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Commentaires de livres faits par AnitaBlake

Extraits de livres par AnitaBlake

Commentaires de livres appréciés par AnitaBlake

Extraits de livres appréciés par AnitaBlake

- Je rêve ! se dit Indino en se pinçant très fort.
Mais la douleur lui semble bien réelle.
- C'est n' importe quoi ! Je me retrouve en face d' un Compsognathus vivant ... Et en plus tu sais parler ! s'écrit-t-il en le dévisageant.
- Hé, toi aussi tu parles, je te ferai dire, lui répond du tac au tac le petit dinosaure vexé. Et d'abord, t'es quoi, toi ?
- Je suis Indino Jones.
- Drôle de nom. Mais t'es quoi comme espèce ?
- Un Humain.
- Jamais entendu parler de ça !
- Un mammifère si tu préfères.
Compso fait la moue.
- Mouais... Ben moi, j'aime pas les mammifères : ils sont bêtes et ils sentent mauvais !
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Le Petit de la lionne

Madame Lièvre se vantait
Auprès d'une Lionne :

- Je donne naissance, chaque année,
A plusieurs portées de petits,
Alors que toi, tu n'en fais qu'un !

- C'est vrai, répondit la lionne,
Avec un peu de mépris,
Mais retiens bien ceci :
Toi, tu ne fais que des lapins,
Alors que mon rejeton,

Lui, est un lion !
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Elle alla s’habiller, aussi discrète que possible, mais Clara se plaça tout près d’elle.
Stella se sentait bien avec elle, mais elle craignait que Clara ne s’attache trop. Faire ça avec des filles n’était pas dans ses habitudes, et elle n’avait aucune intention de recommencer. Stella commença à essuyer ses cheveux.
« Qu’est ce que tu fais ?
— Je sèche mes cheveux...
— Tu ne viens pas sous la douche ? Te raser ? »
Stella resta un moment interloquée alors que Clara sortait un rasoir du nécessaire fourni avec l’uniforme.
« Tu as un rasoir ?
— Bien sûr ! Pas toi ? Regarde bien, tu dois en avoir un aussi... »
Stella fit semblant de chercher pour ne pas être en reste. Une jalousie mal placée l’étreignit un moment, quand elle pensa que sa Clara avait aussi accepté de sucer Martin, avec sa bouche splendide.
Elle ne comprit qu’ensuite.
Quelle gourde je fais !
Clara, sans comprendre son étonnement, demanda : « Vous avez un rasoir, vous, les filles ? »
Toutes montrèrent leur rasoir. Stella, après avoir feint de chercher, trouva le sien.
« Voilà qui va me tirer d’embarras. »
Elle aurait étranglé Martin, si elle l’avait eu sous la main.
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Le magasinier était un militaire. Il les regarda approcher sans surprise, les regardant toutes les deux de haut en bas avec un sourire satisfait.
« Alors, mesdemoiselles, que vous faut-il ?
— Nous venons pour la tonte, dit Clara en tremblant.
— La tonte ? La tonte de quoi ? »
Les filles restaient là, incapables de parler.
« Alors, répondez ? Que voulez-vous que je vous tonde ? »
Une femme arriva, en uniforme d’officier pilote. Elle regarda durement les deux nouvelles qui tremblaient de froid et d’embarras.
« Attendez mes jolies. Je dois répondre à la demande de la lieutenante. »
La lieutenante demanda une caisse de lubrifiant. Le magasinier parti en chercher, elle s’adressa aux aspirantes cadettes. « Vous vous seriez évité cette humiliation en étant mieux préparées. »
Stella acquiesça d’une voix si faible qu’elle ne sut pas si la lieutenante l’avait entendue.
« Vous, la blonde, c’est votre couleur naturelle ? »
Stella fit signe que non.
« Montrez-moi votre toison. »
En tremblant, Stella retira la main qui cachait son mont de Vénus. Les poils, rarement exposés à la lumière, étaient pâles, mais leur teinte verdâtre pouvait difficilement passer inaperçue à un œil exercé.
« Vous devriez cesser de vous teindre les cheveux. Il n’y a pas de honte à être métisse
ici, beaucoup des filles le sont. Et vous la brune ?
— Je suis humaine, lieutenant.
— Bien ! »
Le magasinier posa la caisse de lubrifiant sur le comptoir. Stella se doutait bien que la lieutenante n’en avait pas besoin pour son usage personnel.
« Si vous passez l’examen médical, nous nous reverrons en classe de pilotage. »
Son pas sec résonnait dans le couloir. « Avec de la chance, dit le magasinier, vous allez utiliser bientôt ce lubrifiant. Alors, que voulez-vous que je vous tonde ? »
Clara trouva en premier la force de parler. « La vulve.
— Pardon ?
— Je veux me faire tondre la vulve, s’il vous plaît, monsieur.
— Excellent. Et vous ?
— Moi aussi.
— Vous aussi quoi ? »
Stella comprenait bien que ça l’excitait de l’humilier en la forçant à prononcer les mots, mais elle n’avait pas le choix si elle ne voulait pas passer toute la journée toute nue dans le couloir.
« Je veux me faire tondre la vulve moi aussi, monsieur.
— Qu’est-ce qu’on dit ?
— S’il vous plaît, monsieur.
— Voilà ! C’est pas si compliqué d’être aimable. Attendez là. »
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« Stella ! Quelle bonne surprise ! Tu viens me donner une petite avance ? »
Il la regardait arriver, penché par-dessus son comptoir, étirant le cou et lui adressant un sourire simiesque. Elle s’en voulait de l’avoir intégré à ses fantasmes, même une seconde, plus encore que de l’avoir sucé la veille.
« Calme-toi avec ça. Si ça continue, je n’aurai même pas besoin de ce rapport. Je vais me faire virer.
— Pourquoi dis-tu ça ?
— Le docteur m’interdit de m’entraîner. Je ne fais que traîner mes savates dans le centre à ne rien faire.
— Et alors ? Tu as tout compris à la vie militaire : en faire le moins possible. C’est la loi de la conservation de l’énergie.
— C’est la loi de se faire montrer la porte, oui.
— Tu parles ! Tu n’as rien à craindre.
— Comment ça ? »
Martin se contenta de la regarder comme si elle était la dernière des idiotes.
« Pourquoi n’aurais-je rien à craindre ? J’ai manqué quelque chose ?
— Tu ne t’en doutes pas un petit peu ? »
Stella chercha un moment, sans être trop certaine qu’il y avait quelque chose à trouver. Martin se faisait sans doute une idée exagérée de sa propre intelligence.
« Si je te le dis, notre accord tient toujours ?
— Pourquoi ne tiendrait-il pas ?
— Je vais te faire confiance, alors, parce que tu as l’air d’une bonne fille. Voilà : ils ont peur que tu poursuives l’armée. »
Stella resta un moment interdite. Ça se tenait. Leur mine démolie, leurs chuchotements, même la relative gentillesse de la sergente Rhys à son égard, tout ça s’expliquait. Elle n’y avait pas pensé elle-même, parce que l’Académie était tout ce qu’elle avait toujours rêvé, et on ne traîne pas ses rêves devant les tribunaux.
« Comment sais-tu qu’ils ont peur ?
— Tout le monde ici se demande pourquoi ce n’est pas déjà fait. Tu pourrais gagner des millions. »
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date : 12-03-2018
Elle se couche alors sur le dos sur le bureau, pose les talons sur le bord et écarte les cuisses.
Il la regarde à nouveau faire : cette scène il va se la repasser en boucle dans sa tête toute la nuit.
Elle lui donnera une érection sous la douche, dans son lit, dans la cuisine, le matin, lorsque l’employée de maison lui servira des œufs brouillés au petit-déjeuner.
Tenant l’œuf entre le pouce et l’index, Lauren l’introduit lentement dans son sexe mouillé. Ses doigts sont fuselés comme son corps ; celui-ci est long et ferme, avec une
poitrine ronde. Leurs pointes deviennent provocantes lorsqu’elles sont dures. Il arrive que Charles Rourke lui demande de l’exciter avec, en frottant l’extrémité de son sexe
sur l’une, puis sur l’autre. Elle aussi ça l’excite de faire ça ; elle se caresse en même temps. En général, il a les fesses appuyées contre le bureau tandis qu’elle est assise dans son fauteuil, les jambes écartées, pendantes sur les accoudoirs.
Elle continue d’introduire l’œuf avec lenteur. Il disparaît derrière le triangle pubien, les lèvres roses humides restent ouvertes pour recevoir son amant.
— Mets-la ! dit-elle en agitant ses longs doigts.
Il se place devant le bureau entre ses jambes, il la prend par les hanches et vient doucement en elle :
— Putain que c’est bon !...
Ses cils battent, des gouttes de sueur perlent sur ses tempes, il aspire et expire dans un long râle. Son cœur dans sa poitrine est monté à 200 km/h. La sensation de la dilatation et de la contraction du sexe de Lauren en même temps que le toucher de la coquille sont un plaisir extraordinaire, intense, inexprimable.
L’œuf rencontre le fond ! Il le fait cogner. Lauren se met à gémir. Il va et vient tout en caressant ses seins. Elle a les paupières mi-closes et roule sa tête sur le bureau de plaisir.
Elle a très vite un premier orgasme : il bloque l’expulsion de l’œuf en cessant tout mouvement. Puis il recommence.
— Oui !... Oui, comme ça !...
— Je vais jouir !... Je vais jouir !
— Non, Charles ! Non, pas maintenant ! Encore, encore !... Continue.
Mais le sexe chaud et humide qui l’enserre comme une bouche doublé de la sensation de l’œuf qui glisse et le frotte au rythme des spasmes de son amante fait monter irrésistiblement le flot : « Aah !... ». Il jouit en frémissant de tout son corps.
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- Excusez-moi, peut-être que je vous regarde de façon un peu trop insistante ? dit-il. Je suis désolé, je n’ai pas l’habitude qu’une jolie femme en peignoir m’ouvre sa porte.
Anne ne savait plus où se mettre. Elle avait chaud maintenant, très chaud, et le regard du pompier la faisait chavirer. Lorsqu’elle finit de lui bander la main, elle se prit à espérer que quelque chose se passe, sans savoir trop quoi. Lui la regardait toujours droit dans les yeux, comme s’il pouvait deviner ses sentiments.
- Merci beaucoup de vous être occupée de moi. Comment pourrais-je vous remercier maintenant ?
- Oh, ce n’est rien... C’est normal... Je n'attends rien en retour. Après tout, vous sauvez des vies tous les jours! Vous méritez qu'on vous aide.
Lentement, le pompier se rapprocha d’elle, sans cesser de lui sourire. Il le fit de façon presque nonchalante, comme si cela était normal.
- Puis-je vous embrasser ? demanda-t-il d'une voix sensuelle.
Anne crû un instant que son cœur allait s’arrêter de battre.
- Pardon ?
- J’ai très envie de vous embrasser. C’est plus fort que moi. Me laisseriez-vous le faire ?
- Mais... Je...
Anne était censée refuser, mais le mot « Non » ne semblait pas vouloir sortir de sa gorge. Elle se sentait désarmée face à cet homme à la fois gentil et audacieux.
Lentement, le pompier approcha son visage du sien et déposa un tendre baiser sur ses lèvres frémissantes.
- Vos lèvres sont très douces, murmura-t-il en la fixant des yeux avec douceur.
- Je... je... je suis mariée, monsieur.
Au lieu de lui répondre, le pompier approcha sa main de son genou et poussa légèrement le bas de son peignoir sur le côté, révélant ainsi sa jolie cuisse à la peau blanche si douce. Puis il posa sa main dessus.
- Ca ne vous dérange pas, si je touche votre cuisse juste un instant ?
Anne crû défaillir. A ce moment précis, elle était déchirée entre son devoir d’épouse qui lui dictait de repousser la main du pompier, et le désir sidérant qui s’était soudain emparé de ses sens.
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—Scusi. Parla inglese ? s’enquit-elle.
L’homme fit signe au barman, commanda en italien un Campari pour lui et un autre verre de vin pour elle.
Eh bien, quelle que fût la langue qu’il pratiquait, ils allaient s’entendre à merveille.
—Merci... euh... Grazie, dit-elle.
Il hocha la tête en souriant.
— Io parlo un poco italiano, ma non parlo molto bene
, poursuivit-elle en articulant laborieusement chaque mot.
Le sourire de l’homme s’épanouit. Un sourire à faire fondre un bloc de glace.
— Vous êtes un chaud lapin, en tout cas, lança-t-elle alors en riant.
C’était drôlement amusant de déblatérer des bêtises sans que son interlocuteur puisse
la comprendre.
— Vous aussi, on dirait, rétorqua-t-il.
Gema se sentit rougir jusqu’à la racine des cheveux. L’inconnu s’était exprimé dans un anglais parfait. Elle aurait été incapable de dire s’il avait le moindre accent, ce qui l’embêtait, car les accents lui permettaient de deviner les origines sociales des individus.
— Oh, pardon ! Je ne savais pas... balbutia-t-elle.
— Je vous taquinais. Que faites-vous dans cette région ?
Elle haussa délicatement des sourcils soigneusement épilés.
— Je suis ici pour rendre service à une amie... en tant qu’actrice.
C’était plus ou moins proche de la vérité. Au début, l’offre l’avait emballée. Plus maintenant.
— Vraiment ? Vous allez repartir, alors ?
— Probablement, oui. J’aime bien le mouvement.
Il se pencha vers elle — un pur aimant.
— Le mouvement... murmura-t-il. Et l’action aussi ?
— Bien sûr, fit-elle d’une voix légère. La vie est trop courte pour ne pas en profiter.
— Ce n’est que trop vrai.
Il se redressa et indiqua le fond de la salle enfumée.
— Si nous allions nous asseoir à une table ? Je voudrais que vous me parliez de vous.
Gema se laissa glisser à bas de son tabouret.
— Avec plaisir, roucoula-t-elle.
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Le sang d’Enora ne fit qu’un tour et en feignant l’incompréhension du mieux qu’elle pouvait, la contredit :
— Mais de quoi parles-tu ?
— Je t’adore, mais ne m’insulte pas en me prenant pour une idiote. Je sais que tu fais partie de la R-E-S-I-S-T-A-N-C-E.
Elle avait épelé ce nom comme s’il s’agissait d’une insulte et Enora manqua de s’étrangler en entendant ces dires.
— Ne dis pas ça, la corrigea-t-elle sur-le-champ. Ce n’est pas vrai !
— Tu veux vraiment me faire croire que tu es ici pour être une candidate classique et que tu n’étais pas dans le local informatique, car tu es une espèce d’espionne pour les R-E-B-E-L-L-E-S ?
La candidate, piégée, pouffa pour dissimuler au mieux son trouble. Il était trop tard pour réfuter les accusations en bloc. Myras avait soulevé certaines suspicions qui ne seraient pas si faciles à lever. Elle devait brouiller les pistes en lui donnant quelque chose à se mettre sous la dent.
— Je peux tout expliquer, mais...
— Mais quoi ?
— Tu dois me promettre que tu ne diras rien à personne.
— C’est promis.
— Pas même à Lucius, exigea la candidate.
— Ok, répondit son amie toujours sur la défensive.
— Myras... Personne ne doit savoir ce que je m’apprête à te dire... pas même Lucius, insista Enora.
— Je te promets que je ne le dirai à personne, lui jura la régulière en prenant la main de son amie en guise de soutien.
— Alors tu as décidé de tout me raconter, oui ou non ? s’impatienta la régulière.
— Si j’étais présente au local informatique aujourd’hui, c’est uniquement parce que...
— Parce que quoi ?
— Parce que je devais y retrouver... Pyros.
— Oh mon dieu ! hurla Myras en sautillant comme une hystérique. Je le savais ! Je le savais ! Je savais qu’il se passait quelque chose entre vous !
— Calme-toi, s’amusa la candidate en attrapant son amie par les épaules pour l’obliger à rester en place, ou je ne t’explique rien d’autre.
Myras se figea immédiatement, le visage fendu en un immense sourire et l’encouragea à lui en dire plus :
— Vas-y, raconte-moi tout. Je te promets d’être sage.
— Durant les derniers jours, j’ai eu l’occasion de le voir...
— Continue !
— Nous nous sommes vus seul à seul et on a parlé.
— Et ? la pressa-t-elle à raconter la suite de son histoire.
— Il m’a proposé de devenir sa candidate à la prochaine Sélection.
— Oh mon dieu ! Si tu fais ça, c’est le début d’une guerre entre Aldon et Pyros, se délecta-t-elle, passionnée par cette histoire qui allait sans nul doute pimenter le quotidien de la ruche.
— Je sais, mais le problème, c’est que je ne sais pas ce que je devrais faire...
— Tu as couché avec Pyros ?
— Non ! fit mine de s’offusquer Enora parfaitement dans son rôle.
— Mais tu l’as déjà embrassé ?
— Oui, avoua la candidate tandis que son amie sautillait littéralement sur place. Deux fois, ajouta-t-elle.
— Et bien ça alors ! s’exclama Myras.
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date : 12-03-2018
« Quel genre de jeu, Pirate ?
« Ça te dirait de m’aider à inventer un scénario coquin ?
« Pourquoi pas ? tape Alice en se demandant tout de même dans quoi elle s’engage. »
Le mot « coquin » la fait sourire.
Ce doit être l’expression consacrée sur ce genre de
site. C’est presque mignon, finalement... Pas de quoi en faire tout un plat.
« Une préférence ?
« Euh, réfléchit Alice, ne sachant pas trop quoi répondre, non... et toi ?
« J’aime bien quand ça se passe dehors, ça te va ?
« Oui très bien (Adepte des lieux publics pour de vrai aussi ?). Bref, tu commences et je te suis ?
« (Je ne dis jamais non à un peu de piment In Real Life et le faire à l’extérieur a quelque chose de grisant. Tu ne trouves pas ?). Bon, je me lance. Je me promène dans un parc près de chez toi. J’espère t’y croiser parce que je t’y ai aperçue à plusieurs reprises et que je t’ai trouvée vraiment sublime. Je me suis dit que si je te voyais, pour une fois, je prendrais mon courage à deux mains et je t’aborderais... À toi, ma belle ! »
À elle ? Déjà ? Comment enchaîner ?
Au moment de taper sur le clavier, Alice ne se sent plus aussi sûre d’elle, ses mains sont moites et son souffle court.
Tout compte fait, la démarche est assez engageante...
Mais elle ne peut plus reculer. Elle essaie de visualiser la scène et d’imaginer comment elle agirait puis se met à écrire.
« (Je ne sais pas trop. Jamais essayé...) Ce jour-là il fait très beau et j’ai décidé de m’accorder quelques heures de repos au parc. J’ai mis une petite robe printanière que le vent soulève légèrement lorsque je m’avance dans les allées. Je repère un coin tranquille et abrité où j’installe ma serviette. Je m’allonge et sors mon livre...
« Je marche au hasard des chemins quand je t’aperçois paisiblement installée et plongée dans un roman. Je n’en crois pas mes yeux et mon cœur se met à battre plus fort. Tu es
magnifique dans ta petite robe. Tu as relevé tes jambes et le tissu qui remonte laisse entrevoir une partie de tes cuisses. J’hésite un instant, prêt à repartir, puis je me décide
et m’avance vers toi : “Bonjour, Mademoiselle, est-ce que je peux vous demander l’heure ?”
« Je lève les yeux vers toi et découvre un garçon terriblement mignon qui me regarde avec un sourire timide. Tes yeux me captivent et j’ai du mal à m’en détacher. Je t’entends reformuler la question et m’aperçois que je dois avoir l’air idiote, à ne pas répondre. Je finis par lâcher qu’il est 15 h tout en cherchant un moyen de te retenir encore un peu. “On ne s’est pas déjà vus ?” est la seule phrase qui me vient à l’esprit...
« Si, c’est possible, j’habite juste à côté. Je peux m’asseoir avec vous ? J’ai oublié mes clefs et mon colocataire ne rentrera pas avant une heure ou deux...
« Bien sûr, avec plaisir...
« Je m’installe à côté de toi, troublé par ta présence, ton parfum, la chaleur que dégage ton corps si près du mien... »
Alice a chaud, elle a l’impression de vivre la scène
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— Vais-je te voir pendant le tournage ?
— Non.
— Et tu n’as pas peur qu’on ne soit pas compatibles finalement ?
Je me souviens de ce que sa simple présence m’a fait ressentir, vendredi, au restaurant des cadres. À ma grande surprise, elle a failli, je dis bien failli, dissiper une petite partie des ténèbres qui m’habitent. C’est une chose de la voir
sur un écran et une autre de l’avoir en face de moi. Quand j’ai croisé son regard, j’aurais pu jurer que quelque chose en moi a frémi. Je réponds simplement :
— Non.
— Tu m’as l’air un peu trop sûr de toi, commente-t-elle en esquissant une petite moue cynique.
— J’ai une queue et toi, une chatte. On est compatibles. Point.
Elle se redresse sur sa chaise en fronçant les sourcils et sa réaction me surprend quelque peu. Je lui demande :
— Ma réponse t’a offensée ?
Elle secoue la tête.
— Non, j’ai déjà entendu pire.
J’ignore pourquoi, mais j’enregistre cette information dans un coin de ma tête.
— Tant mieux alors. D’autres questions ?
Elle plante de nouveau son regard dans l’objectif.
— Euh... Est-ce que tu as un nom ?
— Oui.
Elle attend quelques instants puis hausse un sourcil en inclinant légèrement la tête sur le côté.
— Peux-tu me le donner ? demande-t-elle.
— Non.
— OK... Comment dois-je t’appeler ?
— Comment veux-tu m’appeler ?
— Robocop.
— Même pas en rêve.
— Désolée, je ne suis pas une pro des surnoms, marmonne-t-elle.
— Je n’en n’ai pas besoin.
Elle pousse un soupir exaspéré.
— Donc, je ne t’appelle pas ?
— Si tu devais me choisir un nom ou un surnom, quel serait-il ?
Elle baisse alors les yeux et je vois un coin de ses lèvres se soulever dans un petit sourire qui disparaît rapidement. Je peux pratiquement entendre les rouages tourner à toute vitesse dans son cerveau et voir qu’elle rougit de nouveau.
— À quoi tu penses, Lucky ?
— À rien.
— À qui tu penses alors ?
Elle secoue vivement la tête en se tortillant sur sa chaise.
— À personne. C’est juste que l’idée de te donner un nom, comme ça, alors que je ne te connais même pas, me met mal à l’aise.
— Ça ne doit pas nécessairement être un nom. Ça peut être un chiffre ou une lettre.
Tout ceci est bien plus facile que je le pensais, elle est en train de mordre à l’hameçon.
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— Tu l’as installé au grenier ?
Amelia posa le plateau d’outils servant à faire des retouches.
— Mais il est ton mari.
— Il s’agit d’un fâcheux malentendu.
Venetia attrapa le bord d’un immense support de métal sur lequel était posée une toile
de fond représentant un jardin italien.
— M. Jones n’est pas mon mari.
— Oui, bien entendu, je le sais, dit impatiemment Amelia. Il n’en demeure pas moins que les gens sont censés croire qu’il l’est.
— Je ne suis pas responsable de la situation, dit Venetia en tirant la toile de fond derrière la chaise du modèle.
— Ça dépend du point de vue, si tu veux mon avis.
Amelia entreprit de sortir divers accessoires.
— Que penseront les voisins s’ils découvrent que tu as planqué M. Jones au grenier ?
— Ce n’est pas comme si j’avais eu le choix.
Venetia lâcha la toile de fond et se recula pour juger le résultat.
— Je n’allais sûrement pas lui laisser ma chambre et m’installer au grenier. Ni vous demander à toi ou à Edward ou à tante Beatrice de déménager en haut. Ce ne serait pas bien.
— À mon avis, M. Jones n’accepterait jamais que tu exiges un tel sacrifice de l’un de nous, dit Amelia.
Elle choisit un vase italien parmi les accessoires.
— Il me semble être un vrai gentilhomme.
— Quand cela lui convient, maugréa sombrement Venetia.
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date : 12-03-2018
Au moment de sa mort, Marilyn avait parcouru un cycle entier. Elle avait atteint le succès international à chaque niveau, et à chaque fois elle avait trouvé que ce n'était rien. Son point de vue avait beaucoup évolué depuis ce jour de 1946 où elle avait pour la première fois mis les pieds à la Fox. C était alors une jeune fille maigre, qui n'avait pas l'air très soignée, avec des dents qui dépassaient, des boucles brunes, et une allure désordonnée. Mais elle avait aussi le rêve grandiose de devenir une star et une fantastique détermination de traduire ce rêve dans la réalité.
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date : 12-03-2018
Bref, comme je le disais, j'étais assis à côté d 'elle pendant le dîner, et j' ai posé ma main sur son genou. Une tape amicale, tu sais ...
- Je sais. << Je m'abstins d'ajouter que la plupart des plus éminents démocrates d' Hollywood avaient remarqué que a main droite était demeurée sous la nappe pendant toute la durée du repas, l'obligeant à manger de la gauche.>>
- Eh bien, je l ai remontée le long de sa cuisse - elle n'a pas pas réagi, tu sais, elle n'a m^me pas eu l'air de s'en apercevoir. Puis finalement elle s'est tournée vers moi et m'a dit : " Avant que vous ne remontiez plus haut, sénateur, il vaut mieux que vous sachiez que je ne porte jamais de culotte, juste pour que vous ne soyez pas surpris." Elle l'a dit avec un air on ne peut plus innocent ...
- Et c'était vrai ?
- Oh, oui. Absolument vrai !
Il secoua la tête. << Elle est partie tôt ce matin, quand tout le monde était encore couché.>>
Je remerciai le ciel à part moi. Le personnel de l' hôtel Bel Air était connu pour sa discrétion, mais Marilyn n 'était pas le genre de cliente au sujet de laquelle il était aisé d' être discret.
<< Je ne te demande pas si tu t' es bien amusé ? >>
Son regard se perdit de l'autre côté de la piscine, ses yeux dissimulés par la fumée de son cigare. << Elle est beaucoup plus intelligente que tu ne penses, dit-il enfin, ce qui ne répondait pas vraiment à ma question.
- Pas juste une blondasse écervelée ?
- Pas une blondasse écervelée du tout. Elle va divorcer d'avec DiMaggio, tu Sais >>
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-Ainsi, la colère serait la clé ? fit Lady Beth, le front plissé. Pardonnez-moi cette question , Simon, mais êtes-vous certain que c'est bien la colère, et non le désir, qui vous rend vulnérable?
- Je suis catégorique. Depuis le début, Meg m'attire irrésistiblement et, pendant que je l'embrassait, le maléfice ne s'est pas manifesté. C'est seulement après avoir repris mes esprits et m'être emporté contre moi-même que j'ai réveillé le sortilège.
- Lady Bethany considéra d'abord Meg, puis Simon.
- Il va falloir que vous restiez très proche l'un de l'autre lorsque nous serons à Londres. Meg, vous avez le pouvoir d'empêcher Simon de se métamorphoser. Quant à vous, mon cher, vous possédez la force nécessaire pour la protéger de Drayton. Je me demande si vous ne devriez pas vous marier, tous les deux.
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- Pas là-bas, dit-elle en plissant le nez.Ici, dans les derniers rayons du soleil, c'est mieux.Ce soir, je veux vous contempler à mon aise. Je ne veux point que l'ombre se glisse entre nous.
Cette similitude entre les désirs de Vivienne et les siens le surprit. Cependant, ces dernières années lui avaient enseigné la prudence, et il savait que ce qui semblait trop beau pour être vrai l'était en effet souvent.Avait-il tort de croire en la promesse inattendue de Vivienne ? N'essayait-elle pas de le duper pour des raisons connues d'elle seule?
Mais elle l'embrassa, mêlant avec audace sa langue à la sienne, et il n'eut plus la force de lui refuser quoi que ce soit, et surtout pas cette union que lui-même désirait si ardemment. Et c'est ainsi qu'Erik, pour la deuxième fois, s'abandonna aux enchantements de Vivienne.
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- Vous êtes revenu...murmurai-je.
Je vis dans ses yeux la même ardeur d'affamé que lorsqu'il avait aperçu un bout de mon sein.
- Je n' ai pas pu résister.Je ne pense qu'à vous .
- Moi aussi Benedict, je vous en prie.Ce n' est pas facile pour moi. Vous devez comprendre que je ne puis ...
- Non, Titania, voici la seule chose que nous devons comprendre.
Il me saisit par les épaules et m' attira contre lui. Mon petit cri mourut sur mes lèvres à l'instant précis où les siennes s'en emparèrent. Sans cesser de m'embrasser, il me caressait le cou,la gorge.
- S'il vous plaît, gémis-je.
Sa main brûlante enveloppa ma poitrine.
- Je suis incapable de me raisonner. Vous me rendez fou, Titania. Ne sentez-vous pas mon cœur tonner, mon sang rugir ? Venez, Titania, c'est notre songe d'une nuit d'été. Venez, soyez mon amante ...
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— Je connais une personne qui pourrait nous expliquer les récents événements, murmura Martial. Lorsque Calliandra est née, j’ai tout de suite su qu’elle n’était pas une enfant ordinaire. Puis la rumeur a commencé à enfler et nombreux sont ceux qui l’ont assimilée à la fille de Pluton. Je ne suis pas d’accord évidemment, je connais ses origines. Pourtant, il faut bien admettre qu’elle est différente.
— Vous la pensez maudite ? Envoyée par les Dieux pour punir votre lignée ?
— Non. Calliandra n’est pas une punition des Dieux. Elle est le cadeau qu’ils m’ont envoyé. Elle n’est pas maudite, elle est exceptionnelle. C’est cela que les autres ne comprennent pas.
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Marc venait de poser sa main sur sa culotte en dentelle noire.

- Je veux... vraiment réussir... dans cette profession…

Deborah se pencha soudain vers elle.

- Vous allez bien, Lisa ? Vous êtes toute rouge…

- Oui, oui, je vais bien… Ca doit être le champagne...

Sous la table, Marc caressait nonchalamment sa petite chatte brûlante et humide par-dessus sa culotte. Ses doigts agiles la comblaient intensément, et Lisa dû se concentrer pour ne pas crier de plaisir. Elle le regarda une nouvelle fois... Il était si beau, si plein d'assurance et si audacieux...
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-Tu as de très jolis seins, dit l’homme en souriant. Enlève le reste, maintenant.
Lisa avait l’impression de vivre une sorte de transe. Elle qui avait du caractère d'habitude, obéissait maintenant au doigt et à l’œil à cet inconnu...
Lentement, elle déboutonna son pantalon en coton noir, puis le retira, révélant ainsi son string en dentelle. Finalement, elle fit glisser la mince étoffe le long de ses cuisses jusqu’à ses pieds, révélant ainsi sa jolie toison blonde.
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« Ivan ? »
Elle l’aperçut avant qu’il n’ait complètement décidé de son discours. Au moins, elle ne semblait être que surprise. Elle semblait être choquée, mais pas dégoûtée. C’était déjà ça.
« J’ai une proposition d’affaires pour toi. » Ivan choisit l’approche directe.
Kaylee cligna des yeux et il put voir à quel point elle semblait épuisée. Elle couvrit un bâillement de sa main. « Tu ne veux pas entrer une minute ? Si je ne m’assieds pas, je vais m’écrouler. »
Ivan se pinça les lèvres. « Ce n’est pas vraiment sûr d’inviter des étrangers dans ta maison. »
« Hier soir j’ai invité un étranger entre mes jambes, » dit-elle d’un ton sarcastique. « Je pense que t’inviter à l’intérieur de mon appartement est moins risqué. »
Ivan ne trouva pas de réponse à ça. Il la suivit dans une courte cage d’escaliers en ciment jusqu’à l’entrée de la cave. À l’époque, cette porte avait sans doute dû être l’entrée des domestiques. L’idée ne lui plut pas. Kaylee valait mieux que ça.
Kaylee alluma un interrupteur et une ampoule terne clignota au-dessus de leur tête. Elle s’affala sur le petit lit et lui indiqua la seule autre chaise disponible. Appeler cet espace minable n’était pas exagéré.
« Alors. » Elle posa son menton sur sa main. « Quelle est cette proposition dont tu veux discuter ? »
« Je voudrais te proposer un mariage arrangé. » Ivan ne pouvait même pas imaginer comment elle le prendrait, mais il continua. « Je pense que j’ai mentionné certaines barrières entravant mon séjour dans ce pays. »
« Ah, donc tu veux utiliser le bon vieux mariage pour obtenir une carte verte, » songea-t-elle. « Je suppose que c’est utile pour toi. Ce que j’ignore, c’est en quoi c’est utile pour moi. »
« Je te paierai un million de dollars, américains, bien sûr. »
« Bien sûr, » murmura-t-elle.
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Pour me rassurer, il me dit.
— Personne ne te touchera. Tu seras sous bonne garde.
Sa peau est agréablement chaude. Je dépose un petit bisou contre elle, tandis qu’il me serre entre ses bras.
— J’aurais dû lui dire de t’emmener. Tu ne souffrais déjà plus.
Je bouge la tête.
— Non ! Ne me fais plus jamais cela. Je ne veux pas être séparé de toi, un an de plus.
Il embrasse mes cheveux puis il me répond.
— Je ne veux plus que tu souffres. Ça me remue les entrailles.
Je mens.
— Je n’ai plus mal !
Il ricane légèrement.
— Arrête, Sélène. Tu trembles de douleur et tu couines depuis des heures. Ne me mens pas.
Je geins en versant des grosses larmes.
— Je préfère cette souffrance à ton absence. Je voulais te retrouver. C’était affreux, je pleurais et je gémissais pour qu’il me ramène. Je savais que le temps passait pour toi et que tu étais sans nouvelles, sans espoir…
Il me souffle.
— Je t’aime, fille d’Agrippas. Si pour te sauver je dois t’attendre un an de plus, je le ferai.
Je rétorque, en me laissant saisir par la fatigue.
— Si pour me sauver tu m’éloignes de toi, je mourrais de chagrin.
Il me plaque délicatement sur le dos pour m’embrasser. Son baiser est plein de douceur. Il me murmure.
— Mon amour ferme les yeux. Je te promets qu’à l’aube, tu ne souffriras plus.
J’obéis en me laissant doucement prendre par la fatigue. Il se couche contre moi et il me câline jusqu’à ce que je m’endorme.
Tes « je t’aime », tes « mon amour », font battre mon cœur à s’en rompre. Tu tiens si fortement à moi. J’ai l’impression d’avoir perdu neuf ans de ma vie lorsque je ressens ta tendresse. Je t’aime éperdument, Aktéos…
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— Veux-tu vivre, jeune humaine ?
Je réponds de toute ma volonté.
— Je veux vivre et protéger mon peuple !
La lumière se tarit légèrement, laissant apparaître la forme d’un cheval d’un blanc immaculé. Mes yeux s’ouvrent en grand, car une licorne de la forêt enchantée se tient devant moi.
— Le ciel m’a entendu…
Il me répond aussitôt.
— Non. C’est seulement moi, Orion.
Je tombe aux pieds de l’animal sacré tandis que les soldats crient autour de nous des sons que je ne comprends pas.
— Aide-moi, Orion !
La licorne s’approche de moi et elle abaisse la tête pour me tendre sa corne. Dans mon esprit, elle m’indique.
— Seule ta pureté me permettra de juger si tu es digne de mon aide. Acceptes-tu, mon épreuve ?
Je ferme les yeux, les bras ballants.
— Je te l’offre en sacrifice.
Sa corne touche le sommet de ma tête et je m’évanouis lourdement.
Je m’en remets à toi, Orion.
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— Wow ! Allo l’efficacité, mon chum…
Je crois que monsieur Lavoie est ironique.
— … c’est EFFECTIVEMENT du gravier trois quarts, lui confirme-t-il sur un ton exaspéré.
Celui que je commence à trouver de moins en moins attachant reprend la roche, satisfait de la réponse de son supérieur.
— Parfait ! Je te reviens dans trente minutes, l’avise Marco, et il repart en sifflotant son vieux succès de Julien Clerc.
— Euh… t’oublies pas que t’es attendu sur un chantier, hein ! lui rappelle monsieur Lavoie.
Tout de suite, Marco se claque une paume dans le front avant d’embrayer en cinquième vitesse.
Le patron pousse un long soupir devant l’attitude de son employé, puis il me dévisage.
— Euh… vous étiez pas ensemble ? dit-il.
Je lui tends une main qu’il serre volontiers.
— Non. Je m’appelle Julianne Bournival. On était censés se rencontrer à treize heures.
Il fronce les sourcils.
— T’es certaine ?
Oups… visiblement, le message ne s’est pas rendu. Inutile de mettre Élizabeth dans la merde en la stoolant. Je n’ai qu’à m’éclipser et puis c’est tout. Suivre les traces d’Éli, ce serait légèrement trop beau pour être vrai !
— Non, laissez tomber. C’est un peu compliqué ! déclaré-je en partant, l’air sauvage, vers les escaliers.
Mais mon erre d’aller est stoppée par sa grande main qui réussit de justesse à rattraper mon épaule.
— Désolé, mademoiselle, mais pas question de se quitter sur cette note. Entre…, poursuit-il en montrant la porte de son bureau. On va faire la lumière sur ce mystère !
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— Il... euh... il v-veut vos offrir une es-espouse et un siesge au Grand Conseil.

