Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 551
Membres
1 012 801

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Alliances interdites, Tome 2 : Le Secret d'une fiancée



Description ajoutée par Ju_Books 2019-03-23T18:36:43+01:00

Résumé

Et si, au moment de dire « oui », tout basculait ?

Héritière d’une puissante famille, Sophie a été élevée pour accomplir son devoir, et épouser un jour un comte qu’elle n’aime pas. Cette vie dénuée de chaleur et de sentiments prend un tour inattendu, lorsqu’elle rencontre Renzo Crisanti, à Monaco. Frappée par un coup de foudre pour cet homme viril et sensuel, Sophie oublie tout auprès de lui, le temps d’une nuit magique… Mais la réalité la rattrape la veille de ses noces, lorsqu’elle se découvre enceinte…

Afficher en entier

Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

** Extrait offert par Caitlin Crews **

1.

Renzo Crisanti détestait l’Angleterre.

Il n’était pas fan de Londres, ville tentaculaire engorgée de banlieusards et de touristes, que d’énormes bus rouges sillonnaient dans tous les sens. Et il aimait encore moins la campagne anglaise, humide trois cent soixante-cinq jours par an et d’un vert oppressant. Il préférait sa Sicile natale avec ses montagnes et ses points de vue spectaculaires sur la Méditerranée. L’Angleterre était trop sinistre pour un homme qui avait quitté les rues pittoresques de son village pour les circuits de Formule 1 du monde entier.

Il avait mis fin à sa carrière de pilote automobile, mais il restait un Sicilien. Le nec plus ultra de l’Italie, et même encore un peu mieux que ça. Par conséquent, il était fondamentalement inadapté à ce que les Anglais appelaient leur été. Même au mois de juin, le ciel dégoulinait, et il faisait un froid hors de saison.

À cette époque de l’année, il préférait son petit village niché dans la montagne à proximité de Taormine. Avec une mer chaude en contrebas et un soleil joyeux qui illuminait ce paysage chargé d’histoire, dominé par l’Etna.

Mais, au lieu de profiter de ce lieu enchanteur, il se trouvait à la sortie de Winchester, Angleterre, sur une route de campagne sinueuse plongée dans la pénombre. Certes, la cathédrale qui s’élevait au milieu de la cité médiévale était majestueuse, mais il s’était déjà senti aussi oppressé dans la ville qu’il l’était à présent en pleine campagne.

Il aurait dû obéir à sa première impulsion des semaines plus tôt. Dès l’instant où il avait posé les yeux sur elle, il avait su que Sophie Carmichael-Jones ne lui apporterait que des ennuis. Évite-la, lui avait soufflé une petite voix intérieure. Qu’il avait refusé d’écouter.

Bien que n’étant plus pilote, il se trouvait à Monaco pour le Grand Prix. Il avait mis un terme à sa carrière plusieurs années plus tôt, quand il était au sommet et encore entier. Il avait ensuite tiré parti de sa notoriété pour créer une chaîne de clubs privés, ouvrir quelques hôtels de luxe disséminés dans toute l’Europe et exploiter un vignoble en Sicile. Or quel meilleur endroit que Monaco pour une opération de relations publiques auprès de la clientèle prestigieuse qui était son cœur de cible ? Il buvait un verre avec des amis quand Sophie était entrée dans son champ visuel.

Elle rayonnait. C’était la première chose qu’il avait remarquée, comme si elle avait braqué sur lui un faisceau lumineux. Elle était vêtue d’une robe argentée par ailleurs très sage, mais ce n’était pas la source de toute cette lumière. Cet éclat intense c’était d’elle qu’il provenait.

Renzo avait l’habitude des belles femmes. Elles avaient une tendance très nette à s’attrouper autour de lui, et de son côté il se considérait comme un fin connaisseur. Mais celle-ci… Ses cheveux châtains étaient relevés en un chignon lâche dont s’échappaient quelques mèches révélant de légers reflets cuivrés. Ses lèvres étaient peintes en rouge vif et ses oreilles ornées de grandes boucles scintillantes, dont il avait su immédiatement qu’elles n’étaient pas en toc malgré leur taille. Tout en elle respirait l’élégance. Le chic.

Ses jambes étaient interminables et son visage délicat. Mais ses yeux bruns pailletés d’or exprimaient une tristesse insondable.

Leurs regards étaient entrés en collision, là au casino de Monte-Carlo. Il avait perdu le fil de ses pensées, fait rarissime pour un homme qui devait sa renommée à sa capacité de concentration. Il s’était levé, avait traversé la salle et s’était retrouvé devant elle avant même d’avoir pris conscience qu’il bougeait. Elle avait retenu son souffle, et ses pommettes s’étaient colorées. Signe qu’elle était sensible elle aussi à l’électricité qui crépitait entre eux.

— Il faut que vous me disiez deux choses, avait-il déclaré en ayant l’impression qu’ils étaient seuls au monde.

La moitié de la haute société européenne était rassemblée autour d’eux, mais il s’en moquait.

— Premièrement, votre nom. Et, deuxièmement, pourquoi vous êtes aussi triste. Nous sommes à Monte-Carlo, cara. Ici, seule la joie est permise.

— Je ne suis pas triste, avait-elle répliqué après un silence. « Résignée » serait un terme plus juste.

Il n’avait pas été surpris de découvrir qu’elle était anglaise. Elle lui avait répondu en italien, langue dans laquelle il s’était adressé à elle. Mais son accent était reconnaissable entre mille.

— Vous êtes beaucoup trop jeune et trop belle pour être résignée.

Elle avait esquissé un sourire, et il avait été pris d’une envie irrésistible de goûter ses lèvres écarlates.

— Et vous, vous paraissez beaucoup trop subtil pour une flatterie aussi vaine, avait-elle répliqué.

Il devait être en proie à un accès de fièvre. Avec le recul, c’était la seule explication. Il lui avait pris la main… Et ce contact leur avait coupé le souffle à tous les deux. Le cœur battant à coups sourds, il avait été fasciné par son pouls qui battait au même rythme à là-base de son cou gracile. Comment s’était-il retenu de poser les lèvres sur cette petite veine ? Il ne le saurait jamais. L’atmosphère était si électrique que des étincelles semblaient jaillir de leurs deux corps. Une certitude s’était imposée à lui. Il ne s’écoulerait pas plus de une heure avant qu’il se perde dans la chaleur de cette belle étrangère.

— Dans ce cas je vais être plus direct, avait-il rétorqué, renonçant pour une fois à jouer de son charme. J’ai envie de vous, cara. Peu importe qui vous êtes ou ce que vous aviez prévu ce soir. Je vous veux. Je veux déguster chaque parcelle de votre corps, jusqu’à être capable de le reconnaître dans la nuit la plus noire. Je veux me repaître de vous… et puis recommencer. Encore. Et encore. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de vous ni de moi.

— Je ne crois pas à l’immolation.

— Vous y viendrez.

Elle avait frissonné. Elle avait vacillé sur ses jambes et jeté un coup d’œil par-dessus son épaule. Puis elle avait reporté son attention sur lui. Sur son visage il avait lu le désir. Mieux encore, la capitulation. Il n’avait pas perdu de temps. Il l’avait entraînée vers la sortie de secours, où il pouvait récupérer sa voiture sans être assailli par des fans ou des photographes. Quelques instants plus tard ils avaient quitté la ville et ils montaient dans la colline, en direction de la villa qu’il possédait au-dessus de Monaco.

— Je suis Renzo Crisanti, avait-il déclaré, poussé par un besoin étrange de se faire connaître d’elle. Et, bellissima, vous ne m’avez pas encore dit votre nom.

— Vous pouvez m’appeler Elizabeth.

C’était le premier mensonge qu’elle lui avait dit. Et c’était loin d’être le dernier… Serrant les dents, il se rangea sur le bas-côté de la route au milieu de la campagne anglaise. Il coupa le moteur, s’extirpa de sa voiture de sport, et inspira profondément. Tirant sur les gants de conduite qu’il portait par habitude, il s’efforça de retrouver son calme légendaire. La pluie s’était arrêtée, mais l’air était de plus en plus frais. Il releva le col de son blouson de cuir et consulta sa montre avec impatience.

Et peut-être aussi quelque chose de bien plus intense que de la simple impatience, pour être honnête…

Parce qu’il avait un compte à régler avec la femme qu’il devait retrouver ici, au milieu de nulle part, à la tombée de la nuit. Comme si lui, Renzo Crisanti, était du genre à traverser l’Europe pour une femme avec qui il avait déjà couché. Les indications qu’elle lui avait envoyées étaient très précises. Ce petit chemin, qui partait de la route pour sinuer entre des champs bordés de haies, correspondait parfaitement à la description qu’elle en avait faite. Prenant conscience qu’il avait mal aux doigts à force de crisper les poings, il s’efforça une fois de plus de se détendre tandis que ses yeux s’habituaient peu à peu à l’obscurité. Au début il aperçut juste une ombre descendant rapidement la colline depuis l’un des majestueux manoirs anglais qui se dressaient au loin. Bientôt il reconnut sa silhouette. Sophie.

