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Ce compte à rebours qu’au fil des jours heureux, j’avais oublié, venait de se mettre à sonner comme un réveil malheureux et détraqué, comme une alarme qui faisait saigner les tympans avec son incessant vacarme, un bruit barbare qui nous disait qu’il fallait fuir maintenant que la fête se terminait brutalement.
La femme se tasse, mais ne peut rien faire pour m’empêcher de poser le canon sur sa tête. Une bête sauvage griffe l’intérieur de mon ventre pour s’échapper, rugit, se débat, hurle pour qu’on la libère. Ce monstre sanguinaire réclame du sang. Celui de Camillia. Et celui de Perle. Celui de tous ceux qui ont participé à la chute de Naïma dans cet escalier. J’en fais probablement partie.
Le jeu a commencé depuis notre arrivée au manoir d’Avirac. Chacun joue avec ses propres règles et son propre objectif. Personne n’est prêt à abandonner la partie. Nous plaçons nos pions, réalisons des alliances, et tentons d’avancer sur un plateau instable. Et, tous, nous sommes prêts à tout pour gagner.
La rancœur est un terrain qui se cultive et je connais suffisamment Camillia pour savoir qu’elle maîtrise très bien le sujet. Je l’imagine finalement sans mal répandre le terreau de la haine sur ce champ fertile.
« Si vous refusez de me dire tout ce que vous savez sur la mort d'Otley, ajouta-t-il tout aussi posément, je vais crier. Tout le monde va arriver en courant et vous vous retrouverez dans une position tellement compromettante que vous serez obligée de m'épouser. Réfléchissez, mademoiselle Hyde-Clare. Enchaînée pour le restant de vos jours avec un duc pédant qui sait tout mieux que tout le monde : des conversations assommantes, des enfants empotés, des listes à n'en plus finir de vaisseaux de guerres britanniques. Vous envisagez très certainement beaucoup mieux : une maison à la campagne, des débats animés avec des êtres qui partagent vos idées, tous les livres dont vous rêvez et assez de temps pour les lire. »
« Je détestais être humaine. Je détestais comment Théo me faisait me sentir. Il ne souriait pas comme à son habitude et son air grave n’augurait rien de bon. J’avais envie de partir en courant. C’était stupide, cela ne résoudrait pas le problème, bien au contraire. Cette situation me gênait. J’attendais qu’il parle, qu’il me dise ce qu’il pensait de moi, ce qu’il croyait. J’avais moyen de faire toute la lumière sur cette histoire, mais je ne m’en sentais pas capable. Mon cerveau paraissait parti en vacances. Théo me fixait. Je n’aimais pas cela. Je n’aimais pas le voir sérieux. Lui qui souriait toujours pour un rien, ce n’était jamais une bonne chose de le voir trop grave. Las, il se passa une main sur le visage. Mon cœur rata un battement. Il croyait que c’était moi qui l’avais repoussé. J’avais envie de lui hurler le contraire, qu’il avait tort et que c’était Angel, mais cela paraissait trop facile à dire, trop facile à croire. C’était bien plus simple de décharger la faute sur les autres »
Mais s'il y a une chose que j'ai apprise durant la Sélection, c'est que certaines filles étaient capables de tuer pour obtenir ce qu'elles veules. Ne vous laissez pas aveugler par les robes de soirée et les paillettes.
Alors que le professeur s'apprêtait à refermer la porte, Théo nous fit l'honneur de se glisser dans la salle.
– Quelle surprise ! s'exclama l'homme. Vous êtes à l'heure, Monsieur Jacobbs.
– Au moins une fois dans l'année, je peux bien faire ça ! répondit Théo avec un clin d'œil.
Quelques rires accueillirent sa réplique tandis qu'il se dirigeait vers le fond, vers ma table.
Cette année, nous partons dans la chaîne de montagnes de l'Oural. Depuis maintenant trois ans, nous visitons une chaîne différente. Tout ce que je peux dire pour le moment, c'est que la Russie est un pays extrêmement froid mais j'ai hâte de voir ce que ces montagnes ont à nous dire ! Quels secrets cachent-elles ?