Attention j'explique les différentes relations de l'héroïne, je ne rentre pas dans les détails. Mais je donne quelques informations, donc si vous ne voulez rien connaitre passé votre chemin ou revenez quand vous l'aurez lu.


Cela fait un bon moment que les fans attendaient ce tome 7, plus de 3 ans après on a enfin la suite et franchement pour ma part c'est une déception.
Le tome précédent se finissait en beauté avec l'arrivée de Rebecca chez Raphaël pour avoir des explications sur sa véritable identité. Mais l'histoire reprend sur un meurtre que Rebecca doit résoudre.
Le début du livre nous ne replonge pas du tout dans l'avancement de l'intrigue principale, c'est vraiment un des points négatifs pour moi c'est que je n'ai pas senti d'avancement dans l'histoire entre ce tome et le tome précédent, on est au même point, les découvertes de Rebecca sont pas des découvertes pour le lecteur ou en tout cas pour moi. En gros, l'avancée de ce livre sur l'intrigue principale sont des choses qu'on pouvait facilement déduire de la lecture du tome 5, il me semble donc quand ça fait plus de 5 ans qu'on le sait ce n'est pas de la grosse surprise, mais après je sais que ce que j'ai perçu d'autre, ne l'ont pas forcément perçu.
Pour ce qui est des romances, ce livre s'embarque dans ce que je déteste, mais surtout ça va à contresens des tomes précédents. Rebecca qui se dit folle de Raphaël, je n'ai rien ressenti entre eux, même pas de l'animosité, rien. Mais c'est surtout la relation avec Bruce qui m'énerve, déjà je ne suis pas fan du personnage, je le trouve trop gentil, tout ce qu'il fait c'est d'aider Rebecca, je le trouve un peu vide. Donc, forcément que Rebecca se rapproche de lui ça me dérange, mais encore plus quand ça fait des tomes qu'ils font tout pour ne pas succomber ça donne une impression, de beaucoup d'effort pour rien. Le coup du Bruce qui part, qui revient... en boucle cela me soûle en plus. Heureusement, que Bruce a quelque dialogue intéressant et qu'il dit ce que je rêve de dire à Rebecca depuis plusieurs tomes, c'est vraiment ces dialogues qui m'ont fait supporter ce triangle amoureux insupportable (les triangles c'est ma kryptonite).
Je l'ai dit que la relation avec Raphaël me semble vide dans ce tome, elle apprend une révélation sur lui le tome d'avant et elle le reconnaît plus, donc elle le prend plus en compte. Franchement tout le long j'ai voulu une vraie confrontation, une discussion à cœur ouvert, retrouver la fougue et le mordant de Rebecca. Mais non, elle ne cherche pas à en apprendre plus sur lui, elle ne cherche pas à connaître son passé, ses intentions. J'ai l'impression que la nouvelle du tome d'avant a anesthésié Rebecca. En plus elle présuppose des agissements de Raphaël tout en nous disant qu'elle ne peut pas le comprendre. En gros, elle reste au point mort, il est le seul à avoir des réponses et elle ne fait que bouder. Donc, je n'ai pas retrouvé la personnalité de Rebecca et je n'ai pas eu non plus la confrontation que j'attendais.
Le livre se concentre sur une enquête, une enquête certes plaisante et prenante, mais qui n'est pas forcément ce qu'on attendait. Dans un premier temps, car nous n'avançons pas vraiment dans l'intrigue principale, mais aussi, car à plusieurs moments, nous quittons le Vermont. Le problème c'est qu'on se concentre sur de nouvelles créatures, nous passons beaucoup de temps avec les Vikaris, mais on n'est plus avec les personnages qui sont là depuis le début de la saga. Alors, j'espère que ces développements de personnages et de créatures vont être utiles dans la conclusion de la série, car sinon c'est se focaliser sur de nouvelles choses et on ne prend pas le temps de s'intéresser aux personnages qu'on aime depuis le début. Franchement en dehors de Rebecca et Bruce tous les autres sont effacés, vide, deux dialogues max pour chaque personnage qui sont là depuis le début.
J'en ressorts déçue, car il ne se passe pas grand-chose, on n'apprend rien, c'est un tome de transition et j'espère qu'il prendra plus de sens quand on aura la conclusion et que ce n'est pas juste un tome de remplissage. C'est un tome plaisant à lire et c'est sympa, mais il ne correspond pas à mes attentes. C'est vraiment ça le problème, le décalage entre ce que j'ai lu et ce que j'aurais voulu avoir.

Mon avis est négatif, alors je sais que c'est le premier roman de l'autrice donc c'est normal qu'il y est des défauts. Mais dans ce livre on a tous les défauts d'un premier livre (accumulation de problème).

Le titre me pose déjà problème car le tournoi est expédié et pas développer. (Alors, oui c'est la maison d'édition qui choisit généralement mais je fais ce que je veux). Bref c'est un peu mensongé, surtout quand comme moi on ne lis pas les résumés.

Avis première moitié :
Déjà je ne suis pas fan de la façon d'écrire de l'autrice. Ça va trop vite, on prends pas le temps de détailler. On va trop droit au but.(Mais c'est juste au début)

C'est cliché, déjà vu, banal... Ce qui rend le tout très prévisible. Sérieux c'est une adaptation de la belle et la bête sans en avoir le nom (et sans être à la hauteur, j'adore cette histoire donc je suis très exigeante) !

Le pire du pire se sont les personnages. Déjà ils sont pareils : inconstants, énervants, colériques, arrogants, irréfléchies, violents, stéréotypés, xénophobe ... C'est impossible de s'attacher à eux. On dirait un livre qui parle d'un concours de qui pisse le plus loin. Ils essayent pas de se comprendre. Leur seul talent c'est militaire, ça va pas loin.

Il y a des phrases qui me semble bizarre :
"Mère disait souvent qu'une femme cherchait à se protéger et qu'elle désirait un homme capable de la défendre. Elthan était inévitablement celui qui saurait me protéger de ceux désirant me nuire... Était - ce pour cela que je ne parvenais pas à lui en vouloir complètement ? Parce qu'il était capable de me faire sentir comme une femme et non pas comme une guerrière aguerrie ?"
Trois choses ressortent pour moi dans cette citation :
1) les hommes revoient qu'à la puissance (ce qui est représentatif du livre).
2) Les femmes ne sont que les stéréotypes féminin (soit belle, aime un homme, fait des enfants...)
3) tu ne peux pas être femme et guerrière à la fois (je suis la seule à voir le paradoxe).
Il y a plein de petits éléments comme ça qui me dérange. Il y a aussi un paragraphe sur la supériorité Elthan, sa supériorité sur des chiens.

J'ai impression que comme je ne suis pas rentrée dedans je vois tous les défauts partout.

Deuxième moitié (spoile potentiel) :

Beaucoup mieux, les personnages ne se focalisent plus sur leur guéguerre car ils ont un ennemi commun. On voit enfin quelque chose se construire entre les personnages. On passe de menace de mort à petits piques taquine ce qui les rends moins antipathiques. Cependant le passage haine/amour se fait trop brutalement.

Un élément me pose problème : les robes. Je pense que tout le monde est d'accord c'est un symbole de la féminité. Ce qui me dérange c'est que quand héroïne commence à en porter, c'est quand elle tombe amoureuse. J'en tire plusieurs conclusion :
1) Avant elle n'était pas féminine est franchement c'est pas bien.
2) Être en couple te fait rentrer dans le moule de la société (ce qui est une vérité en soit mais c'est pas normal pour moi)
3) J'ai du mal avec cette conception de amour qui te fait rentrer dans le rend. Tu deviens apaiser : et sa passe par la femme qui reprend d'une certaine manière son rôle de femme. (Effectivement elle reste guerrière mais quand même on la rapproche de la norme de la femme docile).
Je n'accuse nullement l'autrice de faire passer ce message (c'est inconscient, c'est la doxa). Je suis quasiment sur que je suis une des seules, voir la seule à avoir vu les choses de cette manière (désolé, je me passionne pour l'analyse des romances sous un point de vue féministe...).

Mais malgré les nombreux défauts, j'ai fini par rentrer dans l'histoire. Ça a mis énormément de temps 70 % du livre. Mais j'ai pu passer outre certains éléments qui d'ordinaire m'énerve (pas véritablement un défaut mais juste un élément souvent utilisé dans les romances pour retourner la situation : Le quiproquos). Je pense que si on rentre dedans le livre est agréable mais moi j'ai eu beaucoup de mal.

Pour conclure je dirais qu'il y a du potentiel pour la suite (rien que dans ce livre on voit une progression), comme je l'ai dit au début c'est des erreurs de premier livre. Donc j'ai bonne espoir pour le tome deux.

Pour moi Victoria Sue fait partie des auteurs très inégaux dans leurs livres, elle peut écrire quelque chose de sublime, très travaillé et à côté des livres qui ne me conviennent pas du tout. Quand j'ai commencé ce livre j'ai eu un peu peur, car c'est un ménage à quatre et dans ce genre de livre la difficulté c'est de réussir à détailler tous les personnages et leur donner une identité propre. La deuxième difficulté c'est que ça ne tourne pas en roman érotique avec trop de scène de sexe. Malheureusement, ce livre tombe dans ces écueils et dans plein d'autres.
Ce premier tome nous raconte l'histoire d'Aden, un jeune homme qui est maltraité par sa meute, car il est un oméga. Un jour il est finalement sauvé par trois loups-garous qui lui annoncent qu'ils sont ses compagnons et que tous les quatre, ils forment Le Cercle d'Orion. Leur but est de faire pencher les loups et les hommes du bon côté, en les rapprochant. Cependant, la meute d'Aden veut le récupérer.
Je suis la seule à voir dans la situation initiale une énième version, d'Alpha et Oméga de Patricia Briggs ? Pour moi, ce genre de situation est tellement courante qu'on est tombé dans le cliché. Le loup qui se fait maltraité par sa meute, c'est plus possible, encore plus quand c'est un oméga et qu'il ne se sauve pas tout seul. C'est très personnel et cela résulte de mon passé de lectrice. Ce type de début de roman, je l'ai déjà lu plusieurs fois. De plus, j'aime que les personnages se sauvent tout seul (ma peur de la princesse en détresse).
Passons à mes inquiétudes du début, pour ce qui est des scènes de sexe, il n'y en a pas trop, mais le côté relation charnel est au centre. Ce qui me bloque, c'est qu'on ne nous montre pas les personnages faire connaissances. Aden après avoir été torturé pendant un an, n'a que pour seule complexe ses cicatrices, cela ne colle pas. Les personnages ne partagent que des scènes de sexe, masturbation... et pour nous faire penser à de l'amour on a la solution miracle du lien métaphysique. Un lien qui est mis de côté très rapidement quand ça ne sert pas l'intrigue.

