(Dé)rangée est un sympathique roman graphique haut en couleurs et dynamique, visuellement superbe. Le personnage de Line (la voix) est une manière originale de traiter un thème de développement personnel. Mention spéciale pour Flocon (le chat) dont les expressions et aventures m'ont bien fait rire.

Énorme coup de coeur pour ce roman, ses personnages (particulièrement Valentin), son ambiance, son humour. Une lecture qui fait du bien, à recommander.

L'histoire se met lentement en place avec différents personnages dans ce premier tome. J'ai eu un peu de difficultés à m'y retrouver.
Comme d'habitude, les illustrations sont absolument superbes.

Une nouvelle fois, Ken Follett nous immerge dans le déroulement de l’Histoire comme si nous y étions. J’ai eu initialement un peu plus de difficultés à me repérer dans les personnages qu’à la lecture de “La Chute des Géants” mais une fois passé cet obstacle, on retrouve son incroyable suspense et son réalisme saisissant. L’Histoire est ici présentée de manière si vivante qu’on est glacé d’effroi à la lecture de certains crimes de guerre et crimes contre l’Humanité commis par les différents camps (pourtant connus de tous de nos jours), qu’on comprend comment les différents pouvoirs totalitaires se sont imposés en Europe, et finalement qu’on comprend mieux le déroulé des faits qu’à la lecture de n’importe quel manuel scolaire.

Plus qu’un roman, c’est véritablement une fresque que nous propose Ken Follett à travers cette “Chute des géants”: c’est l’Histoire telle que l’ont vécue les individus. Le suspence reste entier malgré que l’on connaisse tous l’issue des évènements et la narration nous permet de comprendre et nous replonger dans ceux-ci “comme si nous y étions”. Un chef-d’oeuvre.

Pourtant grande fan de MM Murail, je ne suis que partiellement convaincue par "Oh boy". J'ai trouvé les personnages presque clichés (surtout Bart), pas très fins, et l'histoire peu naturelle, abordant plusieurs grandes thématiques (l'abandon, la maladie, la différence,...) mais sans les traiter avec toute l'attention qu'elles méritaient. Cependant ce livre s'adresse avant tout à un public adolescent qui y trouvera probablement davantage qu'un public adulte. Je pense aussi qu'il reflète ce que le grand public connaissait de la communauté LGBT au début des années 2000, lorsqu'il a été écrit, c'est-à-dire qu'il n'en connaissait pas beaucoup les nuances.

Comme tous ici, je suis vraiment ravie par la relecture de ce tome, qui est pourtant loin d’être mon préféré, accompagné des superbes illustrations de Jim Kay. Celles-ci donnent véritablement une nouvelle saveur à cette saga et prolonge encore la magie de cet univers.

Ce roman graphique se plonge dans les souvenirs d'une femme arrêtée pour meurtre, tentant d'expliquer son geste. Il montre assez finement la mécanique des violences psychologiques. On peut noter un décalage intéressant entre la douceur des illustrations et de leurs couleurs, et la violence des faits. Une bonne lecture.

"Mes mauvaises filles" raconte le deuil difficile de leur maman que vivent deux soeurs. Il aborde les questions et les choix qui entourent la fin de vie. C'est un livre lumineux, sensible et plein de vécu.

"L'ange de Munich" fait revivre les mystères entourant la mort de Geli Raubal, nièce d'Hitler, décédée dans des circonstances floues. Il s'agit bien d'un roman et non d'une reconstitution, dans le sens où certains faits sont avérés mais la vérité n'a jamais été réellement établie. J'ai beaucoup aimé suivre les deux enquêteurs, les voir rencontrer les différents protagonistes nazis, ... J'ai trouvé ce roman très bien ficelé et très agréable à lire.

