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Extrait ajouté par lilou68 2016-07-28T00:53:33+02:00

— Tu sais ce que je pense de toi, Ty. Tu es un premier prix. Tu es l’homme que la plupart des femmes de ce pays veulent dans leur lit.

— Ou ailleurs, compléta-t-il avec arrogance.

— Oui, ou ailleurs. Tu es séduisant, tu es talentueux et tu es riche. Tu peux avoir qui tu veux d’un seul regard. Même avec cette barbe !

— Je ne vois pas où est le problème, rit-il en passant une main sur le bas de son visage.

— Tu massacres tout sur ton passage, voilà le problème. Tu déboules dans la vie des gens, tu t’installes et quand tu pars… Quand tu pars, c’est l’enfer. Honnêtement, c’est dur de survivre après toi.

— Honnêtement, c’est dur de survivre après toi, aussi. Et honnêtement, c’est dur de te savoir si loin de moi, alors que nous sommes dans la même pièce. J’ai besoin de savoir si j’ai vraiment tout fichu en l’air ou s’il y a une chance que tu reviennes.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-07-28T00:57:08+02:00

— Tu es parti, dis-je d’une voix étranglée.

— Tu t’es esquivée. Tu dormais, j’ai passé mon bras autour de toi et tu as repoussé ma main. C’est ce que tu fais tout le temps, Claire. Dès que les choses sont hors de contrôle, tu t’éloignes. Tu peux penser ce que tu veux de moi, de ma façon d’agir avec les femmes. Mais la seule capable de me supporter, c’est toi. La seule capable de me comprendre, c’est toi. La seule capable de me faire aller en prison, c’est toi.

Il fit à nouveau un pas vers moi. Les larmes affluaient à mes yeux et je clignai plusieurs fois des paupières pour les retenir. Malgré l’émotion, un sourire s’étira sur mes lèvres. Je le détestai de me bouleverser à ce point. Et je l’aimais passionnément pour la même raison.

— Tu pourrais en faire une chanson, balbutiai-je.

— Je pourrais, oui, admit-il dans un sourire timide.

— Alors, c’était bien un coup monté ? demandai-je.

— Oui. La seconde meilleure idée de toute ma vie.

— Parce que tu penses que ta petite déclaration va suffire à me faire changer d’avis ?

— Je ne suis pas stupide, Claire. Tu es la dernière à te laisser embobiner par un mec. Mes belles paroles ne suffiront pas. Du coup, je vais devoir t’embrasser.

— Tu me vois désolée de t’imposer une telle épreuve, ironisai je en fuyant son regard.

— C’est loin d’être une expérience déplaisante. Tu as une préférence ? Plutôt le lit ? Ou juste debout ?

J’écarquillai les yeux, incrédule. Tyler Tanner, le rocker romantique, l’idole des femmes aux œstrogènes déréglés m parlait géographie. Je ravalai un rire, avant de secouer la tête.

— Revois ta technique de drague, Ty. Celle-ci est pitoyable.

— Je te drague depuis cinq ans et tu ne l’as même pas remarqué. Autant être à découvert désormais. J’ai très envie de t’embrasser, ajouta-t-il

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Extrait ajouté par lilou68 2016-07-28T00:48:12+02:00

Il esquissa un sourire et, sans attendre ma réponse, approcha de moi et nous abrita tous les deux. Nos deux corps se frôlèrent et ce n’est qu’une fois protégée de la pluie que je réalisai que mon jean était trempé et me collait désagréablement aux jambes.

— Un air de déjà-vu, murmura-t-il en rivant ses yeux aux miens.

— Ne rends pas les choses plus compliquées. Je suis partie.

— Et je veux que tu reviennes. J’ai besoin de ma meilleure amie avec moi, j’ai besoin de toi.

— Parce que tu ne manges plus que des plats cuisinés ?

— Parce que tu me manques, Claire. Ton rire me manque.

Il se pencha lentement vers moi et je suffoquai presque, étouffée par la tension qui nous entourait. Il saisit une mèche humide de mes cheveux entre ses doigts et joua avec, perdu dans ses pensées.

— J’ai toujours pensé que tout cela serait beaucoup moins bien sans toi. Maintenant, j’en suis sûr.

— Et tu avais besoin d’éprouver tes convictions ?

J’étais une des rares à oser mettre Ty devant ses responsabilités. Je refusai de jouer l’hypocrite et de sourire à ses frasques. J’en avais trop vu, trop supporté, et je refusai d’être la seule à avoir mal. Il devait souffrir. Au moins autant que moi. De nous deux, j’étais celle qui avait fait le plus d’efforts.

