Groin. - Ô Bottom, comme tu es changé ! qu'est-ce que je vois sur toi ?
Bottom. - Ce que vous voyez ? Vous voyez une tête d'âne, la vôtre. Voyez-vous ? (Sort Groin.)

La porte de la chambre de Kylie s'ouvrit et Burnett passa le nez.
- Retournez-vous au bureau ?
L'expression de Holiday se changea en fausse inquiétude.
Elle posa une main sur l’épaule de Kylie.
- Je crains qu'elle n'ait besoin de moi. Nous parlerons demain ?
Burnett n'était pas dupe, il ne le cacha pas, mais il ne discuta pas non plus. En tout cas, tant que l'on ne considérait pas que claquer la porte signifiait "discuter".
- Enfoiré, marmonna Holiday.
- Je vous entends, rétorqua-t-il derrière le mur.
La directrice fronça les sourcils.
- Je le jure, il me pousse à lui mettre un ange de la mort aux fesses.

Tristan prit un plateau argenté et y étudia son reflet.
- Je me sens bête, mais j'ai surtout l'air bête.
- Non, tu es bête, lui répondit Gary. Et pour ton information, je ne le suis pas assez moi-même pour croire une seconde que tu veux gagner cet argent pour la compétition du Midwest.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
Gary attrapa un balai à franges et se le posa sur la tête en guise de perruque.
- Oh, Tristy, minauda-t'il d'une voix haut perchée, quelle surprise de te voir au mariage de ma mère !
- Tais-toi, Gary.
- Oh, Tristy, pose ce plateau et fais-moi danser, reprit Gary avec un sourire en tapotant les franges du balai.
- Ses cheveux ne sont pas du tout comme ça.
- Oh, Tristy, j'ai attrapé le bouquet de ma mère. Sauvons-nous loin d'ici et partons nous marier.
- Je ne veux pas l'épouser ! Je veux juste qu'elle sache que j'existe. Je veux juste sortir avec elle. Rien qu'une fois ! Et si elle ne m'apprécie pas, eh bien...
Tristan haussa les épaules, comme s'il ne s'en formalisait pas, comme si le plus gros coup de foudre qu'il ait jamais eu pouvait s'effacer du jour au lendemain.
- Oh, Tristy...
- Je vais te donner un coup de...
La porte de la cuisine s'ouvrit en grand.
- Jeunes gens, proclama monsieur Pompideau, les invités sont arrivés et sont prêts à se sustenter. La fortune nous sourira-t-elle assez pour que les deux garçons expérimentés que vous êtes daignent aller les servir ?
- Il se moque ? demanda Gary.

Jeudi 24 juin
18h00. Coup de fil à Jas.
- Il m'as toujours pas appelée.
- Laisse-moi faire. Avec Tom, je vais savoir ce qui se passe.
- Oui, mais promets-moi de la jouer subtile, Jas.
- Non mais tu me prends pour qui? Je sais ce que c'est que la subtilité.
- Excuse-moi, mais en ce moment j'ai les nerf en pelote et je veux que personne soit au courant avant que je sache moi-même de quoi il retourne.
- Détends-toi, ma veille. Mon deuxième prénom, c'est cool.
- Ah, bon? Je croyais que c'était Pollyanna.
- Bien sûr que c'est Pollyanna. Ma mère a adoré le film, mais c'est pas ce que je voulais dire. Et puis tu m'avais promis de ne jamais en parler.
- Pas faux mais n'oublie pas de la jouer fine, d'accord ?
- Évidemment. Quitte pas une seconde.
Puis je l'ai entendue hurler dans l'escalier:
- Maman, est-ce que tu peux demander à Tom de descendre ?
Il y a eu un bruit de conversation dans le lointain puis la mère de Jas a hurlé du premier.
- Tom te demande ce que tu veux. Il vient juste d'installer l'ordinateur et il ne peut pas bouger pour l'instant.
Rehurlement de Jas:
- Est-ce que tu peux lui dire que Robbie a embrassé Georgia et qu'il lui a dit qu'il l'appellerait mais qu'il ne l'a toujours pas fait. Est-ce qu'il sait quelque chose à ce sujet?
Je n'en croyais pas mes oreilles. Mais ça n'a fait qu'empirer parce que la mère de Jas s'en est mêlée.
- Robbie a embrassé Georgie? Mais je croyais qu'il sortait avec Lindsay, je me trompe?
Rehurlement de Jas:
- Oui, il sort avec elle mais il sait plus où il en est.
Maintenant, c'était Tom qui hurlait:
- C'était quel genre de baiser?
- Je pense que c'était un six
J'aurais voulu la tuer.
- Jas, Jas. Ferme-là!!!!!

