Commentaires de livres faits par Angel4ever
Extraits de livres par Angel4ever
Commentaires de livres appréciés par Angel4ever
Extraits de livres appréciés par Angel4ever
Aidan se tourna vivement vers moi.
- Matthew ? répéta-t-il en me fixant droit dans les yeux.
Oh oh.
- Le docteur Byrne, je veux dire.
- Tu l'appelles par son prénom, maintenant ? Violet, à quel point est-ce que vous êtes proches, exactement ?
Ses yeux étaient d'un gris de tempête.
- C'est lui... Il m'a demandé de l'appeler comme ça pendant nos séances de coaching, bégayai-je. Mais... laisse tomber.
- Si jamais la pulsion de chasser me revient soudain, je sais par qui commencer, marmonna-t-il, mâchoire serrée.
- Ce n'est pas drôle Aidan. Tu sais bien qu'il n'est pas une menace. Il t'aide, n'oublie pas.
Il lâcha ma main.
- Il faudrait peut être que quelqu'un lui rappelle qu'il est prof, et que toi, tu es une putain de lycéenne.
- Bien, au moins il ne se méprend pas sur la place de chacun. Fais-moi penser à le féliciter, dit-il avec un petit sourire en coin.
Je sursautai et levai la tête. Tyler posa négligemment son sac à terre et s'installa sur la chaise à ma droite, sans attendre ma réponse à sa question.
Je secouai la tête.
- Maintenant, oui.
- Drôle d'endroit pour une rencontre, répliqua-t-il dans un sourire.
- Oui, d'autant que tu n'as pas vraiment l'air du genre à adorer l'histoire de l'art, dis-je.
-Ah non ? fit-il. Intéressant.
Aidan était penché en avant sur sa table, et observait notre échange avec intérêt.
- Je suis Aidan Grey, se présenta-t-il en se rapprochant de moi pour passer son bras autour de mes épaules. Tu dois être le nouveau. Tyler, c'est ça ?
Celui-ci regarda Aidan avec curiosité. A l'évidence son geste possessif ne lui avait pas échappé. Ni à moi : ce n'était pas du tout le genre d'Aidan.
- Euh, oui, répliqua-t-il lentement. Je vois que vous vous connaissez bien, tous les deux. Violet, tu ne m'as jamais dit que tu avais un petit ami.
Je le fixai, les yeux plissés. Est-ce qu'il essayait de me faire avoir des ennuis, ou quoi ?
- L'occasion ne s'est jamais présentée.
- Tiens, moi, c'est ça que je trouve intéressant, intervint Aidan.
Qu'est-ce qu'ils me faisaient, là ? Une guéguerre d'ego masculins ? Es-ce qu'ils allaient bientôt comparer qui pissait le plus loin ? Heureusement, le professeur fit son entrée, coupant court aux réjouissances.
- Quand je pense que je m'inquiétais à cause de Byrne, souffla Aidan.
- Mon Dieu, ce que tu peux sentir bon, m'extasiai-je.
[...]
- Meilleur que le docteur Beau-Gosse ? demanda-t-il d'une voix rauque, plaçant une main au creux de mes reins pour me maintenir en place.
- Largement, répondis-je du tac au tac, sans réfléchir.
- C'était un test, et tu as échoué. Lamentablement, même.
Il roula des yeux.
- Faut-il vraiment que tu l'appelles comme ça ?
- Est ce que tu serais jaloux ? le taquinais-je en lui jetant un brin d'herbe fraîchement arraché.
- Evidemment, répondit-il avec un haussement d'épaules.
Pendant un instant je ne pus que le fixer, stupéfaite. Est-ce qu'il était sérieux ?
- C'est un professeur, dis-je finalement.
- Un professeur très jeune, et très beau, contra-t-il en me prenant la main. Et tu viens de passer deux heures avec lui, enfermée dans son bureau, un samedi, ajouta-t-il tandis que son pouce caressait ma peau.
Je poussai un soupire exaspéré.
- Je vais me répéter, tu n'as pas dû bien entendre la première fois. C'est un prof. En plus, il est prof. Et qui plus est, c'est un pr...
- Oui je sais, m'interrompit-il. Un professeur. A mon tour de me répéter : un professeur très jeune, et très beau.
- Pour le moment, vous offrir à boire, répondit Lazare. Vous semblez en avoir besoin.
- Vous n'allez pas me tuer ?
- Oh non ! Adam m'en voudrait. Pour une fois qu'il ramène un ami à la maison...
Ah oui, c'était sûr qu'avec ce genre d'arguments, Balard allait se sentir en sécurité !
- Vous savez que je travaille pour... commença celui-ci.
- Je le sais. Et je sais que vous êtes le fleuron de votre service.
- Et... Cela ne vous dérange pas ?
- Que vous soyez le meilleur ? Bien sûr que non. Au contraire. Je n'aurais pas laissé n'importe qui poursuivre mon fils. Si vous saviez combien j'en ai tué avant votre arrivée...
Elias me sauta dans les bras et se mit à pleurer à chaudes larmes.
- Je m'entrainais pour venir te chercher ! sanglota-t-il en désignant le punching-ball écrasé. J'étais presque prêt !
- Encore un ou deux ans, tempéra son père.
- Tu as vu ! Presque !
