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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par Virginia_Woolf 2012-11-02T13:38:23+01:00
Diamant

Anna Karénine... C'est sans doute le meilleur roman que j'aie jamais lu. Il porte pourtant mal son titre, car, en mettant au premier plan l'histoire tragique d'Anna, il nous fait négliger l'histoire d'amour de Kitty et Levine, et plus généralement tous les autres couples. Pourtant, la beauté de l'oeuvre réside dans ces comparaisons, ces mises en parallèle. On peut ainsi à nouveau constater la triste condition des femmes à l'époque, l'effet délétère de la société et des "convenances", le poids des remords sur une existence, entre autres choses. Le génie de Tolstoï est de rendre les humains infiniment bons, parfois trop cependant. Mais ici, l'histoire de Kitty et de Levine est contrebalancée par celle d'Anna et de Vronski, ce qui donne un équilibre parfait au roman.

Je dois avouer: j'ai eu les larmes aux yeux trois fois en lisant Anna Karénine. Les deux premières fois, c'était de joie. Et la troisième fois, j'ai fondu en larmes, bouleversée, abattue, comme si l'événement qui avait lieu dans le roman s'était déroulé sous mes yeux.

J'ai pu cependant me remettre de mes émotions car ce livre, contrairement à ce que l'on croit souvent, et malgré un certain drame que je ne dévoilerai pas, finit bien, et c'est sans doute ce qui rend le roman encore meilleur.

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Commentaire ajouté par Tara99 2015-01-02T22:12:25+01:00
Diamant

Je suis tombée amoureuse de la Russie il y a un peu plus d’un an, en commençant les cours de Russe.

J’ai simplement lu une trilogie pour la jeunesse, « Nina Volkovitch « »de Carole Trébor qui m’a appris quelques nouvelles choses sur le monde russe. Cependant, je n’avais pas encore lu de livres traduits du russe, et encore moins un classique. Prochain objectif : le lire en russe !

Anna Karénine a été pour moi un coup de cœur, un roman inoubliable. J’avais déjà vu le film de Joe Wright mais je n’ai pas regretté d’avoir lu le roman ensuite (d’habitude, je ne lis pas le roman si j’ai vu le film avant car j’ai le visage des acteurs dans la tête et je ne peux pas m’imaginer autre chose que ce que j’ai vu dans le film). Il y a une puissance incroyable dans ce roman, tant par son universalité que par certaines de ses descriptions (je pense notamment à l’accouchement de Kitty).

J’ai beaucoup apprécié la description du travail au champ, parce que j’ai une maison à la campagne et sans être une travailleuse, je m’adonne parfois aux travaux des cultures, bien que les outils que j’utilise soient moins rudimentaires que ceux qu’utilise Levine. Je comprends mieux son point de vue que si je n’allais pas souvent à la campagne et ne connaissais pas certaines des choses décrites.

La théorie de Levine sur le paysan russe, très différent du paysan européen, et à qui par conséquent on ne peut pas demander de travailler de façon « européenne » est très intéressante. Je ne m’étais jamais posé ce genre de question et cela m’a invité à réfléchir.

J’adore le moment où Levine part travailler dans les champs, il est d’une beauté pure et simple et la scène était tellement bien décrite que j’ai cru que j’y étais. Je l’ai trouvé tellement plus belle que celle de son mariage avec Kitty bizarrement.

De manière générale, les débats entre les personnages m’ont plu, leurs confrontations de points de vue également, même si j’avoue que je n’ai pas forcément tout compris, surtout quand il s’agissait de politique.

Tolstoï décrit l’administration russe comme poussiéreuse et incompétente, il fait une véritable critique à travers notamment Serge Ivanovitch et Alexis Karénine. Il montre aussi qu’on parvient à tout grâce à ses relations : Oblonski est un exemple typique : aimable et sympathique, il se fait des amis partout où il passe et réussit à obtenir un poste où en ne faisant pas grand-chose il gagne des mille et des cents.

Dans ce livre, le début fait écho à la fin, et j’ai aimé retrouver des éléments ou des notions symboliques vers la fin. En effet, dès la première page, Tolstoï mentionne une liaison entre Oblonski et une institutrice française, et on retrouvera une liaison une centaine de pages plus loin avec Anna et Vronski. Ensuite, il y a le train. La gare, le lieu où se rencontrent Anna et Vronski et là où tout finit avec le suicide de la première mais aussi justement le lieu où un cheminot (ou en tout cas quelqu’un travaillant à la gare, je ne me souviens plus de son métier) est écrasé sous les roues d’un train, et ce même train sera le moyen qu’utilisera Anna pour se suicider.

