Commentaires de livres faits par Angels2786
Extraits de livres par Angels2786
Commentaires de livres appréciés par Angels2786
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– Non, lui répondit Violette avec son plus beau sourire, mais j’aime beaucoup l’espoir. C’est un peu difficile à peindre, ou à photographier, c’est tout.
Barth, très fier de la jeune fille qu’il aimait, mais sans être sûr d’avoir compris ce qu’elle était, l’entraîna vers les jardins sans lui poser de questions – juste heureux et fier.
Mrs Lumpini la regarda s’éloigner.
– J’en étais certaine, dit-elle. Dès le premier regard, j’ai su. Elle nous sera précieuse, Berenice. Quant à son frère, il y a fort à parier qu’il ait des dons cachés, lui aussi… Ils sont liés par le sang.
Elle lui prit le bras et s’y reposa, soulagée.
– Winston, Oscar Pill est un Médicus Penetrans. Vous rendez-vous compte ? De quand date le dernier ?
– Deux siècles, il me semble.
– Qu’est-ce que c’est ?
Mrs Withers et Winston Brave se retournèrent. Ayden s’était retiré de la foule admirative autour d’Oscar et attendait leur réponse.
– Il possède le pouvoir unique d’entrer dans le corps d’un Médicus comme d’un Pathologus. Le Khan-Cer ne l’a pas dévoré : Oscar est entré en lui. C’est la première intrusion de ce type qui révèle un Penetrans. Ses autres pouvoirs vont émerger, petit à petit… D’ailleurs, il n’est pas le seul à se découvrir des dons exceptionnels, ajouta Mrs Withers avec un sourire. Je dois t’annoncer une… Ayden, je te parle !
Un battement d’ailes claqua tout près de lui. L’Archange se posa avec grâce.
– Un Trophée exceptionnel pour un Médicus exceptionnel. C’est bien pour cette raison que tu es ici, n’est-ce pas ?
Oscar se tourna vers une tour, plus haute, plus éclatante que toutes les autres. Elle brillait de mille reflets émeraude. L’Archange s’inclina et Oscar le chevaucha en pointant du doigt la tour.
– C’est au-dessus de celle-là qu’il faut m’emmener, dit-il sans hésiter.
« Salle » n’est pas vraiment le mot. C’était un lieu si vaste que par comparaison, la gare centrale de New York tenait du placard à balais. D’imposantes colonnes rejoignaient un dôme doré, orné de constellations en mouvement.
Douze trônes construits pour des êtres de la taille d’Hadès étaient disposés en U à l’envers, comme à la Colonie des Sang-Mêlé.
Un énorme feu crépitait dans la fosse centrale. Les trônes étaient vides à l’exception de deux d’entre eux, au fond du U : le trône principal à droite et celui qui se trouvait juste à sa gauche. Je n’avais pas besoin qu’on me dise qui étaient les deux dieux qui trônaient là, attendant que je m’approche. Je me suis avancé vers eux, les jambes tremblantes.
Les dieux étaient sous forme humaine géante, comme Hadès quand je l’avais rencontré, mais je ne pouvais pas les regarder sans ressentir un picotement, comme si mon corps allait prendre feu.
Barth, lui, était à nouveau sous le coup d’une force obscure. Violette, combattive, tendit les bras vers le ciel, puis les écarta. Une trouée fut ménagée dans l’épaisse couche nuageuse et laissa apparaître la lune. Elle était pleine.
– Astre blanc, aide-moi, aide la fille de Gaïa !
L’appel de la Trans-Universelle, fille de la Terre et des éléments, fut entendu. La lune brilla d’une intensité inconnue, sa surface s’électrisa et une colonne d’énergie s’abattit sur le corps de Barth.
Je me souvenais des paroles de ma mère, à chacun de nos retours de vacances. Je m’en souvenais au mot près :
Du nord à l’est, du sud à l’ouest,
Notre maison est au cœur.
Quelles que soient nos destinations, c’est elle la finale et la meilleure,
Dites cœur, elle vous ouvre son intérieur.
Pour être honnête, je n’avais jamais vraiment compris cette strophe, surtout la dernière ligne. Parler du cœur ? Avec votre cœur ? Ou bien s’adresse-t-elle à quelqu’un surnommé « Cœur » ?
Au revoir, lança-t-elle à Edwin.
Le maître d'armes ne répondit pas.
Il était entièrement concentré sur l'affrontement à venir et tenait, pointé devant lui, le plus beau sabre qu'il ait eu l'occasion de voir.
Un équilibre parfait, un poids idéal, un fil qu'il savait aiguisé pour l'éternité.
Un dessin de Camille.
Elle imagina un immense bouquet de roses de cristal qui se matérialisèrent soudain sur la table, écrasant par leur nombre la prestation des autres étudiants.
pour nous annoncer une vie plus belle.
Mur et tableau se volatilisèrent.
Dans la salle des Éternels, la belle dame italienne se tenait dans sa posture favorite, mains superposées, buste droit. Peut-être son sourire était-il plus marqué ? Elle salua Ayden d’un signe de tête, et le jeune homme, très ému, lui tendit un coffre en bois très simple, aux couleurs de Pleasantville, censé contenir un texte signé de tous les délégataires américains et qu’il avait précieusement gardé dans son sac, depuis le début du voyage. Les mains de la Joconde traversèrent l’écran translucide qui la séparait du jeune homme et saisirent le coffre. Elle le posa sur une table devant elle. Derrière les autres murs de la salle, tous les Éternels attendaient, suspendus à ses mouvements.
Elle ouvrit le coffre : le Pendentif du premier Grand Maître des Médicus, millénaire, irradia la salle et la galerie d’une lumière fulgurante.
Elle referma l’écrin trompeur.
– Dis ceci à Winston Brave : il sera à l’abri, ici, autant de temps qu’il le faudra.