Alice: Oz! Tu m'as appelée, tout à l'heure, pas vrai?
Oz: Hein?
Alice: J'ai croisé Jack...et là, j'ai entendu ta voix...qui disait: "Alice! Alice!" Alors je suis partie à ta recherche pour que tu arrêtes de pleurnicher! Dans ma grande mansuétude! Ha ha!
Oz: Quoi? Mais...heu...je l'ai appelée ?
Alice: Tu devrais...me prévenir à chaque fois que tu as un problème! Comme ça...je viendrais à la rescousse! A chaque fois que tu serais tristounet...je serais là...pour te mordre la joue!

Alice: C'est malin! La tête d'algue et toi, vous vous êtes perdus tout de suite! Ça fait des heures que je vous cherche!
Oz: Désolé...
Elliot: La brume s'épaissit de plus en plus! Ça devient très risqué de s'attarder ici...
Leo: Mais ton frère est parti on ne sait où...
Alice demande à Oz: Bah alors...il y a quelque chose qui ne va pas ?
Oz: Non ça va...rien de grave...
Alice s'approche plus de Oz et lui croc la joue.
Elliot: Qu...MAIS TU ES COMPLÈTEMENT FOLLE!!!
Oz: Aïe aïe aïe aïe aïe aïe!
Alice: Ignorant! Tu ne sais pas que c'est ainsi qu'on remonte le moral à un garçon déprimé ?
Alice relâche la joue d'Oz.
Elliot: QUOI?!!
Alice: Dans le livre que Sharon ma montré, on voit un homme content en train de se faire mordre la joue!!
Elliot: IL NE SE FAISAIT PAS MORDRE, IDIOTE!!

- Hé, murmure Frankie en passant un bras autour de mes épaules. Tiens bon, ma belle. Dan est un grand garçon. Ça va s'arranger.
- J'espère.
Kurt revient avec un plateau de vaisselle sale et une nouvelle commande. Frankie me fait un clin d’œil.
- Je suis d'accord avec Lily, dit-elle. Les rats sont plus intelligents que les garçons. Et plus mignons, aussi...
- Attention à ce que tu dis, toi!
Kurt lui donne un petit coup de torchon.

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- Elle t'a raconté? Pour nous deux?
- Deux minutes! Donc hier, après ta disparition, on s'est retrouvés tous les deux. On a discuté, on a dansé, et après...
- Elle m'a proposé de sortir avec elle!
- Non, c'est lui!
- C'est elle. J'ai répondu que j'allais réfléchir, mais quand elle a quelque chose en tête...

Le père de Raina : Alors, c'était comment au collège, Raina ?
Raina : C'était bien...j'ai fait un essai pour entrer dans l'équipe de basket, mais...je n'ai pas fait l'affaire.
La mère de Raina : Du basket ! Et ben,...depuis quand t'intéresses-tu au sport ? C'est peut-être une bonne chose que tu n'aies pas pu intégrer l'équipe.
Le père de Raina : Cela aurait pu être dangereux de faire du basket !
Raina : Pourquoi ?
Le père de Raina : Tu aurais encore pu perdre tes dents !

La vie est très merde et super cul. Pourquoi est-ce que maman ne comprend pas que je ne peux pas partir maintenant ? Il y a des moment où elle est atrocement bouchée. De toute évidence, ce n'est pas d'elle que je tiens ma remarquable intelligence. Si je suis numéro un en...heu...bon, bref, je me comprends, je ne le dois qu'à moi. En ce qui me concerne moi personnellement, je ne suis que la malheureuse héritière de ses gènes. Le gène du sourcil d'orang-outang par exemple. Pour avoir deux sourcil distincts, Mutti est obligée de procéder à une épilation radicale. Et avec l'égoïsme qui la caractérise, elle m'a refilé le handicap. Depuis que je les ai rasés pas erreur l'été dernier, mes sourcils sont plus que jamais tendance forêt vierge. Le rasage les a dopés à mort et je vous jure qu'ils poussent d'un mètre par semaine. Si je les laissais vivre leur vie sans intervenir, je serais aveugle en octobre. Jas a des sourcils normaux, elle. Pourquoi pas moi ?
Et puisqu'on en parle, le pire de tout c'est qu'en prime, j'ai sans doute hérité de son gène du sein surdimensionné. Côté poitrine, ça pousse terriblement. J'ai carrément la trouille de finir comme Mutti avec des flotteurs monumentaux. Je vous garantis que dans la rue, elle ne passe pas inaperçue.
Un jour, on était sur le ferry pour aller en France et papa lui a fait comme ça :
- Connie, ne t'approche pas trop du bastingage sinon ta poitrine va être déclarée danger pour la navigation.