Spoiler(cliquez pour révéler)

Les deux des trois amants d'Aden, vont croire qu'ils ne sont pas compagnons suite aux propos d'Aden sous l'emprise de la drogue. Ce n'est pas comme s'il n'y avait pas eu une liste concrète d'événement qui appuie que c'est bien eux les compagnons. Pour moi cette volte face n'est pas crédible à part pour l'avancement de l'intrigue.[/spoiler]
Ce n'est pas la seule chose qui ne va pas dans la relation. Car ma première crainte est belle est bien réelle, pour moi les personnages ne sont pas, mais alors pas du tout détaillés. Les trois amants d'Aden manque de profondeur je serais incapable de leur donner un trait de personnalité à chacun, je les vois plus quand une entité que comme trois individus distincts qui forment un groupe. Comment croire en une relation si on ne sait pas pourquoi Aden les aime chacun pour ce qu'ils sont ? Le lien de compagnon ne fait pas tout.
En plus de ne pas être travaillé, je trouve que Blaze, Darric et Conner ne sont pas très crédibles dans leur rôle d'Alpha de tous les loups d'Amérique du nord. Ils ont 600 ans et ils ne se comportent pas comme des personnages qui ont de l'expérience, capable de diriger. Ils sont dans le pathos, je sais qu'ils viennent de trouver leur compagnon mais ce n'est pas pour autant que leur discernement doivent disparaître.
[spoiler]Ils laissent partir Aden dans la meute qui l'a maltraitée. Ils ne se renseignent pas sur la meute, savoir qui sont les responsables de la situation alarmante de cette meute qui est déviante, maltraitante, ils ne se posent pas plus de questions. Ils ont un ennemi clair, il le laisse faire ce qu'il veut. Ils sont surpris par les attaques de leur ennemi alors que c'est prévisible (je dirais que c'est même une évidence).[/spoiler]
Pour ce qui est Aden, ce n'est pas mieux, je pense qu'on a voulu nous le montrer comme un personnage naïf mais bon un an de torture et tu en ressors avec la personnalité d'un bisounours ça ne fonctionne pas (ça fonctionne en rélaité, mais faut expliqué, c'est le cas notamment dans Meg Corbyn). Je n'ai aucune empathie pour Aden car pour moi à ce niveau ce n'est plus de la naïveté, mais de la stupidité (heureusement, il le reconnaît). Je ne l'aime pas surtout, car, il ne réfléchit pas aux conséquences de ses actes, il pense je veux sauver les autres (sans plan, sans réflexion, sans aide...), en se mettant en danger et en faisant souffrir ses proches. Après, il culpabilise, on ne s'en sort pas et moi je m'énerve encore plus.
[spoiler]Un membre de son ancienne meute, Kellan, lui demande de l'aide pour sauver son frère qui est aux mains de l'alpha, mais surtout du médecin qui a permis de torturer Aden. Kellan va lui donner un produit pour pouvoir échapper à ses compagnons : la situation est ridicule, car je ne vois pas comment voir cette scène autrement que c'est un piège, on lui dit quasiment qu'il va être échangé et il n'est même pas question d'un plan. Il ne réfléchit pas aux conséquences de ses actes. C'est une fois revenu au point de départ du livre qu'il est surpris que c'est un piège et qu'il a fait du mal à ses compagnons. Cette scène m'énerve, car c'est soit il parlait à ses compagnons (ce qu'il n'envisage pas) soit cela allait mal finir. Tout ça pour dire que je trouve cette intrigue énervante, incohérente, surexploitée. Le héros qui part face à l'ennemi seul sans plan et sans prévenir personne, pour moi ce n'est plus possible. Cela fait partie des éléments scénaristiques que je ne supporte pas, pour moi c'est rédhibitoire.
Ce livre à des éléments intéressants, tout le côté divinité, prophétie dans le but de réunifier les loups et les hommes. C'est simple mais intéressant. Pour le moment ce n'est pas encore bien développé, mais ça à du potentiel. J'aime que les auteurs créent une mythologie pour expliquer le surnaturel, ça apporte un certain cachet.
J'ai aimé les deux scènes de réunion entre les hommes et les loups. On voit les alphas interagir avec les forces en présence (humaine et loup), ils cherchent tous à tirer avantage de la situation. C'est dommage ce contraste entre un début incohérent avec les trois amants d'Aden qui ne pensent pas, alors que la fin est intéressante, les personnages sont visiblement capables de réfléchir posément sous pression pour moi il y a une dichotomie flagrante. Tout ça pour dire que ce côté politique me plait, dommage que ce ne soit pas l'intrigue principale, car ça met en valeurs Blaze, Darric et Conner.
Je pense que ce livre repose juste sur le fait que les compagnons on laisse Aden sans connaissance sur son rôle, sur sa place au sein de la relation (c'est très énigmatique au début). Ce qui le pousse à faire les choix les plus stupides. Au lieu de se tripoter au début, ils auraient dû parler. Apprendre à se connaître, voir les faiblesses de chacun. En tant que dirigeant, Brake aurait dû en apprendre plus sur la meute d'Aden pour faire face à une éventuelle punition. J'aurais voulu qu'ils se connaissent (que je les connaisse) et qu'ils luttent ensemble au lieu de se blesser les un les autres. En gros, il y a un manque de communication dans le ménage. Et ils sont stupides, dit comme ça c'est méchant, mais c'est ce que je pense d'eux. Je ne reproche pas le manque de savoir notamment d'Aden, c'est leur réflexion qui me pose problème, je distingue connaissance et intelligence. Ils manquent d'intelligences, en tout cas je l'ai perçu de cette manière, mais comme on dit il y a autant d'interprétation que de lecteurs.
Je n'ai pas aimé ce livre. Je vais faire simple, les péripéties sont celles que je ne supporte plus de lire, les personnages sont clichés ou manque de profondeur, la relation ne fonctionne pas et l'intrigue reste déjà vue et trop simple. Ce livre n'était clairement pas fait pour moi ! J'ai énormément de mal à vous dire de le lire, car même si je trouve des points positifs, je me suis énormément énervée à la lecture de ce roman. Pour moi, c'est un amoncellement d'éléments que je n'aime pas lire.Cependant, Je vais vous dire qu'il plait énormément, donc aller voir les chroniques positives ou faites vous votre propre avis.

Attention, mon avis ne va pas être compris par beaucoup car extrême et je spoile :
Je n’ai pas aimé ce livre, en grande partie, car le message que je vois transparaître entre les lignes ne correspond pas du tout à mes opinions personnelles. De plus, quand je lis une romance le but, c’est d’avoir une belle histoire d’amour et un couple cohérent, j’ai pas du tout ressentis ça à la lecture de ce livre. Je sais que mon avis va être bien loin de celui de tous les autres et va paraître pour certain un peu farfelu, mais j’aime analyser.
Pour commencer, je déteste viscéralement le personnage de Tristan. C’est un bon père, mais un très très mauvais compagnon. Comment croire à cette romance quand l’un des personnages fait tout ce qu’il veut et obtient tout ce qu’il veux. Le début de l’histoire vient du fait que ce personnage à fait des choses ignobles. Personnellement, il me dégoûte, ce qu’il a voulu faire, c’est forcer la main de quelqu’un sans prendre en compte son point de vu.
Un homme épouse une femme pour avoir des enfants, les élever avec un homme qui n'est pas au courant, qui ne veut pas être père et qui est à peine majeur. Même si c'est par amour ça me donne envie de vomir.
Pour moi, son comportement revient à dire, je sais mieux que toi ce que tu veux et la fin lui donne raison. Dans un autre contexte ça choque, car là, on parle d’enfant et dans notre société, on part du principe que c’est un des éléments qui rend heureux (ce n'est pas mon opinion, ça peut être pour certain, mais ce n'est pas une vérité immuable comme beaucoup le pense). Si je le mets dans un autre contexte le livre nous dit : je suis un homme je sais mieux qu’une femme ce que tu penses. Je suis un homme chrétien, je sais ce que doivent faire une femme musulmane pour être libre… Pour moi, ce livre revient à me dire ça. Je sais que beaucoup ne vont pas me comprendre, car on parle d’enfant et pas de religion, ni de sexisme. Mais si une personne ne veut pas d’enfant, ce n’est pas un caprice (comme beaucoup le pense, on ne va pas changer d’avis, juste en aillant un enfant dans les bras). Tout ça pour dire que ce livre n’a pas vocation à faire de la politique, mais tout est politique et dans un autre contexte le message de ce livre est choquant alors dans ce livre il doit l’être également.
Pour ce qui est Andréas, je suis mitigée, je le comprends contrairement à Tristan, mais bon, il se comporte comme un gamin capricieux. Donc ça revient à mon idée de base. J'aurais bien voulu m’identifiai au personnage d'Andréas, mais je ne peux pas.
Comme lui, je ne veux pas d'enfant et j'ai mes raisons, mais dans notre société, je peux dire ce que je veux, j'ai tord. Je suis une femme, je dois vouloir des enfants et donc je ne sais pas ce que je dis, je vais changer d'avis... C'est énervant, on remet mes choix justifiés en doute constamment, les autres savent mieux que moi. Alors quand je lis mes arguments, mais qu’au final l’histoire leur donne tord, ça m’énerve. Car on a beau me dire qu'Andréas ne veux pas être papa, qu’il n'aime pas les enfants… c’est pas ce que nous dit la fin. Je ne vois aucune douleur émotionnel d’avoir dû abandonné une part de lui pour son couple.
En parlant de couple, pour moi, ce n'est pas crédible, les enfants sont pour moi une raison de rupture définitive. De plus, je n'y crois pas sur le fait que même en froid, sans se parler, sans savoir ou ils vivent… Ils se sont restés fidèles pendant 8 ans. Après le manque de développement des personnages ne me fait pas croire en leur histoire Tristan a juste un désir de famille, Andréas ne veux pas d’enfants et il a un comportement enfantin, il n’y a pas plus.
Ce n'est pas la première fois que je lis un livre de cette autrice et que j'ai cette impression de relation malsaine ou n’est pas crédible...Donc c'est fini pour moi les romans de S.C. Rose. Mais je comprends que ça plaît, c'est juste que moi, je suis très pointilleuse et j'analyse beaucoup trop ce que je lis.