(Lu sans avoir vu la série éponyme.)
J'étais assez impatiente de découvrir ce roman pour son postulat de départ (l'Allemagne et le Japon ont gagné la Seconde Guerre) que je trouvais particulièrement alléchant, étant de plus friande d'uchronies. Malheureusement, j'ai eu beaucoup de difficultés à m'attacher aux personnages et à l'intrigue que j'ai trouvée longuette et insipide. Les seuls passages que j'ai trouvés intéressants étaient

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ceux de la succession de Bormann après son décès. Je pense que j'attendais davantage un livre sur l'évolution de la situation politique et du monde qu'un livre sur des citoyens "lambda" dans cet univers... Bref, cela ne m'a pas du tout convenu.

En tant que "p'tite meuf" moi-même et descendante d'une ligne de "p'tites meufs", je me devais de lire ce roman graphique. Le résultat est un livre réjouissant, coloré, bourré de vécu mais dont le fil conducteur est parfois un peu décousu. Cela se lit avec plaisir.

"La Terre qui penche" est le 3e roman de Caroline Martinez dans lequel je me plonge. J'étais donc déjà familiarisée avec la plume incroyablement poétique de cette autrice et son univers merveilleux/mythique que j'apprécie énormément et qu'elle fait parfaitement vivre. J'ai cependant eu un peu de mal avec ce récit, dont je peinais à distinguer la finalité. Une bonne lecture dans l'ensemble mais dont la qualité ne rivalise pas pour moi avec "Du domaine des Murmures" qui est véritablement prodigieux.

Livre extrêmement connu et plébiscité dans mon adolescence, je me suis attaquée à "Quatre filles et un jean" adulte. On suit ces quatre copines éparpillées aux quatre coins de la planète et la maturité que leur font prendre à chacune les évènements qu'elles vivent. Pour moi, un petit goût de trop peu et d'inachevé à cette lecture à mon âge (bientôt la trentaine).

C'est toujours un infini bonheur de retrouver Titeuf: cela fait bientôt deux décennies que je le lis, et ça marche toujours autant. Le nombre de gags par planche atteint dans ce tome des records, la situation en camp de vacances apportant un vent de fraicheur de par ses nouveaux personnages et ses nouvelles situations.

Un livre "orageux" si je peux me permettre, suivant plusieurs groupes de personnages, parfois à la première personne, parfois à la troisième (ce qui n'est pas toujours facile à suivre). L'ambiance se fait peu à peu étouffante, suffocante. Toujours avec l'écriture de Gaudé, directe, sans chichis, qui nous plonge dans l'enfer de Katrina comme si on y était: avec les hommes jouets de la nature, et ceux victimes d'eux-mêmes. Une grande oeuvre.

"22/11/63" est le livre par lequel j'ai découvert Stephen King et dont je ne me lasse pas malgré que je l'aie lu trois ou quatre fois. L'introduction me paraissait au départ un peu longuette et pourtant elle prend tout son sens lors des relectures. Les personnages sont bien ficelés, la reconstitution de l'époque détaillée

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, les allers et retours temporels et l'effet papillon omniprésents, l'histoire d'amour incroyable. Le suspense reste entier jusqu'à la fin. Du grand, grand, Stephen King.

Lu dans la foulée du premier tome. Ce tome centre davantage l'action sur Patrick, l'histoire d'Erica restant plus en toile de fond. A nouveau, il m'a fallu quelques temps avant de me repérer dans les personnages et les relations qu'ils entretenaient entre eux. Une fois passée cette difficulté, on savoure ce récit avec les indices donnés au compte-gouttes et entourés de mystères.

J'ai pas mal hésité à classer ce livre entre liste d'argent et d'or. Le début a été, pour moi, assez lent avec, de plus, des repères géographiques dont je n'avais pas l'habitude. Par la suite, le récit prend de l'ampleur avec différents mystères qui s'y additionnent. J'ai fini cette lecture avec avidité, souhaitant absolument percer chacun de ceux-ci. Un bon policier dans l'ensemble.