A propos, c’est une excellente idée d’avoir appelé le mari et l’amant d’Anna du même prénom, comme pour montrer que malgré toutes leurs différences, quelque chose les lie. Cette chose c’est Anna.

J’ai pensé que ce roman était un peu moralisateur, ce qui est vrai en partie ( Levine et Kitty, sauvée du péché, vivent heureux tandis qu’Anna qui a trompé son mari se suicide, malheureuse et torturée).

Mais finalement, Tolstoï ne juge pas tant que ça ses personnages, il leur prête à tous des sentiments compréhensibles en faisant le tour des points de vue de chacun. Je m’explique : au début, Karénine apparait comme froid et antipathique mais quand Tolstoï passe au point de vue interne, le lecteur plaint cet homme, mieux que ça, il le comprend.

Les personnages appartiennent tous à une sorte de catégorie, mais sans pour autant être stéréotypés.

Mon préféré est Stépane Arcadiévitch car c’est un homme qui aime la vie, et qui cherche à la vivre pleinement mais sans gêner les autres, voire aider et faciliter le confort de ceux qui l’entourent. Preuve en est au début du roman, où il est malheureux : il ne se repent pas d’avoir trompé sa femme non mais il se repent de l’avoir rendu malheureuse.

Dolly est quant à elle un peu tourmentée et j’ai eu plusieurs fois l’impression qu’elle ne vivait que pour ses enfants. Elle est cependant douce, qualité qu’on retrouvera chez sa jeune sœur Kitty.

Kitty justement. Là, beaucoup plus à dire. C’est selon moi le personnage qui évolue le plus dans le roman, qui gagne en maturité et en qualité, le contraire d’Anna en fait. On retrouve encore une fois ce jeu d’oppositions entre les jeunes femmes. Elle passe d’une jeune fille capricieuse et gâtée à une jeune femme plus raisonnable et ce grâce à Anna finalement, qui en séduisant involontairement Vronski le détourne d’elle. Son séjour à l’étranger y est certainement pour beaucoup, car c’est là qu’elle rencontre Varinka. Après, je dirais qu’elle est sublimée par le regard de Levine ; la plupart des passages où elle apparaît étant narrés du point de vue de Levine.

Levine, son mari, est quant à lui très attachant, tant par son amour, au début non partagé (le pauvre) pour Catherine mais aussi par sa droiture morale, qui reste extrêmement ferme, bien qu’un peu agaçante parfois. J’ai eu du mal à me détacher du visage de l’acteur du film. Les passages où il est à la chasse m’ont un peu ennuyé.

Le comte Vronski. Au départ, il m’a paru bon vivant, comme Stépane Arcadiévitch mais au fil du roman j’ai découvert qu’il n’est pas aussi insouciant. Je ne m’attendais pas à une torture pareille après la mort d’Anna ! Son amour est cependant étrange ; il aime Anna car elle est riche, jeune et qu’elle n’a pas su lui résister ( cela le renvoie à sa propre fierté) mais aussi il ressent profondément l’aura qu’émet Anna.

Je m’attendais à ce qu’Anna soit le personnage central du roman, puisque le titre est Anna Karénine mais finalement non. Je confesse que mon admiration pour elle a baissé au cours du roman. Au début je la pensais courageuse. Elle avoue à son mari qu’elle a une liaison. Mais finalement, elle le dit car elle n’en puis plus d’être avec Karénine, parce qu’elle veut passer le restant de sa vie avec Vronski et non par honnêteté et bravoure. Elle a fait son choix entre regret et remords soit. Mais après, elle n’a pas à se conduire en gamine avec Vronski notamment. Et franchement, à quoi cela lui a servi d’aller à l’opéra se faire remarquer ? De plus, elle m’énerve : je suis dans l’incompréhension complète ; comment peut-on aimer son fils plus que sa fille ? Préférer un de ses enfants à un autre ? Surtout qu’en plus, Serge est l’enfant de Karénine alors qu’Annie est l’enfant de Vronsky. Alors s’il existe une logique en terme d’amour, je dirais qu’il semble beaucoup plus logique qu’Anna soit plus attentionnée envers la fille de l’homme qu’elle aime. Sa destruction magistrale est tout de même un des piliers sur lequel repose le roman, et sa descente vers la folie est tout simplement merveilleusement bien décrite. Le noir de la robe qu’elle choisit pour le bal chez les Schterbatski est caractéristique, cette couleur annonce sa déchéance.

Un passage qui ne m’a pas trop emballé : celui de la course de chevaux. Je ne saurais exactement expliquer pourquoi mais je l’ai trouvé trop long.

Un petit regret : Koznitchev ne demande pas la main de Varinka finalement. Je trouvais qu’ils allaient bien ensemble et que ça faisait mignon this « proposal »champêtre.

Comme je l’ai dit, certains passages sont marquants par leur puissance, mais je n’inclurais certainement pas la mort de Nicolas dans ceux-là. En effet, je n’ai ni trouvé cette partie émouvante ni prenante ; selon moi il sert juste à montrer la femme qu’est devenue Kitty et marque le début du questionnement de Levine.

En parlant de ce questionnement, j’aime beaucoup la fin. Curieusement, cela me fait penser à « Avec vue sur l’Arno » de E.M Forster avec le questionnement de George qui se résout par un oui, un grand oui, la certitude de vivre pour quelque chose.

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Commentaire ajouté par teikocrbs 2023-06-18T19:12:20+02:00
Diamant

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Anna karénine, célèbre roman de Tolstoï publié en 1877, raconte, contrairement à ce que son titre indique, la vie et ses aléas de l’aristocratie russe du 19e siècle du point de vue de plusieurs personnages : en effet, il n’est pas question que du personnage d’Anna Karénine, mais d’un bien plus grand nombre de personnalités. Ce roman met, en grande partie, deux situations plutôt distinctes en comparaison.

D’une première part, Lévine et Kitty Stcherbatski : couple emblématique du récit qui ne cesse de se développer au fil des chapitres. Kitty est, selon moi, la figure qui ne cesse d’évoluer. Partant d’une jeune fille perdue, étourdie, et gâtée sur les bords, on la retrouve à la fin du roman dans la peau d’une femme adulte, responsable et mature. Lévine, quant à lui, est, dès le commencement, une figure attachante, tant par son amour, au début non réciproque pour Kitty, que sa droiture morale et ses convictions. L’auteur dépeint avec précision ses émotions et son ressenti par rapport à la vie ; il se questionne sur la vie et la mort, et ne cessera de philosopher jusqu’à la fin du récit. Le lecteur détient également la possibilité de découvrir en détails ce qu’éprouve Lévine envers sa femme, à travers les nombreuses pages où il est question de son point de vue.

D’une seconde part, face au calme et au bonheur de ce premier duo, l’auteur y oppose les humiliations et la débauche du couple d’Anna karénine et d’Alexis Vronski. Anna est belle, majestueuse, mais d’une froideur à faire peur : elle impressionne. Vronski, quant à lui, est vaniteux, égoïste. Le lien qui les unit est puissant à tel point qu’il les emprisonne et les empêchent de se libérer. Leur relation est si mauvaise qu’Anna voit comme dernier recours le suicide ; et j’ai trouvé assez « amusant » le fait que la majorité des motivations de son acte sont uniquement de rendre son compagnon jaloux. Elle souhaite le faire souffrir atrocement, qu’il l’aime éternellement sans jamais pouvoir ressentir une quelconque sentiment envers une autre femme.

On perçoit assez bien grâce au déroulement de toutes ces actions, que la période romantique où l’expression des sentiments à son importance, affecte la littérature de l’époque. Les personnages sont torturés par leurs sentiments, sont prêts à mourir pour la simple réaction de leur partenaire, et exprime leurs très nombreuses plaintes à travers de longues et douloureuses lamentations. J’ai particulièrement aimé la façon dont Tolstoï expose les imperfections des personnages, qui, au fil de leurs fautes, deviennent de moins en moins fictifs à mes yeux. On arrive, d’un regard certes relativement détaché de la réalité, à s’identifier. On finit par éprouver de la pitié, on pourrait presque les comprendre. L’exemple qui me semble le plus évident serait Anna. Cette femme a tout et qui pourtant poursuit une quête totalement insensée : tourmentée par ce qu’elle ressent, elle agit de manière complètement démesurée et se plonge dans des réflexions ma foi peu nécessaires, pour une action n’ayant pas beaucoup d’intérêt. L’auteur décrit si bien l’envergure des sentiments qu’on peut parfois ressentir, que j’ai personnellement eu beaucoup mal à rester impavide face aux nombreux passages où Anna évoque ses sombres pensées qui, petit à petit, deviennent suicidaires.