Je suis vraiment très mitigée sur ce livre, il y a des bons points, des idées intéressantes, mais pour moi c'est encore extrêmement maladroit. Ce livre manque de profondeur.
Ce roman nous raconte l'histoire de Kallioppée une jeune princesse qui va devoir épouser le prince du royaume ennemi pour maintenir la paix. Elle est heureuse, car c'est l'homme dont elle est tombée amoureuse bien des années avant, un prince qui est pour l'égalité entre les hommes et les femmes, alors qu'ils vivent dans des royaumes misogynes. Mais Karel a bien changé et il est devenu froid. De plus, Kallioppée comprend bien vite qu'on ne veut pas d'elle dans le royaume de son fiancé.
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La première chose qui me vient directement en lisant le livre, c'est qu'on prend les lecteurs pour des enfants, ils ne peuvent pas comprendre la moindre subtilité du texte... J'ai l'impression qu'on me hurle dessus pour me dire à quel point c'est un univers patriarcal, rempli de sexisme et de misogynie. Je pense que nous le montrer aurait été plus pertinent est plus fort que nous faire un gros pavé pour nous le dire, car le livre commence avec un long monologue intérieur de l'héroïne pour nous dire à quel point la vie est compliquée pour les femmes. L'autrice insiste tellement que cela devient trop. Mais surtout, on nous le dit, mais on ne nous le montre pas vraiment, même si les femmes sont les inférieurs des hommes, à aucun moment je ne ressens la violence du monde qu'on nous dépeint. En tout cas, je n'ai pas l'impression que ce monde soit plus violent envers les femmes que d'autres livres, on retrouve les violences habituelles. Franchement, il n'a qu'un seul passage de violence gratuite envers une femme, malheureusement je n'ai pas trouvé qu'il avait un impact très fort, surtout quand on prend le contexte : la place de la femme dans cet univers et ce qu'on peut reprocher à la femme en question. Après c'est très difficile, car c'est compliqué de faire un livre sur les violences faites aux femmes sans heurter le lecteur, c'est complexe et ça repose vraiment sur la part de violence que le lecteur peut supporter, il n'y a pas vraiment de bon ou de mauvais choix. Mais personnellement j'aurais voulu plus pour qu'il y ait un véritable impact émotionnel, ici ça ne m'a pas du tout heurté, je n'ai pas été atteinte. Car on nous parle d'acts cruels, de viol, de mutilation à la place de leur mari. On nous dit que la princesse bien que protégée reste une marchandise. Mais j'ai pas ressenti de peur légitime, l'héroïne a peur, mais on la traite relativement bien pendant une bonne partie du livre donc j'ai eu du mal à associer la violence au monde qui nous est dépeint.
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J'ai eu énormément de mal à accrocher à l'héroïne je la trouve très contradictoire, d'un côté elle désobéit pour apprendre à se battre, d'un autre si on lui dit de ne pas apprendre la politique actuelle, elle ne va rien apprendre. C'est très étrange vu que son rêve est de devenir reine et de diriger un pays. Tout son programme de dirigeante ne repose que sur la place des femmes c'est dommage et surtout pas suffisant. Mais en même temps, c'est une incollable sur la condition féminine actuelle et ancienne, vu le monologue intérieur qu'on a eu en début du livre : Tout ce qu'elle pense est légitime, mais il faut avoir des connaissances sur le féminisme. Elle parle de « viol conjugal », il faut une reconnaissance que ce soit mal. Elle a dû faire des recherches pour avoir les bons mots... J'ai l'impression qu'on associe notre niveau d'avancer féministe sur un univers qui est retourné en arrière sur les questions de droits des femmes. Pour que ce retour en arrière fonctionne véritablement, sa passe par une disparition de la mémoire collective féministe. Donc, pas de sources, donc comment l'héroïne se retrouve avec ce savoir ? De plus, je la trouve extrêmement naïve en pensant que juste avec un mari qui va avoir les mêmes opinions que lui, ils vont faire changer la place des femmes, ça ne se fait pas en un claquement de doigt sinon aujourd'hui il n'y aurait pas besoin de féminismes. Au début du livre Kalliopée est légèrement bousculée, mais elle va dramatiser et elle va jusqu'à se comparer à une esclave, sa situation n'est pas enviable, mais vu la description du monde, elle est choyée, gâtée, protégée... Donc, pour moi c'est très dur de compatir à son sort vu que le sort des autres femmes de ce monde est pire (même si on ne le voit pas). Ce n'est pas un problème constant dans le livre, mais il est là pendant une grosse partie alors je le souligne.
De plus, je déplore le fait que Kalliopée ne pense pas à comprendre le changement de personnalité de son fiancé. Elle se focalise sur elle, sur ses problèmes personnels, mais ne vois pas plus grand, pourquoi une haine entre les pays, Encore une fois, ça se comprend, elle change de pays et elle est déboussolée, mais en même temps je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle manque de réactivité. Je pense que vous devinez que je n'ai pas accroché à l'héroïne. Pour moi, elle se concentre sur ses problèmes et sur ce qu'elle voit et n'essaye pas de se faire une image plus vaste de la situation, elle ne se comporte pas du tout en reine réfléchit, elle n'essaye pas de se comporter à la grandeur de ses projets, elle est immature et au lieu de mûrir pour devenir une bonne reine, elle boude ou pique des colères.
Mais malgré ces défauts le livre m'a quand même intrigué alors j'ai continué ma lecture.
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J'ai vraiment un double regard sur cette œuvre, d'un côté je vois un roman avec un univers très bancal qui manque totalement de profondeur, d'explication. On a une héroïne pas toujours très constante. Mais en même temps le personnage masculin me donne vraiment envie de lire pour savoir comment la suite va se mettre en place.
Karel est cliché, mais je le préfère largement à Kalliopée, j'ai apprécié les chapitres ou c'était lui le narrateur, c'était beaucoup plus intéressant de voir son dilemme amour contre devoir. Tellement mieux que lire les chapitres sur Kalliopée qui fait que pleurer sur son sort. Par contre, il fait preuve d'énormément de violence c'est dommage que ce ne soit pas associé à un élément du passé. Je pense que nous parler de son expérience de la guerre aurait été extrêmement pertinent. Car son état émotionnel et les raisons de ses agissements manquent de contexte.
Remarque tous les personnages manquent de contexte, on a très peu leur passé, leur vie, leur relation avec les autres, j'aurais voulu savoir comment Karel a vécu la guerre. Comment est sa relation avec son père ? Mieux connaître ses amis / gardes. On est vraiment dans le vague et sa personnalité repose sur des stéréotypes. C'est dommage qu'il n'est pas plus de profondeur et de complexité.
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J'ai également un peu de mal avec la romance, les deux personnages sont tombés amoureux adolescents. Kalliopée a de grand espoir dans leur retrouvailles et en cinq minutes après l'avoir revu elle abandonne l'idée de retrouver la personne qu'elle aime. Directement les personnages se retranchent sans essayer de se parler, ils vont tout de suite garder leur secret... Je trouve que nous les avoir présentés comme un ancien couple ne fonctionne pas, car je n'ai pas ressenti leur passif. On nous parle de leur complicité du passé, mais elle n'est jamais visible. A la place on a le droit à des je la reconnais plus et je le reconnais plus... En gros ça repose sur une espèce de quiproquos / idée préconçu de l'autre en sommes tout ce que je n'aime pas. Ils ne se parlent pas et se mentent ce qui va à l'encontre de mes goûts personnels : je suis une grande fan des discussions à cœur ouvert et je déteste le mensonge (c'est un concept social qui m'échappe complètement). Mais un peu avant le milieu du livre un événement va permettre plus de cohérence dans leur dynamique. Ce passage fut un vrai déclic après ça ma lecture fut beaucoup plus agréable.
De plus, avec l'avancé de la romance Kalliopée me semble moins détestable pour la simple et bonne raison qu'elle arrête de pleurer sur son sort, car son fiancé s'est rapproché. Elle commence à comprendre la situation qui fait qu'il l'a repoussé. Son comportement ne change pas, mais c'est la situation qui permet qu'elle s'apitoie moins sur son sort et commence à prendre plus part à ce qui la rend attachante son envie de paix et d'égalité.
Par contre, ça m'énerve que les deux personnages soit incapable de communiquer, que ce soit au début, à la fin ou au milieu, j'ai eu envie de leur dire PARLER !!!!
***
Je l'ai dit : l'univers n'est pas le point fort de ce livre, on est complètement dans le flou, d'un côté l'héroïne n'a aucune connaissance du monde qui l'entoure et de l'autre le personnage masculin qui ne nous aide pas à y voir plus clair. Donc, forcément j'ai énormément de questions qui me viennent en tête : Pourquoi cette déchéance de la femme ? Comment c'est arrivé ? On sait juste qu'avant la femme avait plus de droit. C'est dommage qu'on n'est pas un petit peu plus.
Pour moi l'histoire se focalise un peu trop sur la romance ça serait intéressant dans la suite que l'histoire s'élargisse pour découvrir les pays, le mode de vie, les coutumes des divers royaumes, connaître les différences culturelles... Je pense notamment aux yeux vairons de l'héroïne qui sont le signe du diable, mais on n'en sait pas plus.
Je pense que l'univers manque d'un background, c'est-à-dire qu'on un contexte dans ce livre, mais sans explication, cela manque d'un côté historique à l'univers, un petit côté histoire-géo.
De plus, j'ai du mal à comprendre dans qu'elle genre littéraire on est, on a tellement un manque d'information que je ne serais incapable de dire si nous sommes dans de la fantasy ou de la dystopie.
***
Je dirais que ce livre est fait pour les lecteurs qui lisent sans trop se poser de question, qui n'essayent pas de comprendre tous les tenants et aboutissant. Donc, si vous êtes un lecteur non prise de tête ça va le faire sans problème, moi qui me questionne sur tout qui cherche la cohérence à tout prix ça coince. Ça se lit sans problème, mais je pense que sur les réseaux sociaux ont le sur estime grandement, alors c'est sympathique mais c'est très loin d'être parfait.
Pour moi, le gros problème c'est les décalages entre ce qu'on nous dit et ce qu'on nous montre et le fait que l'univers et les personnages manquent de profondeur ce qui ne permet pas de rendre ça très réel.
J'admire l'autrice d'avoir fait un livre engagé sur la cause féminine, mais pour moi ça reste beaucoup trop simpliste mais c'est un départ, je préfère mille fois ce livre maladroit aux centaines de livres publiés avec de la culture du viol qui passe pour de nombre lecteurs comme normal. Donc, franchement ce livre n'est pas parfait, il va directement dans le cliché mais au moins l'autrice essaye et je salue l'effort !

J'ai dû abandonner ce livre, j'étais vraiment très mal à l'aise lorsque c'était le point de vue d'Hunter.

Dès la première impression que j'ai eue de lui, il m'a paru très antipathique. De plus, je trouve qu'il ne correspond pas au personnage féminin, qui est féministe, tandis qu'à côté, on a un gros lourd, pot de colle qui ne comprend pas les limites...

Ce qui était censé être un côté drôle et léger a complètement eu l'effet inverse sur moi. Surtout quand Hunter est avec ses amis, c'est le pire du pire ! Cette espèce de tension homoromantique entre des amis 100% hétéro, j'ai simplement trouvé ça bizarre, grotesque...

Je n'ai pas assez lu pour me faire une idée de l'héroïne, mais j'ai le sentiment qu'on lui a collé des étiquettes (sur sa fiche personnage) sans réussir à lui donner vie. Cependant, comme je n'ai lu que le début du livre, la suite peut me donner tort.

C'est une déception pour moi, malheureusement.

Je n'aime pas ce livre, car même s'il a un beau message (laisser les femmes faire leur propre choix), le livre en reste pas moins maladroit, cliché et les personnages principaux sont insupportables.

Pourquoi je n'aime pas?

Déjà je ne supporte pas la plume de l'auteure ça ne fait pas naturelle et même forcée. Les tentatives d'humour me laissent de marbre, c'est cucul quand les deux personnages sont ensemble et les périphrases surtout pour parler de cul sont ridicules. Il y a aussi le fait que les femmes soient traitées de "chienne" par les hommes (même si la femme est détestable au possible, ce n'est pas un terme qui doit être utilisé. En particulier par le personnage principal qui est normalement le gentil).

