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-Ne fais pas la maligne, fillette, grogna le type à la carabine. Nous sommes venus pour vous deux, mais je veux d'abord me faire ton copain.
Jason me glissa un regard en biais.
-Tu dois perdre ton charme en vieillissant, Anita. C'est moi qu'il veut se faire, pas toi.
Afficher en entier- Ne meurs pas, Asher. Je t'en supplie, ne meurs pas.
Il continua à tousser jusqu'à ce que quelque chose de noir sorte de sa bouche. Un torrent de sang. Je touchai sa peau. Elle était froide.
- Si tu buvais le sang d'un des lycanthropes, cela suffirait-il à te sauver?
- A condition que ce soit tout de suite, peut-être, dit-il d'une voix douce et épaisse.
Je touchai son front et retirai ma main humide de sueur glacée.
- Dis-moi à quel point c'est grave.
Asher ignora ma question.
- Sache, Anita, que m'être vu à travers tes yeux a guéri mon coeur.
Mes larmes me nouaient la gorge.
- Non, Asher, non.
Une goutte de sang pur coula du coin de son oeil.
- Sois heureuse avec tes deux amours. Ne commets pas les mêmes erreurs que Jean-Claude et moi il y a toutes ces années. (Il touha mon visage d'une main couverte de sang). Sois heureuse dans leurs bras, ma chérie.
Afficher en entierUn grand type vêtu d'une chemise de bûcheron à carreaux m'arrêta en posant une main sur mon épaule.
- Je peux vous offrir un verre, ma petite dame?
Je tâtonnai derrière moi, m'emparai de la main de Jason et la levai sous le nez du type.
- Je suis déjà prise. Désolé.
Ce n'était pas pour rien que j'avais demandé à Jason de m'accompagner dans un bar le vendredi soir.
Le type le toisa de toute sa hauteur en bombant légèrement le torse.
- Vous ne préfériez pas quelque chose d'un peu plus grand?
- Non. Plus ils sont petits, plus c'est facile de leur tailler des pipes, répondis-je très sérieusement.
Afficher en entierJean-Claude me fixait du regard d'un air presque chagriné.
Je poussai un soupir.
- Vous êtes jaloux de Richard, c'est ça ?
Il baissa le nez vers la pointe de ses bottes qui avaient dû coûter un mois de mon salaire de réanimatrice – et encore, je ne gagne pas trop mal ma vie.
- Je serais idiot de ne pas l'être.
Afficher en entierJe le sentis durcir contre moi. J'éclatai de rire et roulai sur le dos.
-Ma parole, monsieur Zeeman, on dirait que vous êtes content de me voir!
Il se pencha pour m'embrasser.
-Toujours.
Afficher en entier"-C'est Jean-Claude qui l'a envoyée (une malle). Au cas où nous devrions nous présenter devant le Maître de la Ville. Il ne voulait pas que nous ayons l'air de péquenauds.
-Pitié, dis moi qu'elle ne contient rien que je sois censé porter.
Jason grimaça. je secouai la tête.
- Je veux pas voir ça.
- Peut être que tu aura de la chance, et qu'ils essaieront de te tuer au lieu de te convoquer devant eux, suggéra Jason.
Je le fixai du regard.
-ça. c'est de la pensée positive."
Afficher en entier-Que ça nous plaise ou non, Richard, nous ne sommes pas un couple mais un trio.
-Un ménage à trois...
Je haussai les sourcils.
-À moins que tu aies fait beaucoup plus que discuter avec Jean-Claude.
Il éclata de rire et me serra contre lui.
-Il ne m'a pas encore corrompu à ce point.
Je suis ravie de l'apprendre.
Afficher en entier- Notre rêve a été interrompu, ma petite.
- Je savais que ça n'était pas un accident, crachai-je.
J'avais réussi à prendre un ton hostile, et je m'en félicitais. Parce que la brise estivale me soufflait le parfum de son eau de Cologne à la figure : un parfum exotique, fleurs et épices mêlées. Parfois, je répugne à laver mes draps de peur qu'ils perdent son odeur.
- Je t'ai demandé de porter mon cadeau pour que je puisse rêver de toi. Tu connaissais mes intentions. Si tu prétends le contraire, tu mens. Puis-je entrer ?
Jean-Claude était déjà venu chez moi assez souvent pour pouvoir entrer sans invitations. Mais c'est devenu un jeu pour lui – sa manière de me faire avouer que je le désire.
Comme beaucoup de choses en lui, ça m'irrite et me ravit en même temps.
- Puisque vous êtes venu jusqu'ici, je ne vais pas vous renvoyer …
Afficher en entier-Au lit, je peux faire des choses dont ton corps humain est incapable. Je peux encaisser toute sa force, toute son énergie sans que ça me fasse le moindre mal. Avec moi, il n'est pas obligé de se retenir, de faire attention.
Elle avait touché un point sensible. C'est la seule excuse dont je peux me targuer pour avoir riposté:
-Ben, je ne sais pas trop. Il passe une nuit avec moi et il vous jette comme le journal de la veille. Soit vous n'êtes pas si bonne que ça, soit je suis meilleure que vous.
Afficher en entierRichard. J’ai peur de Richard. Dans les yeux de Jean-Claude, je vis quelque chose de nouveau : du doute. C’était une expression très normale, très humaine. Totalement incongrue chez un homme aussi élégant et provocant à la fois. — Pourquoi avez-vous peur de Richard ? — Si tu l’aimes plus que moi, tu risques de me quitter pour lui. — Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, Richard me déteste. Il vous parle plus souvent qu’à moi. — Il ne te déteste pas, ma petite. Il déteste le fait que tu sortes avec moi. Ça fait une grosse différence. Jean-Claude me fixait du regard d’un air presque chagriné
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