabitable. Apaisé ensuite par un saint homme, il se réduisit à n’occuper qu’une chambre, qui était constamment fermée. Mais tous les cinq ans, le cinq de mai, à une heure précise du matin, le fantôme sortait de son asile.
C’était une religieuse couverte d’un voile, et vêtue d’une robe souillée de sang. Elle tenait d’une main un poignard, et de l’autre une lampe allumée, descendait ainsi le grand escalier, traversait les cours, sortait par la grande porte, qu’on avait soin de laisser ouverte, et disparaissait."
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date : 21-06-2022
"Le 15 juin 1848, un paysan et une jeune fille sortirent de bon matin du bourg de Lanmeur, et s’acheminèrent vers le petit village de Saint-Jean-du-Doigt, situé à quelques lieues de là, sur le bord de la mer.
Il pouvait être sept heures.
La journée promettait d’être superbe ; le ciel étendait au-dessus de leurs têtes son éclatante tenture bleue, frangée de nuages blancs ; le soleil sortait étincelant des montagnes lointaines ; le souffle frais du matin courbait les arbres en fleur, et semait sur la route les gouttes odorantes que la rosée venait d’y verser. Il régnait de toutes parts un calme, une paix, une sorte de recueillement pieux, mêlé de doux et ineffables tressaillements ; on eût dit que la terre encore à demi assoupie luttait en soupirant contre les dernières étreintes de la nuit, et qu’elle murmurait doucement sa prière au dieu du jour.
Le paysan portait le costume breton dans toute son austère simplicité – le chapeau rond à larges bords, la veste de drap noir, le long gilet brun, la ceinture de couleurs diverses, la culotte large et flottante, les guêtres de toile, et les souliers ferrés. – Il était grand et fort, robuste et nerveux, fumait une pipe grossière, et s’appuyait, en marchant, sur un énorme peu-bas, ce rude instrument des vendette bretonnes.
Cet homme pouvait avoir une cinquantaine d’années environ ; – mais il était encore si extraordinairement bien taillé, son visage, qui rappelait dans son ovale anguleux, le type primitif des Kimris, présentait un cachet si éclatant de fermeté et d’ardeur, il y avait dans son regard tant de feu, dans son allure, tant d’activité, que c’est à peine si on lui eût donné quarante ans.
On l’appelait dans le pays le père Tanneguy, et c’était le dernier descendant mâle de la famille des Tanneguy-Duchâtel.
Quant à la jeune fille qui le suivait, c’était sa propre fille ; elle s’appelait Margaït, ce qui veut dire Marguerite en breton.
Marguerite avait seize ans : belle, comme doivent l’être les anges, elle n’avait point encore réveillé son âme, qui dormait enveloppée dans les douces illusions de l’enfance. Elle vivait auprès de son père, heureuse, souriante, folle, et ne cherchait point à deviner pourquoi, à de certains moments, elle sentait son coeur battre avec précipitation, pourquoi une tristesse indéfinie imprégnait parfois sa pensée d’amertume et de mélancolie : quand ces vagues aspirations s’emparaient d’elle, ouvrant tout à coup sous ses pas des routes ignorées, elle accourait auprès de son père, lui racontait avec naïveté ses tourments et ses désirs ; et trouvant alors une force surnaturelle dans la parole douce et grave du vieillard, la tempête passionnelle soulevée dans son coeur se taisait, et la tristesse fuyait, la laissant candide et calme comme auparavant !...
Le jour elle courait, suivant dans ses capricieux détours la petite rivière artificielle qui alimentait les prairies dépendantes de la ferme : elle allait gaie, rieuse, folâtre, cueillant les pervenches et les bluets, pourchassant le papillon aux ailes diaprées, écoutant le chant des oiseaux ou le cri des bêtes fauves.