Autre élément qui me rebute c'est le cliché de la princesse en détresse. Si elle se libère seule ça passe, mais là non. Ce sont des hommes qui la sauvent. Bref j'ai vu ça mille fois et ça m'a soûlé mille fois.

L'héroïne c'est la femme parfaite des standards des années 50. Elle est prête à se sacrifier pour un homme qu'elle ne connaît pas, elle fait tout ce qu'on lui demande et ses seules initiatives c'est de cuisiner (ah et elle est aussi maniaque #ménage). Je suis désolée c'est horrible ce que je vais écrire, mais on dirait une petite chose recueillie qui cherche à se faire garder à tout prix. Mais par contre elle accepte tout sans le moindre problème, kidnapping et les humiliations (c'est oublié bien vite), le surnaturel existe accepté en une seconde...
Elle sait des trucs qu'on ne lui a pas dit où elle remarque des trucs impossibles à remarquer (ou parfois l'inverse, elle remarque des choses inexistantes)....

Jasper ne demande jamais le consentement de Willow et ça passe crème (au début). Heureusement à la fin ce n'est plus le cas. À son âge Jasper aurait dû apprendre que la femme peut décider de ses choix ou quoi faire de son corps. Je vois bien que c'est pour faire passer un message positif : les femmes doivent décider. Bref Jasper ouvre les yeux à la fin, mais ça le rend antipathique tout le long.

La romance va beaucoup trop vite c'est amour fou alors qu'ils ne se connaissent pas. Il n'y a pas de complicité, franchement j'ai impression de voir un maître et son chien qui quémande un peu d'amour (je me sens horrible de dire ça).
Mais il n'y a pas que la romance qui va trop vite Willow considère les Jamenson comme sa famille alors qu'elle ne les connaît pas non plus.

Il y a aussi un problème que je retrouve dans beaucoup de premier roman (je ne sais pas si c'est le cas de cette auteure), on nous dit comment est le personnage, mais on ne nous ne le montre pas dans ses actions. Parfois il y a même un décalage.

Pour ce qui est de l'univers, ce n'est pas folichon, ce n'est pas très développé. Cependant, j'ai bien compris le but des femmes : être maman et rien d'autre (une femme ce n'est pas juste une poule pondeuse).
Pour ce qui est des meutes on a le choix entre les gentils sexistes (ils le reconnaissent c'est déjà ça) et les méchants misogynes.

Pour la structure du récit : on passe de kidnapping, à passage sans intérêt, à un kidnapping... cela arrive visiblement souvent chez les Redwood de se faire kidnapper, mais ils n'apprennent pas de leurs erreurs, car ils ne font rien pour se protéger plus ou se venger. #alerteaugogol

Les méchants sont des clichés : je veux dominer le monde et torturer des gens. Je te raconte mon plan machiavélique, car je vais te tuer : il me semblait que c'est rentré dans la culture populaire que ces passages sont ridicules et que la gentille survit.

Bref pour moi ce livre est à l'état de brouillon, il n'aurait pas dû être publié, mais retravaillé (donc potentiel). Car le message du livre est louable, mais se trompe complètement de cible, le livre raconté histoire d'un couple, le mec décide de tout et ça a des répercussions négatives. Donc ça fait comprendre que la femme doit faire ses propres choix (mais en même temps la femme n'a pas une grande place dans la société lupine #poulepondeuse). Le problème c'est que le message est bien, mais il doit être à destination des hommes, mais le public de ce livre est féminin.

Cependant, j'ai envie de lire la suite, car les personnages des frères de Jasper m'ont intrigué : Adam ouvre les yeux de son frère : il sait qu'une femme "décide par elle - même." Reed est bisexuel donc ça peut être intéressant de voir ça dans une romance paranormal (car dans la meute du phénix on nous fait comprendre dans le premier tome que certains sont bis, mais pour le moment j'en ai pas vu la couleur, après je suis en retard). Ou encore Maddox est ses pouvoirs pas faciles à assumer.

J’ai lu tous les livres de Camille Jedel et je n’avais pas encore été déçue, mais il fallait bien que ça arrive un jour. Mais je me dis que ce n’est pas non plus très surprenant que ce soit avec une histoire de métamorphe, j’en ai tellement lu que je deviens très exigeante.

Le livre était pourtant très bien parti. J’ai retrouvé la particularité que j’apprécie énormément chez Camille Jedel, les personnages sont déjà en couple au début des romans. Le personnage principal, Isas m'a également beaucoup plu, il avait du répondant et beaucoup d'humour, il se moque des propos homophobes qu'on peut lui faire. Mais dès qu’on rentre véritablement dans l’histoire ça a été pour moi comme une longue agonie. J’exagère, mais ce n'était pas une partie de plaisir.

Le roman suit Isas et Alexey. Isas est avocat, il va sortir Morgan, un adolescent de prison, mais sur le chemin pour le raccompagner, un accident arrive. Isas est gravement blessé. Alexey infecte Isas pour le changer en loup-garou pour lui sauver la vie. Mais la transformation va poser quelques problèmes.

Je me suis dit directement que l'autrice a lu Alpha&Omega de Patricia Briggs, ce n'est pas possible autrement ! Les Oméga dans ces deux livres sont pareils tout comme la relation loup/humain n'est pas sans rappelé celle de Frère loup et de Charles. Donc, au début, j'ai eu un peu de mal, car trop similaire à une autre œuvre. Au fils de l'histoire, on sort de ce mode de fonctionnement.

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on apprend que les loups des personnages sont des réincarnations, je me suis posée des questions : est-ce que c'est que les héros où ce sont tous les loups ? Comment ça se fait que ce sont des réincarnations ? Je trouve tout simplement que ça manque d'une mythologie explicative sur les loups-garous.
Reste-t-on sur les loups, je ne sais pas si le fonctionnement de la meute et les loups en général sont assez détaillés pour quelqu’un qui ne lit jamais ce genre de livre. Moi j’en lis beaucoup donc avant qu’on annonce qu'Isas était un Oméga, je le savais, mais je serais curieuse de savoir si des personnes complètement vierge de ce genre de livre comprendrait.

Je ne vais pas le cacher une bonne partie du livre, j’étais tiraillé entre l’ennuie profond et l’agacement extrême. De la transformation en loups d’Isas au moment où il peut affronter de nouveau le monde, c’est long. Entre les répétitions sur son manque de contrôle, sa jalousie extrême et le marathon sexuel. En gros beaucoup trop de scène de cul sans intérêt et beaucoup trop de répétition qui tourne vite en rond.

On tourne vite en rond est, on oublie complètement Morgan, je veux bien que les personnages aient autre chose à penser, mais pas le lecteur, moi, je voulais savoir ce qu’il arrivait à ce petit jeune. Je vous rassure, on y vient à la fin, mais je trouve que ça reste beaucoup trop simpliste. Et j’aurais voulu en savoir plus sur l’histoire de ses parents et pourquoi il est dans cette situation. Une scène de discutions à cœur ouvert avec Isas sur sa famille, son passé aurait pu mettre une vraie touche d’émotion qui manque à ce livre.

J’ai du mal aussi avec le personnage de l’Alpha, d’un côté, il est serviable et patient avec Isas et Alexey, mais il est d’une inutilité sans nom pour Morgan. Je veux bien qu’ils aient un passif, mais on nous le montre que c’est un bon Alpha donc pourquoi pas faire en sorte qu’on nous montre qu’il essaye d’aider Morgan sans succès, là j’ai juste eu l’impression qu’il laissait un gamin à l’abandon.

Dernier point j’aurais voulu connaître la meute, c’est tout con, mais on a deux trois noms de membre, mais ça s’arrête là. On nous dit qu’il passe souvent chez Isas, pourquoi pas nous les présentez et nous faire comprendre par la même occasion la place de l’oméga dans la meute, car dans cette fiction, c’est beaucoup trop flou.

Je pense que vous avez compris, ce n’est pas une réussite pour moi : je me suis ennuyée, trop de sexe, pas assez d’explication...

Je suis très mitigée sur cette lecture, mais je ne suis pas déçue, car je ne me fais plus grande illusion sur la maison d'édition Milady, c'est de plus en plus rare qu'ils publient quelque chose de vraiment bon.
Déjà j'ai pas du tout aimé l'héroïne, elle pose constamment des questions, c'est insupportable, on a pas besoin de ça pour en apprendre plus sur l'univers et ce qu'il se passe. Elle devrait se taire, ne pas se faire remarquer, apprendre. Elle est aussi faussement rebelle ou plutôt rebelle quand il faut rendre son mal en patience et pleure comme un bébé quand faut se rebeller. Pour finir, elle n’a aucun bon sens, elle n'est pas très logique, ni intelligente.
Le héros est trop taciturne et renfermé, donc il n'est pas attachant. Combien de fois, il a mis Reyna dans des situations délicates, car il ne lui parle pas ? La réponse beaucoup trop de fois !
La romance est exactement ce que je n'aime pas en romance paranormale, une attirance qui sort de nulle part, des personnages fous amoureux alors qu'ils ne se connaissent pas. Et c'est cliché on a l'héroïne qui se languie d'amour et qui est jalouse.
L'univers ne me semble pas vraiment inédit, je retrouve plein d'idée dans d'autres sagas que j'ai lu et ça rend le tout très prévisible, sans surprise et déjà vu.
La plume et l'écriture ce n'est pas génial en particulier les dialogues qui sont souvent sans intérêt.
Mais en même temps j'ai pas eu besoin de me forcer pour le lire. J'ai eu un peu de mal au début et à la fin, mais au milieu j'étais plongée dans l'histoire.

Au début ce livre a été une bonne surprise, certains passages m'ont malheureusement moins plu, carrément qui m'ont gâché ma lecture et qui m'ont rendu très mal à l'aise.
Freya est une jeune femme qui revient auprès de sa meute après des vacances de plusieurs mois. A son retour elle doit assister à l'enterrement de sa mère, mais elle ne pense pas que sa mère soit réellement morte de l'étrange maladie qui touche les loups. La disparition de sa mère, en plus des questions que se la pose, crée un problème dans la hiérarchie de la meute, Freya va-t-elle reprendre la direction de la meute et avec qui ? Caïn son petit ami de toujours ou Lev l'Alpha d'une autre meute. De plus, pourra-t-elle arrêter le Ragnarök qui arrive ?
Au début, j'ai eu un peu peur, car l'histoire se passe en Norvège, écrite par une autrice française. Par moment on voit que les références sont faites par une française et pas une norvégienne, je pense à la phrase marquante de la bande dessinée Iznogoud. De plus, je ne me suis pas sentie dépaysée. Donc, je ne sais pas si c'est un manque de cohérence sur la Norvège de la part de l'auteur ou si c'est moi qui suis incapable de voir le travail sur ce pays, car je ne le connais pas. Je suis curieuse d'avoir des retours sur ce point.
J'ai trouvé les personnages franchement classique voir même un peu trop déjà vu, l'autrice ne sort pas des sentiers battus clairement. On a l'héroïne qui ne peut pas se transformer qui veut prouver qu'elle est capable et se découvre des pouvoirs insoupçonnés. On a le mec jaloux, imbu de lui-même qui sait ce qu'il veut et qui ne se remet pas en cause. Et forcément, l'alpha viril, mystérieux et ténébreux. On est clairement dans les archétypes.
Mon gros problème avec ce livre c'est qu'un passage nous parle d'un acte répréhensible, mais on ne va jamais rentrer totalement dans le cœur du sujet. Comme on le dit souvent j'aime qu'on appelle un chat un chat, ce n'est pas le cas ici. En plus sur booknode personne ne parle de ce problème, au point de me demander si je n'avais pas lu de travers. Verdict non je ne suis pas folle (j'ai demandé des avis complémentaires).

