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— Très bien, bougonna celui-ci, je passe mon tour.

— Moi non ! s’exclama Arthur. Vieux schnock, pousse les électro-aimants à fond.

— Je fais comment ? éructa Mathurin.

— Avec la souris, tu cliques sur l’icône en forme de rectangle et tu pousses le curseur jusqu’en haut.

Isabelle dut se décaler pour que Mathurin puisse s’exécuter.

— Je vais tenter un petit saut, ajouta le jeune bouclé.

Il plia les genoux et se redressa d’un seul coup. Il fut propulsé jusqu’au plafond comme une fusée et s’y écrasa avec un bruit sourd. L’ahurissement me cloua sur place. Arthur retomba lourdement sur le sol et y resta immobile.

Pendant trois secondes, on n’entendit plus que le bourdonnement des ordinateurs. Incrédule, je ne réagis pas. Que venait-il de se passer, exactement ? Une mare rouge et épaisse commença à se répandre autour des boucles blondes.

— ARTHUR ! hurla Isabelle.

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— Wolf est passé ici il y a moins de dix minutes, prévins-je ingénument. Je sens sa trace.

— Très bien. Code huit.

— Code huit ?

— Évacuation immédiate, tout le monde à couvert. Et sans traîner.

J’ouvris de grands yeux faussement effarés.

— Et où serai-je à l’abri, capitaine ?

— Sous votre couette, jeune innocente.

— Oh… Et j’imagine que vous m’accompagnez pour me protéger, capitaine ?

Ses prunelles vertes étincelèrent.

— Évidemment. Le devoir avant tout.

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Extrait ajouté par Chlawee 2018-05-08T12:41:30+02:00

- Attends ! Ton cadeau !

J'allongeai le bras pour ouvrir le tiroir de ma table de nuit et en tirer un long paquet enveloppé de papier noir brillant. Je le tendis à l'homme de ma vie, le cœur battant. J'espérais que ça lui plairait.

- C'est un train en plastique ? tenta-t-il de deviner, rieur. Une collection de petites voitures ?

- Tu chauffes, ironisai-je. Vise encore un peu plus jeune et on sera bon.

- Une dînette ?

- Presque !

Joshua déballa le cadeau et laissa échapper un sifflement admiratif. Un long poignard en argent étincela dans la pénombre de la chambre et son étui en cuir à attacher au bras tomba sur l'oreiller.

L'argent n'avait aucun effet particulier sur les Chalcrocs, mais mon mâle ne pourrait pas manquer la symbolique de l'arme anti-loup-garou. Sans compter qu'une lame de trente centimètres tranchante comme un rasoir, ça ne pardonnait pas. Joshua me lança un regard brûlant. Il appréciait.

- L'an prochain, tu auras la fourchette assortie, badinai-je.

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Extrait ajouté par Chlawee 2018-05-08T12:24:51+02:00

- J'ai peur que tu meures à cause de moi, laissai-je échapper, sans autre défense.

Le masque de la colère se fissura sur son visage et je vis la tristesse qu'il ressentait. Mon cœur se mit à saigner encore plus abondamment que mes mains.

- Ne refais jamais un truc pareil, ordonna-t-il pourtant froidement. Qu'est-ce que tu crois que je ressentirais, si Cam' venait m'annoncer que tu es morte alors que je ne t'ai même pas vue sortir ?

L'angoisse m'étreignit à nouveau. Je me jetai sur lui et entourai sa poitrine de mes bras. Joshua passa la main dans mon dos.

- Je suis toujours en colère, m'avertit-il.

Je me serrai plus fort contre lui, le nez enfoui dans son blouson.

- Je sais, murmurai-je. Mais je t'aime. Je t'aime trop pour mourir loin de toi.

Ses bras se refermèrent brutalement sur moi.

- Ne dis pas de bêtises, siffla-t-il, furieux.

Il m'obligea à redresser la tête et ses lèvres emprisonnèrent les miennes avec violence.

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Extrait ajouté par Chlawee 2018-05-08T12:05:30+02:00

- Tu t'es battu, Josh ? demanda-t-il de sa voix sévère.

- Non. Je viens de rentrer et j'ai tout trouvé comme ça.

- Qu'est-il arrivé à ta chemise ?

[...]

- Les aléas de la vie quotidienne, répondit-il sobrement.

Laurent fronça les sourcils.

