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— Z’êtes déjà là, mam’zelle Lou ! s’écria Benjamin. Vous n’avez pas réussi à le retenir très longtemps, alors !

— J’ai fait de mon mieux, répondis-je en haussant les épaules.

— Vous auriez dû essayer d’user de vos charmes, peut-être que ça aurait marché.

Je lui jetai un regard torve.

— Vous croyez que j’ai fait quoi ? m’insurgeai-je. Pour le garder occupé pendant deux heures, j’ai donné de ma personne, qu’est-ce que vous imaginez ?

Les agents éclatèrent de rire. Benjamin se gratta la tête.

— Si ça avait été moi, mam’zelle Lou, vous me gardiez trois jours entiers !

— C’est bon à savoir, ça, mon lieutenant, releva innocemment Agathe. Le jour de votre anniversaire, j’accepterai de donner de ma personne, moi aussi, pour votre bien-être…

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— Bonjour mon ange, murmura-t-il, la voix encore rauque de ses émotions contenues.

— Bonjour, répondis-je, le museau dans son cou. Et bon anniversaire.

Il caressa mes cheveux et embrassa mon front. Je me remis immédiatement à ronronner. Il rit doucement.

— Il faudrait que ça soit mon anniversaire tous les jours.

— D’accord, approuvai-je sans lever la tête. Ou alors, on peut fêter nos non-anniversaires.

— Nos non-anniversaires ?

— Oui. D’ailleurs, c’est le mien, aujourd’hui.

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— Tu me trouves trop bête ? bredouillai-je.

— Par moments, oui, répondit-il entre ses dents. Mais je n’aime pas entendre Cam’ le dire à ma place.

— Mais…

Je déglutis péniblement.

— Mais tu ne vas pas me quitter pour ça, hein ?

Il me regarda avec le plus grand sérieux.

— Non. Ça serait trop compliqué pour veiller sur toi.

Mon coeur battit plus vite.

— Et voilà, qu’est-ce que je disais… bougonna Camille au loin.

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— Lou !

Joshua surgit à son tour, l’arme au poing. Il s’arrêta sur le seuil pour vérifier la pièce et aperçut la tête du Chalcroc. Ou son corps. Je ne sus pas trop ce qu’il avait vu en premier. En tout cas, son visage devint livide. Et zut.

Je retrouvai illico presto ma forme de bipède blonde.

— Ce n’est pas ce que tu crois ! m’exclamai-je.

— Et qu’est-ce que je crois ? gronda-t-il.

Je désignai les deux morceaux du cadavre.

— Ce type n’est pas mon amant !

La stupéfaction remplaça la colère dans ses yeux. Bon. C’était toujours ça de gagné.

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Le maître Orang-outan nous observait en plissant les yeux.

— Tu t’es battu, Josh ? demanda-t-il de sa voix sévère.

— Non. Je viens de rentrer et j’ai tout trouvé comme ça.

— Qu’est-il arrivé à ta chemise ?

Je jetai un coup d’oeil coupable au tissu froissé où manquaient trois boutons, avec des signes visibles d’arrachement. Rex les flaira avec suspicion. Joshua haussa les épaules et referma d’un geste l’échancrure de sa chemise, pour masquer ses cicatrices. Même si les Daïerwolfs s’en moquaient éperdument, il n’aimait pas les laisser à la vue de tous.

— Les aléas de la vie quotidienne, répondit-il sobrement.

Laurent fronça les sourcils.

— Je veux savoir la vérité, grogna-t-il.

Je cachai à nouveau mon visage dans le cou de mon compagnon. Je me moquais bien de ce qu’ils penseraient de ma réaction. Ma peur était encore trop présente.

— Je vis avec une panthère, rétorqua Joshua. Faut-il davantage de détails ?

— Oh. Ce genre d’aléas-là…

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— Vous êtes vraiment fantastique, capitaine, m’extasiai-je. Et si sexy, quand vous donnez des ordres !

— Je sais. Allons chercher votre manteau.

Il laissa des consignes et nous quittâmes la pièce. Je tendis l’oreille – au sens figuré, évidemment – pour percevoir les commentaires des deux militaires.