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Caïn la viol, le mot n'est pas utilisé et je ne sais pas si l'autrice ne voit pas la scène comme un viol ou elle essaye de minimiser la situation pour faire durée son triangle amoureux, ou si c'est l'héroïne qui se voile la face. A ne pas précisé la teneur de l'acte, ça peut causer un amalgame (attention dans les deux cas on nous parle bien d'un acte répréhensible, mais pas de viol). Surtout qu'on ne va pas présenter Caïn comme quelqu'un qui ne respecte pas le consentement, mais plus comme quelqu'un qui pense d'abord à ses intérêts personnels et sa volonté de diriger. Donc, déjà on ne met pas le personnage masculin en porte-à-faux pour son crime. Pendant la première moitié ce n'est jamais le viol qui lui est reproché, mais son ambition. Dans la deuxième moitié, on lui trouve des excuses, on essaye de nous le rendre attachant et repentant, pour moi c'est un échec. Mais c'est surtout que pendant tout le début, c'est très mal présenté du point de vue de l'héroïne, en fait on nous cache ce qui s'est passé, mais on ne ressent pas la gravité du viol, le ressentie de la victime, on sait qu'elle n'est plus très à l'aise avec lui (dans le sens où elle reste avec lui même si elle ne l'aime plus, pas dans le sens tu m'as violé et tu me dégoûtes).Ce que j'ai ressentie c'est plus de l'ordre de la trahison que du viol. De plus, j'ai l'impression qu'elle n'essaye même pas de prendre ses distances avec son violeur, elle est partie 3 mois mais à son retour rien ne change, elle veut faire sa vie avec son violeur (charmant). En gros tout ça pour dire que je trouve que ce n'est pas très bien présenté. C'est de la culture du viol. J'aime que les auteurs et autrices utilisent le mot viol, car c'est un mot hyper fort, mais ça permet au lecteur qui n'a pas encore parfaitement les notions de consentement de bien comprendre ce qui est permis et ce qui ne l'est pas. Si le mot n'est pas dit le doute est permis alors même si auteur à bien le viol en tête, juste le dire une fois à un moment, pas forcément après les faits, pas forcément de la bouche de la victime mais qu'on est le mot. Il faut appeler un chat un chat, j'en ai marre de se tabou de mettre des viols dans les fictions, mais ne jamais dire que c'est un viol. Je sais que ce n'est pas présenté comme positif : "ignominie" ... mais pourquoi ne pas dire viol ? C'est une vraie question, car le point des mots est important alors pour moi ne pas dire viol c'est minimisé et surtout on enlève aussi tout le côté juridique, illégale, répréhensible par la loi. Alors, on va me dire qu'ils ont forgé un lien d'âme sœur, mais ça ne change rien le côté métamorphe ne justifie pas cette scène et encore moins la suite de leur relation.[/spoiler]
Le triangle amoureux, c'est clairement tout ce que je déteste ! L'héroïne a deux prétendants, un qui me révulse énormément, je le hais viscéralement donc à chaque moment de partage entre eux je suis mal à l'aise (lien avec le spoiler) et l'autre, je vous laisse découvrir. Le doute de l'héroïne ne fait que m'énerver, vraiment à un point inimaginable. Je n'ai jamais lu un triangle amoureux qui tient moins la route que ça.
[spoiler]Donc, d'un côté on a un dragueur invétéré qui joue sur plusieurs front et de l'autre un violeur. Ok elle est liée à Caïn, c'est avant le viol, mais ça reste quand même bancal, car il en a un que je veux voir disparaitre, alors quelle face sa midinette avec lui me rend folle. D'un côté on a une relation toxique présentée comme charmante et de l'autre une relation qui repose sur l'honnêteté ou du moins jusqu'à ce qu'on apprenne qu'il drague toutes les alphas. En plus ça fait mal d'entendre que Freya doit s'estimer heureuse d'avoir Caïn, franchement personne doit s'estimer heureuse de faire sa vie avec son violeur, le fait qu'elle soit potentiellement stérile ne change rien. C'est triste et énervant de lire ce genre de choses ça n'aide pas à valoriser la femme bien au contraire. Par conséquent, j'ai du mal à voir en Freya une héroïne que j'ai envie de suivre, j'ai surtout envie de l'envoyer en thérapie et de lui apporter mon aide.[/spoiler]
Pour ce qui est de l'univers, j'aime beaucoup cette utilisation de la mythologie nordique, surtout qu'on sort de la mythologie grecque qui commence à être extrêmement utilisé donc ça change sans être pour autant innovant.
J'ai aussi énormément aimé la construction du livre, on a des intrigues secondaires, on arrive à bien cacher des informations et faire monter le suspens. Franchement il y a un vrai travail d'écriture et de construction de l'histoire, ça fait plaisir de voir qu'on essaye de mettre en place des choses un peu complexes dans ce premier tome. Enfin si nous mettons de côté tout le côté relation amoureuse et comme c'est une romance paranormale c'est la majeure partie du livre.
La plume est fluide et elle arrive à nous embarquer dans son histoire. Dommage qu'il y ait une scène qui met totalement bloquée.
En gros ce livre a un bon univers mais c'est totalement gâché par les relations des personnages. Ce livre est un échec pour moi et ne correspond pas à ce que moi je souhaite lire, bien au contraire c'est un melting pot de tout ce que je ne supporte pas de lire. Les relations de l'héroïne détruisent tout le positif du livre.
[spoiler]La seule logique que je vois à ce roman c’est de faire en sorte que l’héroïne perdent pied.

Comment vous dire, je ne ressors pas particulièrement conquise de ce livre.
C'est une réécriture de la belle et la bête. Si vous ne le savez pas j'adore les réécritures de la belle et la bête, pour moi c'est sacrée car je trouve que c'est un conte qui a énormément de potentiel (j'aime le conte mais bon le côté hyper puritain de Madame lePrince de beaumont ne me plait pas des masses.)
Ce livre nous raconte l'histoire d'Harper, une jeune fille qui vit dans la pauvreté avec son frère qui est obligé de faire des choses peu recommandables pour subvenir aux besoins de sa famille et sa mère mourante qui a le cancer. Un jour où elle suit son frère, elle voit une jeune fille être kidnappée, en essayant de la sauver elle se retrouve kidnappée à sa place et se retrouve dans un monde inconnu. Un monde qui est en grand danger à cause des attaques d'un monstre et d'une malédiction dont le prince est victime.
Franchement, ce qui m'est venu en tête directement c'est ACOTAR, j'ai trouvé que c'était plus proche de la saga de Sarah J. Maas que de l'histoire dont les deux saga sont issues. Donc forcément dans ma tête c'est devenu la pâle copie de la saga que j'adore.
Je pense que vous l'avez compris je suis loin d'être fan, pour plein de raisons : maladresse, manque de profondeur, cliché et un manque d'intérêt de ma part à certain moment de ma lecture. Je pense que je ne suis pas la seule qui, quand elle n'accroche pas, lis parfois sans se concentrer.
Le Prince Rhen est donc sous l'emprise d'un maléfice pour l'en sortir une femme doit tomber amoureux de lui. Le problème c'est qu'on nous dit qu'il a déjà essayé avec des centaines de femmes. Et pour nous faire comprendre que cela a pas marcher et qu'Harper est la bonne, on nous fait plus ou moins comprendre que c'était les filles le problème. Elles étaient toutes des clichés de la fille cupide qui vit la vie de château après avoir vécu la misère. En gros de bon gros stéréotype de genre qui place Harper en exception. Surtout qu'elle est kidnappée alors que les autres, on leur a offert la sécurité.
En parlant de kidnapping, je trouve la romance/syndrome de Stockholme pas du tout crédible. Dans la Belle et la Bête, Belle se sacrifie pour ses proches donc elle est obligée de rester au château et elle se rend compte que la bête est charmante. Et par son sacrifice sa famille est en sécurité avec de l'argent donc elle n'a pas à s'inquiéter... Comment vous dire ici c'est beaucoup moins crédible, car la famille de Harper est dans la merde : sa mère est mourante et son frère est dans les problèmes jusqu'au coup alors le fait qu'elle reste pour aider un peuple qu'elle ne connait pas (sans parler qu'elle s'accoutume rapidement à ce monde fantasy). Pour moi, elle n'a aucune raison de rester et elle n'est absolument pas dans une situation propice à la romance. Par exemple ACOTAR, Freye a enfin la possibilité de ne rien faire, de ne pas s'inquiéter, de vivre la vie d'une fille de son âge, une vie choyée comme ses sœurs ont connu.
De plus, le propos de la belle et la bête c'est de passer outre les apparences, on le retrouve dans ACOTAR, Freye doit passer outre que Tanlin est un Fae, donc une créature monstrueuse à ses yeux. Dans le conte d'origine, tout le propos est de faire comprendre au jeune fille que ce qui importe ce n'est pas l'apparence de l'homme qu'elle épouse, mais la manière dont leur mari va les traiter. Pour moi ce roman ne respecte même pas son œuvre de base. Car au premier abord le Prince est beau, c'est juste son comportement qui laisse à désirer, ce qui me fait penser qu'on s'inspire un peu plus du Disney sur ce point (Sauf que la version Disney est bien plus crédible dans son ensemble).
Je n'ai pas particulièrement aimé Harper, mais elle a un bon côté. Pour moi elle est un peu trop clichée, la fille gentille, qui décide d'aider les personnes qui l'entourent. Mais je trouve qu'elle est mieux que Rhen.
C'est compliqué d'aimer Rhen, en tout cas pour moi. Je n'éprouve pas tant que cela la douleur de ses agissements, je n'ai pas l'impression qu'il se remet vraiment en question, c'est plus je fais tout pour me sortir de ma situation. Par exemple, il cherche à se suicider encore et encore. Il ne cherche pas de nouvelle approche, heureusement Harper est là pour le faire changer ses habitudes. De plus, avant elle, il n'a pas cherché à apprendre à connaître les filles que Grey (chef de la garde) ramène au château. En plus, les deux personnages ne traitent pas forcément les femmes très bien et je n'ai pas l'impression que ce soit un problème. Bref, j'ai l'impression qu'il n'y a aucune remise en question des actions passées de la part des personnages masculins. J'ai l'impression qu'ils n'ont même pas cherché des masses à se sortir de leur situation avant qu'Harper arrive.
Après que dire on se concentre trop sur le présent, qu'on en oublie les petites choses du quotidien et je tiens à ma dose de quotidien dans chaque roman, cela rend les personnages crédibles, humains et ça permet de s'attacher.
L'univers est assez peu expliqué, approfondi... Je ne sais pas, mais bon approfondir, l'historique du monde qui nous dépeint au lieu de donner les grandes lignes aurait été pour moi plus que le bienvenue. Surtout nous expliquer comment s'articule notre monde et le monde fantasy. Franchement je n'ai aucun repère, ni géographique, ni culturelle, ni géopolitique.
Les personnages sont assez crédules, ils découvrent le royaume des États-Unis, ça choque personne qu'on en ai jamais entendu parler, j'ai l'impression qu'aucun personnage ne réfléchit.
Après vous avoir fait tout un tas de paragraphes pour vous expliquer pourquoi le début ne m'a pas marqué, je vais vous dire pourquoi la fin ne me donne pas envie de lire plus. La révélation de fin est prévisible, franchement, j'ai l'impression de savoir ou tout ça m'entraîne.
Je passe sur le triangle amoureux et mon amour pour cette forme de romance (pour ceux et celles qui ne me connaissent pas : j'exècre ça).
La méchante et ses agissements n'ont aucun sens. Mais je vous laisse lire et réfléchir à ce qu'elle est capable de faire et ce qu'elle fait vraiment, en oubliant pas sa haine...
Malgré les défauts, les maladresses il y a une thématique qui est intéressante, l'héroïne est atteinte de paralysie cérébrale. Je trouve que c'est une idée formidable surtout quand on est dans un univers de fantasy qui demande à ce que les personnages et des capacités au combat...
Pour conclure : C'est simple en dehors de l'héroïne les femmes sont présentées comme des femmes inconstantes qui préfèrent les beaux objets ou bien elles sont vindicatives. Les personnages masculins manquent cruellement d'empathie et de personnalité. La romance ne m'a pas marqué. Et l'univers est insipide.
Mais je ne sais pas, il y a quand même un petit quelque chose. De plus, les personnages sont en évolution, donc peut-être que la suite va pouvoir permettre aux personnages d'enfin révéler leur potentiel (mais je ne comptais pas essayer pour vous le dire). Je pense que c'est vraiment une maladresse, l'auteur n'a pas vu à quel point son début rend les personnages antipathiques...
Comme toujours j'essaye de comprendre à qui s'adresse ce livre, mais franchement je ne sais pas trop. J'ai lu sur un avis Goodreads que c'était pour les fans d'ACOTAR, je suis la preuve que cette personne s'est trompée de cible. Je pense que pour aimer ce livre, il ne faut pas être moi : ne pas être fan d'ACOTAR (au point de le mettre sur un pied d'estale), il ne faut pas être quelqu'un qui réfléchi à la place de la femme dans la fiction, qui adore la Belle et la Bête. Il faut vraiment un lecteur qui n'a besoin de rien, qui veut juste oublier son quotidien. Moi je ne veux pas juste oublier mon quotidien, je veux être transporté dans un autre univers, le vivre et le comprendre, je veux me sentir proche des personnages, qu'ils deviennent mes proches. Mais je n'ai pas trouvé l'univers réaliste, je ne me suis pas attachée aux personnages et surtout je n'ai pas l'impression que l'auteur est compris la belle et la bête donc ça n'en fait pas une bonne réécriture.
Je suis désolée, je voudrais pouvoir vous expliquer pourquoi, je n'ai pas totalement détesté ce livre, je voudrais vous dire que ce livre est fait pour tel lecteur, mais tout ce que je vois actuellement c'est qu'il n'est pas fait pour moi.