- Je veux savoir la vérité, grogna-t-il.

[...]

- Je vis avec une panthère, rétorqua Joshua. Faut-il d'avantage de détails ?

- Oh. Ce genre d'aléas-là...

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sérieusement, d'où sortait ce fantasme dément sur les infirmière? flottant dans une blouse blanche brodée aux couleurs bleue de l'AP-HP, dans laquelle on aurait pu ranger trois Lou côte à côte, les cheveux tirée en arrière, les pied enfoncés dans des sabots rose fluo qui m'interdisait toute souplesse dans la démarche, je ressemblais juste à un sac de pomme de terre souriant néanmoins.

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— Mais-heu… bougonna le maître Chien. Tu racontes n’importe quoi, papa.

— Terry est amoureux ! chantonna Pic.

La présence de Félix rayonna dans l’inconscient collectif.

Un jeune humain doit nier, Terry, l’avertit-il.

Mais papa, c’est bête ! gémit-il.

Oui, mais c’est comme ça.

— Pas du tout ! rugit donc le garçon.

Joshua et Élisabeth sourirent d’un air complice.

Ah oui, conclut le jeune maître Chien. Tu avais raison.

Rex jappa en signe d’approbation et tout le monde se mit à rire.

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Félix et moi engloutîmes les trois-quarts du saumon fumé à nous seuls, tandis que Pic gobait tomate cerise sur tomate cerise, le regard rivé sur Joshua. Apparemment, l’admiration que Terry éprouvait pour mon mâle humain avait déteint. Les grands yeux bleus liquides du petit maître Hérisson guettait le moindre de ses mouvements et dès que Joshua changeait de position, le garçonnet se hâtait de l’imiter. Avec une tomate cerise dans chaque joue. La conversation battait son plein et Terry, autoproclamé grand maître de cérémonie, remplissait nos verres dès que le niveau baissait d’un demi-centimètre. Il s’arrêta soudain devant celui de Joshua et fronça les sourcils.

— Si je te ressers encore un whisky, déclara-t-il, tu ne pourras plus boire de vin à table, sinon tu dépasseras les 0,5 g/L et tu n’auras pas le droit de conduire après le dîner pour aller au match avec mon papa. Tu préfères quoi, le whisky maintenant ou le vin après ?

— Tu as raison, Terry ! s’esclaffa mon compagnon tandis que Félix se prenait la tête dans les mains d’un air faussement effondré. Je vais continuer au jus d’ananas, comme Pic.

Le petit maître Hérisson, qui remplissait son verre avec précaution, s’empressa de redresser la bouteille pour la lui tendre.

— On va peut-être envisager de passer à table ?

proposa Élisabeth.

— Ok, m’man !

Le jeune maître Chien bondit sur ses pieds.

— Mesdames et messieurs, dit-il avec emphase, si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre…

Joshua défroissa son pantalon d’un geste sec, se leva et me tendit galamment la main pour m’aider à sortir du canapé.

Pic défroissa son pantalon en essuyant copieusement ses petits doigts dessus, se leva et tendit la main à Élisabeth, le regard plein de fierté.

— Merci, chevalier, s’amusa celle-ci.

Félix leva les yeux au ciel.

— Je pensais qu’on allait devoir supporter un futur gendarme à la maison, grommela-t-il en désignant Terry qui partait d’un pas martial vers la salle à manger, mais en fait, on va en avoir deux.

J’éclatai de rire.

— Je préfère deux futurs gendarmes que deux horribles professeurs d’aménagement du territoire à la Sorbonne, badina Élisabeth.

Félix prit un air scandalisé.

— C’est très bien, l’aménagement du territoire ! protesta-t-il.

— Bien sûr, chéri. J’ai entendu dire que tu avais encore parlé à tes élèves de l’impact bénéfique de la réintroduction des animaux sauvages dans les montagnes…

Le maître Lynx haussa les épaules.

— Mieux vaut des professeurs d’aménagement du territoire que des professeurs de philosophie, déclara-t-il avec aplomb.

Élisabeth roula des yeux.

— La philosophie, c’est l’essence de la pensée éclairée ! se défendit-elle.

— Quoi ? Alors que tu ne sais même pas changer une ampoule ?

Nom d’un chat ! Et ils avaient l’air de bien s’amuser à se lancer leurs piques, en plus !

