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Extrait ajouté par Eleana2731 2019-01-28T21:23:52+01:00

J’appelle mon meilleur ami, sans me soucier de la nuit au dehors.

– August Perry vous parle ! dit-il avec une voix de standardiste débile en décrochant.

– Houston, nous avons un problème !

– Qu’est-ce que tu fous à Houston, Callie ?!

– Non, toujours à Chatham, Massachusetts.

– Ah ! Je suppose que tu as dû oublier de calculer le décalage horaire, alors !

– Tu es à New York, Gus, on est sur le même fuseau !

– OK, je raccroche et on recommence ! m’annonce-t-il, vexé.

Je pense qu’il plaisante mais la tonalité me fait signe que non. Je le rappelle illico.

– August Perry, au milieu de la nuit, pour vous servir ! exagère-t-il encore un peu plus.

– Il est tout juste 1 heure, tu vis chez tes parents, je sais que tu ne dors pas et que tu t’ennuies comme un rat mort sous Valium.

– Traite-moi encore une fois de rongeur défoncé aux médicaments et je raccroche à nouveau ! me menace-t-il.

– OK, je retire ! Et j’ai un scoop, Gus. Deux, même ! Ça pourrait bien sauver ta soirée.

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Extrait ajouté par Gaga2712 2017-08-24T18:28:48+02:00

D’un autre côté, je sais ma propre mère heureuse, ou en tout cas décidée à l’être. Mes frères plus ou moins en paix avec leur passé, leurs erreurs, leurs blessures. Et tournés vers l’avenir. Tout ça m’enlève d’énormes poids sur les épaules et je crois ne m’être jamais sentie aussi légère. Si je continuais à danser, la tête dans les nuages, la main dans celle de ma fille, je pense que je pourrais finir par m’envoler. Mais il reste le cas Lennon Hathaway, pieds bien ancrés dans le sol et bras croisés, qui n’a pas encore trouvé ses propres ailes. Ou qui trouvent les miennes trop fragiles pour lui montrer le chemin. Ou qui est bien trop fier pour admettre qu’avec moi au bord de la falaise, il a le vertige.

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Extrait ajouté par Lou8 2020-09-03T19:47:03+02:00

– Tu penses à lui ? me chuchote Solveig comme si cette conversation avait déjà démarré dans sa tête.

– Vito ? Dante ? Andrea ? Le procureur ?

– Tu sais très bien qui, Callie…

– Je pense à Lennon Hathaway environ chaque minute, avoué-je sans plus de résistance. J’y pense chaque fois que ma fille me manque. J’y pense chaque soir où je m’endors seule, chaque matin où je me réveille seule. J’y pense chaque fois que je croise un homme à la beauté banale alors que son charisme à lui me renverse à tous les coups. J’y pense chaque fois que je trouve l’air de New York irrespirable alors que celui de Cape Cod me fait revivre. J’y pense comme je respire. Et sans lui, tu ne peux pas savoir comme j’ai le souffle court.

– Tu parles bien quand tu es amoureuse, me glisse Tutu dans un sourire. 

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Extrait ajouté par Lou8 2020-09-03T06:22:18+02:00

Ses doigts se contentent de jouer avec ma bretelle, de suivre la ligne de mon décolleté, de glisser entre mes seins et jusqu’à mon nombril, par-dessus la soie prune.

– Tu ne vas pas faire de mal à ce joli caraco, hein ?

– Tu connais mon côté indocile… me défie-t-il en haussant un sourcil.

– Il ne t’a rien fait !

– Si, regarde, il brille, il essaie de luire dans la nuit, il m’aguiche !

– Ce n’est pas de sa faute, il est né comme ça… tenté-je de défendre mon joli vêtement de nuit.

– C’est quelle espèce ? Du satin ?

– De la soie ! protesté-je. Et les tissus ne sont pas des races de chien !

– Je vais quand même être obligé de le déchirer, Callie. 

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Extrait ajouté par Lou8 2020-09-03T01:41:27+02:00

– Elle est comment, ta maman ? me questionne Willow en me sortant de mes pensées.

– Très belle.

– Comme toi ?

– Très douce, ajouté-je avec un sourire.

– Pas comme toi, alors.

Ouch. 

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Extrait ajouté par Lou8 2020-09-03T01:23:24+02:00

– Mes parents ont décidé que je devais trouver un vrai travail… Qu’ils ne pouvaient pas m’entretenir pour le restant de leurs jours… Et que je devrais, écoute bien, « essayer de maigrir, arrêter de porter des pantalons de pyjama, me marier et songer à me construire un avenir ». Rien que ça ! me raconte-t-il dans un grand éclat de rire – un peu forcé.

– Sacré programme ! Et ça donne quoi, jusque-là ?

– J’ai envoyé des CV mais j’hésite encore entre mannequin de pieds, présentateur télé et chanteur de slogans publicitaires, énumère-t-il, très sérieux.

