Extraits

"Tous les silences ne font pas le même bruit."

La solution contre le racisme, c'est le panda (...). Imaginez les hommes transformés en panda... Nous serions tous gros, noirs, blancs et asiatiques. Imparable.

" Tante Heloïsa lisait les livres sans les ouvrir, alors n'essayez pas de tricher, je le saurai"

Baptiste BEAULIEU, Alors vous ne serez plus jamais triste, page 166

"- Mon petit?

- Oui, Sarah.

- Imaginez que vous vous retrouviez devant Dieu, quelle question lui poseriez-vous?

- N'imagines qui a vraiment tué Kennedy et pourquoi il nous sépare des gens que nous aimons.

Silence.

"Dieu ne m'aime pas, pensa-t-il. De toute manière Dieu n'aime personne."

-Et vous, Sarah?

Elle se pelotons davantage au creux de son aiselle, indifférente à son odeur.

- Je lui demanderai où disparaissent les chaussettes dans la machine à laver. Comment il a réussi à se faire passer pour un homme aussi longtemps, alors que je sais bien, moi, que c'est une femme. Je la remercierai pour avoir inventé les biceps des Italiens, les cuisses des Allemands et le chou romanesco qui sont les plus éclatantes démonstration de son savoir-faire. Le romanesco... soupira-t-elle. Ensuite, je me pourrais d'elle, à cause de la taupe à nez étoilé, un animal très laid que les scientifiques appellent Condulura cristata, et qu'Elle a complètement ratée. Elle rira aussi parce qu'Elle a le sens de l'humour ... regardez les politiciens. Ensuite, je..."

Baptiste BEAULIEU, Alors vous ne serez plus jamais triste, page 230

Il n'y a pas d'étrangers dans ce monde seulement des amis qui s'ignorent encore.

L'espérance de vie que les médecins vous ajoutent d'un côté, ils vous la rognent de l'autre dans leurs salles d'attente

Les rides détendent parfois les chairs et leur donnent une élasticité que les peaux jeunes n'ont pas. Petite compensation de la décrépitude : on est vieux, mais moelleux."

Page 140

– Bien sûr ! Tout le monde a une tante Francesca ! Quand la mienne était amoureuse, elle exsudait par les pores de la peau de minuscules fleurs en tout point semblables à des roses des sables. Un jour, son amoureux l'a quittée pour une trapéziste itinérante, alors elle s'est mise à sécréter des clous. Elle n'en crachait pas un, ni deux, non... Plusieurs dizaines par jour ! Cinquante ans après, toutes les charpentes de cette ville tiennent grâce à ce cœur d'artichaut de Francesca. Épatant n'est-ce pas ?

Notre seule liberté est de dire aux morts que oui, vraiment, le sentiment d'exister ne devrait jamais devenir une habitude.

Quand on s'ennuie de soi-même, croyez-vous qu'il soit possible d'aller voir ailleurs si on y est sans se perdre en chemin?