Sophie, qui lui avait offert son innocence sans songer à l’avertir.

Sophie, qui s’était fait appeler Elizabeth pendant cette longue nuit torride à Monaco.

Sophie, qui lui avait menti. À lui.

Sophie, qui s’était esquivée pendant qu’il dormait, sans rien lui laisser — pas même son vrai nom. Jusqu’au jour où elle avait choisi de le lui révéler de la plus humiliante des façons, par l’intermédiaire de coupures de presse glissées dans une enveloppe.

Sophie Elizabeth Carmichael-Jones, issue d’une riche famille de la noblesse britannique, et fiancée à un comte.

Sophie, sa Sophie, qui demain matin deviendrait l’épouse d’un autre.

Renzo avait des crampes dans la mâchoire et il serrait de nouveau les poings. Réprimant un soupir, il se força à décrisper le tout. Il était renommé pour le flegme dont il faisait preuve dans la conduite de ses affaires et de sa vie privée. Mais ce n’était qu’un masque qu’il cultivait pour cacher la réalité. En fait il était sicilien dans l’âme, surtout en ce qui concernait le tempérament volcanique qu’il avait dû apprendre à contrôler. Cette femme le rendait étranger à lui-même.

Elle dérapa légèrement sur l’herbe mouillée au pied de la colline, mais elle retrouva aussitôt son équilibre. Malgré l’absence de lumière dans cet endroit perdu au milieu des collines il la voyait parfaitement. De toute façon, il la reconnaîtrait même s’il perdait la vue. Son parfum, sa peau, le petit gémissement étranglé qu’elle laissait échapper quand il… Non. Ce n’était pas le moment de penser à ça. Il fallait qu’ils discutent. Et demain matin elle se mariait. Le mariage de l’année.

Elle était vêtue d’un legging noir sur lequel elle portait des bottes hautes et des chemises à manches longues empilées les unes sur les autres. Une tenue qui soulignait ses jambes interminables et les courbes délicates de ses hanches. Ses cheveux châtains flottaient librement sur ses épaules. Elle s’immobilisa devant lui, et l’espace d’un instant il fut incapable de penser à autre chose qu’à cette nuit restée gravée dans sa mémoire. Il la revoyait assise nue sur son lit, en train de rire à quelque chose qu’il venait de dire, tout en relevant ses cheveux et en les nouant au sommet de son crâne.

Si simple. Si naturelle. Si attirante… Si sournoise. Mais à ce moment-là il ne le savait pas encore. Il lui avait déjà fait l’amour trois fois. En proie à un désir irrépressible, dont il n’avait pas réussi à se débarrasser par la suite malgré tous ses efforts pour penser à autre chose. Plusieurs semaines s’étaient écoulées et pourtant il le taraudait de nouveau, aussi ardent que cette nuit-là à Monaco. Encore plus impérieux, peut-être. Parce qu’il savait exactement ce qu’il perdait. Sauf qu’aujourd’hui il vibrait autant de colère que de désir.

— Renzo…

Elle prononça son nom d’une voix calme en le regardant dans les yeux. Et si son regard était triste, ou résigné, ou quoi que ce soit d’autre, il s’en moquait.

— Quel plaisir de te revoir, Sophie ! dit-il en anglais, langue dans laquelle ils ne s’étaient jamais parlé.

Il la vit tressaillir mais il poursuivit, décidé à ne pas se laisser détourner de son objectif. S’il était venu ici ce soir, c’était pour la faire payer.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Dates de sortie

Alliances interdites, Tome 2 : Le Secret d'une fiancée

  • France : 2019-05-01 - Poche (Français)
  • USA : 2018-06-19 - Poche (English)

Activité récente

Titres alternatifs

  • The Bride's Baby of Shame - Anglais
  • The Bride's Baby of Shame (Stolen Brides #2) - Anglais

Les chiffres

lecteurs 12
Commentaires 0
extraits 1
Evaluations 1
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode