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- Je te promets que rien ne t'arrivera tant que je serai là. Aucun de nous ne t'abandonnera. Tu ne seras jamais seule face à ce fardeau.

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Roméo l’avait bien aidée dans sa quête, lui ramenant toujours plus de livres. Il revenait au Repaire tous les jours après son travail et lui tenait compagnie. Iris savait qu’il s’investissait de la sorte parce qu’il comprenait à quel point elle avait besoin de savoir qui elle était, d’où elle venait. Plus que jamais.

Malgré toutes ses recherches, Iris ne découvrait pas grand-chose sur son peuple, mais chaque petit détail représentait une victoire qui la rapprochait de lui. Ainsi, ce qu’avait affirmé Rose se vérifiait : les Alvas restaient très secrètes. Néanmoins, les rares fois où elles se montraient, elles dévoilaient une magie puissante influençant la nature. Iris émit donc l’hypothèse que les événements de la Tamise s'expliquaient par cette impressionnante magie qui émanait d’elle.

Des centaines de livres attendaient encore patiemment leur tour, et la jeune femme avait décrété qu’elle ne bougerait pas d’ici avant d’avoir lu la dernière page du dernier ouvrage. Elle devait bien s’avouer que sa subite obsession pour la lecture n’était pas seulement due à l’envie de retrouver les siens.

Cela lui permettait également d’oublier. Annihiler de son esprit que Félix ne lui rendait pas visite, pas une seule maudite fois en deux semaines. Au contraire de Rose, Gaspar et même de Jim, Félix ne donnait aucun signe de lui. Chacun s’évertuait à éluder ses questions le concernant. Un coup, il était occupé, un autre, simplement absent.

Mais Iris devinait sans peine qu'il s'agissait d'un subterfuge.

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—Euh chérie, ne regarde pas tout de suite, mais il y a un dieu grec qui ne te lâche pas des yeux à deux heures.

Iris, dans toute son indiscrétion, lança immédiatement un regard vers l’endroit désigné par Paolo et resta figée telle une statue de cire du musée Grévin pendant quelques secondes.

—Tu le connais ? Iris, ça va ? Tu es toute blanche !

Elle désirait lui répondre, mais aucun son ne traversa ses lèvres. À deux tables d’eux, Félix la fixait de manière hautaine. Des reflets clairs parsemaient sa chevelure brune qui s’échappait en mèches rebelles sur le dessus de la tête. Ses lèvres pleines étaient naturellement vermeilles et ses yeux ambre, frangés de cils noirs, la fixaient durement. Ses mâchoires carrées se contractaient par à-coups.

Il lui fit signe de le rejoindre. Une sueur froide lui traversa la colonne vertébrale et la jeune femme eut du mal à déglutir. Ses poils se hérissèrent sur tous les membres de son corps qui en possédaient.

—Oh, mais c’est qu’il est rentre-dedans celui-là. Iris, tu as vu la bouille de ce type ? Si tu n’y vas pas, je te jure que j’y vais à ta place !

Iris ne comprendra probablement jamais comment elle trouva la force de traverser l’espace qui la séparait de Félix. Elle n’eut pas la sensation de se lever ni même de marcher et pourtant, deux secondes plus tard, elle s’asseyait à sa table.

—Je suis désolé de t’interrompre pendant que tu flirtes. D’ailleurs une question me taraude, tu dragues toujours tous les garçons que tu côtoies ? lui demanda Félix d’un air sévère, ses yeux lançant des éclairs.

Iris resta interdite. Ses joues virèrent cramoisies en un temps record, cette fois. Les intonations graves et chaudes de la voix de Félix s’infiltrèrent dans tous les recoins de son être. La jeune femme eut du mal à se concentrer et à comprendre ce qui venait de se passer.

—Je ne… Paolo est gay et… d’abord, qu’est-ce que tu fais là ? Tu es venu ici pour m’agresser ?

—Tu rougis toujours comme ça pour tout et n’importe quoi ? s’enquit-il d’un ton plus doux.

Iris, excédée, feignit de se lever, mais Félix la retint par le bras.

—Je te prie de bien vouloir accepter mes excuses, je trouve ça très mignon…

La jeune femme, qui avait déjà les joues en feu, se réjouit de ne pas pouvoir rougir davantage. Elle jaugea un instant le jeune homme du regard avant de se laisser retomber sur sa chaise, essoufflée par tant d’émotions.

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Une main se posa furtivement sur son épaule, ce qui lui arracha un violent sursaut.

—Wow, doucement. C’est moi qui te rends nerveuse ? Ne t’inquiète pas, je fais cet effet-là à toutes les filles, plaisanta Félix avec son fameux sourire en coin et sa fossette si craquante sur la joue.

Mon Dieu qu’il est beau et mon Dieu que ce garçon m’exaspère. Tant d’émotions contraires vont me rendre folle ! pensa Iris.

—Désolée, mais je préfère les grands blonds. Théoriquement, tu n’es pas mon style !

Bien fait ! se réjouit-elle.

Le garçon sembla vexé l’espace d’une seconde, mais l’instant d’après, son visage redevint impassible.

— Théoriquement, murmura-t-il pour lui-même.

