Extraits

"Les gens me disent que j'ai sauvé des centaines et des centaines de vies. Mais il faut que je vous dise une chose : ce ne sont pas les personnes qu'on a sauvées dont on se souvient ; ce sont celles qu'on n'a pas sauvées.

Ce sont celles-là dont vous parlez. Ce sont ces visages et ces situations qui vous hantent pour toujours."

Je m'étais habitué aux combats. Se faire tirer dessus n'était qu'une partie du boulot. Un tir de roquette ? Un jour comme les autres au bureau.

Vous leur demandiez de faire quelque chose et ils vous répondaient : Inch'Allah.

Certaines personnes traduisent cela par "Si Dieu le veut", alors qu'en réalité ça veut dire "ça risque pas d'arriver".

Ils ne peuvent pas nous tuer. Nous sommes increvables.

J'ai un ange gardien et je suis un SEAL et j'ai de la chance et je ne sais quoi encore, mais je ne peux pas mourir.

Puis soudain, en moins de deux minutes, je m'étais fait plomber à deux reprises.

Putain, mes jours sont comptés.

Ce ne sont pas les personnes qu'on a sauvées dont on se souvient, ce sont celles qu'on n'a pas sauvées. Ce sont celles-là dont vous parlez. Ce sont ces visages et ces situations qui vous hantent pour toujours.

"Le surnom "la Légende" était apparu à Fallouja, à l'époque de mes tirs sur les ballons de plage, à moins que ce ne fût à l'occasion de mon tir très longue distance. Avant cela, mon surnom était Tex."

"Les bâtiments autour de nous semblaient sortis tout droit des pires scènes du film La chute du faucon noir. Ils donnaient l'impression que tous les insurgés, peut-être même tous les occupants de ces taudis, voulaient faire le coup de feu sur ces imbéciles d'Américains qui s'étaient bêtement aventurés dans Sadr City."

"Les règles d'engagement sont devenues alambiquées et compliquées à ce point parce que les politiques sont intervenus dans le processus militaire. Ces règles ont été rédigées par des avocats qui souhaiteraient protéger les amiraux et les généraux des politiques ; elles n'ont pas été écrites par ceux qui s'inquiètent pour les hommes déployés sur le terrain et qui se font tirer dessus."

"La pire chose qui soit arrivée à cette guerre, ce sont ces journalistes intégrés au sein des unités. La plupart des Américains ne pouvaient supporter la réalité de cette guerre, et ce que les journalistes rapportaient ne faisait rien pour nous aider."

"[...] la connaissance qu'un officier a de la réalité des combats ne vaut en rien celle d'un gars qui a accumulé plusieurs années de missions opérationnelles."