Si elle rencontrait un malheureux qui lui tendait la main, elle ouvrait sans hésiter la petite bourse où elle renfermait le trésor de ses modestes épargnes, et jetait généreusement une petite pièce d’argent dans la main du mendiant."
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date : 21-06-2022
"Non loin de Kerhaès, aujourd’hui Carhaix, s’élevait, vers le VIIe siècle, au milieu des sauvages solitudes des montagnes d’Arrès, une de ces habitations où les seigneurs se retiraient après les jours agités des grandes guerres, pour se livrer aux plaisirs de la table, de la chasse ou de la rapine. À vrai dire, la rapine était chose rare dans les montagnes d’Arrès, et le butin que l’on pouvait enlever au voyageur isolé était peu considérable ; la principale occupation à laquelle s’adonnaient les hôtes de l’habitation dont nous parlons, était plutôt la chasse pendant le jour, l’orgie pendant la nuit : la chasse sanglante, terrible, impitoyable ; l’orgie ardente, passionnée et se prolongeant jusqu’au jour !...
La demeure de Kerlô était une vaste ferme, composée de bâtiments figurant une sorte de carré oblong, et construit, en bois, sculpté avec assez de goût pour le temps. Le principal corps de logis était habité par le chef celte et ses principaux officiers ; les côtés par les écuries et les étables, et les bâtiments composant la partie antérieure de la ferme par les vassaux qui vivaient dans la dépendance du seigneur."
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date : 21-06-2022
"Dans les premiers mois de 1836, un homme, dont l’accent décelait l’origine gasconne, vint louer un petit appartement de trois pièces, au cinquième étage, dans un hôtel de la rue de l’Ouest, située derrière le Luxembourg. Son bagage était des plus minces ; son costume, des plus modestes ; mais il y avait un tel cachet de bonne foi sur sa physionomie, tout en lui respirait tellement l’honnêteté et la distinction, qu’on lui loua de confiance.
Cet homme, qui pouvait avoir une quarantaine d’années, amenait avec lui sa fille, une jeune personne de quinze ans au plus, charmante et gracieuse, portant sa petite robe d’indienne trop courte, comme il portait lui-même son habit noir suranné, c’est-à-dire de manière à donner à croire qu’une telle mise n’était pas faite pour elle.
L’arrivée de ces deux locataires mystérieux causa une sorte de sensation dans l’hôtel, et pendant deux ans que M. Danglade habita rue de l’Ouest, la curiosité qu’il avait excitée tout d’abord subsista et ne fut jamais satisfaite ; mais, singulier effet de ses manières, ce qui, de la part de tout autre, aurait produit une impression défavorable, augmenta au contraire la considération qu’il s’était conciliée sans l’avoir cherchée.
M. Danglade sortait le matin de très bonne heure, il ne rentrait que le soir, vers six heures, montait chercher sa fille qui l’attendait, et tous les deux prenaient silencieusement le chemin de Viot, le restaurateur providentiel du quartier latin."
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date : 17-06-2022
"Au bout d’un quart d’heure, ils rangeaient l’îlot de rochers sur lequel le phare est construit. À ce moment, la base était complètement immergée, ainsi que l’avait prévu Maxime, et le flot venait battre les flancs de la tour.
Le canot alla s’engager dans une anse de sable ; Gaston, Bob et deux matelots sautèrent à la mer, et, gagnant l’escalier ménagé dans le talus, ils commencèrent l’ascension. Ce n’était pas facile.Talus et escaliers étaient tapissés de varech, de fucus, et de petits limaçons de mer qui en rendaient la surface si glissante, que l’on ne pouvait s’y tenir debout, et Gaston commençait à s’étonner qu’on les eût appelés pour les laisser se morfondre ainsi sans indication sur la route à suivre, quand une échelle de cordes tomba tout à coup à ses pieds, en se déroulant du haut de la plate-forme. En même temps une voix arriva jusqu’à lui.