Kyô : Eh Yuki !
Yuki : Ah c'est toi...Tu...Heu...Tu...Pfff...
Tohru : Bonjour les garçons ! Comme d'habitude, Yuki n'est pas très matinal !!
Kyô : Allez réveille-toi, vite !!
Tohru : C'est très bien, Kyô même si tu as très envie de battre Yuki, tu n'as pas profité du fait qu'il dormait pour l'attaquer !
Kyô : Tu rigole ?! Il est encore plus fort quand il est à moitié endormi
Tohru : Ah bon ?! Tu as déjà essayé ?!
Kyô : Mais oui, c'est quelqu'un qui ménage toujours ses forces il est d'une froideur sans pitié ! Et il peut même facilement battre quelqu'un qui se donne à fond J'TE L'DIS, CETTE SOURIS N'EST PAS FRÉQUENTABLE !!

Tan Tan TAN TAN TAN...BAAHHH
Kyô : EH ! T’ÉTAIT PAS A MOITIE ENDORMI, TOI ?!
Yuki : Tes miaulements stupides m'ont réveillé
Kyô : Très bien...Alors, nous allons nous battre, et je vais t'écraser !
Yuki : Dès le matin ? C'est une véritable obsession
Kyô : QU'EST-CE QUE TU CROIS ?! JE NE PENSE QU’À CA, DU MATIN AU SOIR !!

- Dis Niche... le drôle de truc, sur ta tête... qu'est-ce que c'est ?
- Ah! Ça ? C'est "Steak"!
- Euh... C'est son nom ? Ah! C'est un des animaux rares de love someone down, et il t'a suivie depuis là-bas ? On dirait qu'il s'est attaché à toi... Mais pourquoi tu l'as appelé "Steak" ?
- Parce qu'à moins de le cuire il a pas l'air appétissant.
- TU COMPTES LE MANGER ?!

Milon arriva un peu plus tard, avec quelques roses jaunes. Il remarqua que Lesco avait terminé. Puisqu'il ne restait plus de vase libre sur la terrasse, il se dirigea d'un pas timide vers la maîtresse de maison, et lui tendit les roses avec un signe de tête amical. Cette scène fit rire le maître aux éclats : un esclave offrant des roses à une noble Romaine!
- Pyrra semble avoir trouvé un nouvel admirateur! Quelle délicatesse! S'il était notre serviteur à la maison, il veillerait à bien te nourrir et me laisserait mourir de faim.

- Pourquoi tu es venu avec moi ?
- Hé hé hé! Parce que je sens qu'on va bien s'amuser !
- ça ne te fait rien de laisser Alice toute seule ?
- ça ira, j 'ai fermé la porte à clé et je lui ai laissé un mot! "J'accompagne Raven au petit coin,ça va prendre un bon bout de temps"!
- Je vais te tuer...

-Tu as fait vite...pour prendre ton bain...
-Ouais. Tu voulais le prendre avec moi ?
-CRÉTIN!

Vendredi
-Mets ton chapeau!
-Oui,maman!
Et, pendant que sa mère a le dos tourné, il file sans demander son reste.
***
Samedi.
-Pistou, ton chapeau.
-Mais, m'man, il n'y a pas de soleil!
***
Dimanche.
-Christian! Si je te vois sortir avec un soleil pareil sans chapeau, tu auras de mes nouvelles!
-Oui, m'man...je...je vais voir Nicolas, chez lui. Je reviens tout de suite.
Avec un sourire gentil:
-Je passerai à l' ombre.
***
Lundi.
-Où est ton chapeau?
-Dans le jardin.
-Va le jardin.
Cette fois, il faut un ton suppliant, avec un rien de cajolerie dans la voix.
-J'ai pas le temps...!
-Comment, tu n'a pas le temps?
Une voisine arrive, l'air faussement calme, et si impatiente pourtant de colporter le le dernier commérage qu'elle vient de recevoir, tout chaud, il y a moins de dix minutes.
Le commérage est méchant, c' est à peu près certain, mais il sauve un petit garçon qui, une fois encore, ne peut dire pourquoi il sort toujours sans chapeau.
***
Mardi.
-Tu retrouves ce chapeau ou tu as une claque!
***
Mercredi.
Il pleut.
***
Jeudi.
-Christian! Veux-tu répéter ce que je viens de dire?
Dix mains se lèvent en même temps. Quelques doigts font un claquement très sec pour mieux montrer l'envie qu'on a de répondre.
-M'sieur! M'sieur!
Pistou n'a rien entendu de ce qu'a dit le maître.
Il ne peut rien répondre. Il ne sait pas ce qu'on lui demande.
-A quoi pensais-tu au lieu d'écouter?
-Au temps que ça met pour couver, un rouge-gorge.
Après tout, pourquoi ne pas le dire puisque c'est à cela qu'il pensait.
Et la classe s'esclaffe bêtement.