Un livre qui n'est clairement pas à la hauteur de mes attentes, en sommes ce livre est une grosse déception.

On suit deux personnages, Malik et Karina. Malik se voit incombé d'une mission : tuer la princesse pour sauver sa sœur. Quant à la princesse Karina, elle veut ramener quelqu'un à la vie pour cela il lui faut le cœur d'un roi. Elle promet sa main au vainqueur d'un concours et Malik participe au concours pour approcher la princesse.

Pour moi, le point central qui fait que ce livre n'a pas fonctionné, c'est tout simplement qu'il n'approfondit absolument pas ce qui m'intéresse, mais développe des choses qui ne me conviennent absolument pas.

L'univers : le peu que j'en vois à l'air tout simplement fou malheureusement il n'est pas assez détaillé pour qu'on soit immerger dans ce monde, car je le vois bien qu'il a l'aire vaste et fournit mais je n'ai pas le sentiment d'avoir les clés de décryptage. Surtout qu'il s'appuie sur une mythologie que je ne connais absolument pas et que je me faisais une joie de découvrir. Car vous connaissez beaucoup de livres sur la mythologie d'Afrique ? Mais on a très peu d'indications : sur la magie, sur les divers groupes ethniques et la différence de traitement (racisme), sur la place de la religion, sur le fonctionnement de la société, sur l'image que renvoie la royauté (en dehors de la vision de Malik). Pour moi c'est vraiment dommage, car je ne me représente pas cet univers qui à mon avis à tous pour plaire.

Autre problème majeur ce sont les personnages, vraiment ils sont tout sauf attachants. Ils peuvent être résumé en une phrase : ce sont des enfants qui pour retrouver un semblant de normalité décident de résoudre leur problème avec la première idée foireuse qui leur passent par la tête. En plus de cela, ils ne sont pas présentés comme des personnages attachants ou héroïques. Je pense que l'autrice à vouloir les rendre trop humain les a rendu trop imparfait. Car ils sont immatures, irréfléchis. Malik est peureux, il manque de confiance en lui, je le sens complètement perdu. Karina est prétentieuse, elle n'a aucune compétence en gouvernance, aucune compétence humaine. Franchement je n'ai aucun bon point à dire sur eux, ils ne sont pas attachants et pour moi c'est impossible que je puisse m'identifier. Après, il est vrai que ce n 'est pas toujours le cas Malik à un bouton on/off qui lui permet d'être fort et courageux. Quant à Karina, elle change de personnalité à 60 % du livre d'un coup elle prend conscience de problème et en un claquement de doigt elle se transforme en personnage fort (bonjour l'incohérence, mais elle est plus supportable). Mais bon on peut le tourner dans tous les sens ils veulent tuer quelqu'un innocent dans leur propre intérêt surtout Kariana, ce qui me la vend limite comme une méchante. Car du côté de Malik ce n'est pas dénué de sens, on comprend ses motivations.

Parlons de la romance, c'est simple cela ne fonctionne pas, mais alors pas du tout. J'ai la phrase parfaite qui explique ce phénomène : ta gueule c'est magique. Car en fait on ne nous présente pas le sentiment amoureux, on ne nous montre pas l'amour, on ne voit pas la passion. On nous dit ce qu'il en est. Et il y a une règle simple à respecter en fiction : il ne faut pas dire les choses, il faut les montrer.

Sinon l'intrigue principale, vraiment j'en avais rien à faire c'est peut-être que moi, mais je sais que les personnages vont à la fois droit dans le mur et on sait que ça ne va pas marcher. Je ne sais pas cela rend le tout pas intéressant et prévisible.

Pareil pour le tournoi, il n'y a pas vraiment de surprise, je ne vois pas l'intérêt, désolé.
Sans parler que toutes les intrigues à base de : il faut ramener quelqu'un à la vie par la magie, une voix dans ma tête hurle : C'est la pire idée du siècle, 90 % de la pop culture nous dit que cela va très mal finir (à moins d'être dans vampire diaries ou supernatural).

Et les intrigues intéressantes sont soit pas exploitées soit très vite expédiées, c'est le cas des rafles ou du complot. Cela c'était avant les 50 dernières pages, car on nous tease des choses qui ont l'air pas mal. Mais cela reste dommage. Car rien d'intéressant pour moi n'est développé dans le livre, on me donne juste des prémisses d'intrigues qui éveillent ma curiosité.

Dernier petit point, il y a de grosses très grosses facilités scénaristiques, j'ai levé pas mal de fois les yeux au ciel. Il y a beaucoup trop de coïncidences qui servent l'histoire et qui ne sont pas très naturelles (exemple : le livre de magie).

Pour moi ce livre est trop jeunesse, c'est du +15 chez de saxus, généralement c'est bien plus mature que cela. De plus, intrigué c'est très plan plan et pas fou fou. Et les vraies bonnes idées, les particularités de ce livre sont tout simplement inutilisées. Mais c'est aussi extrêmement prévisible, car nous avons trop d'indices, mais juste car cela repose sur un schéma scénaristique trop déjà vu. Cela me fait vraiment mal au cœur, car c'est un livre avec un fort potentiel.

Par conséquent je ne sais vraiment pas si je vais avoir le courage de lire le tome 2.

𝕌𝕣𝕓𝕒𝕟 𝕗𝕒𝕟𝕥𝕒𝕤𝕪 - 𝕣𝕠𝕞𝕒𝕟𝕔𝕖 𝕡𝕒𝕣𝕒𝕟𝕠𝕣𝕞𝕒𝕝𝕖 - ℂ𝕦𝕚𝕤𝕚𝕟𝕖

Quel plaisir de retrouver Elias !!!

Tout d'abord je vous informe que cette saga est un spin-off est qu'il faut mieux avoir lu la saga d'origine Scorpi avant de se lancer dans ce premier tome. Vous pouvez ne pas tenir compte de mon avis la lecture fonctionne mais c'est une expérience complètement différente (je vais expliquer plus tard).

Ce livre nous raconte l'histoire de Mahaut, une jeune cheffe cuisinière qui voit sa vie chamboulée quand elle trouve une fée blessée chez elle. Mahaut va essayer de sauver la fée sans attirer l'attention du chasseur de créatures surnaturelles. Pour cela elle va demander de l'aide à son beau stagiaire Elias.

Je l'ai dit, on ne voit pas les choses de la même manière si on a lu scorpi avant. Si on a lu la saga d'origine on en sait plus que l'héroïne sur les personnages, sur l'univers, on sait qui est réellement Elias et de quoi il est capable. Alors que si on ne le connaît pas, on est cloisonné au savoir de l'héroïne. Donc, ce sont des expériences totalement différentes. Par exemple, je connais Elias est certaine chose que dit l'héroïne à un énorme impact sur lui, je peux reconstituer les deux points de vue. Je sais pourquoi il tombe amoureux...

Point important avant de commencer la lecture. Ne cherchez pas du réel ou du crédible dans les romans de Roxanne Dambre, ce sont des histoires cohérentes, mais juste un peu trop loufoques pour que ce soit pas réaliste. Je sais que cela peut perturber, voire même déplaire certains lecteurs. Mais moi j'adore cela, j'aime la folie de ses livres.