– Attachez l’échelle aux deux montants de fer qui sont scellés dans le talus, dit cette voix, et hâtez-vous de monter, il y a des malheureux à sauver. Gaston éprouva un moment de stupéfaction profonde ; cette voix qui venait de se faire entendre n’avait rien de masculin, et c’était bien manifestement une voix de femme !... Quel était ce mystère ? L’imprévu de la situation éveilla au dernier point la curiosité du jeune marin, et ce fut avec une sorte d’impétuosité fiévreuse qu’il s’engagea le premier sur l’échelle de corde, et parvint en quelques secondes à la balustrade de fer qui entourait la plate-forme. Ses hommes le suivaient de près. Une fois là, n’apercevant personne, il entra dans la cage du phare, et pénétra dans les couloirs. Chose invraisemblable ! il n’y trouva aucun être vivant ! C’était la tour enchantée des légendes de chevalerie. Mais il n’était pas de nature patiente, et, après une courte attente, il se mit à frapper à une porte de bronze devant laquelle il s’était arrêté. L’effet ne se fit pas longtemps désirer. Presque aussitôt, la porte roula sur ses gonds, et à peine eut-il pénétré dans la chambre, un peu sombre, sur laquelle elle ouvrait, qu’il se trouva en présence d’une belle jeune femme, fort élégante, qui lui fit une révérence de l’air le plus naturel du monde. Gaston ne put réprimer un geste de surprise. L’aventure prenait des proportions de conte de fée ! et il se demandait si vraiment il était bien éveillé. La jeune femme sourit tristement :
– Pardon de vous avoir fait attendre, commandant, dit-elle avec un geste gracieux ; – mais je n’ai pas voulu me présenter devant vous dans une toilette dont le désordre ne s’explique que par l’épouvantable drame qui s’est accompli ici cette nuit !... J’espère que vous ne me garderez pas rancune..."
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"– Il y a quelque chose de vrai dans toutes les croyances persistantes des hommes, fit Jacques Le Marquand... j’entends les croyances qui ont rapport à des faits précis et souvent répétés.
– Alors, la sorcellerie...
– Dans son ensemble, je la nie, parce qu’elle énonce trop de faits imprécis et aussi parce qu’elle varie immodérément. Mais la science actuelle use de mainte pratique propre aux sorciers et aux sorcières : par suite, il est ridicule de nier que la sorcellerie ait reposé, du moins partiellement, sur une base expérimentale... Je n’insiste point... parce que j’ai mal étudié la matière. Mais que diriez-vous si je vous affirmais l’existence d’un phénomène comme le vampirisme ?"
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"À l’autre extrémité de la salle, à ce moment tout à fait vide, un jeune homme de mine et de tournure élégante était assis près d’un grand feu de charbon qui faisait monter de ses vêtements tout trempés une épaisse vapeur.
De temps à autre, il se levait, allait à la fenêtre et, à travers les carreaux ruisselants de pluie, contemplait le panorama des quais de la Tamise, où des centaines de paquebots noirs, alignés sous le ciel couleur de fumée, dessinaient des profils tristes dans le brouillard jaunâtre.
Quand le jeune homme avait bien contemplé les monceaux de charbon alignés à perte de vue, qui allaient s’engouffrer dans les docks, les allées et venues de locomotives poussives, attelées à d’interminables trains chargés de barriques et de pierres de taille, il allait se rasseoir mélancoliquement et fermait à demi les yeux, engourdi par la chaleur humide de la pièce, le cerveau endolori par les rugissements incessants des steamers.
C’était un jeune homme d’une trentaine d’années, aux cheveux et à la barbe blonds et frisés, au profil fin, aux yeux bleus et clairs on devinait à le voir une de ces natures nerveuses, qui ont horreur de l’oisiveté et qui courent brusquement à la réalisation des choses, même
avant de les avoir complètement étudiées et mûries."