— Dommage, regretta Agathe. J’aime bien partir en mission avec Lou, c’est toujours marrant…

— Tu n’avais aucune chance, sur ce coup-là, répondit Benjamin en riant.

Il la tutoyait ? Ça alors !

— Pourquoi ?

— Le ‘pitaine a sûrement envie de vérifier lui-même si les infirmières ne portent rien sous leurs blouses. Surtout si c’est Lou qui fait l’infirmière.

[...]

— Alors, mon ange ? demanda-t-il avec un sourire jusqu’aux oreilles. Ça te plaît, l’AP-HP ?

— Joshua ! gémis-je. C’est horrible ! Je veux partir d’ici ! Ils m’ont balancée dans une opération à coeur ouvert, alors que j’étais là depuis deux minutes ! Et en plus, ils comptent les compresses !

Il éclata de rire. Je m’accrochai à lui comme un koala et blottis mon visage contre son horrible blouse d’hôpital rêche qui sentait la toile stérilisée.

— Sauve-moi !

Ses bras se refermèrent autour de moi.

— Et sinon, à propos de rien, dit-il négligemment, chaque chirurgien range ses archives dans son bureau. Le professeur Sorbier prend sa pause déjeuner de midi à midi trente-cinq pile.

Je relevai le nez. En tant qu’infirmière de bloc, je n’avais pas le droit de porter de montre, véritable nid de virus et de bactéries.

— Quelle heure est-il ?

— Midi moins deux, sourit-il.

— On fonce.

— Eh là ! Pas si vite, me rattrapa-t-il. On a deux minutes pour que tu répondes à une de mes interrogations existentielles.

Je le regardai, étonnée. Mon Joshua avait des interrogations existentielles ?

Il prit un air très formel.

— Est-il vrai que les infirmières ne portent rien sous leur blouse ?

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L’homme nous examina soudain.

— Ah oui, c’est vrai, se rappela-t-il. Vous dormiez. Mission de nuit, c’est ça ?

— Exact, confirmai-je. D’ailleurs, je retourne me coucher. Joshua, tu dors sur le canapé.

— Quoi ? protesta ce dernier. Pourquoi ?

— Voyons, mon chéri, dis-je d’une voix légère, ça ne te plairait pas de dormir à côté d’une dinde, aussi blonde soit-elle.

Il me jeta un regard soupçonneux. Quentin sourit de toutes ses dents, à mille lieues d’imaginer que je me changerais réellement en dinde si mon homme faisait mine de venir me rejoindre au lit.

— Bon, très bien, gémit Joshua. Alors je n’ai plus qu’une chose à faire…

Il se leva et alla décrocher son blouson.

— Tu vas sauter du haut d’un pont ? plaisanta Quentin.

— Non, je vais chez le boucher…

— Chez le boucher ?

— Oui. Tu m’accompagnes ?

L’ahurissement de Quentin n’eut d’égal que mon ravissement. Mon mâle que j’aimais si fort ! Très bien, il aurait le droit de revenir passer nos deux dernières heures de sommeil sous la couette ! Quand il aurait rapporté la viande.

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Je m’assis et posai la queue en rond sur mes pattes, déboussolée, le moral dans les chaussettes. J’avais échoué. Même ma mère, pourtant si fière de mes talents de traqueuse, me demandait d’arrêter. La décevoir me fendait le coeur. Joshua vint s’agenouiller près de moi. Était-il déçu, lui aussi ? Pourvu que non. Il prit ma tête entre ses mains et appuya son front contre le mien.

— Tu as fait ce que tu as pu, mon ange, dit-il gravement. Au moins, on sait comment ils ont réussi à nous échapper.

Il posa un baiser sur mon museau. Bah… Ces Chalcrocs ne perdaient rien pour attendre et je finirais bien par les attraper, foi de Lou ! J’enfouis ma tête contre son cou et me mis à ronronner.

Wolf trottinait autour de nous, hilare.

Il sait parler aux panthères, cet humain ! plaisanta-t-il. On a encore perdu notre traqueuse !

Je bougeai un peu pour lui lancer un regard assassin. Joshua s’en rendit compte.

— Couché, ordonna-t-il d’une voix glacée.

