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L'amour n'était pas un interrupteur que l'on pouvait éteindre ou allumer arbitrairement.

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Fitz Walker leva les yeux vers l’omega ivre qui se tenait près de lui. Un omega débraillé. Il avait une masse de cheveux verts et jaunes qui partaient dans toutes les directions. Des lèvres peintes en noir, et des ombres noires qui dégoulinaient encerclaient ses yeux. Des vêtements déchirés – un style que Fitz ne comprenait pas. Cet omega semblait habillé pour une soirée costumée.

Définitivement pas mon genre.

— J’ai dit : c’est mon anniversaire.

Il y avait un piétinement invisible et irascible dans ces mots. Fitz fronça les sourcils, éprouvant une aversion intense pour cet omega qui déferlait sur lui comme une vague étouffante. Il tenta de chercher de l’air, mais il se noyait.

D’où venait ce sentiment, il n’en était pas sûr. De toute évidence, il avait été de mauvaise humeur toute la journée, alors peut-être était-ce de sa faute.

— Joyeux… anniversaire ? offrit-il, ne sachant pas ce que le jeune homme attendait de lui.

Celui-ci s’affala maladroitement sur ses genoux, atterrissant directement sur ses parties intimes, le faisant grogner, et enroula les bras autour de son cou.

— Je peux avoir un baiser pour mon anniversaire ? demanda-t-il d’une voix douce en papillonnant de ses faux cils. S’il te plaît ?

Il avait une haleine digne d’une distillerie. Fitz se renfrogna et vit ses frères, Emerson et Harrison, des jumeaux, ricaner dans sa vision périphérique. Il les fusilla du regard avant de tenter de se dégager des tentacules qui semblaient avoir poussé à l’omega. Une vague de colère le balaya.

— Je n’embrasse pas les inconnus. Désolé.

— Nous n’avons pas à rester des inconnus l’un pour l’autre, roucoula l’omega en se tortillant sur ses genoux, broyant son sexe de la pire des manières. Tu sais à quoi je pense ?

— Non…

Une colère ardente se déversa en lui. Une colère comme il n’en avait jamais ressenti. Il fronça les sourcils. Est-ce que je connais ce type ? Fitz examina l’omega, mais ne trouva rien prouvant qu’il le connaissait.

— Et je m’en moque.

Dès que les mots eurent quitté sa bouche, il les regretta. Cela ne lui ressemblait pas d’être aussi grossier, même si ce gars envahissait son espace personnel. Mais il avait passé une journée merdique et la dernière chose dont il avait envie était de supporter un omega ivre et tactile.

— Tu t’en moques ? répéta l’omega, l’air véritablement blessé. Tu n’es pas censé t’en moquer, pour l’amour de Dieu. C’est censé être magique !

Un autre omega intervint subitement, attirant celui qui était assis sur ses genoux.

— Ne faites pas attention à lui. Il a un peu trop fêté son anniversaire. Il vient d’avoir vingt et un ans… Normalement, il ne se comporte pas de cette manière.

L’omega ivre s’arracha à sa prise et reprit sa place sur les genoux de Fitz. Celui-ci se renfrogna, le second coup sur ses parties encore plus douloureux que le premier. La colère rugit en lui, et il dégagea l’omega en le poussant des deux mains.

Un peu plus brutalement qu’il n’en avait eu l’intention.

— Waouh ! s’écria Harrison.

L’omega trébucha et tomba à genoux, manquant les bras de son ami. Il posa un regard écarquillé sur Fitz.

Un silence envahit le bar.

Même la chanson était finie.

Tout le monde les regardait en chuchotant.

L’espace d’une seconde, Fitz se sentit mal. Il n’avait jamais brutalisé d’omegas, et ce n’était pas le jour pour commencer, mauvaise humeur ou non.

— Aide-le à se relever, le rabroua Harrison entre ses dents.

Se levant rapidement, Fitz tendit la main pour aider l’omega. La paire d’yeux qui le dévisageait avant avec déception brillait désormais d’une fureur qui ressemblait en tous points à celle qui bouillonnait en lui.

Sa main fut ignorée. L’omega prit celle de son ami, qui le foudroyait également du regard.

— Je suis désolé, murmura Fitz avant de passer la main qu’il avait offerte dans ses cheveux. Je ne voulais pas vous pousser si fort.

— Pourquoi l’avez-vous bousculé déjà ? demanda l’ami de l’omega, un sourcil haussé.

Pourquoi ? Fitz n’avait aucune réponse à fournir. Du moins, pas une qu’il pouvait donner sans passer pour un gros con. Mais peu importait ce qu’il dirait, il était un con. Il jeta un regard à l’alien aux cheveux verts.

— Vous allez bien ?

— Ne t’embête pas à faire semblant de t’en soucier, cracha l’omega avant de tourner les talons et de se diriger vers la porte.

Son ami adressa un dernier regard assassin à Fitz avant de le suivre.

Fitz les observa se frayer un chemin vers la sortie. La sensation de colère s’éloigna avec eux, le laissant étrangement vide et creux. Il prit une profonde inspiration apaisante, la relâchant en une lente expiration. Il soupira de soulagement dès qu’ils furent hors de sa vue, puis remarqua les regards des autres clients. Les omegas étaient précieux et… protégés. Un alpha qui en maltraitait un ? C’était un comportement inacceptable.

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— Je sais que tu te sens perdu. Mais trop de gens tiennent à toi pour te laisser te noyer dans ta tristesse. Et même si ça te paraît incroyable, je fais partie de ces gens, même si tu ne veux pas de moi. Alors hurle. Pleure. Dis-moi que tu me détestes. Dis-moi d’aller me faire voir. J’ai le dos large, je peux supporter bien pire que tout ce que tu pourras me jeter au visage.

— Va te faire voir ! ronchonna Tanner, sentant les larmes lui brûler les yeux.

— C’est le mieux que tu puisses faire, McCreary ?

— Je te déteste ! dit-il, avec un peu plus de force que la première fois.

Les narines de Fitz s’évasèrent et il fit un pas en avant, les amenant presque nez à nez.

— Où est cette langue de vipère à laquelle tu m’as habitué ? Elle n’a pas pu disparaître.

— Tu es un putain de connard.

— Mieux, roucoula Fitz. Encore.

— Je te hais du plus profond de mon cœur ! Le simple fait de regarder ton affreux visage me dégoûte !

Fitz l’attira contre lui, ses mains d’alpha comme des bandes d’acier sur ses bras.

— Quoi d’autre ?

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Tanner fit quelques pas avant de vomir contre la façade d’un bâtiment. Son corps entier le picota, tandis que son estomac se soulevait. L’alcool était bien meilleur dans l’autre sens. Là, il brûlait deux fois plus, et Tanner aurait préféré ne jamais le voir ressortir

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