Que dire de plus j'ai adoré ce livre, j'ai retrouvé un de mes personnage préféré, Elias, qui n'est plus un petit garçon, mais un homme. Mais il est toujours aussi naïf, avec un cœur d'or malgré sa passion. Mahaut elle est une femme forte avec un grand cœur. J'ai qu'une hâte, qu'elle soit plus développée. En plus, leur amour fonctionne bien.

Que dire de plus à part que je veux la suite !

Je pense que je vais être très violente dans mes propos, même si ma note n’est pas catastrophique et que j’ai passé un agréable moment de lecture. Mais je suis un peu scandalisée que personne ne s’est rendu compte du vide monumental de ce livre.

Donc nous avons à faire un récit sans la moindre structure, sans le moindre enjeu scénaristique, sans péripétie… C’est juste un mec qui va travailler tous les jours et qui commence à tomber amoureux de son patron, mais c’est plat. Sans parler que le fait que l’un des personnages soit un dragon n’a aucune utilité. Je suis vraiment mitigée, car j’ai apprécié ma lecture, mais en même temps je ne comprends pas qu’on publie des livres aussi vide de sens et d’intérêt.

Cependant pour relativiser il y a un point qui ma plus c’est le fait que le personnage de Bertie (le dragon) sort du cliché du dragon viril et féroce (pour faire mouiller les culottes). Ça montre qu’un personnage masculin n’a pas besoin d’être ridiculement viril pour être attachant mais après c’est un roman MM, est-ce qu’un auteur aurait le courage de faire la même chose dans un MF ?

Je suis une grande fan des trois premiers tomes, je suis très attachée à Nevada donc passé à Catalina, c’est dure. L’histoire est tout aussi prenante et aussi bien mener, mais les personnages ne sont pas à la hauteur de la première trilogie.

Déjà Catalina, c’est Nevada avec des pouvoirs différents et encore (elle s’en sert pour connaître la vérité, comme sa sœur.). Il y a bien le fait que Catalina tombe plus vite amoureuse, mais sinon il n’y a pas de différence marquante. Globalement j’ai juste impression de voir une Nevada plus jeune. C’est dommage qu’elles n’aient pas une personnalité bien distincte.

Alessandro, je suis moins fan, je préfère Rogan. Il est adorable, mais on en sait tellement peu sur lui que j’ai du mal à le situer et donc à m’attacher. Mais il a un gros potentiel, c’est la figure comique et sensuelle du livre donc il me plaît, mais il manque de charisme.

La romance, aie aie aie. Pour Nevada et Rogan la romance a mis du temps a s’installer donc on y croit mais là c’est le contre pied des tomes précédents. Les personnages sont déjà amoureux avant que le livre ne commence (un amour sincère), ils se sont à peine parlé. J’ai l’impression de retourner à école quand on est amoureux de loin, donc ce n’est pas réel. J’ai du mal à y croire et ça participe à donner l’image d’un livre qui se veut pour un public plus jeune que les tomes précédents.

Je reviens encore et toujours à Nevada, c’est quoi cette excuse pour faire partir Nevada de la maison Baylor ???? C’est tiré par les cheveux, sa colle pas avec l’image que je me fais de Nevada. Ce n’est pas crédible, l’autrice ne savait pas comment faire de Catalina l’héroïne centrale ??

Malgré tout, j’ai bien aimé, retrouver l’univers, les combats, la petite touche de romance simple que je peine à trouver dans les fantasy urbaines (simple mais pas très crédible). J’ai vraiment hâte de lire la suite et d’en apprendre plus sur le bel italien.

Grosse déception, j'ai l'impression d'être tombé dans une romance paranormale MF comme je les déteste alors que c'est un MM !

Déjà l'univers, c'est du déjà vu sans grande profondeur. On a un Métamorphe qui est maltraité dans la meute de son enfance. Il s'enfuit, il rencontre son âme sœur. Il a des pouvoirs en plus... Comme une dizaine d'autres sagas sur des Métamorphes qui sont déjà sortis.

L'intrigue principale est juste insipide. Un tournoi pour gagner la main de Danael. Pas besoin d'expliquer le problème, je pense. Et ce n'est pas comme s'il avait déjà rencontré son âme sœur. En gros, tout repose sur le fait qu'il n'avoue pas qu'il a une âme sœur.

Parlons des personnages, rien ne va !
Danael, il est décrit comme quelqu'un qui a soif de liberté, qui refuse d'être enfermé. Mais on nous montre quelque chose de différent. Une fois qu'il se retrouve enfermé tout ce qu'il fait, c'est bouder. Il est comme un enfant pourri gâté (mais en même temps, il n'est pas écouté...). Il se fait manipuler, mener par le bout du nez tout ce que vous voulez, mais à chaque fois qu'il pense un truc, on le fait changer d'avis. Ça me donne l'impression qu'il n'a pas une personnalité forte. Heureusement, il se réveille au dernier chapitre !
Killian, son âme sœur est juste un personnage fonction. Il est très peu présent. Je ne sais strictement rien de lui de ses habitudes, ceux qu'il aime, sa famille est que vaguement mentionné, on ne sait pas grand chose.
Les autres prétendants sont légèrement mis en avant, mais encore une fois, c'est des fonctions qui n'ont aucun intérêt.
Les personnages secondaires donc le frère Danael et les Gardes de Danael : je pense que vous l'avez compris pas besoin de le redire ( le mot qui commence par un F), ils n'ont aucune personnalité propre.

Le fait que les personnages ait des âmes sœur ne sert à rien. Ça ne fait pas avancer la romance, ils sont jamais ensemble, c'est comme si ce lien n'avait aucune emprise sur les personnages.
On nous dit que Kilian va protéger Danael au début, mais il est comme tous les autres : il ne l'écoute pas.
Je ne crois pas en leur histoire d'amour !

Un moment, il y a un problème qui survient qui met en danger Kilian, mais Danael ne va même pas envisager d'enquêter pour savoir ce qui s'est passé. Donc on n'a pas de réponse à la fin.

Vous l'avez compris je n'ai pas du tout aimé ce livre. Je n'ai pas un seul point positif à vous donner.

Mon Blog : https://jenesuispasunelitteraire.wordpress.com

Fan fiction de cinquante nuances de Grey ou la culture du viol règne en maître.

J'ai lu ce livre en diagonale ! Mais ce que j'ai lu me donne pas vraiment envie de la conseiller, je vais vous dire de passer votre chemin.

Le début, je me dis pourquoi pas, un personnage de prostituer qui assume et qui aime ce qu'il fait c'est assez innovent mais c'est le seul bon point du livre. (Même si ces pratiques sexuelles sont trop extrême pour mon style de lecture.)

Mais ce livre a un gros point négatif c'est le personnage de Chris. Tous ses actes sont violent, il va jusqu'à violer une femme (mais le mot n'est jamais employé, ce qui est révélateur, pour moi ça veut dire que l'auteur ne voit pas ça comme un viol) . Tout le long du livre, personne ne le remets en cause, personne lui dit que c'est un bourreau, bien au contraire la fin nous pousse à le voir comme une victime. Oui ce type a un lourd passé mais JAMAIS ça lui donne une excuse pour violer une prostitué ! Ce livre me dit les violeurs, c'est aussi des victimes, ils ont le droit au bonheur, c'est répugnant comme message ! Chris à besoin de se faire soigner. Il a besoin d'être puni (conséquence de ses actes), réhabilité et accompagné par des professionnels. Car nous faire comprendre que c'est l'amour qui le soigne, MAIS BIEN SÛR !

Ce livre c'est du voyeurisme et de la surenchère dans l'immondice humaine. Je ne vois pas l’intérêt de ce genre de livre à par nous mettre des scènes de cul de plus en plus violente. La romance c'est juste un cache misère ! En plus, ce livre ne tien pas la route, la psychologie des personnages c'est de la psychologie de comptoir. L'intrigue est sans intérêt, Ce livre est CLICHÉ et VULGAIRE !!!!!

Je n'ai pas été convaincue par ce roman, je n'ai pas détesté, je n'ai pas une seconde pensé à arrêter ma lecture, pour moi c'était une lecture agréable qui a plein de lacunes.
La meute de Zio n'a plus de soignant et en période de guerre c'est une question de vie ou de mort. Devan va être envoyé pour remplir ce rôle. Les deux hommes se sont rapprochés malgré le contexte de guerre, mais malheureusement l'ennemi va avoir vent de cette aide.
Je commence direct avec le point positif, c'est que ce livre se lit tout seul et sans problème. La plume est agréable, mais le reste laisse à désirer, les personnages sont clichés, l'univers n'est pas détaillé et la romance basique.
Le contexte de guerre n'est pas, mais alors pas du tout explicité. Pourquoi cette guerre ? Qui sont les deux camps ? Quels sont leurs objectifs et leurs revendications ? Comment a commencé le conflit ? Comment s'organisent les forces en présence ? Comment se comportent les autres espèces face à cette guerre ? J'ai plein de questions, j'ai eu quelques réponses à la fin. C'est vraiment un univers sous-exploité, L'auteur a voulu un contexte de guerre, elle en a fait un et ça s'arrête là. Mais je n'ai pas besoin qu'une ambiance à un moment donné, je veux comprendre le cheminement de création de ce moment. Donc, moi qui suis fan des univers bien travaillés, je ne suis pas convaincue parce qu'on nous présente.
Donc, l'univers est mis de côté, pour mettre au premier plan la romance, une romance qui n'a rien d'extraordinaire. Deux métamorphes forgent un lien, mais ils ne peuvent pas, ça les déchire... Alors, je veux bien, c'est déjà vu, mais ça peut marcher si le contexte et les personnages sont à la hauteur, mais on l'a vu le contexte ce n'est pas ça.
Pour ce qui est des personnages, ils sont clichés, Zio est le militaire qui ne pense qu'au combat et à la survie de ses hommes et Devan, le médecin qui veut sauver des vies même les ennemis. Ils sont un peu creux.
Je trouve que c'est dommage, ce livre aurait pu faire des choses bien si l'univers était approfondi et que la romance sort du schéma déjà vu mille fois.

