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Extrait ajouté par Gruvioler 2015-05-04T11:15:21+02:00

Telle une silhouette menaçante dans la nuit, Raffe se tient adossé contre le mur d’une boutique en grande partie intacte. Si je ne le connaissais pas, je ferais un grand détour pour l’éviter.

Je m’attends à quelques sarcasmes de sa part. Mais je n’aperçois aucune moquerie dans son regard, lorsque je le rejoins. Il observe la scène avec beaucoup plus de sympathie que je ne l’aurais présumé de la part d’un ange. Même de la sienne.

Mais le commentaire de Belial concernant le fait que les anges ne sont pas faits pour rester seuls me revient en mémoire.

— Je révoque ton statut de guerrière, déclare-t-il sans lâcher du regard Clara et sa famille.

— Ah, parce que j’avais un statut de guerrière ?

— Oui. Pendant trente secondes.

— Et quel crime odieux ai-je bien pu commettre pour perdre ce glorieux statut ?

— Un vrai guerrier aurait récupéré son épée avant de s’occuper de ses affaires personnelles.

— Je ne m’occupe que de mes affaires personnelles, en ce moment. Chaque bataille que je mène est personnelle.

Je conduis Raffe vers la pile de planches et de bardeaux brisés sous laquelle j’ai planqué la lame.

— Mmm… Bonne réponse. Tu pourras peut-être regagner ton statut.

— Je trépigne d’impatience…

Je déplace les débris de bois jusqu’à ce que j’aperçoive le visage tout taché de l’ours en peluche.

— La voilà.

Je tire doucement l’ours et la lame, puis soulève fièrement la jupe en voile de mariée pour montrer à Raffe le fourreau caché en dessous.

Ce dernier contemple son arme déguisée durant une seconde.

— Tu sais le nombre de morts que cette épée a à son actif ?

— C’est un déguisement, Raffe.

— Cette lame n’est pas une simple épée d’ange. C’est une épée d’archange. Meilleure qu’une épée d’ange, au cas où ces choses-là ne seraient pas claires pour toi. Elle est censée intimider les autres épées angéliques.

— Quoi, tu veux dire que les autres épées tremblent dans leur fourreau lorsqu’elles la voient ?

Je me dirige vers la pile d’objets déposés par les passagers du ferry.

— Parfaitement, insiste-t-il en me suivant. Elle a été créée pour inspirer le respect. Comment veux-tu qu’elle le fasse déguisée en ours en peluche lui-même vêtu d’une robe de mariée ?…

— Ce n’est pas une robe de mariée. C’est une jupe pour son fourreau. Et c’est mignon.

— Cette lame a horreur de ce qui est mignon. Elle veut mutiler et couvrir de cicatrices tout ce qui est mignon.

— Je ne connais pas une seule personne qui ait horreur de ce qui est mignon.

— Moi. Et les épées d’ange.

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Extrait ajouté par Carole94P 2015-05-02T23:27:28+02:00

P.396

[...] Puisque tu ne peux rien pour m'empêcher de suivre ma soeur, pourquoi tu ne profiterais pas de la situation en m'emmenant là-bas ?

Il me dévisage.

- Je t'ai vue mourir une fois. Tu crois que ça n'est pas assez ?

- Justement ! Tout ce que tu auras à faire, c'est t'assurer que ça ne recommence pas, dis-je en lui adressant un sourire lumineux. C'est simple, non ?

- La seule chose simple, dans cette histoire, c'est toi. Espèce de petite créature butée qui...

Ses bougonnements se font assez bas pour que je ne les distingue plus, mais je soupçonne que ce ne sont pas des compliments.

Au bout d'un moment, Raffe finit par tendre les bras.

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Extrait ajouté par 59643 2015-04-25T14:39:20+02:00

Bientôt je suis assez réchauffée pour envisager de retirer ma robe moulante trempée.

Je m'enroule dans la couverture et mords dans le renflement des bords qui se chevauchent pour me faire un bouclier .

Raffe sourit lorsqu'il me voit me débattre avec le vétement mouillé.

-Je suis sûr q'un homme moderne respectable se tournerait au cas ou un accident surviendrait.

J'opine sans desserrer les dents.

-Mais on perdrait notre bouclier anti-froid.

Il lève une aile de quelques centimetre pour démontrer son hypothese. De l'air frais me chatouille aussitôt les jambes. Il l'abaisse ensuite, puis hausse les épaules.

-Tu devras éviter l'accident . Il n'y a pas le choix.

Je continue de me tortiller comme un ver pendant un petit moment avant de me libérer de ma manche gauche.

-Evite de rire, parce que ça pourrait mal finir.

Je lui jette un regard de biais pour lui signifier de ne pas tenter de coup pourri.

Tu connais la blague du gars qui...

Soudain, la robe se déchire.Elle était foutue, de toute manièere.Encore enroulée dans la couverture , je l'enlève à la hâte et la balcance.

Elle atterit sur le pantalon de Raffe posé sur le tapis.

Mon compagnon éclate de rir.Un son magnifique. Riche , et insouciant . Il me donne envie de m'esclaffer à mon tour.

-Tu trouve toujours des solutions créatives, fait--il en gloussant. Bon , jamais sans accros ni coup d'épée , mais créatives.

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Extrait ajouté par 59643 2015-04-25T14:07:23+02:00

Tous les arts martiaux requièrent un bon jeu de jambes. Avoir un peid nu et un autre chaussé d'un éscarpin n'est pas une technique recommandée.

Ma robe pose également problème . Elle est très longue et moulante . Elle a belle allure , mais ne me permet pas de flanquer des coups de pied. Je ne vais quand même pas laisser la pudeur m'empêcher de combattre. Je glisse le couteau sous ma robe, avant de la déchirer jusqu'au haut de ma cuisse .

J'oriente la lame de façon à l'enfonçer entre les côtes de mon opposant au moment ou je frapperai.

Sa gorge ferait une meilleur cible, mais je suis trop petite pour tenter ce genre de coup face à un monstre pareil .

Pas au premier assaut en tout cas. Au second, en revanche...

L'ange sourit à la vue de mon couteau, comme s'il sagissait d'un jeu. Mais il hausse un sourcil quand il aperçoit que je sais comme le tenir. Son épe est toujours dans son fourreau.

Ses yeux fixent à la fois mon arme et mon visage qui sont à la même hauteur, car mes poings sont en position de combat.

Mon escarpin est toujours à mon pied. Du coup je fais la seule chose qui s'impose.

Je frappe mon opposant en plein visage avec le talon de ma chaussure.

Il ne s'attendait pas à ça .

Il tombe en arriere sur l'éestrade.

-C'est vraiment toi ..., déclare Raffe.

Il me dévisage, l'air surpris. Son poing est à moitié brandi en l'air, à l'arrêt au milieur du coup qu'il s'appretait à assener à un Belial en sang et titubant. Puis un sourir se dessine sur ses lèvres. Je fonds sur place.

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Extrait ajouté par Poevai 2015-04-23T07:38:01+02:00

— C’est encore plus vrai dans ce cas-là. C’est la punition la plus efficace. La mort ne représente pas de réelle menace, pour un guerrier. Mais retire-lui sa Fille de l’Homme, ses enfants, ses amis, son épée… Les voilà, les vrais châtiments.

Je ne peux pas m’en empêcher. J’avance mon visage tout près du sien.

— Nous sommes effrayantes à ce point ?

Il fixe mes lèvres sans le vouloir. Mais il ne recule pas et ne se penche pas pour autant. Il se contente de me regarder les sourcils froncés.

— Les Filles de l’Homme sont très dangereuses. Sans parler du fait qu’elles peuvent être casse-pieds. Autant que des petits chiots, mais qui seraient parfois mignons.

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Extrait ajouté par Poevai 2015-04-23T08:17:23+02:00

— Où sont passés les jours où on pouvait donner des ordres aux femmes et où elles n’avaient pas d’autre choix que de s’exécuter ?

— Tu es sûr que ce n’est pas une légende urbaine ? Parce que je suis certaine que personne n’a jamais donné d’ordres à ma mère…

— Tu as sans doute raison. Le caractère indiscipliné des femmes de ta famille doit remonter à plusieurs générations. Vous êtes un fléau qui s’est abattu sur Terre.

— Tant qu’on est un fléau pour les anges, je suis sûre que personne ne nous le reprochera.

— Oh, pour ça, sois rassurée. Tu es un fléau pour au moins un ange. Il n’y a vraiment rien que je puisse dire pour t’empêcher de retourner au nid, n’est-ce pas ?

[...]

— Je m’en passerais bien… Mais non.

— Et si je refusais de t’emmener là-bas ?

— Alors j’irais à pied ou en voiture.

— Et si je te traînais dans une prison et que je t’enfermais à double tour ?

— Je me servirais de ma super épée pour me frayer un chemin jusqu’à la sortie.

— Et si je laissais ton épée à l’extérieur de la prison ?

— Tu ne ferais pas ça. Parce que si tu ne peux pas l’avoir toi, tu préféreras que je l’aie moi. Je me trompe ? Tu vois ? On est obligés de faire alliance, toi et moi…

Nos regards se croisent.

— En plus, qui me ferait sortir de prison s’il t’arrivait quelque chose ?

Il me jette un petit coup d’oeil de biais comme si l’hypothèse qu’il puisse lui arriver quelque chose était parfaitement idiote.

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Extrait ajouté par Poevai 2015-04-23T07:35:40+02:00

— Où est mon épée ?

[...]

— J’ai dû la laisser dans une pile d’affaires sur le Quai 39, à San Francisco, quand je me suis fait attraper.

— Tu l’as laissée ?!

J’opine.

— Je n’avais pas le choix.

— Elle n’est pas faite pour rester seule.

— Elle n’est pas la seule.

Nos yeux se croisent. Un frisson électrique me traverse.

— Tu lui as beaucoup manqué, tu sais, fais-je dans un murmure.

— Ah oui ?

Son ton est doux comme une caresse. Son regard intense plonge dans le mien pour sonder mon âme.

— Oui.

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_ Merci, Clara, dis-je. Comment avez-vous eu la clé ?

_ Un vrai coup de bol. Les jumeaux avec les noms bizarres l'on fait tomber a quelques pas de moi.

_ Ils l'ont fait tomber ?!

Ces gars sont les plus grands illusionnistes que j'ai jamais vus. Difficile de les imaginer laisser tomber quoi que ce soit.

_ Oui. Ils jonglaient tous les deux avec tout un tas de trucs pendant qu'ils marchaient. La clé est simplement tombée sans qu'ils le remarquent.

_ Mais vous oui.

_ Evidemment.

_ Comment avez-vous su que c'était la clé de notre voiture ?

Elle soulève vers moi l'étiquette accrochée sur la clé. C'est une petite pochette en plastique transparent prévue pour protéger des photos qui contient un morceau de papier avec un mot inscrit en lettre majuscules enfantines.

_ "Voiture de police de Penryn. Top secret"

Si jamais je recroiser les jumeaux un jour, je leur devrait une séance de lutte de filles zombies dans la boue...

_ J'espère qu'ils n'auront pas de problèmes, déclare Clara. Ils ont l'air de gens bien, tous les deux.

_ Je serais surprise que quelqu'un découvre qu'ils ont volé la clé. Ne vous inquiétez pas. Tout ira bien pour eux.

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Extrait ajouté par Poevai 2015-04-23T07:46:50+02:00

Le brouillard s’est levé, découvrant un ciel nocturne pur, avec une lune décroissante et des étoiles qui se reflètent dans l’océan. Une plage jonchée d’éclats de bois et de verre pulvérisé s’étend entre nous et l’océan. Le verre brisé réfléchit la lumière des corps célestes. On dirait un tapis tremblotant de lucioles qui s’étirerait à perte de vue, magnifique. Je me fige pour le contempler. Comment une telle merveille peut-elle naître d’une dévastation ?

Je jette un coup d’oeil à Raffe pour voir s’il regarde la même chose que moi. Il m’observe moi.

Je marche vers lui, un peu gênée. Voler dans ses bras était une affaire de guerre, tout à l’heure. Nous n’avons pas eu le temps de réfléchir à quoi que ce soit hormis à nous échapper. Mais cette fois, c’est notre initiative. Je ne peux m’empêcher de penser à ses bras forts serrés autour de moi et à sa peau chaude contre la mienne. Je tends les bras comme une enfant qui voudrait qu’on la soulève. Raffe hésite une seconde, le regard toujours rivé sur moi. Se remémore-t-il ce moment où il m’a prise dans ses bras à l’ancien nid alors qu’il me croyait morte ? Qu’est-ce que ça lui fait de sentir quelqu’un contre lui après être resté seul si longtemps ? Il me prend dans ses bras, puis me tient pendant que je passe les bras autour de son cou. Ma joue frôle la sienne au moment où il me soulève. Ce contact est brûlant. Je me retiens pour ne pas me blottir contre lui.

[...]

Je serais terrifiée, si je n’avais pas déjà volé avec lui. Je surplombe l’immensité de l’océan avec ses bras pour seule protection entre moi et l’eau glacée. Mais Raffe me serre fort contre son torse chaud. Je pose la tête sur son épaule musculeuse, et ferme les yeux.

Il frotte sa joue contre mes cheveux.

Je sais que bientôt, il faudra penser à Paige, maman et Clara. Mes priorités consisteront alors à survivre, réunir ma famille, et la mettre en sécurité loin des monstres, et des gens. Mais pour le moment, pendant un bref instant, je m’autorise à me comporter comme une ado de dix-sept ans dans les bras d’un mec sublime. Je laisse même toutes sortes d’idées me traverser l’esprit : que se serait-il passé entre Raffe et moi si nous avions vécu dans le Monde d’Avant ?

Juste quelques secondes.

Avant de ranger avec soin ces rêves dans un coin de mon esprit.

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Extrait ajouté par 59643 2015-04-25T14:58:09+02:00

-Paige est au nid.

Raffe me lance un regard< n'y-pense-même-pas>> .

-Tu parles de l'endoit d'ou j'ai tout juste réussi à te faire sortir vivante et ou tous les humains se sont fait massacrer les uns après les autres?

-Hé, merci au fait...

Raffe se passe les doigts dans les cheveux, l'air agit".

-Ecoute . Je suis sûr que je pourrais te trouver un petit abri anti-aérien quelque part et te laisser deux années de provisions.

-J'imagine qu'ils doivent être tous pris d'addaut , en ce moment.

-Et moi j'imagine assez que quelqu'un accepterait de renoncer à son bunker pour toi; surtout si je le demandais gentiment, réplique -t-il en m'adressant un sourir sans joie . Tu pourrais prendre des vacances, téloigner de tout ça pendant quelque temps, et revenir quand les choses se seraient calmées?

-Tu devrais faire attention. Je pourrais penser que tu t'inquetes pour moi.

Il secoue la tête.

-Je m'inquête simplement pour mon épe . Si je te mettais à l'écart pendant deux petites années, personne ne la verrait dans ta main et je n'aurais pas honte.

Je me mords la lèvre , pour ne pas répliquer, mais en vain.

-Et qu'est-ce que tu ferais , toi pendant que je resterais cachée?

-J'irais récupérer mes ailes . J'essaierais de comprendre ce qu'il se passe chez les anges , et d'arrnger la situation, fait-il avant d'inspirer profondement.Et une fois mes affaires réglées , je retournerais chez moi avec eux.

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