—Si ça ne t’ennuie pas, je préférerais ne pas retourner dans le souterrain, lui avoua-t-elle franchement.

Le jeune homme fit mine de réfléchir.

—Si tu veux que l’on soit tranquille, les jardins Saint Vincent de Montmartre me semblent l’endroit idéal et c’est la porte à côté.

Félix arbora un air méfiant qui agaça Iris au plus haut point. Elle planta les mains sur ses hanches.

—Alors si je comprends bien, je dois te faire confiance, mais toi, par contre, tu n’y es pas obligé, c’est ça ?

Félix esquissa un sourire avant de lever les yeux au ciel.

—Je te suis, Iris.

Le cœur de la jeune femme eut un raté. Son prénom sonnait étrangement dans la bouche de Félix. Il prenait une autre signification, devenait murmure, comme s’il était un secret entre eux.

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Tout le monde a ses préférences. Celles d'Iris se tournaient indéniablement vers les livres. Ils étaient son refuge dans les moments difficiles. Un moyen pour elle de se vider la tête et d'oublier, l'espace d'un précieux instant, tous les soucis qui l'accablaient.

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Félix s’avança vers Silver qui recula précipitamment à son approche, adoptant une position mi-défensive, mi-attaquante. Iris ne put s’empêcher de percevoir une certaine ressemblance avec un chat qui viendrait de rencontrer un chien. Le Defensor s’arrêta à une distance raisonnable pour ne pas l’effrayer davantage et leva une main, paume tendue vers le ciel.

—De toi Soleil, dont je tire la force et la Lumière, de toi Soleil, celui qui octroie et qui espère, je jure de t’être fidèle dans l’adversité et la colère, je jure de donner ma vie au nom des êtres qui te sont chers. Je donne ma parole au Soleil de ne tenter aucun geste qui puisse faire référence à de quelconques sentiments ou n’importe quoi s’en rapprochant, énonça le Defensor d’une voix mélodieuse avant de jeter un regard vers Iris et d’ajouter : durant mon séjour ici. Gaspar et Rose vont donner leur parole aussi. Tu sais bien qu’on ne peut énoncer les mots solaires et jurer sans conséquence, Alva, appuya-t-il pour la convaincre.

Silver l’avisa avec méfiance et une seconde nuance plus complexe se rapprochant de l’étonnement. Elle contempla ensuite les autres Defensors engager leurs serments à leur tour. Iris constata un changement d’attitude flagrante de sa part, et même si Iris ne comprenait pas bien ce qu'impliquait de jurer sur le soleil, cela parut fonctionner. Elle imagina le geste sacré parce qu'après un long moment, que son amie passa immobile comme une statue, trahie uniquement par sa respiration saccadée, elle haussa les épaules et soupira longuement :

—Très bien, suivez-moi.

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Iris revint peu à peu à elle, désorientée, perdue entre passé et présent. Jamais encore, un élément de sa vie avant son accident ne lui était apparu si clairement. Ce n’était que des sensations, des impressions, pourtant elles s’apparentaient à une petite victoire sur son amnésie.

La lumière chatoyante de la chimère resta gravée dans sa mémoire quelques secondes avant de s’éclipser peu à peu. Iris tenta de s’y accrocher, de décrypter ce qu’elle avait bien pu voir ce soir-là, mais plus elle reprenait ses esprits, plus son souvenir lui échappait, jusqu’à devenir terne et flou. Il ne tarderait pas à lui filer entre les doigts comme de l’eau que l’on tente de retenir, en vain.

Pourtant, elle aurait pu jurer que cette entité le soir de sa chute et celle qu’elle voyait en songe étaient identiques. Les mêmes pièces d’un seul puzzle. Et les mots qu’elle entendait chaque fois que son esprit divaguait ne le confirmaient que davantage. Bien qu’elle n’en comprenne aucunement la signification.

La jeune femme resta un long moment étendue sur le sol, la respiration erratique. Était-ce réel ou simplement une illusion ? Un détournement de son esprit qui cherchait à fuir une mort presque certaine ? Iris se redressa sur ses coudes et décida qu’il n’était pas temps de s’en soucier. Pour le moment, elle avait plus important à faire. Survire à la monstrueuse tempête qui l’encerclait.

Elle sentait le mal de crâne poindre doucement dû à la violence du choc. Se ressaisissant tant bien que mal, Iris comprit qu’elle se trouvait allongée au centre d’une ruelle sombre. Le sifflement violent du vent glacial résonnait à ses oreilles et ses cheveux virevoltaient dans tous les sens.

Relevant le menton difficilement, elle aperçut la lumière d’un lampadaire grésiller. Les barrières en fer forgé et en piques peints en noir entourant les petits jardins typiques de…

Londres, comprit-elle soudain.

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C'était difficile de détourner son regard de toi.

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Iris se sentit enivrée d'un sentiment si fort qu'une larme roula sur sa joue rosie par le froid. C'était inexplicable, incomparable, impossible !

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Iris se sentit enivrée d'un sentiment si fort qu'une larme roula sur sa joue rosie par le froid. C'était inexplicable, incomparable, impossible ! Tout ce en quoi elle croyait s'effondra à ce moment-là.

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