Joshua riait sous cape. Élisabeth se composa une expression très digne.

— Je n’ai pas besoin de savoir changer une ampoule, déclara-t-elle, mon brillant mari s’en occupe.

— Mais c’est moi, ton mari !

— Je ne vois pas le rapport.

Ça, c’était de la mauvaise foi ou je ne m’y connaissais pas !

Félix se tourna vers nous, dépité.

— Au moins, vous n’avez pas ce genre de querelle de clocher, en exerçant le même métier, soupira-t-il.

— En effet, approuvai-je. Nous, on se dispute pour savoir qui a fait un trou dans le mur en nettoyant son arme de service. C’est beaucoup plus amusant.

— Ce n’est pas vrai ! s’exclama Élisabeth, réjouie.

— À taaaaable ! appela Terry.

Nous laissâmes un Pic tout intimidé nous installer selon le plan de table que son frère avait mis au point. Celui-ci apporta l’entrée, des crudités disposées en forme de bonhommes dans de jolies assiettes blanches.

— C’est l’idée de Pic, nous informa-t-il avec un large sourire. C’est beau, pas vrai ?

— Très, approuvai-je en replaçant un demi-radis à la place de l’œil droit de mon bonhomme.

— Et très original, renchérit Joshua, qui contemplait avec suspicion les cheveux-brocolis du sien.

Félix tenta de ne pas trop faire la grimace tandis que sa femme s’extasiait devant le plat qu’elle avait probablement aidé à préparer. Rouge de plaisir, le petit maître Hérisson grignota ses légumes sans oser relever la tête vers nous. Terry s’empressa de vider son assiette et fila en direction de la cuisine, où des cliquetis de poêles et d’ustensiles ne tardèrent pas à résonner.

Je glissai avec la plus grande discrétion mes haricots verts-sourire dans l’assiette de mon mâle – qui, curieusement, n’eut pas l’air ravi – et finis mes oreilles-chou-fleur. Élisabeth se leva avec un sourire d’excuse pour rejoindre Terry.

— Tu t’en sors, mon grand ? l’entendis-je demander.

— Oui ! Les assiettes pour papa et Lou sont prêtes.

— Oh non, non, non ! Terry ! Il faut faire cuire la viande beaucoup plus que ça !

— Mais maman ! protesta-t-il avec véhémence. Ils aiment la viande saignante !

— Ne dis pas de bêtises. Remets ça dans la poêle.

— Maman !

Le grésillement de la viande sur le métal chaud nous parvint, au milieu des récriminations de Terry. Joshua esquissa une moue goguenarde et adressa un clin d’œil complice au maître Lynx.

— Ça a failli, commenta-t-il.

Mon semblable sourit tranquillement.

— Ne sous-estime pas l’intelligence de mon petit, mon ami.

Pic pouffa derrière ses mains.

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— Depuis le temps que Terry nous parle de vous ! s’exclama Élisabeth en avançant pour nous embrasser. Je suis enchantée de faire votre connaissance. Vous savez, il a dévoré tout le manuel du code de la route en une nuit !

En une nuit ? Nom d’un chat ! Il fallait lui donner des choses plus intéressantes à lire, à ce malheureux petit !

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Nous nous esclaffâmes tous les trois en montant les escaliers. Félix, le maître Lynx, nous attendait sur le palier. Sous sa forme humaine, bien entendu, celle d’un grand homme d’une quarantaine d’années au visage long et aux cheveux poivre et sel. Sa femme ignorait tout de sa véritable nature.

— Bienvenue chez nous, nous accueillit-il chaleureusement. Vous avez trouvé facilement ?

— Plutôt, oui, sourit Joshua en serrant la main tendue de mon semblable. Les explications d’Élisabeth étaient parfaites.

Je pris un air innocent. Le sourire narquois du Daïerwolf ne laissait guère de doute sur la crédibilité qu’il accordait à cette dernière affirmation. En même temps, Joshua ne pouvait pas clamer sur le palier que Rex et moi avions trouvé leur rue à l’odeur…

— Encore une minute, papa ! supplia la voix de Terry de l’intérieur de l’appartement.

Félix fit la moue et les prunelles vertes de Joshua s’enflammèrent de joie.

— Il n’est pas prêt ? devina-t-il.

— J’ai été envoyé pour vous ralentir, avoua notre hôte. Je vous sers l’apéro dans le couloir ?

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