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— Je bosse pour le privé, maintenant. Pour MGL Security. On est payés pour vous protéger quand vous débarquez ici.

— Eh ben, ça fait plaisir de te voir, mon pote, mais je n’ai pas besoin de garde du corps. Je me débrouille très bien tout seul.

— Sans blague, répliqua Nitro, en se frottant l’épaule une nouvelle fois. Je te jure que si tu m’as déplacé un nerf, t’es un homme mort.

Après un bref silence, les deux amis éclatèrent de rire avant de se donner une accolade.

— Je suis content de te revoir moi aussi, dit Nitro. Ça fait un bail. Ça remonte à quand la dernière fois ? 2005 ? (Il secoua la tête.) Une vraie merde, putain. Ce qui est arrivé à Danny. L’horreur, nom de Dieu.

Il soupira.

S’il y avait une chose dont Matt était sûr à cent pour cent de ne pas vouloir discuter ici et maintenant, c’était bien de Danny.

— De toute façon, c’était l’horreur généralisée. Mais le temps a passé. Les choses évoluent.

David lui montra un SUV noir.

— Voilà ma monture. Blindée, bien sûr, déclara ce dernier en s’installant derrière le volant.

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Extrait ajouté par Folize 2017-05-08T17:08:11+02:00

Elle croisa les jambes sous la table et vida son verre. Il était bientôt minuit. Dieu seul savait pourquoi elle n’arrivait pas à dormir. Sûrement pas à cause du décalage horaire, elle passait son temps entre deux avions. Et bien qu’elle soit épuisée, elle ne parvenait pas à trouver le sommeil.

- Je t’offre un cocktail… Harriet ?

Elle sursauta et se retourna, avant de cligner des yeux, interloquée.

- Matt ?

- C’est un véritable plaisir de te voir, ma chère.

Il se glissa sur la banquette à côté d’elle, l’obligeant à se tourner pour lui faire face. Ses yeux étaient tellement rouges qu’on aurait dit qu’il se les était frottés à la toile émeri.

- Qu’est-ce que tu fais ici ?

Elle se demanda un instant si elle ne nageait pas en pleine hallucination ou en plein rêve. Mais non. Lorsqu’il se pencha pour l’embrasser sur la joue, elle sentit l’odeur de sa peau, toute de savon et de musc. Rien à voir avec une apparition. L’accélération de son pouls le confirmait.

- Je pourrais te retourner la question. J’étais justement en train de penser à toi en arrivant ici, et une heure après, je tombe sur toi. On dirait qu’un bon génie veille sur mes déplacements.

- Je ne comprends pas…, répondit Harriet en secouant la tête.

Il avala une gorgée de bière.

- De tous les bars de la planète, il fallait que je tombe sur le tien. C’est donc là que tu te caches !

Harriet retint un sourire.

- Tu n’avais pas besoin de venir ici, tu sais. Si tu voulais m’inviter à boire un verre, il te suffisait de me le proposer.

- C’est tellement plus marrant que de demander ton numéro de téléphone à Simon, tu ne trouves pas ?

Dément. Un hasard incroyable.

- Sérieusement, qu’est-ce qui t’amène ici ? s’enquit-elle.

Elle se demandait toujours si elle n’était pas en train de dormir et de rêver, ou d’halluciner à cause du manque de sommeil.

Recouvrant son sérieux une seconde, il la regarda.

- Je n’ai pas vraiment le droit de te le dire.

Il l’observait comme s’il essayait de voir comment elle réagissait au fait qu’il n’ait pas répondu à sa question.

- Tu travailles pour le gouvernement ? (Elle fronça les sourcils pour tenter de comprendre la situation.) Une minute, c’est bien ça. Je m’en souviens, maintenant. Tu es intervenu lors de l’attaque pendant le mariage avorté de Sadie et Simon. Je suis restée coincée dans la salle de bains les trois quarts du temps, mais il me semble avoir entendu… C’était bien toi, n’est-ce pas ?