J’ai également apprécié tous les parallèles qu’a effectué l’auteur. Que ce soit le train, qui surgit au commencement du roman (c’est d’ailleurs ici que la relation entre elle et le compte Vronski prend une tournure plus complexe !) et qui devient son lieu de mort à l’aboutissement du récit, au fait que les deux partenaires d’Anna s’appellent tous deux Alexis, je les ai tous trouvé très intéressants à observer. Pour revenir à la problématique des prénoms, je n’ai pas percuté tout de suite ce jeu de rôles ; en effet, malgré qu’ils n’aient tous deux aucunes ressemblances, que ce soit dans leur mode de vie, leur agissements ou leur physique, une seule chose les rattache : Anna. On remarque d’ailleurs que cette dernière tisse un lien entre de nombreux personnages, et qu’elle est la cause cachée de nombreux événements (comme le fameux mariage de Kitty et Lévine par exemple).

Enfin, j’ai pris grand plaisir à découvrir l’écriture de l’auteur. Il décrit les relations humaines dans toute leur splendeur et leur complexité, et retranscrit d’une ravissante façon l’ampleur des émotions dans une relation, quelle qu’elle soit.

Je finirai cette courte et, il faut l’avouer, assez médiocre analyse par les mots d’Alfred de Musset, qui selon moi décrivent à la perfection ce roman : « Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées (…) ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. »

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Commentaire ajouté par Elisa21 2013-06-15T14:59:15+02:00
Diamant

Vraiment un très beau livre que j'ai pris plaisir à lire en plusieurs fois. Le film avec Keira Knightley m'a fait beaucoup pleuré.

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Commentaire ajouté par Tiaa-Noda 2014-10-08T12:12:53+02:00
Bronze

Ce classique attendait depuis un an dans ma PAL et j'en attendait beaucoup.

Le style est simple et se lit très bien. Cependant il y a beaucoup de longueurs et moi aussi j'ai compté le nombre de pages restantes qui me séparaient de la fin.

Anna Karénine : elle ne m'a pas du tout fait rêver loin de là. Je la trouve tout à fait pathétique et égoïste. Certe on imagine aisément que son mariage est loin d'être romantique et d'amour mais je pense que son mari n'est pas un mauvais bougre, mais peut être trop gentil. Elle est prévenu par son mari qu'elle va se brûler les ailes mais non elle plonge égoïstement dans cette passion dévorante et ne pense pas une seule seconde avec son coeur de mère mais avec son coeur de femme.

Vronski : je n'ai rien aimé de ce personnage égoïste et personnel. Et je n'ai pas été émue par ce qui lui arrive.

Kitty : j'ai adoré ce personnage qui est simple mais tellement gentille. J'aime l'amour quel porte à Spoiler(cliquez pour révéler)Lévine

Lévine : mon personnage préféré. J'ai aimé sa simplicité et l'amour qu'il porte à sa bien aimée.

Je ne regrette pas ma lecture, un classique à lire absolument

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Commentaire ajouté par Enigma 2015-01-21T21:32:07+01:00
Diamant

Un des meilleurs roman d'amour que j'ai pu lire ! Il'a beau être long je l'ai dévorée sans voir le temps passer !! Il est intemporel !

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Commentaire ajouté par myrtie 2015-02-16T23:41:47+01:00
Or

C'est drôle, Anna Karénine est l'une des lectures qui m'a le plus marqué, bien qu'Anna me paraissait souvent égoïste je ne trouvais pas que c'était elle l’héroïne de ce roman, le parallèle avec Lénine et Kitty était plutôt flagrant et ils apparaissent aussi comme les grands héros du roman. Et Vronski ? Je le trouvais moins attachant que Lénine et Kitty. Ce livre reste une perle et je peux comprendre qu'il en décourage plus d'un mais je l'ai lu un été (2011) et il reste un très bon souvenir, les umbruglios amoureux, les bassesse, le théâtre de Moscou et Saint Petersbourg, je savais déjà comment il finissait (la fin est annoncée dans l'un des chapitres des Orphelins Baudelaire ,dans le tome 10 la pente glissante). Le film était génial. (la dernière version en tout cas)

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Commentaire ajouté par Lysianna 2016-12-10T16:13:04+01:00
Diamant

Je me suis lancée dans cette longue lecture (1000 pages, tout de même !) après en avoir vu une adaptation il y a plusieurs années de cela : je ne m'attendais donc à aucune surprise dans le scénario. L'histoire se développe lentement, d'aucuns pourraient trouver le livre ennuyeux, mais ce n'est pas mon cas. J'ai beaucoup apprécié la manière dont Tolstoï décrit parfaitement, non seulement les personnages et leur psychologie, mais également la société russe du XIXème siècle : les rapports entre propriétaires et paysans, le monde de la noblesse, représenté dans toute son hypocrisie et sa cruauté à l'égard de ceux s'affranchissant des conventions, les relations au sein du couple également. Il serait bien difficile de lister tous les sujets que Tolstoï aborde ou bien effleure simplement, tant ce livre en est riche, mais le plus marquant est bien sûr celui de la passion amoureuse, et de toutes ses déclinaisons, plus ou moins dramatiques. Quoique n'ayant pas toujours été en phase avec le point de vue de l'auteur, souvent associé au personnage de Lévine, j'ai apprécié de découvrir ses réflexions sur tous ces sujets, et compte redécouvrir cette oeuvre à l'âge adulte, crayon en main afin d'en tirer pleinement profit ! Seul petit bémol, la traduction assez peu agréable à lire, et ne rendant sans doute qu'un piètre hommage au talent de Tolstoï...

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Commentaire ajouté par altenaissa 2022-04-15T12:27:12+02:00
Argent

Ce livre est une très bonne surprise, bien que long et complexe j'ai passé un excellent moment de lecture.

Les personnages sont très attachants, touchants et profond, j'ai aimé Anna et le vicomte, je me suis aussi beaucoup attachée à Karénine. Je reste un peu plus mitigée sur les personnages de Lévine et de Kitty mais qui ne m'ont vraiment pas été désagréable.

J'ai vraiment aimé la plume, et le rythme de l'histoire.

Une très bonne lecture.

On est ici plongé dans le quotidien de trois couples de l’aristocratie russe du XIXe siècle, on retrouve des problèmes courants : les difficultés de tous les jours, les conventions sociales, l’infidélité, la jalousie, la dépression. La réalité est ici cernée à la perfection, les émotions des personnages analysées avec une justesse peu égalée. Je me suis prise d’affection dès les premières pages pour le personnage d’Anna, je l’ai trouvée attachante, sensible et fragile. J’ai aussi été touchée par Alexis Alexandrovitch, froid, distant, un peu à côté de la plaque, mais tellement humain. Le personnage de Lévine m’a laissée assez indifférente en revanche.

Ce roman est long, très long même, pourtant Tolstoï ne délie pas, ses phases sont concises et précises, chaque passage à son utilité et sa beauté. Ce livre est une critique de la société et du peu d’importance accordée aux émotions, une dépression d’amour est prise pour un début de tuberculose, le couple adulé souffre en réalité d’une relation glaciale… Le personnage central, Anna, tient plusieurs rôles. Celui de femme fatale qui attire les convoitises, mais prise en étau entre deux hommes, entre ce qu’elle veut et ce que le regard des autres lui interdit, entre son amour pour un homme, pour un fils, et son désir d’émancipation. Je ne sais dire si ce livre est féministe, le personnage d’Anna pourrait l’être même si elle reste réduite à son rôle de femme au foyer, finalement incapable de prendre son indépendance.

C’est sans nul doute une très belle histoire, très émouvante et très marquante.

Je refuse par contre de faire un parallèle, comme c’est souvent le cas, avec Madame Bovary de Flaudert, qui a un lien plus que minime avec cette histoire !!

« Toutes les familles heureuses le sont de la même manière, les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. »

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Commentaire ajouté par Siderea 2023-06-28T18:23:09+02:00
Diamant

Stupéfiée.

La première fois que j'ai découvert le nom d'Anna Karénine, je lisais Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Il s'agit du livre préféré de la mère des trois enfants, qui leur lisait régulièrement le soir, avant qu'ils aillent se coucher. Un peu étrange comme habitude, mais dans la lignée de l'univers d'ASOUE.

16 ans plus tard, ce détail prend tout son sens. Je vois l'une de mes sagas préférées sous un autre jour complet.

Les mots de Tolstoi résonnent encore dans ma tête.

Un pavé certes. Mais un pavé bien écrit, plutôt accessible, pour un classique. La langue est simple. Les événements s'enchaînent. Les personnages sont nombreux et attachants pour certains. Les points de vue sont divers et changent régulièrement. Les thématiques abordées sont toujours actuelles (je pense notamment à la dépression).

Un ovni littéraire par rapport aux autres oeuvres de la même période, qui n'a toujours pas fait son temps, qu'on peut toujours lire aujourd'hui tant il continue de faire sens.

Un livre dans lequel on peut se retrouver. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'y a pas que deux chemins correspondant aux deux points de vue principaux (Anna et Levine), mais une infinité d'entre-deux gris (chaque personnage correspond à un exemple). A chacun de définir sa propre position.

Une surprise et un coup de coeur immense.

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