Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 640
Membres
1 013 214

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Elodie-237 2019-08-22T19:01:13+02:00

❝ Un rayon de soleil chaud me réveille, accompagné de chant d’oiseaux. J’ouvre doucement mes yeux et découvre le colibri de la veille, à quelques mètres de moi. Je ne bouge plus et l’observe chanter. Mes vêtements me collent à la peau, et sentent fort l’humidité. Une horreur. Je décide d’enlever le plus de choses possible et de les poser au soleil pour les faire sécher. Je me retrouve en sous-vêtements, assise en haut d’une petite montagne. Je regarde le paysage qui m’est offert. Il n’y a que de grands arbres aux alentours, mais j’entends toujours cette musique de cascade. Je me demande où elle peut se trouver. Mon ventre se met à gronder, je me lève et regarde s’il n’y a rien de comestible dans le coin. Après quinze minutes de recherche, je tombe sur des framboises. Au sens propre, mais aussi au sens figuré de la chose, je viens littéralement de me vautrer dans les framboises, mon pied devenu noir, n’aidant pas les choses. Je salive à leurs vues. J’en attrape une et la porte à mes narines. Hum, tous mes sens s’éveillent. Je la croque doucement pour en apprécier le goût, mais très vite, j’en attrape une seconde, puis une troisième et je ne m’arrête plus.

Après une bonne trentaine de framboises englouties, je m’arrête de manger. Par bienveillance, j’en cueille deux grosses poignées pour Éléonore. Mais arrivée là-bas, je jette toutes les framboises en l’air, cours en boitant dangereusement, saute sur elle pour l’arrêter.

–T’es folle ou quoi, arrête.

Je m’écrase sur elle, tel un sumo voulant battre son adversaire.

–Arrête ça tout de suite !

Éléonore ne m’écoute pas. Je lui tire les cheveux avec force. L’espèce de furie essaie de me mordre en se retournant, mais dans un mouvement de panique, je lui colle un coup de poing qui la stoppe aussitôt. Désolée, je lâche sa tignasse rousse et m’excuse à plusieurs reprises.

–Excuse-moi, je ne voulais pas te faire de mal.

–J’te déteste !

–Dis ! Tu n’avais qu’à ne pas essayer de plumer le petit violet ! Tu l’as bien cherché en même temps !

–J’ai faim ! On s’en fout de ce piaf stupide.

–Arrête, tu m’agaces, Éléonore. Tu as voulu le suivre, c’est ce qu’on a fait, alors ce n’est pas maintenant que tu vas le bouffer, compris !

Elle ne répond pas et se remet à bouder dans son coin. Sans pitié, je remets mes affaires un peu plus sèches, et commence à prendre le chemin qui se dessine plus loin. Le colibri me suit, puis passe devant moi en sifflant.

Je souris en le regardant. Éléonore finit par me rattraper toujours en râlant. C’est sans doute une de ses activités favorites. Mon pied va beaucoup mieux grâce à quelques plantes que je me suis fourrée dans la chaussure. Je marche aussi rapidement que je peux, ne laissant plus qu’un boitement à ma démarche. Quelques heures plus tard, mon estomac hurle de nouveau sa faim et ma gorge supplie de l’eau. L’oiseau s’arrête et reste le bec pointé droit devant. Je me demande ce qu’il fait, et pousse les grosses feuilles qui me gâchent la vue. Enfin, je découvre la cascade qui me donnait tant envie depuis hier. Elle est gigantesque, l’eau coule créant plusieurs points de départ, pour se retrouver dans un lac où l’eau y est transparente. On y voit de nombreux poissons de diverses couleurs. C’est un spectacle magnifique. Je m’accroupis au bord, y plonge mes mains pour m’abreuver enfin. L’eau fraîche coule en moi. Éléonore m’imite puis enlève ses chaussures pour mettre les pieds dans l’eau. Soudain, je la vois reculer, les yeux remplis de terreur.

–Quelque chose ne va pas ?

–L’eau m’a brûlée.

–Quoi ? Mais elle est fraîche, voyons.

–J’te jure qu’elle m’a brûlée. Mets tes pieds !

J’hésite un instant, enlève à mon tour mes chaussures et plonge mes pieds dans l’eau fraîche.

–Tu n’as rien ?

–Non, rien du tout, à part qu’elle n’est pas chaude, je dirais même qu’elle est glacée.

–Je vais réessayer.

Le même scénario se produit. Éléonore met un pied dans le liquide puis le ressort à grande vitesse.

–Ça recommence ! Elle ne veut pas de moi.

–Qu’est-ce que tu racontes ? C’est juste un lac.

–Almeda, j’te jure que c’est …

Éléonore n’a pas le temps de terminer sa phrase, que quelque chose me tire sous l’eau avec une force inouïe. Une chose me tire vers le bas, je retiens ma respiration, je me débats dans tous les sens. Je n’y arrive pas. Je pousse sur mes jambes, je me tords pour m’extraire de ce qui me retient. De l’air m’échappe laissant sortir de grosses bulles. Manquant d’air, je commence sérieusement à paniquer . On me tire un dernier coup, plus fort, j’entends les cris d’Éléonore au loin, et je coule dans les eaux claires et profondes du lac. ❞

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode