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Commentaires de livres faits par Masa-le-loup

Extraits de livres par Masa-le-loup

Commentaires de livres appréciés par Masa-le-loup

Extraits de livres appréciés par Masa-le-loup

date : 26-06-2023
Une lecture bien rapide et, pour ma part, ennuyeuse. À aucun moment, je ne me suis impliqué dans ce premier tome d’Engame. Face à d'autres de ses concurrents dans le genre de jeu de survie, je trouve qu’il fait pâle figure. La seule singularité qu’il possède étant l'énigme cachée dans le livre, qui, je pense, demande des connaissances pointues pour être résolu (et dont je n’ai pas cherché à en savoir plus, ayant la version ebook du roman et n’ayant pas la foi ni le temps de passer du temps sur une énigme qui a déjà été résolue et avec un livre que je n’ai pas apprécié.)

Une des principales raisons pour lesquelles je ne suis pas rentré dans le livre : les enjeux d’Endgame sont très mal expliqués en plus d’être exposés tardivement. Elles en deviennent même secondaire. L’histoire préfère se concentrer sur l’action, les auteurs mettent donc l’accent sur l’aspect mortel du jeu, élément qui semble avoir été rajouté à la dernière minute au scénario de base, car au premier abord, les joueurs n’ont aucune réelle raison de s'entretuer au stade où ils sont, puisque leur objectif est de résoudre des énigmes pour accéder à des clés. Ces énigmes auraient d’ailleurs pu être exposées clairement pour que les lecteurs puissent aussi y réfléchir et on aurait aussi pu avoir le flot de pensées des personnages qui cherche la solution. Mais apparemment ce qui semble compter dans ce jeu à énigme, c’est la tuerie… De ce fait, on baigne constamment dans le flou tout au long du récit, tant il manque d’explication.

Comme rien n’est bien exposé ni développé, j’ai eu l’impression que tout était artificiel : les événements ne sont pas écrits pour raconter une histoire, mais pour avoir des scènes sensationnalistes sur des ados qui cherchent à s’entretuer. Dans ces conditions, j’ai trouvé l’histoire très peu crédible. D’autant plus que l’auteur semble s’être inspiré de la théorie farfelue des anciens astronautes. Ces théories sont beaucoup trop ridicules de mon point de vue pour que j’arrive à y croire.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Rajoutons à cela que les extraterrestres, qui semblent manigancer ce jeu, sont comparés à des dieux qui auraient apporté le savoir aux êtres humains, et que l’un de ses dieux s’appelle Kepler 22b, et mon incrédulité de lecteur est aussi vite partie qu’il était venu.


Que dire d’autres ? À part que les personnages sont inintéressants, pour certains très agaçants (la palme revient à Sarah qui m’a donné envie de la gifler dès sa première apparition dans son rôle de miss parfaite.), et peu exploités. (À préciser que les auteurs ont décidé de nous mettre un triangle amoureux avec des combats de coqs entre 2 prétendants, parce qu’apparemment, il n'y avait pas d’autres choses plus importantes à développer…)
Écrire un livre avec une multitude de points de vue, c'est compliqué, ambitieux, et c’est très mal géré dans ce roman. Il y a deux raisons à cela : des chapitres trop courts et une histoire qui avance trop vite. Elle ne prend jamais le temps de se poser pour développer les personnages, les enjeux, un contexte, les relations, qui pourraient nous rendre la situation plus crédible tout en créant une connexion émotionnelle avec les personnages. Personnellement, je les ai trouvé pitoyables et les seuls personnages que j’aurais pu apprécier n’apparaissent que dans 2 ou 4 chapitres.

Niveau écriture, elle est trop minimaliste, et le tout est narrée dans la précipitation. J’ai rencontré des difficultés pour me figurer l’histoire, me représenter l’action et les enjeux. (Au départ, je pensais que cela était dû à un manque de concentration et à mon rythme de lecture trop rapide -j’avais juste envie d’en finir- mais en passant à un autre roman, je n’ai pas eu ces problèmes.) Aussi, j'en ai eu particulièrement marre de lire le mot “Endgame” à toutes les sauces et surtout d’entendre les personnages tous justifiés avec “C’est Endgame”. Oui, c’est BON, on a COMPRIS que votre jeu s’appelle ENDGAME, le lecteur n’est pas un débile. Si les personnages soulignent un fait étrange, il peut lui-même faire le lien avec la situation inhabituelle dans laquelle ils sont, étant donné que c’est le CENTRE de l’histoire et le TITRE du roman. (Vous imaginez Katniss répéter, “c’est Hunger Games” à chaque fois qu’il se passe un truc dans l’arène ? Cela aurait été insupportable…)

Dans son genre, Endgame est vraiment le pire livre sur une compétition mortelle que j’ai pu lire : il n’y a aucun développement ni aucune profondeur au récit, on suit bêtement des adolescents s’entretuer pour une raison beaucoup trop floue pour que je trouve cela plausible. Il est possible que le livre ne soit pas pour moi (trop “vieille” mais aussi de l’expérience en lecture). Le tome 2 et le tome 3 iront se faire voir ailleurs et comme les enjeux sont secondaires dans cette histoire, je vais m’imaginer qu’à la fin, ils apprennent que ce sont les extraterrestres qui ont amené la vie sur la Terre pour créer une, voire plusieurs émissions de télé-réalités pour divertir sa population et la rendre plus stupide et docile (le tout révélé dans un ton satirique.)
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date : 08-08-2022
Un roman de Jules Verne que j’ai trouvé différent par rapport à ceux que j’ai déjà lu. Dans les deux romans que j’ai découverts de l’auteur (Voyage au centre de la Terre et Cinq semaines en ballon), la construction du récit était la même : préparation du voyage, voyage et découverte, et fin. Dans De la terre à la lune, c’est comme si on n’avait que la première partie. Cela aurait pu être très long, fastidieux à lire du fait que Jules Verne aime abreuver son texte de sciences. (Finalement, le seul passage que j’ai sauté fut une énumération des financements pour la construction de leur canon). Et il se trouve que l’histoire fonctionne bien, le livre se lit rapidement. J’étais prise dans la construction de ce canon pour aller tout droit vers la lune : les détails pour le fabriquer, les imprévus de constructions qui donne un léger suspense, les réactions excessives des personnages eux-mêmes exubérants, la façon grandiloquente de raconter les événements.

Et puis ce roman m’a fait comprendre un truc sur Jules Verne : il ne cherche pas à mettre en scène des théories scientifiques ou les progrès techniques de son époque pour que son récit soit plausible. Il s’inspire de la science et de ses progrès, les utilises comme un outil, joue avec les théories, mélange le vrai et le faux pour créer son récit et faire rêver. Peu importe si ce qu’il écrit est réellement faisable ou cohérent scientifiquement, ce n’est pas cela le plus important.

Un récit de science imaginative qui fut pour moi très distrayant, sympathique et bien rythmé. Avec son côté très théâtralisé, l’histoire sur la fabrication du canon permet de ne pas être juste une énumération de procédé technique ou scientifique. Je trouve que Jules Verne à bien réussi à doser science et divertissement, (et ceux, sans le côté aventure !)
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Je suis assez partagé sur ma lecture de Géante. Je ne voyais pas du tout où voulait en venir le récit au début de ma lecture, et finalement les derniers chapitres sont devenus plus clairs sur les intentions du scénariste. Géante est avant tout un récit initiatique d’un point de vue féminin, qui ne rentre pas dans la diabolisation des hommes, et qui prône un monde égal et humaniste.

Dans cette démarche, il y a plein de bonnes idées pour renouveler le genre tout en abordant des sujets actuels. Vous aurez peut-être compris que le point intéressant est le fait qu’on est une héroïne. Une héroïne qu’on va voir évolué mentalement et physiquement : le corps de Céleste va changer, elle va avoir ses règles, (cependant, dommage que le mot ne soit pas posé), elle va découvrir ses envies, ses désirs, faire face à des épreuves qui vont lui permettre d’apprendre, de réfléchir, de grandir. Bref, tous les éléments scénaristiques d’une histoire initiatique, mais au féminin

Mais, même si le récit est plein de bonne attention, la narration et surtout la composition des planches m’ont déçu. J’ai trouvé cette dernière assez plan-plan et certaines planches auraient pu être mieux réfléchis pour accompagner le récit et renforcer le message. Le dessin est magnifique, tout en arrondi avec une colorimétrie douce, mais il ne fait pas tout dans la construction d’une histoire.

Je pense qu’il faudrait que je relise une seconde fois Géante pour vraiment bien le comprendre et l’apprécier d’une différente façon, car je ne m’attendais pas forcément à un récit initiatique.
Par sa simplicité, Géante peut être compris par tous, je conseillerais la lecture aux adolescentes car les thèmes abordés sont très intéressants et importants.
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Croisé par hasard en bibliothèque, j’aimais beaucoup l’idée d'expliquer un concept en BD. Si l’ouvrage est effectivement très pédagogique, je ne l’ai pas trouvé ludique malgré le côté bande dessinée.

J’ai l’impression que l’écrivain et avocat Emmanuel Pierrat a pondu un texte et que le dessinateur Fabrice Neaud n’a fait que l’illustrer et le mettre en page. C’est dommage, il y aurait pu y avoir des personnages interagissant entre eux, avec l’un qui explique à l’autre pour rendre la lecture plus simple. Surtout que le livre manque d'exemples concrets et d'approfondissement, qui auraient permis de mieux comprendre certaines subtilités des lois liées aux droits d’auteur. J’ai aussi trouvé que le texte n’était pas très accessible pour des personnes n’ayant jamais fait de droit.

Une bande dessinée qui possède un texte riche en information. J’ai appris deux, trois petites choses en plus de mes connaissances de base, mais le texte n’est pas assez ludique pour qu’on prenne vraiment plaisir à lire et apprendre. (Ce qui n’aide pas forcément à retenir les choses.)
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C’est décidé, je vais me faire toute la bibliographie du scénariste Hubert. Il a une façon de raconter ses histoires que j’apprécie beaucoup. Ces thèmes sont intéressants et ses personnages sont complexes et nuancés.

« Petit » nous offre un conte malsain, dérangeant. L’ambiance est lente, lugubre et violente. Le mythe de l’ogre, (étrangement peu présent dans les nombreuses réécritures alors qu’ils sont une figure emblématique du conte) est réinterprété de manière intéressante tout en étant proche de l’original.
Le mélange de textes et de cases permet d’approfondir l’univers et ainsi mieux comprendre petit à petit les subtilités de l’intrigue. La lecture est en plus très fluide

On ressent que le dessinateur travaille dans l’animation. Les images sont empreintes d’un tel mouvement que j’avais l’impression de voir les cases s’animer dans ma tête. Le noir et blanc (en plus d’atténuer légèrement la violence) m’ont fait penser à un storyboard (très élaboré.). Visuellement c’est impressionnant, avec des décors magnifiques dans leur immensité et des personnages beaux dans leur laideur.

Une très bonne BD traitant du thème de l’autodestruction d’un royaume et d’une famille, se sabotant par leur enfermement sur eux-mêmes et par leurs esprits conservateurs, le tout, dans un univers original.
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Je suis assez partagée en ce qui concerne ce troisième volume. Dans un premier temps, je le trouve toujours aussi bien amené et magnifiquement réalisé. Les héros principaux évoluent beaucoup et se posent beaucoup de questions sur eux-mêmes. Il y a un peu de noirceurs et les personnages sont véritablement mis en danger. On s’inquiète pour eux et sûr ce qu’ils vont devenir. Et dans un second temps, le tome me laisse sur ma faim. On assiste à un long périple qui permet de développer les personnages mais qui ne fait pas beaucoup avancer l’intrigue en elle-même. C’est pourquoi j’ai été un peu frustré par cette fin ! Cela reste une très bonne lecture et j’attends impatiemment de lire le quatrième tome ! Cette série de BD jeunesse est vraiment bonne et plutôt innovante dans son genre.
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Je m’attendais à un récit me plongeant au fin fond du Tibet : découvrir une nouvelle culture, des paysages, et cette fameuse panthère des neiges. Pour une première, cet auteur aux nombreuses récompenses ne m’aura fait ni chaud ni froid.

Le début a été compliqué. Je pensais que cela s’arrangerait au fur et à mesure mais je n’ai jamais réussi à m’investir dans le récit. L’écriture n’est pas immersive, les descriptions sont trop métaphoriques, j’ai eu du mal à ressentir une véritable ambiance, et finalement je me suis rendu compte que l’auteur passer plus son temps à nous exposer ses réflexions sur le monde que véritablement nous faire voyager, et ce n’est pas du tout ce que je recherchais.
Ses pensées ne sont pas inintéressantes, mais elles sont vues et revues. Elles n’apportent aucune piste de réflexion nouvelle. Elles tendraient même à réconforter les personnes ayant le même type de pensée (ou à faire découvrir de nouveaux horizons pour ceux n’ayant jamais réfléchi sur certains sujets.) Un point assez comique : l’auteur se moque d’un écrivain américain ayant effectué le même voyage mais qui a finalement sorti un livre parlant surtout de lui-même plutôt que du Tibet. Sauf que Tesson fait plus ou moins la même chose en nous partageant ses opinions.
Les nombreuses citations et référence m’ont particulièrement gonflé et perdu. Je trouve cela très pompeux.

Cependant j’ai beaucoup aimé les passages où il est accompagné du photographe Vincent Munier (qui au passage a pris des magnifiques photos lors de ce voyage, c’est ce qu’il manque dans ce livre, des photos,) et où il nous parle du personnage. Cette personne à l’air d’être plus intéressant que Tesson. (Désolé pour lui.)

Je suis complètement passé à côté de ce livre qu’on m’a survendu. Sylvain Tesson ne m’a pas convaincu. Je m’attendais à un voyage au Tibet et non à une virée dans les pensées de M. Tesson. Dans ce genre de cadre, il est certes évident de laisser vagabonder sa pensée, de réfléchir sur la nature, le monde, l’existence humaine, nos manières de vivre, etc… mais je trouve qu’il le fait sans profondeur.
J’essayerai un autre de ses livres, (mais plutôt dans ses premiers.)
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Un tome deux qui démarre sur les chapeaux de roues !

Après l’introduction, on rentre dans le vif du sujet. Ainsi, des éléments du scénario prennent tous les sens dans ce second volume. Des questionnements sont résolus mais d’autres mystères sont soulevés et donnent indubitablement envie de poursuivre la lecture pour en apprendre plus sur les tenants et les aboutissements de l’histoire et en découvrir plus sur l’univers.
J’ai beaucoup aimé la représentation des sorciers : leur lien avec la nature et la façon dont ils sont perçus par les autres.

Une suite à la hauteur, toujours avec de magnifiques dessins, un univers qui s’étoffe et une intrigue qui va en s’améliorant. (Même si le cliffanger de fin me frustre toujours autant. Encore plus dans celui-là que dans le précédent.)
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Je ne sais plus ce qui m’a donné envie de me plonger dans cette BD, (un bon avis trouver sur les réseaux ? les dessins ?) dans tous les cas j’ai trouvé que ce tome était une bonne introduction à l’univers, aux personnages et au contexte.

Le concept en soi n’est pas innovant, (un village composé d’un clan de guerrier situé dans un monde de fantasy), mais l’univers et l’idée d’un groupe de bergères guerrières sont originaux, bien développés et très sympathiques !
Les personnages ont beaucoup de caractère. Ils ont une personnalité bien définie qui se retranscrit parfaitement bien dans leur expression, et un bon traitement très loin des clichés. Leurs designs sont en plus très sympas et diversifiés.
Mention spéciale aux décors qui sont magnifiques et inventifs. (Et les noms des lieux aussi !)

Dommage que le tome se finisse sur un cliffanger. (Je ne suis pas très friande de ce genre de mise en scène, cela donne un sentiment d’inachevé.)
Un très bon début, une histoire rafraichissante et pleine d’imagination.
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De temps en temps, j’aime découvrir des histoires qui sortent de ma zone de confort ou d’un genre qu’il m’est difficile d’apprécier. En l’occurrence ici il s’agit de la romance (de Noël, mais j’aime bien Noël.) Je n’ai jamais trouvé chaussure à mon pied dans ce genre (si ce n’est dans des classiques.) À croire que j’ai une vision de l’amour diamétralement opposé des autres êtres humains.

Je n’avais aucune attente pour ce livre, si ce n’est celui d’être surprise, et je dois dire que le début m’a bien emballé ! Même si l’introduction est expéditive, elle est rafraîchissante avec des petites pointes d’humour et une héroïne assez humaine.

Je me suis facilement accommodé à l’écriture simple et familière (peut-être même trop), avec un style fluide et accessible. Le seul problème concerne les répétitions d’expression ou des phrases et idées qui aurait pu être simplifié. (Le lecteur n’est pas un débile.)

Mais la suite s’essouffle très rapidement. Le premier désavantage de l’histoire, c’est qu’il parle d’un type de romance que je n’apprécie pas : les personnages qui se détestent au début. Des disputes qui s’enchaînent (rigolo au début mais vite lassant). Aucune découverte de l’un et de l’autre, (ou en tout cas, quand cela pourrait se faire, l’autrice préfère nous le raconter plutôt que de nous le faire vivre, ce qui est beaucoup moins impactant.) La progression de la romance est inexistante.
L’autrice utilise des clichés et essaye d'en jouer. Cela aurait pu être une bonne chose, mais j’ai l’impression que cela lui permet plus de se dédouaner.

Les scènes et les pensées des personnages sont répétitives. Il y a trop de passage inutile où Juliette, l’héroïne nous donne ses opinions sur des sujets osef qui n’apportent rien au scénario et qui se seraient mieux intégré à des dialogues. (Un exemple quand Juliette nous donne son avis sur les Disney et sur ses Princesses préférées. Comment dire que je n’en ai strictement rien à faire. Parfois, c’est à se demander qui nous parle entre l’héroïne et l’autrice.)

La découverte de la Laponie est superficielle quand elle n’est pas inexistante : les informations données sont dignes d’un guide touristique, et les descriptions de paysage ou de décors sont trop peu nombreuses ou pas assez étoffées pour que l’on soit émerveillé et dépaysé.

En bref, le livre aurait pu être une petite lecture feel-good, sans prise de tête, mais finalement cette romance de Noël ressemble à tous ses téléfilms de Noël : ce n’est pas forcément désagréable mais c’est beaucoup trop superficiel. C’est dommage parce que le thème de la Laponie était intéressant et que l’autrice maîtrise bien l’écriture simple et fluide (malgré le côté trop répétitif.)
Une histoire qui n’est tout simplement pas faite pour moi, mais qui plaira peut-être beaucoup plus à d’autres.
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J’aurais pu me passer de lire la suite d’un roman pas vraiment passionnant avec une héroïne stupide et niaise, et un milliardaire manipulateur et névrosé, le tout dans une romance toxique qui finissait en Happy End, mais que vous voulez je me suis attaché à ses personnages complètement creux et idiots et à ses scènes d’un vide abyssal. (Et… comment dire que j’ai un petit penchant pour tout ce qui peut être malaisant.) En bref, j’avais besoin d’une lecture légère et quoi de mieux pour rire d’un ton exaspéré, tout en apprenant ce qu’il ne faut pas faire dans une histoire, avec un bon nanar littéraire ? Grossière erreur, je pense que j’aurais dû me contenter du premier (ma curiosité me perdra.) Ce tome 2 a trainé pendant 6 mois sur ma table de chevet. C’était interminable. Une histoire se déroulant sur 2 semaines étalée sur 700 et quelques pages. J’ai bien cru que j’allais abandonner, passé à un livre plus intéressant mais je déteste le goût de l’inachevé. (Cette manie me tuera d’ennui un jour…) Dans le premier, malgré tous les défauts, on a toujours le sentiment de découverte. On apprivoise l’écriture, les personnages, etc… ce qui a en partie comblé le vide scénaristique. Mais il n’y a plus rien pour pallier le manque de travail de E.L James.

Maintenant, permettez que je souligne une fois de plus la platitude titanesque de ce tome 2 qui possède une ambiance bien étrange. Pour donner une image, je dirais que l’histoire est le mélange entre un téléfilm romantique et cliché passant les après-midis en semaine et un thriller psychologique. Un plat très saugrenu qui comporte des ingrédients douteux et fades.

Tout d’abord, la relation entre Christian et Ana est devenue d’une mièvrerie malsaine, ne possédant ni saveur, ni alchimie. La romance en devient impersonnelle et formelle. On ressent que l’autrice a essayé de rendre cette histoire romantique, incroyable et mignonne mais tout étant mal construit et l’écriture tellement pauvre que les scènes prennent une tournure pernicieuse. L’ambiance en devient même cartoonesque. Fait étrange, certaines scènes olé sont ellipsés, (je rappelle que ce livre est vendu comme libérateur,) quand elles ne sont pas répétitives. (L’explication de leur répétitivité se trouve dans le changement de Grey.)

Moins de scènes panpan cucu veut dire plus de scènes quotidiennement ennuyantes. La majorité des dialogues constitue en du blabla inutile qui ne permet pas de faire progresser le récit et ils sont affreusement mal amenés. Et n’oublions pas les passages très malaisant. (La vente aux enchères de la première danse des femmes à un bal de charité.) C’est aussi rigolo de constater que tout rentre parfaitement bien dans des petites cases : l’homme, protecteur, virile et chef d’entreprise. La femme parfaitement à l’aise dans son espace naturel : la cuisine. Un coiffeur homme tout de suite catégorisé comme homosexuel par Ana. Voyez comme le livre vole très haut, niveau caractérisation de personnage…

Le milieu du tome est rempli de disputes de couple dont leur seul intérêt est de prouver au lecteur qu’ils n’ont rien à faire ensemble tellement leur connaissance de l’un et de l’autre est proche du zéro. (En même temps, je ne peux pas reprocher à Christian de s’énerver face à Ana. Quand on a une personne qui envoie des signes contradictoires dans une même conversation, il est difficile de garder son calme.) Le peu d’intrigues amorcés se règlent en une scène qui sont généralement prévisibles, surréalistes et complètement claqué au sol. (Un exemple avec la réponse de pourquoi Ana n’avait pas utilisé le signe d’alerte à la fin du tome 1.) Les justifications de personnages et leurs réactions se contredissent entre elles, et ses derniers se rendent bien compte qu’ils n’ont aucune cohérence dans leur cheminement de pensé. Cela prouve que le livre a été écrit d’une traite, sans réellement de travail sur le fond et la forme de l’histoire.

L’écriture n’ayant pas changé d’un tome à l’autre, elle est pauvre, lourde et pleine de répétition (autant dans les formules employées que scénaristiquement parlant.) J’ai même remarqué un détail très ennuyant. Il y a un énorme problème de description. Chaque mouvement de personnage sera détaillé à la loupe, nous expliquant chaque geste effectué. Cette lourdeur m’a déconnecté des scènes et ralenti dans ma lecture. Comme quoi, écrire simplement n’est pas à la portée du premier venu.