Je dois dire que le tome 1 était loin de m'avoir convaincue mais je sentais le potentiel. Pour moi, le tome 2 allait être bien meilleur, donc je n'ai pas voulu attendre la publication française et j'ai sauté sur le livre en VO. Effectivement mon pressentiment était fondé, ce tome deux est bien meilleur, c'est même une excellente surprise.
Aisling doit encore livrer un artefact pour son oncle, cette fois c'est à Budapest. Elle est bien décidée à ne pas perdre l'amulette qu'elle doit livrer. Mais malgré sa mission, elle est en ville pour des raisons personnelles, un congrès de l'autre monde a lieu en ville, elle est bien décidée à trouver un mentor. Comme par hasard, Drake est aussi en ville pour des discussions parlementaires entre dragon, pour le maintien de la paix. Si ce n'était pas suffisant, il y a aussi une série de meurtres qui touchent les gardiens.
Déjà, j'ai compris comment fonctionne l'univers, on est plus dans le cartoon que dans le réaliste, il y a bien des passages qui sont sérieux, majoritairement vers la fin. On est dans l'entre deux plus on avance dans l'histoire plus c'est sérieux, mais le début ça repose vraiment sur des gags, rien n'a vraiment d'importance comme dans un dessin animé. J'ai trouvé cette progression vraiment intéressante, on passe de situations saugrenues à des scènes déchirantes.
Le personnage Aisling est aussi beaucoup plus cohérent que dans le premier, ou en tout cas j'ai réussi dans ce tome à dégager une cohérence. Elle est naïve et un peu bête dans le quotidien, mais quand elle est en danger, quand un sujet l'intéresse, quand elle se questionne, quand elle se pose pour réfléchir... elle devient très pertinente. Mais c'est aussi en adéquation de la construction de l'univers, ça fonctionne ensemble.
Drake et ses dragons sont plus approfondis. On apprend à connaître Drake plus en détail dans ce roman, sa manière de voir les choses, ce qui l'anime en dehors de voler de l'or. Mais j'ai quelques interrogations sur son couple avec Aisling, j'ai hâte de voir où leur relation les mène.
Les personnages secondaires sont aussi plus crédibles.
Il y a toujours des incohérences, mais en même temps certaines incohérences du premier trouve leur explication (bien que pas totalement). On apprend par exemple que les pouvoirs d'Aisling sont intuitifs, dommage qu'on est pas plus d'information, car avec cette révélation plein de questions me viennent. Pour ce qui est des incohérences ce sont des éléments qui pop sans explication : comment Aisling a appris pour le congrès de l'autre monde ? René le taxi qui est de nouveau là.
J'ai encore trouvé des éléments qui manquent de précision et qui n'auront probablement pas de réponses. On la laisse enquêter, alors qu'ils pensent qu'elle est en partie responsable. Le fait qu'Aisling ne va pas aller demander plus d'information que ça sur le fonctionnement de l'autre monde, si on lui dit pas elle ne va pas chercher d'elle-même.
Pour ce qui est de l'enquête j'ai aimé c'est vraiment prenant, les diverses problématiques : la recherche de mentor et la politique dragon sont intéressants. Franchement je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.
Ce n'est toujours pas un livre parfait mais c'est sur la bonne voie pour finir en beauté. En tout cas, j'ai pris énormément de plaisir à lire ce livre, je me suis aperçue des éléments négatifs qu'une fois le livre fini.

Ce livre est le meilleur de la série. enfin on découvre Warner et Juliette sous leur vrai jour.

Je m'attendais à découvrir un autre monde et bien j'attends toujours!
Le roman est ennuyeux, l'idée de base est intéressante mais on se focalise trop sur des problèmes d'ado (de série pour gamine, c'est pas réel mais clichés).
L'héroïne ne fait pas vrai, quand elle devrait se mettre en colère j'ai impression qu'elle reste stoïque. Il a des éléments qui devraient faire avancer l'histoire mais ils sont mis de côté à cause de problèmes d'ado débiles. En plus les personnages ont tous des coup de foudre (très réel) et on a pas d'explication sur le comportement de certains personnages alors qu'ils ont une place importante dans le livre.
Je pense que certains problèmes vont être réglé dans le tome 2.

Ce livre n'est pas fait pour moi, je ne doute pas du potentiel, malgré ses défauts, mais la plume de l'auteur me dérange au plus haut point. Je ne suis pas quelqu'un de très littéraire, je ne m'intéresse pas à comment c'est dit, mais plus à ce qui est dit et c'est justement sûr ça que le livre pêche. Car l'auteur à un talent d'écriture indéniable, mais pour moi qui aime les lectures simples (langage de tous les jours) ça le fait pas. J'ai impression qu'il en fait trop dans le poétique, trop littéraire... je ne sais pas ça donne un effet de trop qui me donne l'impression de complexifier une histoire simple.

Une histoire beaucoup trop simple, c'est même banal. Alors, oui les histoires de sirènes c'est rare, mais malgré cela ce n'est pas innovent, car on a juste tous les clichés de ce qu'on s'attend à voir dans ce genre de récit, donc forcément il y a plein d'élément qui me rappelle la série télé siren (que je n'aime pas).

Pour ce qui est du surnaturel et de la place qu'il occupe dans le récit c'est comment dire : pas très claire. Tout semble banal et ça surprend personne, mais en même temps les sirènes ne sont pas censées exister dans cet univers. Je me sens un peu perdu.

Après les personnages je ne peux pas. Je ne sais pas si Gaspard est simplet ou naïf (c'est un rêveur, « surprisier » mais bon moi j'ai du mal à le voir comme ça). Il prend toujours les pires choix ceux qui conduisent inévitablement à une catastrophe. Lula, je n'accroche pas, elle manque de compassion. Milena (antagoniste même si pour moi c'est Luna) c'est juste une blague, c'est un personnage fonction. Donc c'est évident que je ne me suis pas attachée à eux.

La romance tombe comme un cheveu sur la soupe. Il ne veut pas me tuer : je l'aime. Elle est belle et chante bien : je l'aime. Euh non !

La fin est prévisible, mais surtout elle me déçoit, elle est douce amère, mais elle aurait eu beaucoup plus de poids si elle était amère, il y avait tout pour faire une fin marquante, digne d'une tragédie grecque. C'est dingue que j'écrive cela, car je suis une fan incontesté des happy end.

Je pense que ça peut être sympa en adaptation cinématographique par contre. Si on met plus de développement, malgré la plume qui me perturbe, je m'imagine de merveilleux décor (la magnifique couverture aide).

Pour moi, il y a une perte de sens en voulant faire quelque chose de trop poétique.

Je suis partagée entre le plaisir que j'ai pris à lire ce livre et la qualité du livre. J'ai aimé le lire, je l'ai trouvé drôle, léger , agréable, pas prise de tête... Mais quand j'y réfléchis c'est vraiment pas ça c'est cliché, rien est développé, on a le droit à la technique du harcèlement sexuel comme technique de drague, du non qui veux dire oui (quand on dit non à une personne qui nous drague en réalité le non veux dire non) et le pire c'est que la romance qui n'avance pas n'a pas le moindre sens (le personnage pense que c'est pas une bonne idée sans la moindre explication).
Donc c'est une lecture bien sympa pour se détendre mais c'est pas celle qui va transporter le lecteur.

Ce n'est pas un roman, je ne sais pas qui a eu la brillante idée de le faire passer pour le tome 8. C'est plus un tome 7,5. Car c'est juste une nouvelle de transition pour nous rappeler tous les changements du tome d'avant et pour nous dire ce qui va se passer dans la suite. Donc on n'a pas grand chose à se mettre sous la dent à part de retrouver nos chers personnages et l'univers, mais sinon, c'est sans grand intérêt.

J’avais très envie de commencer cette saga. Comme c’est un spin-off de Tentations, je connaissais les personnages et ils m’ont vraiment plus et j’avais envie de les connaître plus en détails. Entre Robbie qui est un personnage amusant que je connaissant depuis un bout de temps, il est un des personnages les plus attachant de Tentations. Prêtre qui est un personnage très mystérieux et ses disputes avec Robbie sont très drôles. Enfin on a Julien, le dernier qui m’a été présenté qui est marié à Prêtre et qui fait craquer Robbie. J’avais envie de voir comment leur trio allé se mettre en place.J’avoue c’est pas car les personnages m’intéresser, mais plus, car les ménages à trois c’est mon petit péché mignon.
J’aime les livres qui présentent des couples de manière non-conventionnel. Car pour moi, c’est un potentiel de débat social incroyable, mais je ne vais pas le cacher, c’est jamais le cas, c’est juste une excuse pour encore plus de scène de sexe, ce qui est dommage. Est-ce que c’est le cas dans ce livre ?
C’est du Ella Franck dans toute sa splendeur, c’est-à-dire qu’on a plus de cul qu’une véritable intrigue. C’est très agréable à lire et les personnages sont attachants, mais bon ça raconte seulement l’histoire d’un mec qui commence à sortir avec un couple et il emménage avec eux. On nous donne des pistes sur le passé des personnages, mais ce n’est pas approfondi (on garde ça pour la suite.).
Même le sujet qui semble être important est juste que vaguement évoqué, je parle bien sur de faire accepter un ménage à trois dans une société qui n’accepte que les couples (et de préférence hétérosexuel). Je sais, c’est du Ella Frank, ce n’est pas ici que je vais trouver des textes engagés avec un vrai message derrière. Je sais, j’espère toujours, mais je suis toujours déçue.
Comme tous les livres de cette autrice, c’est un livre très sympa qui se lit rapidement et dont le but principale et d’émoustiller les lecteurs et les lectrices. Ce n’est pas trop mon truc, je préfère avoir une scène de cul et une bonne histoire, qu’une histoire qui est juste là pour entrecouper des scènes de cul.
C’est sympa à lire de temps en temps et je le conseille au fan de romance MM et pas à ceux qu’ils veulent une bonne histoire. C’est une lecture relax et sans prise de tête entre deux lectures intenses.

Commençons par ce qui fâche, je déteste au plus haut point les triangles amoureux, je ne trouve rien de plus insupportable. Dans la majorité des cas, on sait lequel est le bon et le fait que l'héroïne commence à sortir avec l'autre est juste énervant. Deuxième cas de figure qui est très très très rare les deux personnages sont intéressants, et là le triangle marche. Mais la encore, j'ai une solution, le ménage à trois, mais ce n'est jamais envisagé (sauf très rarement encore). Dans le deuxième cas, je supporte quand même assez bien le triangle amoureux. Alors, ce roman dans quelle catégorie, il est ? Je ne sais pas, les personnages ne sont pas développés, le bon vieu coup de l'âme sœur qui permet de sauter la phase connaissance et où ils tombent amoureux. Là, c'est un tiraillement magique, sans vraiment savoir en quoi ils pourraient être parfait ensemble. Donc je ne suis pas fan de la romance dans ce roman, ça ne fonctionne pas et clairement on s'en fiche !

Maintenant que j'ai parlé de la chose qui pose problème le livre en lui-même est assez simple. C'est une fantasy urbaine assez banale. Elle ne va pas être marquante, car elle manque cruellement de profondeur, rien n'est développé, Exemple les personnages : je serais incapable de décrire leur personnalité, ce qu'ils aiment, leur passé, leur but...

L'héroïne est provocante comme les héroïnes du genre, mais sans vraiment avoir quelque chose pour se démarquer de celle que je connais déjà. Elle sait se battre, elle n'est pas comme les autres surnaturels, elle a un métier particulier typique du genre (tueuse, enquêtrice)...

L'enquête est simpliste, intéressante mais banale. On a deux espèces qui ont des problèmes, leur problème est lié et en deux trois coups de cuillère à pot, l'héroïne découvre tout et va régler le problème.

Ce livre reprend tous les codes du genre et comme c'est un de mes genre préféré, j'ai apprécié ma lecture, mais il faut étoffer les personnages, l'enquête, l'univers... On en sait juste ce qu'il faut pour que le livre soit cohérent. On n'en sait pas plus qu'il ne faut pas et c'est dommage, il y a vraiment du potentiel.