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"À l’époque de nos aïeux, quand il n’y avait
que de mauvais bateaux dans le Nordland et que
les gens devaient acheter le bon vent au sorcier
finnois qui le tirait de son sac, il n’était pas sûr de
se risquer en pleine mer par les temps d’hiver.
Jamais alors un pêcheur ne devenait bien vieux. Il
n’y avait, pour ainsi dire, que les femmes et les
enfants, aussi les estropiés et les contrefaits, qui
fussent enterrés dans le sol.
Or, il y avait, une fois, un bateau dont
l’équipage venait de Thjöttö en Helgeland ; on
s’en était allé en mer et l’on poursuivait sa route
durement droit sur les Lofoten orientales.
Mais, cet hiver, le poisson ne voulait pas
mordre.
On s’arrêtait, on attendait des semaines et des
semaines, le mois se passait et il n’y avait plus
d’autre parti à prendre que de rentrer avec
l’attirail de pêche et le bateau vide..."
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"Petiton
Il y avait, une fois, une veuve qui vivait fort à son aise avec Petiton, son fils unique. Petiton dépassait déjà les vingt ans. On a vu souvent des garçons plus bêtes que lui. Mais il était si confiant, si confiant, qu’on l’avait dupé plus de cent fois, sans qu’il se fût corrigé.
« Mon ami, lui dit un jour sa mère, c’est aujourd’hui la foire à Layrac. Dans une heure, tu partiras, pour aller y vendre notre plus belle paire de boeufs. Méfie-toi de ces canailles de maquignons ; et ne lâche nos bêtes que contre de bons écus.
– Mère, vous serez obéie. Et combien demanderai- je de nos boeufs ?
– Mon ami, tu verras bien quel est leur prix..."
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"Le conte de Jeanne
Il y avait une fois un homme et une femme qui vivaient pauvres, bien pauvres, dans leur maisonnette, avec leur fille de dix-huit ans. Cette fille s’appelait Jeanne.
Un soir, l’homme dit à sa femme :
« Femme, vois comme nous sommes pauvres. Nous n’avons plus qu’une ressource. Il nous faut marier Jeanne.
– Mon homme, tu n’y penses pas. Marier Jeanne ? Et avec quoi ferons-nous la noce ?
– Femme, pour faire la noce, nous tuerons le Chat, la Petite Oie et la Poulette.
– Mon homme, tu as raison. »
Mais le Chat écoutait, caché sous la table. Aussitôt, il s’en alla trouver la Petite Oie."
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"En ce temps-là les bêtes parlaient. Voici 10 contes du beau pays gascon. Le Loup, la Chèvre, le Renard vivent ensemble dans les bois. Il vont à la foire avec les paysans. Tout ce monde ne s’entend pas toujours très bien. Le Renard est cruel, mais il sera puni. Quant au Loup, il est trop bête, tant pis pour lui ! Les gentils petits animaux, le Chat, la Poulette, l’Oie et même le Limaçon réussissent bien mieux leurs affaires."
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"Sur la terrasse de la villa que possède à Belle-Isle-en-Mer, l’ethnographe Bourdelier – le premier qui ait déchiffré les hiéroglyphes des temples toltèques et chichimèques –, quelques invités savouraient des boissons glacées, à l’ombre des tamarins aux grappes de corail rose, en face de la mer immense et bleue.
L’explorateur américain, Miles Kennedy, l’homme qui a parcouru seul, pendant cinq ans, la région désertique des Andes, fumait béatement, étendu dans un rocking-chair. À deux pas de lui, une jeune Anglaise demeurait silencieuse, pelotonnée sur les coussins de la guérite d’osier.
Les regards de la jeune fille ne pouvaient se détacher des mains de l’explorateur, des mains d’une cadavéreuse lividité, d’une blancheur de chlore, qui contrastaient bizarrement avec le visage bruni et tanné comme la peau d’une momie." Extrait de "Dans le ventre d’Huitzilopochtli".
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