— Une espouse ?

— Si fait, Monsei… Aidan.

Aidan aurait préféré se couper les bourses et les envoyer à David fourrées dans la bouche du garçon plutôt que de siéger au Grand Conseil ou, pire encore, que d’épouser une femme choisie par David. Il avait sans aucun doute envoyé le garçon vers le nord pour espionner.

— Et qui David veut-il m’offrir comme espouse ?

Le messager déglutit convulsivement, lançant un coup d’œil furtif à Lael.

— Lìleas MacLaren, dit-il, presque dans un murmure.

Aidan fronça les sourcils.

— Lìleas MacLaren !

Dans son dos, Lael hurla de mépris.

— La fille de l’homme qui fit pesrir Pere !

Il l’entendit se précipiter en avant, mais il leva une main pour l’arrêter. Elle obéit, même s’il savait qu’elle n’aimait pas cela.

Le messager recula visiblement. Il semblait sur le point de glisser sous la table pour se protéger.

Aidan serra les dents, mais se calma.

— Alors... David veut me proposer une espouse maudite ?

Il savait mieux que quiconque que la jeune fille était maudite. Celle qui l’avait maudite était en effet la même femme qui les avait tirés, lui et tous ses frères et sœurs, du ventre de sa mère.

— Tu te rends compte que tous ceux qui aiment cette fille sont condamnés à trespasser ? expliqua-t-il, comme si le monde entier n’était pas encore au courant.

Les jongleurs chantaient la misère de la jeune fille comme un récit édifiant.

Un lourd silence suivit sa question. Un silence si profond que ceux qui connaissaient Aidan auraient pu penser qu’il songeait à tuer. Lael resta derrière lui, attendant avec impatience de voir ce qu’il allait faire.

Quand le visage du garçon devint pâle comme un linge, Aidan rejeta simplement la tête en arrière et s’esclaffa. Le son de son rire résonna comme le tonnerre sous la charpente.
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date : 17-01-2016
— Tu es sûr de ce que tu avances ?

— Oui, une rouquine. Même que les gens y disent que c’est sûrement une sorcière. Y paraît qu’elle a tué ses parents.

— Balivernes ! Je t’interdis de croire ces inepties, tu m’entends ?

Le vieil homme accompagna ses mots d’une belle taloche et le jeune garçon enfonça la tête dans ses épaules en grognant.

— Oui, messire. Moi, je ne fais que répéter ce que les gens y disent. Elle ne m’intéresse pas, la rouquine, mais je me suis dit que vous en cherchiez peut-être une.

— Tu as bien fait de venir me voir directement. Voilà pour ta peine.
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