Il enfouit son visage contre mon chemisier et ses épaules tressautèrent au rythme de ses pleurs. Bouleversée, je le serrai de mon mieux pour le calmer.
- Je suis rentrée, mon chou, murmurais-je. Ne t'inquiètes pas.
- Oui ?
- Vous croyez qu'il va vraiment me suivre tout le temps ? Absolument partout ?
- J'en ai peur, Charlotte.
Un sourire narquois releva le coin de mes lèvres.
-Allons bon ! s'exclama Balard. Qu'avez vous encore inventé ?
- Vous savez ce que ce genre de mecs détestent par-dessus tout ?
- Euh...Non ? L'humiliation ?
- Le shopping, inspecteur. Le shopping.
Ils voulaient me suivre ? Eh bien on allait rire !
- Non. Continuez juste à l'occuper avec vos virez shopping et vos sites pornographiques, cela m'arrange de ne pas l'avoir dans les pattes.
- Je ne vais plus sur ces horribles sites ! me récriais-je. Non seulement c'est dégueu, mais en plus, je n'ai trouvé aucun conseil potable pour faire un bon strip-tease !
Les yeux de Balard s'arrondirent.
- Pardon ?
-Maintenant, je vais sur les forums humanitaires et je laisse des commentaires un peu partout, ajoutai-je. Comme ça, ils sont obligés de tout éplucher pour vérifier que je ne laisse pas de message codé à l'intention d'Adam. Ca leur fait un peu de culture générale.
- Ah... marmonna l'inspecteur. Effectivement, ça doit leur plaire beaucoup moins que les vidéos X. Et...Vous laissez des messages codés à l'intention d'Adam ?
- Bien sûr que non ! Comme s'il fréquentait les sites humanitaires !
Un sourire narquois étira ses lèvres.
-Vous êtes vraiment unique, Charlotte.
- Ce n'est pas grave, voyons, protesta le jeune homme.
- Si, c'est grave. On a pas pu les manger.
Firmin acquiesça avec le plus grand des sérieux. Régis parut perplexe. Bah. Il s'habituerait...
- Qu'est-ce que tu fabriques ? lança-t-il sans chercher à dissimuler son agacement.
Clary se rappela qu'elle était toujours perchée sur la table basse, la dague à la main. Elle réprima l'envie de la cacher derrière son dos.
- On a eu un petit problème, mais je m'en suis occupée.
- Vraiment ? fit Jace d'un ton lourd de sarcasme. Est-ce qu'au moins tu saurais manipuler ce couteau sans risquer ta vie ou celle d'un innocent, Clarissa ?
- Je n'ai blessé personne, grommela Clary.
- Alors, on n'a qu'à y aller ! Ne t'attends pas à un traitement de faveur, Terrestre.
- Regardez les choses du bon côté. S'ils réclament un sacrifice humain, vous pourrez toujours me laisser entre leurs mains. De toute façon, je ne suis pas sûr que vous ayez les qualités requises pour vous proposer à ma place.
Le visage de Jace s'éclaira.
- C'est quand même drôlement agréable quand quelqu'un se porte volontaire pour monter le premier à l'échafaud !
- Dis à Isabelle que c'est non.
- Elle pense qu'on devrait y aller.
- Alors, répète-lui que c'est non.
Alec fronça les sourcils.
- Qu'est-ce que ça signifie, cette histoire ?
- Oh, simplement qu'Isabelle a parfois des idées géniales, et parfois désastreuses. En fait, le plus souvent désastreuses...
- Allez, debout !
- Ou c'est toi qui disparaitras dans un nuage de fumée, ajouta Simon d'un ton réjoui.
- Merci pour les sous-titres, mais mon geste parlait de lui-même, répliqua Magnus.
- Comme c'est pratique pour toi, tout de même ! Et pour lui par la même occasion. Il n'aura pas à craindre que tu divulgues ses secrets.
- C'est ça! ironisa Jace. Il est terrifié à l'idée que je puisse révéler qu'il a toujours rêvé d'être danseur étoile.
- Je pensais bien avoir entendu des pas dans le couloir, mais je ne me doutais pas que c'était toi, dit-elle. Qu'est-ce que tu fabriques ici ?
Clary lui lança un regard interloqué.
- Tu m'as envoyé un texto disant que l'Inquisitrice avait jeté Jace en prison !
Isabelle jeta un coup d'oeil de part et d'autre du couloir et se mordit la lèvre.
- Je ne t'ai pas demandé de te précipiter à l'Institut.
- Isabelle ! Il est en prison ! s'écria Clary, horrifiée.
- Tu as vraiment une sale tête. Tu ne vas pas gerber partout, au moins ?
- Va-t'en, fis-je d'une voix faible. Aidan, fais-le disparaître.
- Ah non, ne m'envoie pas le petit chéri.
Aidan émit une sorte de grognement guttural.
- Violet, dis à ton petit camarade de se retourner. Il commence à m'énerver.
- hé, mon pote, l'interpella Tyler. Tu es télépathe, c'est ça ? Et si tu lisais dans mes pensées, là, tout de suite ?
De longues secondes silencieuses s'écoulèrent, et je supposai qu'Aidan faisait précisément ce que l'autre garçon demandait. Soudain, il plissa les yeux.
- J'en ai autant à ton service, mon vieux, finit-il par dire.
- Et c'est reparti, marmonnai-je.