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Dans ce sixième volet de la saga "Alpha Bad Boys", Jared et Angelina forment un bien étrange duo.

Jared est l’un des videurs de l’Éclipse, le club branché de Tucson dont Garrett, le chef de meute des métamorphes de cette ville est propriétaire. Séparer des bagarres à l’Éclipse n’est pas suffisant, son loup, plus que les autres, a besoin de se battre et de saigner régulièrement. On a eu l’occasion de faire la connaissance de Jared dans "Le Danger de l’Alpha" (tome 2) et j’étais curieuse de découvrir son histoire.

Angelina étudie la danse à la fac. Ce qu’elle aime avant tout, c’est créer, chorégraphier. Pour son propre plaisir, elle a monté son propre spectacle dans une chorégraphie passant du freestyle à des mouvements synchronisés et le samedi soir, elle est go-go danseuse à l’Éclipse avec Talya et Remy, deux de ses amies étudiantes.

C’est à l’Éclipse que Jared a croisé la route d’Angelina.

Jared est un mâle alpha sexy qui aime prendre les choses en main mais en même temps il souffre d’insécurité émotionnelle et c’est ce qui le rend plus réel. Angelina est belle, amusante, talentueuse et bosseuse mais elle a du mal à s’affirmer. Elle doit se libérer des attentes des autres et commencer à vivre pour elle-même.

Jared est attiré par Angelina comme un aimant. Elle est sa kryptonite sous forme humaine. En sa présence, il perd tout contrôle.

L'alchimie du couple est incroyable. Pourtant, ils sont si différents. Lui, un parfait spécimen de virilité brute avec ses cent kilos de muscles, un corps couvert de tatouages, des manières bourrues, une présence intimidante. Elle, petite, "fragile", une future ballerine dont la vie est toute tracée. C’est un guerrier, un adepte des combats clandestins et elle est pleine de douceur. Et n’oublions surtout pas l’essentiel : lui est métamorphe, elle est humaine… Et malgré tout ce qui les sépare, tout ce qui les différencie, ils se complètent à la perfection.

Les scènes de sexe sont extrêmement torrides. Il y a beaucoup moins d’action que dans les autres livres de la série mais il y a suffisamment d’intrigues secondaires pour enrichir l’histoire et quelques rebondissements inattendus rendent cette histoire crédible.

J'ai aimé suivre Angelina dans sa quête d’identité : elle essaie de comprendre qui elle est et ce qu'elle veut vraiment. Elle m’a fait découvrir le monde impitoyable de la danse, les entraînements intensifs, la compétition. J’ai ressenti sa peur de recevoir la "lettre de surcharge pondérale" tant redoutée qui s’accompagne d’un rendez-vous recommandé avec un nutritionniste du campus et du résultat que les professeurs attendent à une date précise faute de quoi l’étudiante est virée du programme.

Jared va lui aussi se livrer à une grande introspection. Il souffre d’un manque d’estime de soi. Angelina et Jared vont s’aider mutuellement dans le long chemin de la reconstruction. Cela m’a énormément touchée.

Extrait :

" […] je ne suis qu’un tas de muscles. Un videur dans une boîte de nuit. On peut difficilement dire que je me suis fait une place dans le monde. Je n’ai jamais été doué pour quoi que ce soit à part la violence."

Grâce à Jared, Angelina va sortir de sa bulle, s’épanouir et assumer ses propres choix de vie même si pour ce faire, cela signifie s’opposer aux exigences de ses parents et à la voie qu’ils lui ont tracée.

J’ai aimé le regard qu’Angelina porte sur Jared. Elle lui montre qu’il est bon et important. Elle le voit comme un Spoiler(cliquez pour révéler)guerrier des temps modernes.

Extrait :

"Les guerriers ont une place. Si on était au Moyen-Âge, tu ferais partie des hommes les plus respectés. Le justicier, protecteur de l’honneur."

Extrait :

"Il te suffit de comprendre comment trouver ta place de guerrier dans le monde moderne. Si c’est en protégeant ta meute et en travaillant comme videur dans un club, ce n’est pas moins important qu’un autre rôle dans la société. Tu restes un chevalier. Enfin, tu l’es pour moi."

Une romance douce, pleine d’émotions et une très forte dose d’érotisme…

J’ai bien aimé l’histoire, malgré le fait qu’elle soit noyé par les scènes de sexe, trop nombreuses à mon goût et un peu mal placé. Les personnages auraient pu être un peu plus développés ainsi que leurs histoires.

J ai adoré ce tome malgré le stéréotype du gros dur au coeur tendre 😉

Un sixième tome bien meilleur que les précédents.

Là je retrouve ce que j'aime dans les romances paranormales : un métamorphe qui tombe amoureux d'une humaine.

C'est ce qui m'avait manqué dans les autres romans qui étaient beaucoup trop centrés sur leur guerre avec les humains.

Bon, c'est sûr, ce n'est pas de la grande littérature, mais ça détend.