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Au fil du temps, les fantômes s’usent comme de vieux vêtements et finissent par se désintégrer. Celui-là ne me survivrait pas si j’arrivais à éviter les zombies tueurs pendant quelques années de plus. Et les maîtres vampires. Et les gardes du corps humains mal intentionnés. Bon, le spectre me survivrait probablement…
Afficher en entierLa mort ne me préoccupe pas trop. J’ai la foi. Mais la façon de mourir… Me faire dévorer vivante compte parmi les trois façons de tirer ma révérence dont j’ai le moins envie.
Afficher en entierAgis comme si tu savais ce que tu faisais, tel est mon credo.
Afficher en entierJe n’avais pas envie de me faire bouffer par un zombie tueur, mais je ne voulais pas non plus être arrosée de napalm. Brûlée vive ou dévorée toute crue ? Il y a quelque chose d’autre au menu ?
Afficher en entierQuelqu’un sonna à la porte. Je sursautai et renversai ma tasse. Nerveuse, moi ? Je posai mon flingue sur la table avant d’aller ouvrir. Conclusion, je ne suis pas parano. Juste très prudente.
Afficher en entierPAGE 374
Je suis une réanimatrice. L'Exécutrice. et maintenant, je sais que je suis aussi quelques chose d'autre. ce que grand-maman florès redoutait le plus.
une nécromancienne! les morts sont ma spécialité.
Afficher en entierPage 340 :
Quelque chose clochait.
Je ne tardais pas à comprendre quoi.
De l'autre couloir déboucha une créature pas plus grande qu'un homme-disons, un mètre quatre-vingt-mais environ trois fois plus large. Elle avait deux jambes ou peut-être trois. Difficile à dire. Un teint de lépreux comme tout les zombies, mais une douzaine d'yeux tous traversés par une lueur démente. Un visage masculin à l'emplacement du cou. Une tête de chien comme greffée sur son épaule gauche, fit claquer ses mâchoires en me voyant. Et une jambe de femme jaillissait de son ventre, bas noir et talons aiguille inclus.
La créature se traina vers moi en prenant appuie sur trois de ses douze bras. Dans son sillage, elle laissait une trace baveuse comme celle d'un escargot.
Dominga Salvador apparut à son tour.
- Buenas Noches, Chica
Afficher en entier"Ma propre mère est morte quand j'avais huit ans, et je sais qu'on ne se remet jamais de la perte prématurée d'un parent. Ça laisse un trou que rien ne peut combler, comme si un morceau de soi avait été arraché. La douleur ne disparaît jamais; on apprend seulement à vivre avec."
Afficher en entierLa plupart des gens ont peur du noir. Même s'ils ne savent pas pourquoi. Moi je relève les morts et j'ai déjà tué une douzaine de vampires. Je sais pourquoi j'ai peur du noir.
Afficher en entierJ-C et Anita :
— Qu’as-tu au visage ?
D’instinct, je portai une main à ma joue enflée.
— Rien du tout.
— Qui t’a frappée ?
— Vous voulez son nom pour aller le tabasser ?
— Mes serviteurs bénéficient entre autres de ma protection...
— Je n’en ai pas besoin.
— Quelqu’un t’a fait mal.
— Ouais. Et je lui ai collé mon flingue dans les couilles pour le forcer à me dire tout ce qu’il savait.
— Tu as quoi ?
— Je lui ai collé mon flingue dans les couilles, répétai-je.
Ses yeux pétillèrent, et il éclata d’un rire contagieux et sucré comme un bonbon. Si on avait pu le mettre en bouteille, je suis certaine qu’il aurait été hypercalorique. Ou peut-être orgasmique.
— Ma petite... Tu es incroyable.
Il était temps de tirer ma révérence. Garder l’air digne face à quelqu’un que vous faites autant marrer n’est pas un jeu d’enfant.
— Cessez de m’appeler « ma petite ».
Entendant ma dernière phrase, il redoubla d’hilarité.
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