— Parfois, j’agi comme un idiot. La plupart du temps, tu me remets sur le droit chemin. C’est comme ça que ça fonctionne, Claire. Je fous tout en l’air et tu arranges les choses.

Il plaça la mèche de cheveux derrière mon oreille et m’adressa un sourire hésitant, qui me terrassa. Il était sincère. Pendant une seconde, j’envisageai la possibilité de revenir, de reprendre notre amitié bancale. Mais le souvenir de ma douleur et de son regard colérique resurgit immédiatement.

— Ta présence me manque, murmura-t-il. Je veux que tu reviennes. Je veux qu’on redevienne Ty et Claire. Comme avant, ajouta-t-il.

— Comme avant ? répétai-je, la voix brisée. Comme avant quoi au juste ? Avant qu’on couche ensemble ? Avant que je bosse pour toi ? Avant que tu me mentes dans cet ascenseur ? Avant quoi, Ty?

Son regard se voila et il recula, les traits de son visage crispés par la colère. Je secouai la tête, désemparée et dépitée.

— Va te faire foutre, Ty.

Il vacilla sur ses jambes, mais n’esquissa aucun geste pour me retenir. Je reculai de plusieurs pas, avant de tourner les talons et de reprendre mon chemin. Je réalisai seulement maintenant que mon cœur que je pensais définitivement brisé depuis trois mois était en train de se disloquer lentement.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-07-28T00:56:14+02:00

— Claire ? murmura-t-il.

Il passa le dos de sa main sur ma joue et déposa un baiser sur mon front. Je grimaçai et frottai mes yeux. J’aurais pu dormir ici, dans cette position inconfortable, pendant encore deux bonnes heures.

— On rentre, m’expliqua-t-il. Tu viens chez moi ?

Il se tenait agenouillé devant moi, sa barbe de plus en plus fournie, ses yeux fatigués mais rieurs. Je détestais qu’il soit si beau avec si peu de sommeil. La vie était injuste.

— Je vis chez toi, Ty. Je suis ta cuisinière, rappelle-toi.

— Je sais. Je trouvais ça plus élégant que « Tu couches avec moi ? » J’ai voulu faire classe.

— Quel gentleman, raillai-je. J’ai besoin d’une douche.

— Tu viens chez moi ? répéta-t-il avec un sourire enfantin.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-07-28T00:55:48+02:00

— Ce que tu veux entendre de ma bouche, c’est aussi ce que je veux entendre de la tienne, répliquai-je.

Il se mordit la lèvre, avant de secouer la tête. Sur scène, Ty pouvait enflammer les foules, se montrer exubérant et déployer une énergie incroyable. C’était comme ça que le public le connaissait.

Ce matin, dans cette chambre, il n’avait plus rien de la rock star.

— Alors ? l’encourageai-je.

— Donc, toute cette histoire de « honneur aux dames » et « les femmes et les enfants d’abord », c’est au cas par cas ?

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Extrait ajouté par Elouu 2018-12-26T00:38:12+01:00

- Et tu ne sais pas le meilleur, avait-il dit en riant.

Il avait tendu la main et ouvert la boîte à gants. Je m'attendais toujours à tout avec Ty. Ce soir-là, après de grands effets de bras, il avait sorti un parapluie de la boîte à gants. Nos rires s'étaient éteints et nous nous étions fixés comme si c'était la première fois que nous nous découvrions. Le groupe s'était déjà dispersé et nous nous étions étreints avec force.

Le plus beau des cadeaux fut le « Merci » qu'il murmura à mon oreille.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-07-28T00:51:52+02:00

— J’ai passé l’après-midi à nouer ce fichu nœud sur le capot. Tu n’as pas le droit de refuser, avait-il répondu.

— Tu ne pouvais pas m’offrir des livres ? Ou des DVD ?

— Ils sont dans ta chambre.

Il avait grimpé dans la jeep et chanté Joyeux Anniversaire, au rythme du klaxon. Encore un fou rire mémorable. J’en avais pleuré de joie. Hilare, je l’avais rejoint dans la jeep. Un sourire lumineux barrait son visage, son regard acier pétillait de bonheur.

— Et tu ne sais pas le meilleur, avait-il dit en riant.

Il avait tendu la main et ouvert la boîte à gants. Je m’attendais toujours à tout avec Ty. Ce soir-là, après de grands effets de bras, il avait sorti un parapluie de la boîte à gants.

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