Commentaire de AuSoGi

Avec cette auteure, on ne sait jamais vraiment où on va mettre les pieds. Et pourtant, on lui fait confiance et on saute à pieds joints dans son univers.

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Ce roman est un mélange de tout : romance, thriller, suspens, psychologie… J’ai retrouvé un peu de tout ce qui me plaît dans ses livres en fait. Jude est le héros torturé qui ne sait plus que s’enfoncer dans l’obscurité. Mais il va entrevoir un petit rayon de soleil : Rebekka. Le but de sa vie est de comprendre les monstres, surtout ceux qui sont normalement indétectables, et de les attraper. J’ai adoré ce personnage constitué essentiellement d’ombres mais tellement touchant dans sa souffrance.

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« 𝕁𝕖 𝕟’𝕒𝕚 𝕢𝕦𝕖 𝕧𝕚𝕟𝕘𝕥-𝕟𝕖𝕦𝕗 𝕒𝕟𝕤, 𝕞𝕒𝕚𝕤 𝕛’𝕒𝕚 𝕡𝕒𝕣𝕗𝕠𝕚𝕤 𝕝’𝕚𝕞𝕡𝕣𝕖𝕤𝕤𝕚𝕠𝕟 𝕕’𝕒𝕧𝕠𝕚𝕣 𝕖́𝕥𝕖́ 𝕦𝕤𝕖́ 𝕛𝕦𝕤𝕢𝕦’𝕒̀ 𝕝𝕒 𝕔𝕠𝕣𝕕𝕖, 𝕖́𝕝𝕚𝕞𝕖́, 𝕔𝕒𝕤𝕤𝕖́, 𝕓𝕣𝕦̂𝕝𝕖́, 𝕒̀ 𝕝𝕠𝕦𝕧𝕠𝕪𝕖𝕣 𝕒𝕦𝕩 𝕡𝕠𝕣𝕥𝕖𝕤 𝕕𝕖 𝕝𝕒 𝕕𝕖́𝕣𝕒𝕚𝕤𝕠𝕟 𝕠𝕦 𝕤𝕦𝕣 𝕝𝕖 𝕤𝕖𝕦𝕚𝕝 𝕕𝕖 𝕝’𝕖𝕟𝕗𝕖𝕣. »

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Rebekka est une sacrée énigme. Dès son premier chapitre, on se dit : mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? On l’apprécie parce que c’est une battante. Elle lutte depuis bien trop longtemps et la solitude est plus que pesante avec un tel fardeau. Elle nous étonne, on lui souhaite de trouver la paix et de la partager avec Jude.

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« 𝕃𝕖𝕤 𝕔𝕒𝕤𝕖𝕤 𝕤𝕠𝕟𝕥 𝕦𝕟 𝕞𝕪𝕥𝕙𝕖 𝕡𝕣𝕒𝕥𝕚𝕢𝕦𝕖 𝕡𝕠𝕦𝕣 𝕤𝕖 𝕣𝕒𝕤𝕤𝕦𝕣𝕖𝕣. 𝕃𝕖𝕤 𝕞𝕠𝕟𝕤𝕥𝕣𝕖𝕤, 𝕖𝕦𝕩 𝕟’𝕖𝕟𝕥𝕣𝕖𝕟𝕥 𝕕𝕒𝕟𝕤 𝕒𝕦𝕔𝕦𝕟𝕖, 𝕚𝕝𝕤 𝕤’𝕖́𝕡𝕒𝕟𝕠𝕦𝕚𝕤𝕤𝕖𝕟𝕥 𝕕𝕒𝕟𝕤 𝕥𝕠𝕦𝕥𝕖𝕤. 𝕀𝕝𝕤 𝕤𝕒𝕧𝕖𝕟𝕥 𝕞𝕖𝕟𝕥𝕚𝕣. »

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Il y a un autre personnage qui va nous intéresser : Damian. C’est le meilleur ami de Jude, ou plutôt ça l’était. C’était un tueur en série qui savait très bien se dissimuler derrière sa belle gueule. Pourquoi était ? Parce qu’il est en prison, mais il nous réserve encore quelques surprises, soyez-en sûr. Nous avons quelques chapitres de son point de vue et j’ai trouvé ça vraiment fascinant. Promis, je ne tue pas des gens le soir 🤣

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« ℕ𝕠𝕥𝕣𝕖 𝕤𝕠𝕔𝕚𝕖́𝕥𝕖́ 𝕖𝕤𝕥 𝕕𝕖𝕧𝕖𝕟𝕦𝕖 𝕤𝕠𝕔𝕚𝕠𝕡𝕒𝕥𝕙𝕖. 𝕁𝕖 𝕟’𝕖𝕟 𝕤𝕦𝕚𝕤 𝕢𝕦𝕖 𝕝’𝕦𝕟 𝕕𝕖 𝕤𝕖𝕤 𝕣𝕠𝕦𝕒𝕘𝕖𝕤 𝕝𝕖𝕤 𝕡𝕝𝕦𝕤 𝕒𝕓𝕠𝕦𝕥𝕚𝕤, 𝕔’𝕖𝕤𝕥 𝕥𝕠𝕦𝕥. »

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L’intrigue est comme toujours avec Angel Arekin menée de main de maître. On ne s’ennuie pas, on est baladé dans tous les sens. On ne sait plus qui pourrait être coupable ou qui est complètement taré. Ce roman monte crescendo. La fin est magistrale, digne des grands films. Et c’est l’éternelle insatisfaite des fins qui vous le dit 😉. J’avais quelques réserves au début concernant la relation. À présent, je peux vous dire que c’est parfait, ça ne pouvait en être autrement.

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J’ai hâte de lire la suite, mais je pense sincèrement que cette pause entre les deux tomes me sera bénéfique. C’est une histoire qui prend au cœur et aux tripes. J’ai eu beaucoup de mal à m’en détacher. N’est-ce pas ce que recherche tout bon addict de frissons ?