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David Church observait les personnes qui discutaient avec son client. La protection rapprochée était une tâche assommante, mais l’entreprise pour laquelle il travaillait l’avait sauvé de l’autodestruction et il vouait une reconnaissance éternelle à son patron. Cette semaine, il avait pour mission de veiller sur un chercheur de renom. Il ne voyait pas quels dangers pouvait courir un scientifique, mais lorsque son supérieur l’avait envoyé à Athènes, il n’avait pas discuté.

Tout en gardant son attention sur le professeur Rankin, il scrutait la pièce à la recherche de la seconde raison pour laquelle il avait accepté cette mission sans rechigner : Molly Solent était dans la liste des participants à la semaine de débats et il voulait la voir.

Non, c’était inexact. Il le désirait plus que tout.

Il s’était tenu au courant de sa vie depuis leur brève rencontre, près d’un an plus tôt, en Irak, mais à l’époque, il était dans un tel état dépressif qu’il aurait été incapable de nouer une relation avec un être aussi… unique que Molly.

Il avait compris qu’il était fichu dès qu’il avait posé les yeux sur elle. Il observa un instant le mur du fond, décoré d’une fresque représentant un guerrier grec antique. D’une certaine manière, il ressemblait à cette fresque, une belle illustration de combattant vue de loin, mais toute craquelée lorsqu’on la regardait de près. Il ne se sentait plus bon à rien ni à personne, surtout pas à quelqu’un comme Molly. C’était à peine s’il avait la forme nécessaire pour faire ce boulot, mais son patron avait perçu quelque chose en lui – c’était ce qu’il lui avait dit, en tout cas –, une chose que David ne parvenait pas à voir lui-même. Il avait ensuite enchaîné les missions faciles, ce qui l’avait aidé à oublier Molly… ou presque.

Les yeux de la jeune femme avaient hanté ses jours et ses nuits. Il y avait deviné un avenir qu’il ne pouvait discerner avec précision. Lorsqu’ils s’étaient rencontrés, David était au fond du trou, mais cela n’avait pas semblé faire peur à Molly. Son regard… Il ferma les paupières en repensant à elle. Innocente et si directe… Elle le désirait et n’avait pas hésité à le lui dire franchement.

C’était l’image de la jeune femme qui lui avait permis de survivre aux longues et sombres nuits de sa convalescence. Elle avait été le seul rayon de soleil de sa vie et il avait peur de perdre cela en la revoyant.

L’unique chose dont il était fier était de s’être éloigné d’elle avant de l’entraîner dans sa spirale infernale.

Si jamais il la croisait ce soir, c’était sur cette idée qu’il devait se focaliser. Il n’était pas encore totalement remis. Il regardait toujours les bouteilles d’alcool avec envie en se remémorant l’apaisement offert par l’ivresse. Il rêvait toujours qu’il retombait dans son addiction et au réveil, il ne se souvenait que du bien-être qu’il en tirait… et des hallucinations. Il n’était vraiment pas prêt pour Molly, il le savait, et elle méritait mieux que la vie déprimante qu’il avait à lui proposer.

Le professeur se déplaça pour parler à quelqu’un d’autre et David revint aussitôt à la réalité. Il scruta la foule du regard. Aucune menace apparente, mais il ne devait pas se détendre pour autant. Molly était peut-être présente, dans la même pièce que lui. À cette pensée, il fut pris d’une bouffée de chaleur et passa le doigt sous sa cravate.

Il savait qu’elle serait là mais n’avait toujours pas décidé s’il lui parlerait ou pas. Cela faisait deux mois qu’il se posait la question. Il était sûr que la revoir serait suffisant. Poser de nouveau les yeux sur elle, même sans qu’elle s’en aperçoive, comblerait une année d’attente.