– Quand j’aurai fait fortune avec ma collection pour enfants, je lancerai ma ligne de pyjamas de jour et tu seras mon égérie, August Perry ! Je te photographierai pieds nus en train de chanter que mes fringues sont les plus cool de la terre. Laisse-moi réfléchir un peu pour le slogan…

– Banco ! Mais attends, Callie, tu vis toujours chez les Hathaway ?

– Non, à côté ! lui rappelé-je cette précision importante. Dans une petite maison de fous entre plage et piscine. Avec un veau noir et blanc qui broute le jardin tropical de son maître. Avec une lilliputienne qui fait plus de dégâts qu’une armée de géants pas contents. Et avec un type pas mal qui passe sa vie les cheveux mouillés et les bras croisés, pendant que des naïades à longues jambes et bikinis moches essaient de l’attirer dans leurs filets. Bref, oui… je vis chez les Hathaway.

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Extrait ajouté par Lou8 2020-09-03T01:09:43+02:00

J’appelle mon meilleur ami, sans me soucier de la nuit au dehors.

– August Perry vous parle ! dit-il avec une voix de standardiste débile en décrochant.

– Houston, nous avons un problème !

– Qu’est-ce que tu fous à Houston, Callie ?!

– Non, toujours à Chatham, Massachusetts.

– Ah ! Je suppose que tu as dû oublier de calculer le décalage horaire, alors !

– Tu es à New York, Gus, on est sur le même fuseau !

– OK, je raccroche et on recommence ! m’annonce-t-il, vexé.

Je pense qu’il plaisante mais la tonalité me fait signe que non. Je le rappelle illico.

– August Perry, au milieu de la nuit, pour vous servir ! exagère-t-il encore un peu plus.

– Il est tout juste 1 heure, tu vis chez tes parents, je sais que tu ne dors pas et que tu t’ennuies comme un rat mort sous Valium.

– Traite-moi encore une fois de rongeur défoncé aux médicaments et je raccroche à nouveau ! me menace-t-il.

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Extrait ajouté par Lou8 2020-09-03T00:16:50+02:00

La blonde aux yeux globuleux raccroche enfin, fixe tour à tour mes baskets à oreilles et ma casquette criarde, puis me sourit comme si on lui avait demandé de poser pour un dictionnaire et d’illustrer la définition de « condescendance ».

– Je suis Alexandra. Si vous êtes la nourrice, ils doivent être quelque part au premier. Bonne journée !

Dans les deux derniers mots, il y avait peut-être même un peu de sadisme. Un peu de « Bon courage avec cette enfant maléfique ! ». Un peu beaucoup de « Fallait pas choisir un métier aussi minable, ma pauvre ! ».

– Je suis Calliopé. Si vous êtes pressée, la porte est juste là ! lui réponds-je avec mon sourire de peste. Bonne journée !

Et dans ces deux derniers mots-là, il y avait aussi « Non, je ne connais pas les bonnes manières, oui, je suis immature et malpolie, mais si vous ignorez qui est la nounou de Willow, c’est que vous n’êtes pas si importante que ça pour Lennon et que vous n’avez rien à faire ici ; merci, au revoir ! 

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Extrait ajouté par Milka2B 2020-05-15T22:46:54+02:00

– Callie, tu crois vraiment que je te laisserais te noyer ?

– Ta vie serait plus simple, non ? soufflé-je.

– Plus simple, oui, admet-il en m’adressant un sourire en coin. Plus ennuyeuse, aussi…

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-08-29T11:49:51+02:00

Dans mon brouillard, j’entends à peine qu’on sonne à la porte. Plusieurs fois. Mais je reconnais Willow, ma Willow, qui revient accompagnée. Deux policiers en uniformes l’écartent et la dépassent, chacun la main sur leur arme.

– Calliopé Lazzari ? aboie le plus gradé des deux.

Et je réalise que je suis foutue. Que je dois être forte. « M’endurcir », comme Lennon l’a fait avant moi.

– Emmenez-moi… fais-je soudain en m’échappant des bras de mon protecteur.

Lennon me regarde, hébété, sans comprendre. Willow, elle, observe tout, comme si elle avait déjà compris.

– Votre père a parlé, me balance le premier flic en sortant ses menottes.

– Calliopé Lazzari, enchaîne le second. Vous êtes en état d’arrestation pour tentative de meurtre.

Cric. Cric. C’est le bruit que font les menottes lorsqu’elles se referment en mordant la chair de mes poignets.

– Non ! Laissez-la ! C’est pas elle, allez-vous-en ! se met à crier Willow pendant que son père la retient.

Je détourne mes yeux pleins de larmes. Et je me laisse escorter à l’extérieur, la mort dans l’âme, sans oser appeler à l’aide les deux personnes que j’aime désormais le plus au monde.

Ma fille. Et l’homme de ma vie.

En un battement d’ailes, je viens à nouveau de tout perdre.

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