Les noces de Sadie et Simon, le lendemain du dîner de répétition au cours duquel ils s’étaient rencontrés, ne s’étaient pas vraiment déroulées en douceur. Elles n’avaient même pas eu lieu. Des hommes armés avaient pris d’assaut la maison et avaient quelque peu mis fin à toute velléité d’union romantique. Sans parler du frère de la mariée sur qui on avait tiré.

- C’est drôle. (Il hocha la tête lentement et resta délibérément silencieux.) J’étais là, c’est vrai. Juste le temps de te voir t’enfuir avec le frère de la mariée.

Mince ! Elle grimaça.

- Oui. Je n’en suis pas très fière. Mais il ne faut pas se fier aux apparences.

- Ce qui veut dire que tu n’étais pas complètement dévastée à l’idée de le perdre ?

Elle réfléchit.

- Je n’étais pas dévastée. Le fait qu’on tire sur James… m’a choquée. Mais je me suis rendu compte qu’il ne s’agissait que de ça, un simple choc. Je pensais que c’était autre chose, mais non.

Bon sang ! Elle regarda son verre. In vino veritas. Elle avait du mal à reconnaître qu’elle n’avait rien ressenti après le choc initial. Il allait la prendre pour quelqu’un d’insensible. Mieux valait changer de sujet.

- Et donc, tu travailles pour le gouvernement ?

- Oui. Tu me fais confiance, maintenant ?

Il la gratifia de ce sourire de séducteur qui l’avait tellement intriguée lors du dîner de répétition.

Elle se détendit dans un coin de la banquette entre le coussin en vinyle et le mur.

- Pas le moins du monde, répondit-elle. Et tu peux aller me chercher un autre verre de rouge, si ça te va.

Elle le regarda. Il n’avait pas bougé.

Il lui fallut un quart de seconde pour comprendre ce qu’elle disait, et il se leva tout d’un coup.

- J’y vais, j’y vais.

Harriet sentit un frisson de plaisir la traverser lorsqu’elle le regarda se diriger vers le comptoir. De tous les bars du monde, il fallait qu’il… Peut-être que ça signifiait que cette fois, ils allaient pouvoir conclure. En plus, elle était en Irak pour deux semaines seulement. L’idéal quand on voulait ne pas s’attacher à vie ni se répandre en promesses sordides. Cela lui épargnerait le malaise d’avoir à expliquer qu’elle avait déjà rencontré, et perdu, son âme sœur, qu’elle ne recherchait ni l’amour ni aucune forme d’engagement, synonyme d’enfermement, et encore moins de famille heureuse. Pendant un instant, elle se souvint de ses mains et de ses yeux posés sur elle, dans le jardin, à moitié nue sous la pluie.

Il revint avec un verre de vin, et cette fois, s’assit en face d’elle. Il alla droit au but.

- Tu m’as bien dit que tu étais archéologue, non ? Quel genre de fouilles fais-tu ici ?

- Aucune. On se contente de préparer le terrain pour une fondation qui finance des fouilles archéologiques pour des étudiants. Les étudiants ont des périodes définies pour valider des UV sur le terrain. Du coup, à l’occasion, mon entreprise se charge d’étudier et de préparer certains chantiers avec eux.

Lentement, elle fit tourner le vin dans son verre, songeant au bout de métal qu’ils avaient trouvé en installant la caravane sur le site.

Il toussota.

- Et vous avez découvert quelque chose d’intéressant ? Un truc à signaler ?

Il avait posé la question d’un ton enjoué, presque naturel, mais elle comprit immédiatement qui il était et pourquoi il était là.

Tiens donc !

- Tu peux être plus précis ? demanda-t-elle.

Il s’appuya contre le dossier de sa chaise en souriant.

- C’est toi, mon contact ? insista-t-elle.

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