Tous les défauts des personnages sont exacerbés dans cette suite. Christian est plus fourbe dans sa manipulation. C’est écœurant de voir toutes les techniques perverses qu’il utilise pour faire croire à Ana qu’elle a le choix, alors qu’il ne fait que tourner la conversation pour qu’elle aille dans son sens. (La scène de l’achat de la voiture d’Ana est un parfait exemple.) J’aimerais dire que Christian a sérieusement besoin d’une grosse thérapie et de psys neutres. (L’actuel qu’il possède, je suis sûr que Grey le manipule.) Ana est devenu une Mary-su pleine de contradiction, constamment à fleur de peau, qui passe son temps à se faire des films et à ne pas savoir ce qu’elle veut.

Depuis mon aventure dans ce best-seller, je me suis toujours demandé pourquoi ce livre avait eu autant de succès ? J’ai bien conscience que la romance (érotique de surcroît) est un genre très apprécié, mais pourquoi cette histoire et pas une autre ? Il y a un aspect de l’histoire qui me permet de comprendre en partie pourquoi le livre plaît : le côté meurtri de Christian. Ce petit côté fragile qui a besoin d’être aidé, le fait que le personnage veut progresser, s’améliorer pour devenir meilleur et vaincre ses démons. Je comprends que certaines personnes peuvent être touchées par cet aspect de l’histoire, moi-même j’ai déjà ressenti quelque chose de similaire avec d’autres personnages de fiction. (*tousse* Justin *tousse*13 reasons why *tousse*) (Bon, pour ma part, je ne peux avoir aucune compassion pour Christian, d’une part parce que rien ne me rapproche émotionnellement à lui (mais c’est purement personnel), et d’autre part parce que l’autrice n’a pas réussi à construire et écrire son histoire intelligemment et que certaines personnes réelles se sont entrainées dans des relations toxiques à cause des types comme Christian, qui utilise leur fragilité pour mieux manipuler. Donc pas cool.)

Les mots vide et ennui résument parfaitement ce second volume. Si vous êtes comme moi, que vous avez pris le premier aux trente-sixièmes degrés, et que vous pensez que le second pourrait être tout aussi amusant à lire, abstenez-vous. Lisez autre chose, essayez plutôt de découvrir des petites maisons d’édition. Ne commettez pas la même erreur que moi ! Fuyez pauvre fou !
(Et si vous avez aimé, je m’excuse d’avoir mis une nouvelle couche de critique sur un livre qui n’est pas fait pour moi et dont je comprends très peu le succès.)
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J’ai connu Théo Grosjean et ses strips de L’homme le plus flippé du monde sur Instagram. Franchement, cela faisait longtemps qu’une BD en strips ne m’avait pas arraché des fous rires sincères. Les chutes sont tellement bien trouvées ! Je me suis reconnue dans beaucoup de situations (pas dans toutes, mais c’est normal puisqu’on ne possède pas toutes les mêmes angoisses.). Il a réussi à mettre en images et à mettre des mots sur des situations ou des pensés que j’avais du mal à identifier ou que chacun peut vivre. On trouve beaucoup de délicatesse dans la manière d’aborder les choses.

J’aime aussi beaucoup son style graphique : simple et expressif. Les personnifications sont aussi géniales. (Dans ce tome 1, il y a juste l’Angoisse et l’Amour, mais pour avoir continué les strips sur Insta, les meilleures restent à venir !) J’ai juste eu un petit peu de mal avec la couleur orange pétante des premiers strips. Elle devient plus pâle par la suite.

Maintenant la question que je me pose est : est-ce que cette bd parlera à tout le monde ? (Au vu de sa popularité, beaucoup doivent y trouver leur compte, ce qui me donne un début de réponse. Et peut-être que les gens plus spontanés pourront avoir le point de vue de personne qui se pose trop de questions ?)
Si vous êtes d’une nature angoissée et un.e anxieux.e social.e, c’est vraiment la BD parfaite pour se sentir moins seules et peut-être identifier ses peurs.
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J’ai découverte Erika et les Princes en détresse sur les réseaux sociaux lors de sa "sortie" (grâce à tous les postes qui le partageaient), et j’ai tout de suite accroché au concept (le renversement des stéréotypes des genres), et à l’humour de Yatuu. Même si ce tome 1 n’était pas la claque que j’attendais, je l’ai trouvé très rafraîchissant dans ses idées.

Le premier point qui m’a tout de suite plus, c’est le style graphique qui est coloré et énergique, avec des designs pas toujours novateurs mais très sympathique, bien exécuté et bien intégré à l’univers. En parlant d’univers, j’ai trouvé les noms simples mais parfaitement trouvé et utilisé, ce qui permet de rendre le tout cohérent, (avec des jeux de mots cocasses.)
Le seul point qui m’a légèrement déçu se trouve dans la mise en page que j’ai trouvée simpliste. Il y a beaucoup de visage en gros plan et les décors sont exploités que quand ils ont une utilité, (soit pour présenter le contexte soit qu’il interagit avec un personnage.) Je trouve cela dommage pour des décors imaginatifs. (C’est mon côté contemplatif qui parle.) J’ai trouvé aussi certains combats peu clairs, (mais du peu que j’ai vu, le tome 2 va rattraper beaucoup de choses.)

En ce qui concerne le déroulement du scénario, c’est très rapide ! J’aurais dévoré la BD en quelques heures s’il n’y avait pas eu de chapitres (et si je n’étais pas quelqu’un qui faisait durer ses lectures BD.) C’est pour ça que malgré ses 312 pages, je reste sur ma faim. Je pense que c’est dû à la longue introduction qui laisse peu de place pour développer le premier prince à sauver, mais qui est nécessaire. Cependant l’intrigue est très cool et revisite de manière originale le conte de Blanche-Neige. Et n’oublions pas l’histoire bonus avec Pita et son père qui est toute mignonne.

J’ai adoré plonger dans l’univers d’Erika. J’ai passé un agréable moment de rigolade dans un univers de fantasy sympathique et coloré. C’est une bd où j’aurais plaisir à revenir pour reprendre un shoot de bonne humeur, même si elle souffre tout de même de quelque lacune.
(À noter que la BD est aussi accessible pour de jeunes lecteurs.)
En tout cas c’est juste un travail de malade qu’a entrepris Yatuu et je tiens à la félicité !
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date : 06-11-2021
J’ai beau avoir lu et écouté cette histoire deux fois (et accessoirement vu les films), je ne m’en lasse pas.

J’aime la façon dont Tolkien nous conte les péripéties des personnages. L’écriture est bien posée et rythmée, avec des détails qui peuvent paraître insignifiant mais qui permettent de donner une ambiance ou d’approfondir l’univers. Par exemple, le début avec la description de la maison de Bilbo qui semble incroyablement confortable et chaleureuse ou les us et coutumes des Hobbit. (Si on n’est pas adepte des descriptions ou de worldbuilding, l’histoire peut paraître longuette, et encore, comparé à sa suite, le Hobbit est assez soft.) Les petites touches d’ironie et d’humour étaient aussi les bienvenues en plus d’être bien placé.
C’est aussi un récit qu’on a envie de rendre vivant, de raconter à haute voix, et qui est parfait pour. (Est-ce que j’ai d’ailleurs tenté l’expérience ? Oui, et c’était très amusant.)

Bilbo est l’un des personnages que je préfère le plus dans l’univers de Tolkien. J’aime sa dualité : son côté Took qui rêve d’un bon fauteuil et d’une cheminée, et son côté Baggins qui titille sa curiosité et son envie de découverte. (Je dois dire que je l’apprécie justement parce qu’il me fait penser à moi…)

Au cours de l’intrigue, les personnages vont passer de péripéties en péripéties, jusqu’à atteindre leur but et même après tout ça, le récit n’est pas fini. C’est un aspect que j’ai beaucoup aimé. Tolkien n’arrête pas pile son récit une fois l’accomplissement de la quête réalisée, il s’agit bien d’un aller et d’un retour. Ainsi, après tant d’aventure, de combat et d’épreuve, le retour au quotidien et à la tranquillité m’a fait éprouver une profonde nostalgie à la lecture du dernier chapitre. L’envie de reprendre l’histoire depuis le début pour revivre toutes ses péripéties m’a assailli tout le long des derniers paragraphes. C’est une nouvelle raison qui me fait apprécier cette histoire.


C’est ainsi que j’ai trouvé l’aventure de ses treize nains et de Bilbo (avec Gandalf qui vient faire des petits coucous) épique ! Cette histoire restera toujours gravée en moi et j’ai déjà envie d’être au moment où je la relirais (mais cette fois-ci dans une version illustrée si possible.)
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Grand classique de la Fantasy, j’avais déjà lu les deux premiers tomes de Narnia sans avoir eu l’occasion de découvrir la suite, ce que j’ai rattrapé avec cette intégrale.
Il est compliqué (pour moi) de donner un avis global sur la série entière, tant les tomes ne se ressemblent pas. Ils mériteraient chacun un avis plus détaillé mais au moment où j’écris, ma lecture date (et je n’ai pas envie de faire un commentaire à rallonge sur l’intégrale.)

Les tomes m’ont chacun fait ressentir et vivre des choses nouvelles. Il y a d’abord ceux que j’ai le moins appréciés, et qui se trouvent être les tomes où l’on trouve Peter, Susan, Edmond et Lucie réunies. Pourtant j’adore l’évolution d’Edmond, et j’aime beaucoup le courage de Lucie, mais à l’inverse Peter est assommant dans sa loyauté et sa bravoure à outrance, et Susan… Je me demande ce qu’elle fait là. Je crois que le tome où j’ai ressenti le plus d’ennui fut le Prince Caspian. Si au début tout se passe bien et que la manière de raconter l’enfance de Caspian est vivante et passionnante, la fin part en queue de poisson avec une résolution trop facile. (Et nos quatre frères et sœurs mettent un temps considérable pour enfin arriver à Caspian.) Mais il y a ses autres tomes qui m’ont été beaucoup plus agréables, à commencer par Le cheval et son écuyer. S’il n’y a qu’un tome de Narnia à découvrir, je conseillerai celui-là. Tout est parfait : l’intrigue bien rythmée et les personnages attachants qui en apprennent beaucoup sur eux-mêmes au cours de leurs aventures. Certains composants de l’intrigue n’étonneront pas les plus vieux, mais la narration permet d’être impliqué émotionnellement dans l’histoire. Dans le même style, j’ai beaucoup aimé Le Fauteuil d’argent dans son intrigue et ses personnages, (même si on ressent que Lewis n’est pas vraiment pour les écoles mixtes et laïcs.) Idem pour Le neveu du magicien.
L’Odyssée du Passeur d’Aurore m’aura marqué par le voyage que les héros effectuent. Caspian est moins tête à claques, mais j’ai préféré le traitement du personnage d’Eustache. Je trouve que Lewis arrive bien à créer des personnages détestables qui vont apprendre à s’améliorer. Quant à la Dernière Bataille, je l’ai trouvé très surprenante dans le déroulement de son scénario et dans sa thématique. (C’est d’ailleurs intéressant de voir que d’autres sagas se terminent sur le thème de la mort. Harry Potter étant un autre exemple.)

J’ai lu les tomes dans l’ordre chronologique des événements, plutôt que dans l’ordre de parution originale. Je trouve cela plus intéressant. Le début et la fin forment ainsi un tracé linéaire, comme la vie.
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On assiste à la naissance puis à la mort d’un monde.

Mais ce qui m’a marqué dans l’œuvre de Lewis, c’est son écriture, simple et merveilleuse, qu’on pourrait conter au coin du feu. Les descriptions sont vivantes, magiques et époustouflantes. Elles permettent de bien marquer l’ambiance. (J’ai encore la vision de la haute montagne où arrivent Jill et Eustache dans le tome 6.)

Maintenant il me faut aborder les quelques défauts qui ne m’ont pas échappé. C’est d’abord une saga qui comporte des petites phrases sexistes ou genré par-ci par-là. (Père Noël, si tu passes par-là, sache que Lucie n’en a rien à faire qu’une fille ne peut pas aller batailler en guerre.) Même si ces phrases ont titillé mes opinions, j’ai réussi à passer outre. C’est d’autant plus rigolo de trouver certains propos alors que la saga possède des personnages féminins qui ne font pas pot de fleurs : Aravis, ma préférée, Polly qui mériterait d’être plus écouté, et Jill avec son sale caractère qui fait tout. (Au fait, son duo avec Eustache est très sympa.)

Il y a aussi beaucoup de références à la religion chrétienne (la création de Narnia par exemple, ou le cas Aslan et la fin du tome 7), et aussi de ses valeurs, (à tel point que certains parlent de « propagande chrétienne », ce que je peux comprendre.)

Même si Narnia à ces défauts, l’univers et le style de C.S. Lewis sont pour moi une grande source d’inspiration, d’émerveillement et d’admiration. Dans l’ensemble, j’ai passé de très bons moments de lecture, et même si l’intrigue pouvait parfois devenir ennuyeuse pour certains tomes, l’écriture comblait ce manque.
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Je continue mon exploration dans la bibliographie de Jules Verne avec son premier roman, Cinq semaines en ballon, qui m’a été plus agréable à lire que Voyage au Centre de la Terre.

Je préfère commencer par l’aspect négatif, comme cela s’est expédié. Le livre possède des idées vieillottes (et donc du racisme) dans la représentation des peuples Africains. En se promenant dans les airs avec le ballon, on survole clichés sur clichés. Les habitants sont vus comme des barbares ignorants, parfois cannibales et sanguinaires. (Est-ce qu’ils sont même confondus avec des singes ? Oui.) À l’inverse, les personnages principaux (et l’Europe) sont montrés comme supérieur parce que technologiquement avancé. Personnellement, (avec ma mentalité d’Européenne du 21e siècle), j’ai trouvé les personnages d’une pédanterie affligeante doublée d’un ego disproportionné pendant les passages où Jules Verne faisait intervenir des tribus d’Afrique.
Maintenant, vous êtes prévenu. S’il y a un truc « bien » à ressortir de cette histoire (pour nuancer), c’est qu’au moins le professeur Fergusson avoue que leur pratique de mise à mort n’est pas pire que la pendaison qu’ils utilisent en Europe, et que dans les deux cas, c’est tout aussi atroce. Il est aussi à noter que Jules Verne évoque des idées sur le déclin de la civilisation occidental et du pillage de ressources qui détruise des terres.

Malgré le racisme présent, (qui peut être difficile à ignorer), le récit est très dépaysant. Jules Verne arrive à nous embarquer dans un voyage où un bon nombre d’aventuriers s’y sont risqué à son époque. S’il semble périlleux au début, cette expédition se révèle plutôt tranquille. Les personnages vont d’aventures en aventures, mais le lecteur n’est jamais vraiment inquiété de leur sort, du fait de l’intelligence du professeur Fergusson, qui leur permet de se sortirent rapidement de situation dangereuse. (Les personnages indiquent eux-mêmes qu’ils utilisent la facilité en voyageant en ballon.) Cependant, les péripéties sont plus tendues à la fin du roman.

L’aspect scientifique qui m’avait lassé dans Voyage au centre de la terre est moins présent. (Elle concerne surtout l’aérostat). Les connaissances sont davantage tournées vers les explorations et les explorateurs de l’Afrique et la géographie de cette dernière. (Maintenant, il ne manquerait plus qu’une carte retraçant le parcours de l’aérostat. Je ne sais pas si certaines éditions l’ont faite, mais la mienne n’en avait pas.)


Un deuxième voyage dans l’univers de Jules Verne qui m’aura davantage plus que le premier, avec une aventure peut-être trop tranquille mais qui permet d’avoir un aperçu de la vision de l’Afrique à cette époque. (Dommage pour les clichés véhiculés.) On retrouve aussi les thèmes principaux qui fascinent Jules Verne (: les nouvelles découvertes scientifiques de son époque, les explorations, ses propres théories), et une même construction du récit (: 3 personnages masculins et une aventure remplie de péripéties.)
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Voyage au centre de la Terre est mon premier pas dans la longue bibliographie de Jules Verne, auteur que j’ai envie de découvrir depuis longtemps étant donné son statut de précurseur de la S-F.

J’ai beaucoup aimé le début qui est très efficace. La découverte de l’énigme, plutôt captivante, nous place d’emblée dans un récit d’aventures archéologiques. (S’en trop savoir pourquoi, l’histoire m’a rappelé les films Indiana Jones.) J’ai bien aimé la caractérisation des deux personnages principaux, surtout celui du professeur Otto. (Bon ok, peut-être que j’ai aussi un petit penchant pour les personnages de professeur excentriques.) Axel est tout de même assez oubliable, mais sa mentalité évolue au cours du récit. Les autres personnages ne sont pas particulièrement marquants, mais je ne pense pas que créer des personnages complexes était le but. (Parfois, il faut mieux faire simple et efficace plutôt que compliqué et raté.)

Cependant, après la résolution de l’énigme, le rythme est nettement plus lent. Les descriptions s’enchaînent durant leur long périple. On voyage dans les paysages crus d’Islande, avant de tomber dans les grottes qui mèneront au centre de la Terre. (Petit aparté, leur exploration m’a rappelé mes parties de Minecraft.)
Ensuite vient le point majeur du récit avec les explications scientifiques. Jules Verne met un point d’honneur à justifier ou théoriser tout ce qui intervient dans son histoire, en mettant en avant certaines sciences populaires de son époque (comme la géologie). N’étant pas une personne portée sur la science, c’est ici où le livre m’a perdu. Il y avait trop de détail peu compréhensible pour moi et j’avoue que mon cerveau était la plupart du temps en off pendant ses explications.
Bien que le récit soit composé de beaucoup de mots alambiqués, l’écriture est agréable, avec un petit style vieillot (pour notre époque). L’auteur arrive à jouer sur le suspense. Cependant, à trop vouloir utiliser le jargon scientifique, Jules Verne se répète. (Je ne vais plus pouvoir voir le mot « antédiluviens » en peinture.)

À vrai dire, mit à part le début, je ne me suis jamais investie dans l’histoire. Je n’arrive pas à en comprendre les raisons. (Sans compter la dose conséquente de données scientifiques.)
Il y a effectivement certains points du récit qui m’ont semblait être des facilités scénaristiques, et où Jules Verne abuse de notre crédulité de lecteur. (Un exemple dans la gestion des vivres, auquel je n’ai rien compris. Comment pouvaient-ils autant en transporter ? Comment peuvent-ils se retrouver avec 4 mois de nourriture, le tout après un naufrage ? J’ai lu que certains donne au livre le thème de la survie, or c’est vraiment l’aspect le moins mis en avant, et celui qui a, de mon point de vue, le pire traitement, si du moins il en a un. Je ne crois pas que c’est ce qui a intéressé Jules Verne dans ce récit.)

Ce fut une histoire agréable à suivre, mais malgré le côté aventure archéologique, j’ai eu du mal à m’impliquer dans l’histoire et à la trouver passionnante à cause de toutes les explications scientifiques
(Petite note : j’ai tout de même du mal à imaginer ce livre comme faisant partie de la S-F. Si on laisse de côté les détails et les explications scientifique (qui caractérise en partie la S-F), je le vois plus comme un roman d’aventures. Je pense que d’autres romans de Jules Verne vont nettement mieux rentrer dans la catégorie S-F pour moi, comme De la Terre à la Lune. À voir.)
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date : 20-07-2021
Un tome 5 dans la continuité du 4, c’est-à-dire très mouvementé, avec toujours autant de révélations qui apportent de nouvel élément à l’intrigue. (Je ne pensais pas que l’histoire allait donner aussi rapidement de grosse information. La lenteur en matière d’intrigue du tome 3 aura donc endormie ma vigilance.)

On trouve toujours la même ambiance un peu glauque et dynamique. (D’ailleurs, à ma première lecture, cela ne m’avait pas spécialement marqué les scènes gores, mais si vous êtes sensible, faite attention. Elles sont discrètes et il y en a peu, mais je préfère prévenir.)

Cependant je trouve le manga très (peut-être trop) théâtral. À noter que j’ai l’impression que les personnages sont à fleur de peau constamment (en particulier Gilbert.) En l’occurrence ici, ils vivent des trucs pas cool, mais on ne nous montre pas forcément de passage où ils essayent de se poser, pour mieux réfléchir sur ce qu’ils ressentent. Ils vivent leurs émotions dans l’instantanéité. (Gilbert, je te regarde encore…) À l’inverse, Jack se montre plus calme, mais c’est lui qui est le plus théâtral et poseur parmi tous les personnages réunit. (Ne reste que Break qui est plus calme et posé. Étrange, le personnage le plus excentrique.) Cela n’est pas une mauvaise chose, mais il faut apprécier le style.

Un tome très appréciable malgré le ton parfois trop grandiloquent de certaines scènes.
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date : 10-07-2021
Alors que le tome 3 m’avait légèrement déçu, j’ai trouvé ce quatrième tome très captivant.

Bien que le début commence par un chapitre axé sur l’humour (et les retrouvailles), l’histoire se reconcentre sur l’élément central de l’intrigue, à commencer par les souvenir d’Alice, et le personnage en lui-même. (Je trouve qu’elle était souvent mise en retrait dans les dialogues des tomes 2 et 3, et n’était utilisée que pour l’action.)
Break et surtout Sharon sont enfin plus mis en avant ! (J’espère d’ailleurs qu’on en sera beaucoup plus sur leur famille et que Sharon aura le droit à plus de développement.)

Les scènes sont toujours aussi dynamiques, avec quelques moments angoissants et glauques qui rendent une ambiance particulière.

Un très bon tome qui rattrape le troisième, avec tous les nouveaux éléments introduit et les révélations.
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date : 10-07-2021
Un troisième tome qui, en termes d’avancement du scénario, est assez pauvre, mais qui est riche en scène d’action.

Enfaite, je viens de me rendre compte que pour le moment, le manga fonctionne en petits arcs (la fleuriste, et le manoir dans le précédent tome, maintenant le gamin orphelin de mère et devenu pauvre), qui divulguent des brides d’information dans un ordre logique. Les acteurs se mettent en place petit à petit, et si cela est plutôt positif pour éviter un surplus d’information et un rythme excessivement rapide, je trouve qu’on reste sur notre faim.

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Les seuls éléments que le tome développe permet d’éclaircir le passé d’Oz (la relation avec son père), et ensuite le passé de Gilbert après qu’Oz soit rentré dans l’Abysse.
On n’a donc le droit à des flash-back certes intéressants et utiles, mais la trame principale s’en trouve ralentie.

Bien que ce tome soit très distrayant avec son concentré d’action, il manque une réelle avancée dans les événements principaux pour que le tome soit satisfaisant, et c’est vraiment dommage pour un tome 3.
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date : 06-07-2021
En feuilletant L’Âge d’or en librairie, j’avais eu un gros coup de cœur pour le style graphique de Cyril Pedrosa. (C’est d’ailleurs drôle de voir que son traitement de la couleur et du line est très différent dans ses autres BD.) Une fois l’acquisition faite, le seul doute que j’avais concernant ma lecture portait sur le déroulement du scénario, mais j’ai passé des moments très agréables !

Le début commence classiquement, mais au fur et à mesure que les éléments se mettent en place, et après avoir apprivoisé les personnages et l’atmosphère, je me suis laissé porter par l’histoire.

On est sur une BD a ambiance. Tout prend son temps (eh oui, j’adore la lenteur dans une histoire), et cet aspect est particulièrement appuyé par les pages sans dialogue, qui sont toutes en douceur et en suggestions, avec un découpage intéressant qui nous fait parfois suivre les personnages dans une même case. Si j’ai trouvé cela un peu perturbant au début, mes yeux ont vite pris la main. (Je trouve même cela stimulant car on peut mieux recréer le mouvement dans l’espace.)

Un autre point concernant toujours l’ambiance, c’est la retranscription d’un univers médiéval, d’abord par le vocabulaire utilisé dans les dialogues, mais surtout par le dessin. On sent l’inspiration de l’art du Moyen-Âge. (Personnellement j’ai pensé à la tapisserie la Dame à la Licorne et aux enluminures.)
Le style est très mouvant, particulièrement dans les décors naturels et le traitement des formes, et les couleurs sont à la fois pâles et flamboyantes. (Impression peut-être rendue par l’aspect très sombre de certaines couleurs et d’autres plus claire.)

L’histoire développe des idées sur l’égalité, l’équité et les inégalités sociales sans rentrée dans le manichéisme à outrance, en opposant deux point de vue, différent et en même temps très complémentaire, qui permet au lecteur de forger sa propre opinion. (Après, j’ai peut-être compris les choses de travers, puisque d’après les interviews que j’ai lu des auteurs, ils ont tout de même un point de vue bien défini, mais je trouve qu’ils ont réussi à apporter de la nuance entre les deux visions. Peut-être que le message sera plus clair dans le second volume.)

Une BD qui m’aura conquise grâce à son ambiance particulière, ses dessins sublimes, et les thématiques qu’elle aborde.
Je suis déçu de ne pas avoir le tome 2 sous la main, mais cela me donnera une très bonne raison de relire ce tome !
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date : 23-06-2021
Je dois dire que j’ai trouvé le début de ce second tome légèrement déroutant, car on retrouve les personnages dans un tout autre cadre que celui du tome 1. (Mais le flash-back explicatif arrivera très vite par la suite pour nous remettre sur les rails.)

On a un tome 2 qui continue à jouer sur le mystère et le suspense (pas tout le temps traité de manière finaude, mais j’y reviendrai.) Ainsi de nouveaux éléments viennent compléter l’intrigue, et l’univers s’étoffe un peu plus (les pactes et leur fonctionnement), le tout restant très dynamique à travers les scènes de combat.

La mangaka met plus en avant les deux personnages principaux du récit.
La personnalité d’Oz est plus exposée, ce qui permet de mieux comprendre les subtilités du personnage. J’ai d’ailleurs trouvé son traitement intéressant. S’il nous est d’abord présenté comme sympathique et espiègle, la mangaka a réussi à en faire un personnage ambigu. (Cela ne m’étonnerait pas qu’il se montre tout aussi manipulateur qu’Alice, voire plus.) Il est difficile de comprend comment il ressent réellement les choses et jusqu’où cela l’affecte. (Il a aussi une philosophie de pensée bien à lui, que je trouve plutôt intéressant.)
En revanche, pour Raven, cela est une tout autre histoire. Je ne suis pas déjà très fane de ce type de personnages, celui qui se veut sombre, mystérieux et torturé, et il rentre parfaitement dans ce cliché sans apporter rien de particulier. Ses états d’âme et son côté tourmenté m’ont tellement fait rire ! J’ai pitié pour lui, non à cause de ses ressentis, mais par ses réactions exagérées. (Mais peut-être que tout cela serait dû au manque de contexte, puisque des éléments qui mettent mal Raven ne sont pas connu des lecteurs. Par exemple, on ne sait pas exactement pourquoi les Nightray et les Vessalius sont ennemis.)
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Et un dernier point : le mystère sur son identité aurait pu être mieux dissimulé, ou révélé plutôt. Les indices manquent de subtilité. Même à ma première lecture, il était clair pour moi que Raven et Gilbert n’étaient qu’une même personne.)


Le tome deux continue dans la lignée du premier tome : du mystère, de l’action et de nouvelles découvertes. Certains personnages sont plus développés (même si certains sont décrit plus subtilement que d’autres.)
J’ai toujours aussi apte de redécouvrir la suite !
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date : 14-06-2021
Princess Bride fait partie de ces livres qui sont faits pour le visuel (selon moi).
Je suis avant tout une fane du film. Je l’aime d’amour et il fait partie de mes films doudous. Il me réconforte et me plonge dans un univers de fantasy humoristique, avec ses combats à l’épée, de force ou d’intellect, sa vengeance intemporelle, son histoire d’amour éternel, etc… Et c’est ce qu’on trouvera dans le livre, mais par son scénario, William Goldman a repris tous les bons éléments de son livre pour en faire un bon film. (Oui, car il faut savoir que l’auteur a fait le scénario du film, étant auteur et scénariste.)
Je ne pense pas non plus que le film soit meilleur que le livre, (même si je le préfère), mais en plus de faire partie de ces livres facilement adaptable en images, les deux supports sont complémentaires : le film offre du visuel et une ambiance, et le livre du détail.

Je vais donc commencer par ce qui m’a déplu. Enfaite, il n’y a qu’un élément qui m’a un peu gâché la lecture (même si le mot est fort), les interventions de l’auteur. Sans prendre en compte l’introduction des 25 ans (qui est intéressante), on commence sur des dizaines de pages d’explication sûr pourquoi il en est venu à faire cette abréviation du livre (fictif) de S. Morgenstern, et cela traine en longueur. Cette introduction est remplie de détails qui m’ont rendu l’auteur antipathique. (La manière dont il parle de son enfant m’a dérangé, et le passage de la piscine était insupportable.) Ce qui aurait pu rendre cette partie plus digeste, c’est de mettre plus en avant son envie de faire découvrir cette histoire aux lecteurs (et surtout à son fils !) Mais je me demande si ce n’est pas ironique, puisqu’il nous re-balance une dizaine de pages d’explication pour introduire le chapitre bonus, et nous précise que S. Morgenstern a tendance à écrire beaucoup de paragraphe sur rien. (Cela leur fait donc un point commun.)
Mais là où ses interruptions sont bien réalisées, c’est que William Goldman inscrit véritablement ce livre dans la réalité (avec la complicité de l’édition). J’ai souvent été pris d’un doute, tant j’ai eu l’impression que les pays de Florin et de Guilder existaient vraiment !

Pour le reste du récit (Le Grand Classique du Conte de Grand Amour et de Grande Aventure) c’est tout bonnement très agréable à lire !
Même si le livre reprend les codes de la littérature médiévale, (et qui maintenant peut s’apparenter à des clichés), l’auteur sait les utiliser et les détourner pour créer des situations touchantes, humoristique et dramatiques. (Rien que la fin en est un parfait exemple.)

Mais ce que j’ai particulièrement aimé, ce sont les expositions des personnages, qui au passage, sont tous très attachants et bien caractérisés. Contrairement au film, on s’attarde plus sur leur passé, et leur personnalité est plus détaillée, ce qui permet d’éviter de les rendre caricaturaux. On passera ainsi du point de vue de Bouton d’Or, Inigo (mon chouchou) et Fezzik. Westley a aussi le droit à quelque passage de son point de vue, mais ils sont très rares. (J’ai l’impression qu’il est mis de côté, mais personnellement, cela ne m’a pas posé de problème et n’entache en rien l’histoire.)

Et enfin une petite note sur le chapitre bonus qui est d’une frustration extrême ! Après de tels événements, je n’ai qu’une envie, que William Goldman se mette au travail tout de suite pour nous abréger Le bébé de Bouton d’Or. (Bon, le monsieur étant décédé, cela risque d’être très compliqué.)

Comme l’indique si bien son sous-titre, Princess Bride est un récit d’aventures, d’amour, de cape et d’épée, le tout saupoudrer de touche d’ironie, qui sera charmé quiconque aimant les codes de la littérature médiévale et du conte, quand ceux-ci sont utilisés à bon escient. (Et je conseille fortement le visionnage du film qui est une petite merveille dans le genre des feel-good movies !)
Cependant, la prochaine fois que je le relirais, je me contenterais de la partie abrégée et passerais les commentaires de William Goldman.
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date : 11-06-2021
Un début de série efficace et qui offre une bonne introduction en posant bien les bases de l’histoire.

On ressent dès le premier chapitre que le manga va beaucoup jouer sur le mystère, tout en mélangeant plusieurs ambiances : principalement du fantastique, de l’action, une pincé d’horreur et des touches d’humour. On passe ainsi par de multiples émotions en peu de temps.
La construction des cases permet aussi une lecture fluide avec un bon enchainement entre les dialogues.

Les objectifs principaux du récit sont bien définis. Il y en a même un que je trouve touchant
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(le fait de devoir retrouver les souvenirs d’Alice.) [/spoiler]
Cependant j’ai du mal à bien comprendre les références d’Alice au Pays des Merveilles, et ce que cela apporte vraiment au récit.[spoiler] (Est-ce parce que Oz passe dans un autre monde ? Pour moi, non parce que l’Abysse peut tout aussi bien s’apparenter à l’Enfer et les chains à des démons. La folie ou l’absurdité ? Bof, ce n’est pas comme si cela semblait un thème très important pour l’histoire, mais plus un moyen de créer une ambiance avec des situations bizarres et des personnages loufoques.)

La mangaka aurait inventé ses propres noms que cela n’aurait rien changé à la signification ou au déroulement du récit. (Je me demande même s’il n’y aurait pas eu plus d’impact, parce que pour moi, cela manque de sens. Mais bon peut-être que je chipote trop.)

Pour ce qui est des personnages, même s’ils sont surtout mis en avant dans l’action (et qu’il y a très peu de temps d’exposition pour les présenter), on comprend tout de suite leur personnalité, grâce à leur manière de se comporter, et leurs relations. (Après, étant donné que j’en suis à ma 3ème relecture pour ce tome 1, peut-être que c’est juste moi qui ai eu le temps d’appréhender les personnages.)
Je vais m’attarder sur Alice (car c’est celle que j’ai le mieux identifié et qui est la plus étoffée.) C’est un personnage avec un fort caractère, mais qui a aussi un comportement malaisant et n’hésitant pas à manipuler les autres. Malgré tout, on s’attache facilement à elle, grâce au quelque souvenir que la mangaka nous livre sur le personnage.

Un premier tome qui est une bonne mise en bouche. La mangaka arrive à parfaitement présenter tous les éléments principaux de son histoire de manière simple, tout en gardant un rythme dynamique et une bonne construction. J’ai apte de revoir ce que l’histoire va offrir !
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date : 30-05-2021
Ce vingt-deuxième tome nous entraine dans le passé, pour partir à la découverte des origines des frères Okumura.

J’ai bien aimé l’introduction du flash-back, qui est construit de manière à pleinement l’intégrer au récit. C’est original ! Ce n’est pas Méphisto qui raconte simplement à Rin ses origines, et nous lecteur qui avons les images, mais au contraire c’est Rin qui va pénétrer dans le passé, et nous lecteur qui allons le suivre. On peut ainsi voir ses réactions, ce qui permet deux choses : avoir un rythme moins linéaire, et avoir des touches d’humour et des aspects touchant. Puisqu’à travers ce flash-back, on va aussi en découvrir plus sur la mère de Rin et Yukio, ainsi que sur Shirô, personnage que je détestais à cause de son côté cliché de sa figure paternel, mais après ce tome, il m’est devenu sympathiquement antipathique.
(Petite note : le développement de relation entre Shirô et leur mère est plutôt basique. Du coup la fin n’offre pas spécialement de cliffhanger insoutenable, et tant mieux d’ailleurs.)

Bref, j’ai passé un très bon moment et j’attends impatiemment de lire la suite, pour savoir ce que la mangaka nous prépare ! (Il y a beaucoup trop de mystère laissé en suspens !)
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date : 13-05-2021
N’ayant encore jamais lu de roman type secret de famille, j’avais quelque appréhension : me perdre dans la temporalité, avoir du mal à identifier les personnages ou deviner trop facilement l’intrigue. Mais Kate Morton n’est pas connue dans ce genre pour rien, et mes inquiétudes ont disparu à mesure que j’avançais dans le récit.

L’histoire nous fait découvrir petit à petit la vie des membres de la famille Mountrachet et de leurs proches. Alors qu’ils nous apparaissent dans un premier temps comme des personnages abstraits, au fur et à mesure des chapitres, ils prennent de la consistance. On passe d’un point de vue à l’autre, découvrant leurs pensées et leurs ressentis, pour qu’ils nous deviennent plus familiers.
Et je dois avouer que cela m’a étonné, (mais peut-être est-ce habituel dans ce genre). Je ne m’attendais pas à ce que le récit s’attarde sur autant de personnages, mais au moins, cela a fait mon bonheur puisque j’adore les récits au multiple point de vue.

Il y a dans le style d’écriture et dans les composants du récit, un petit côté rappelant les romans gothiques, (genre que j’ai très envie de découvrir depuis quelque temps déjà). On se balade entre différentes ambiances, allant de la mélancolie, au drame, en passant par le merveilleux et parfois le fantastique.
Le secret a trouvé fait même ressortir un aspect enquête. Ce que décide de nous montrer l’autrice et quand, sont comme plein de petits indices qu’elle éparpille dans des chapitres à la temporalité morcelée. L’intrigue en devient subtile, la construction nous dévoilant discrètement certaines choses plutôt que de les expliciter. Toutefois, certains points restent légèrement flous jusqu’à la fin du récit, mais c’est ce qui fait le charme de l’intrigue.

C’est donc un roman qui prend son temps. On se promène tranquillement dans une forêt luxuriante, allant de découverte en découverte, mais plus on s’enfonce, plus on discerne des parts d’ombres. L’atmosphère devient plus lourde et menaçante, comme si la forêt n’était pas ce qu’elle prétendait être au départ. On se pose des questions, on se demande ce qu’il peut bien y avoir derrière cet épais feuillage, et tandis que notre cœur bas plus fort, on continue de progresser pour faire face à de nouveaux feuillages, jusqu’à atteindre la vérité. C’est ainsi que chaque chapitre va faire écho au précédent, évoquant un élément pour mieux le développer par la suite. Le lecteur pourra ainsi créer des liens sans se perdre dans les époques.

Cependant, des parties du mystère n’ont pas était assez bien dissimulé pour moi. Il y a certains éléments que j’avais déjà devinés avant le personnage de Cassandra. (Mais est-ce que c’était voulu par l’autrice ? Car il est peut-être normal que Cassandra prenne conscience des faits plus tard que le lecteur, car lui a toutes les scènes du passé et les pensées des autres protagonistes pour démêler les secrets.)

Le jardin des secrets fut une bonne découverte. C’est un récit agréable à lire, bien construit, qui nous happe jusqu’à la fin sans hésiter à prendre son temps. Les multiples points de vue et l’ambiance parfois mélancolique et parfois merveilleuse sont les plus gros points forts du récit.
À l’avenir, je n’hésiterais pas à replonger dans ce type de récit, ou à découvrir d’autres histoires de Kate Morton.
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