Aller simple
Auteur
- Carlos Salem (Écrivain)
Classement en biblio - 8 lecteurs
Commentaires récents
Ce roman est un délire total sur toute la ligne!
Un réçit qui allie l'aventure imprévisible, les personnages endiablés, les images rares et l'action effrénée. La touche d'humour et d'inattendu qu'on retrouve dans ce livre lui donne un aspect hors du commun qui alimente toujours suspens, curiosité, et inlassable impressionnement.
La première chose qui m'a attirée: le nom déjà louche de l'écrivain.
Tout est Décalé au sens le plus large du terme dans cette aventure loufoque, dont la fin cinématographique sera la cerise sur le gâteau...
J'ai vraiment aimé, parce que cette petite perle de mots nous emmène voyager vers les contrées de derrière les limites: limites de tout, ni la littérature, ni l'histoire n'ont plus de limites; et la capacité de l'auteur de faire sien les éléments les plus actuels ajoute à la beauté de l'oeuvre.
Une lecture rapide, normal vu le rythme, et tellement libre que s'en est déconcertant, et lorsqu'on est pris dedans (très vite croyez-moi); c'est pour en garder des images nettes et aussi concrètes que les situations sont presque surréalistes. Si je ne le met pas en or c'est tout simplement parce que l'écriture laisse un peu trop le pas au visuel.
Afficher en entier
Un livre sympatique, une très bonne qualité d'écriture mais je n'ai pas pris autant de plaisir qu'avec mon premier "salem" : Nager sans se mouiller que j'ai adoré... Là c'ets plus embrouillé voire un peu confus parfois et les situations un peu rocambolesques pour accrocher vraiment...
Afficher en entier
Date de sortie
Aller simple
- France : 2010-10-02 - Poche (Français)
Activité récente
Titres alternatifs
- Camino de ida - Espagnol
Livres ayant des thèmes similaires
Résumé
"Une musique mélo, fade et fausse, s'égrenait mollement, une voix rachitique chantait El dia que me quieras comme s'il s'était agi d'une chanson insignifiante sans nom et sans histoire. J'enlevai le casque et Charly me demanda : -Vous comprenez maintenant pourquoi je dois le tuer? Vous me comprenez, Octavio? Je hochai la tête. Je ne comprenais toujours pas ce qui le poussait, le soupçon d'une possible folie traversa à cloche-pied la cour de mon esprit avant que je ne l'en chasse. Mais au fond, j'étais d'accord avec lui. Moi aussi, j'avais envie d'assassiner Julio Iglesias."
Lorsque sa tyrannique épouse succombe brusquement dans un hôtel marocain, Octavio éprouve un mélange de panique et de soulagement. C'est le moment que choisit Soldati, chanteur de tango amateur, vendeur de glaces dans le désert et escroc à ses heures, pour débouler dans sa vie. Et la petite existence morne du timide Octavio devient une épopée délirante où l'on rencontrera des truands boliviens, des hippies échoués loin de Katmandou, un prix Nobel de littérature qui n'a jamais écrit une ligne, un chat acariâtre, une équipe de cinéma perdue dans le désert, des footballeurs en état de grâce, un nuage agaçant et... Carlos Gardel.
Aller simple a reçu le prix Memorial Silverio Canada à la Semana Negra 2008.
Afficher en entier