Ce tome m'a un peu moins convaincue que les précédents albums de Védécé. Il est cependant possible que je mette la barre très haut vu la grande réussite de ces autres tomes.
On suit cette fois son évolution lors de sa dernière année de médecine lorsqu'il prépare de front l'ECN et sa première BD. Les anecdotes médicales me semblaient tomber un peu du ciel sans réel fil rouge entre elles, contrairement aux deux précédents "Dossiers Médicaux". Il était cependant intéressant de découvrir l'envers du décors de la création du premier album.
Mention spéciale pour les couleurs que j'ai trouvées très réussies, et également pour certains détails particulièrement croustillants qu'on peut retrouver dans les dessins.

Pas franchement convaincue par ce tome dont on voit, je trouve, arriver l'intrigue à des kilomètres. On reprend la même recette: un homme, une femme, beaucoup de libido et une incapacité à communiquer leurs sentiments véritables. Je note quand même un style d'écriture un peu plus agréable que dans les tomes précédents (moins argotique). Ca se laisse lire, mais sans plus selon moi.

"Ne m'oublie pas" était parmi les "coups de coeur" de mon libraire et les illustrations m'ont tout de suite charmée (condition sine qua non pour que j'achète une BD ou un roman graphique). Les dessins sont épurés, les couleurs douces et chaleureuses. On suit les méandres de la route que prennent ces deux femmes, à la fois dans leur épopée pour retrouver la maison d'enfance de la grand-mère, mais aussi dans leurs souvenirs et dans la façon dont elles apprivoisent chacune la maladie d'Alzheimer. A ce niveau, les détails sont criants de vérité et de véracité. On se retrouve face à un ascenseur émotionnel, passant du rire aux larmes. Une franche réussite que je compte bien faire découvrir à mes proches, et une autrice à suivre.

"Je serai là" est à mon sens encore meilleur que "A la vie". L'auteur nous retrace les grandes expériences qui l'ont conduit à choisir les soins palliatifs. L'expressivité qu'il donne à ses personnages est absolument parfaite. Une nouvelle perle d'humanité, de bienveillance et d'humour.

Je connaissais le podcast "Entre nos lèvres" quasiment depuis ses débuts et suivais leurs réseaux sociaux et newsletters. J'ai donc voulu lire le livre dès sa sortie. Celui-ci offre une lecture croisée des portraits dont on écoute le récit dans le podcast et de quelques autres. Il peut aussi être lu au travers d'un témoignage que l'on suit de chapitres en chapitres. Si la "suite" des histoires est toujours indiquée, j'ai un peu regretté que les "chapitres précédents" ne soient pas indiqués au même titre car, lorsqu'on lit le livre de façon linéaire de chapitre en chapitre, on perd un peu les repères de qui est quel protagoniste.
Certains récits sont plus difficiles à lire (expériences traumatisantes, abus, ...) mais sont (en général) marqués d'un petit point.
L'objet en lui-même est très beau, avec des couleurs chaleureuses, les illustrations d'Alexandria Coe laissent place à l'imagination, le papier est très qualitatif.
Ce livre est essentiel pour montrer que la sexualité et les relations ne connaissent finalement pas de normes et que la vraie vie est bien différente de ce que nous vend la société.

Comme toujours, Delphine de Vigan tisse avec ses mots les émotions et les sensations des personnages quasiment jusqu'à nous les faire ressentir. Elle transmet une pesanteur, une lourdeur, un abattement, une torpeur qui nous enserrent. En cela, ce roman m'a assez bien rappelé ce que j'avais éprouvé à la lecture de "D'après une histoire vraie". Il se passe objectivement peu de choses en terme de récit et pourtant il m'était difficile de lâcher ce livre. Je salue comme toujours la plume, dans mon top personnel des plus belles plumes contemporaines francophones.

"La vraie vie" est un livre qui attisait beaucoup ma curiosité, depuis sa couverture jusqu'à son résumé. Il est finalement difficile à décrire. Le style est brutal, direct, aussi violent que son scénario. C'est une lecture qui percute mais une autrice à suivre certainement.