La puissance contenue dans ce mot me transperça comme une flèche. Wolf poussa une exclamation de loup et s’aplatit sur le sol. Pour un peu, j’en aurais fait autant ! Nom d’un chat ! C’était quoi, ça ?

Laurent esquissa un sourire terrifiant pour un orang-outan.

— Tu progresses, Josh, c’est bien. Tu feras un bon chef de meute.

Pardon ?

Ne dis pas ça trop fort, Laurent, nota Camille, ou Lou va tout comprendre.

Tout comprendre quoi ? Laurent apprenait à mon mâle à jouer au chef de meute dans mon dos ?

Mais vous faites ça quand ? m’insurgeai-je.

Laurent m’adressa un clin d’oeil plus effrayant que complice.

— La petite de notre meute mérite un chef de clan, répondit-il. J’entraîne Josh dans ce but.

— C’est moi qui ai demandé, ajouta Joshua.

Je trouvais que c’était une bonne idée, conclut ma mère.

Ok. Tout le monde le savait sauf moi. Qu’on me laisse mourir en paix…

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Elle rit, ce qui fit tinter ses boucles d’oreille interminables. Je les observai avec beaucoup d’intérêt. Fascinant. Terry arrivait-il à rester à côté de sa mère sans avoir envie de les attraper ?

Félix surprit mon regard et sa présence m’atteignit à travers l’inconscient collectif.

Reste à distance, chaton, se moqua-t-il.

Ooooh… boudai-je. Ça me démange pourtant !

Je sais. Mais c’est ma femme, donc ce qu’elle porte, ce sont mes jouets à moi.

C’est avec cet argument que tu tiens tes enfants à distance ?

Mes enfants et mes invités, oui.

Je manquai d’éclater de rire. Il passa un bras autour de la taille de la femme d’un geste possessif.

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— Agent Garnier. Déjà du nouveau ?

— De notre côté, non, mon capitaine. En revanche, j’aimerais vous passer Mlle Ludivine Duncan, bras droit du colonel Durand au Département des Affaires Inexplicables.

Un sourire releva le coin de mes lèvres malgré moi. Craignait-elle qu’il me confonde avec quelqu’un d’autre ? Ou essayait-elle juste de me faire rire ?

— Il se passe quelque chose ? s’inquiéta-t-il.

— Si on veut, mon capitaine. Comme vous me l’avez demandé, j’ai été vérifier que personne ne se morfondait au département des mystères et j’ai trouvé Mlle Duncan en plein nettoyage de printemps.

Il allait avoir du mal à avaler ça. À la maison, il fallait me menacer de grève de câlins pour que je me mette au ménage.

— En plein nettoyage de printemps ? répéta Joshua, incrédule.

— Affirmatif, mon capitaine. Ce qui se traduit par un millier de schémas techniques à dépoussiérer.

— Ah. Je vois.

— Puis-je ?

— Je vous en prie. Passez-la-moi.

Elle me tendit le combiné, ses grands yeux marron plein d’innocence.

— Le capitaine Sylvain Levif, prestigieux officier de la DCRI, se sentitelle obligée de préciser.

— Merci Agathe, répondis-je sobrement en prenant le téléphone. Allô ?

— Lou, tout va bien ?

La compassion dans la voix de mon mâle me réchauffa le coeur.

— Je crois que oui, le rassurai-je. Je digère le choc.

Il laissa passer un silence et j’entendis des pas, preuve qu’il s’éloignait de ce qu’il était en train de faire.

— Je ne veux pas vous interrompre, capitaine, protestai-je, ennuyée.

— Tu ne m’interromps jamais, mon ange, répondit-il à voix basse. Surtout pas aujourd’hui. Mais qu’est-ce que tu fabriques avec les plans d’Arthur ?

— Ah. Euh… Vous allez trouver ça drôle, capitaine, mais j’ai trouvé des similitudes entre certains dessins d’Arthur et le schéma de votre appareil.

— Je suis hilare, me confirma-t-il très sérieusement. Tu as fait ça de mémoire ?

— Si on veut.

— Comment ça ?

— Eh bien, j’ai…

Je levai les yeux sur Agathe, qui regardait le plafond en faisant semblant d’être ailleurs.

— Disons que je vous ai plus ou moins emprunté un plan.

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