Enfin, il l’espérait, car il était convaincu que s’il lui parlait, s’il la regardait dans les yeux, s’il sentait la douceur de sa peau sous ses doigts, il serait fichu. Il savait également qu’il ne reculerait devant rien pour l’attirer dans ses bras, dans son lit, dans sa vie. Il valait donc mieux qu’il se fasse discret et qu’il l’observe sans qu’elle le voie. La distance était son meilleur atout… ainsi que la lotion lubrifiante qui l’attendait dans sa chambre.

Il but une gorgée d’eau glacée. Le professeur discutait en riant avec deux vieillards bedonnants. L’un d’entre eux fumait un cigare. David s’autorisa un nouveau coup d’œil dans le reste de la pièce.

Et soudain, le temps se figea.

Molly.

Il ferma un instant les yeux. C’était une de ces hallucinations dont il avait tant l’habitude. Elle portait un jean et un tee-shirt, la seule tenue dans laquelle il l’ait jamais vue. Si elle avait été réelle, elle aurait porté une robe de soirée. Il secoua la tête, régula sa respiration et se concentra sur son client en se récitant tout ce qu’il savait sur lui.

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Chapitre 2 :

" Mais qu'était-elle en train de faire ? Le Russe et elle regardaient leurs mains entrecroisées. David sourit. Le vieil homme devait être si heureux de discuter avec quelqu'un qu'il ne voulait plus le lâcher. Il retira sa main et fit tomber un objet. Molly se baissa pour le rmasser, David vit alors une tache rouge s'étendre sur la poitrine de l'homme.

Par reflexe, David se précipita vers son client et le prit par le bras. Il constata que Mal en faisait de même avec le sien, mais qu'aucun des gardes du corps russes n'avait bougé. Il hésita alors en voyant Molly commencer à se redresser.

Une femme hurla et tout le monde se tourna vers elle. David savait qu'il n'avait que deux secondes pour régir avant que les invités paniquent, mais il ne pouvait pas abandonner Molly.

- Occupe-toi du professeur, dit-il à son collègue dans le micro qu'il portait au poignet.

Mal allait pester, mais David ne pouvait pas faire autrement. Il s'approcha de Molly. La jeune femme, abasourdie, regardait le vieil homme tomber sur les genoux. Du coin de l'œil, il vit que Mal poussait le professeur derrière le bar. Dans un vacarme assourdissant, un second coup de feu fit éclater un énorme vase à côté de Molly. David se rua sur elle et la plaqua au sol en se couchant au-dessus d'elle. Le bruit de verre cassé déclencha la panique générale.

Au lieu de se tenir tranquille Molly remuait et tentait de se rapprocher du cadavre.

- Molly. Molly, arrête, dit-il sans le moindre effet.

Elle tendit la main et saisit quelque chose qu'elle fourra sans sa poche.

- Vient, il faut qu'on se tire d'ici."

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Chapitre premier :

" - Pourquoi ? avait-elle demandé. Vous ne pouvez pas tout simplement lui envoyer un e-mail ?

- Les Russes sont revenus au papier et au stylo il y a environ cinq ans pour éviter qu'on pirate leurs secrets, avait-il expliqué. Le KGB -ou plutôt le SVR, comme on l'appelle désormais- se sert presque exclusivement de machines à écrire. Doubrov n'accepterait jamais un clé USB ni quoi que ce soit qui risquerait de le compromettre. Vous êtes notre seul moyen de l'atteindre. Vous vous connaissez et vous avez déjà prévu de vous rendre au seul cocktail auquel il participera. Une conversation entre deux vieux amis n'éveillera pas les soupçons.

- Et quel est le message ?

Il lui donna deux petites enveloppes blanches. La première comportait son prénom et la seconde son nom de famille.

- je vous enverrai l'un de ces deux noms par texto avant votre arrivée au cocktail. ouvrez l'enveloppe correspondante, lisez son contenu et répétez-le mot pour mot à Doubrov. Ensuite, détruisez les deux enveloppes."

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